Citations de Anne Robillard (900)
𝑹𝒐𝒔𝒆 𝒔'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒓𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒎𝒆́𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔'𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆𝒓 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒆 𝒇𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒍 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒊�� 𝒅𝒆́𝒋𝒂̀ 𝒕𝒖𝒆́𝒔.
L'incroyable aventure de Samuel tirait à sa fin. Ce soir-là, couché sur le dos, dans sa chambre du château hanté par ses ancêtres, le jeune musicien repassait dans son esprit tout ce qui lui était arrivé depuis qu'il avait franchi les grilles du domaine de Sortiarie.
Depuis que je suis au château, je vis une porte à la fois et j'espère toujours revenir en un seul morceau.
Nous ne sommes pas responsables des décisions des autres, Samuel. Nous avons tous une croix sur notre route et, ce soir, elle a trouvé la sienne.
J'ai été témoin de bien des horreurs durant mes années dans la police, mais je n'ai jamais cessé de croire qu'au fond de lui, l'homme, s'il avait la possibilité de vivre en paix, pourrait créer des choses formidables.
-Dis moi pourquoi tu défend cet assassin, exigea Onyx.
-C'est mon frère.
Une gifle n'aurait pas davantage ébranlé le renégat.Sa fureur se transforma en stupéfaction.
- Nous allons trouver une solution, ne t'inquiète pas, affirma-t-elle sur un ton qui rappelait celui de Bridgess.
- Nous ? répéta Wellan. Les Ecuyers ne sont pas censés prendre ce genre d'initiative avant d'être Chevaliers, que je sache.
- C'est exact, mais le code n'empêche pas les enfants de venir en aide à leurs parents.
- Quel peuple fascinant, nota Wellan, surtout pour lui même.
Volpel, qui se désaltérait, faillit s'étouffer. Pendant tout son apprentissage, il avait entendu son grand chef dire le contraire. Bailey lui tapota aussitôt le dos et adressa un coup d'œil taquin à leur ancien maître.
- Tu veux le faire mourir ? plaisanta-t-il.
Les Chevaliers éclatèrent de rire. Wellan s'aperçut de ce qu'il venait de dire. Il n'ajouta rien et s'appliqua plutôt à allumer un feu magique au centre de la hutte.
Mais, paralysé, le jeune homme fixait l’océan avec stupeur. Swan le poussa violemment sur le sol et la colossale colonne d’eau frappa la façade ouest du Château de Zénor en faisant trembler ses fondations. La vague qui balaya le balcon précipita les deux amoureux dans le couloir, où ils butèrent finalement contre un mur transversal. Swan tira aussitôt la tête de son compagnon hors de l’eau
— De l’amour ?
— Je ne saurais le dire, car je ne connais pas ce sentiment humain.
— Ce type d’attirance passionnelle ne leur est pas uniquement réservé, Abnar.
— Vous l’avez connu aussi, n’est-ce pas ?
— J’ai aimé une Fée à la folie et je ne regrette aucun des courts moments que nous avons vécus ensemble. Parfois, l’amour est éphémère. D’autres fois, il est profond et tenace. Peu importe le temps qu’il dure, il ne faut jamais le laisser passer.
L'insomnie est souvent la rançon des grands stratèges.
Lire un livre et vivre dedans, c'est une expérience complètement différente
Dans les champs, les paysans interrompirent leur travail pour les regarder passer. Ils ne savaient pas très bien comment sept vaillants guerriers pourraient assurer la paix du royaume, mais leurs coeurs étaient pleins d'espoir, et ils les saluèrent tandis qu'ils soulevaient une nuage de poussière sur la route menant à la montagne de Cristal.
Il s’assit en tailleur sur la route de gravier et ferma les yeux. Dans sa transe, il laissa son esprit glisser à la surface du bâtiment en cherchant la moindre fissure pour se glisser à l’intérieur, mais n’en trouva aucune.
Le monde regorge de belles occasions pour qui sait les saisir.
Laisse-moi te convaincre que la lumière peut vaincre l’obscurité.
p.268.
Je vois qu'il n'y a aucune façon de discuter avec toi.
- Nous ne sommes sommes pas en train d'avoir une discution, puisque que vous êtes complètement fermée à mes propos.
p.203.
- Je suis enfin devenu Chevalier, lui dit Liam en séchant ses larmes. Je devrais être aussi excité que toi, mais j'ai aussi vécu une amère déception, ce soir. Lassa avait raison : j'aimais Jenifael sans vraiment le savoir. Et maintenant que je suis enfin prêt à lui avouer mes sentiments, il est trop tard. La vie est tellement injuste, Pietmah, tellement injuste.
Il demeura longtemps blotti ainsi contre la robe soyeuse de son destrier.
p.141.
- Il n'y a pas si longtemps, tu ne m'aurais jamais laissé partir. Pourquoi as-tu changé d'idée ?
- Je t'aime, Liam, et je veux ton bonheur. Si tu es trop misérable auprès de moi, alors je préfère que tu partes et que tu sois heureux.
- Tu as un plus grand cœur que bien des humains.
- C'est cela que tu appelles un compliment ?
- Oui, Kiarinah. C'est une parole aimable qui met, en valeur les qualités de quelqu'un. Dans la vie, on n'en reçoit jamais assez.
- Puis-je t'en faire un, moi aussi ?
- Seulement s'il est vraiment sincère. Il ne faut jamais louanger quelqu'un uniquement pour obtenir des faveurs.
- Tu m'as déjà apporté beaucoup de joie. Je ne pourrais rien te demander d'autre, Liam. Je veux seulement te dire que tu as beaucoup de courage. Je ne suis pas certaine qu'une Tégénaire survivrait à autant de bouleversements dans sa vie.
- Merci, c'est gentil.
p.52.
- As-tu peur de moi ? s'étonna Fan.
- J'ai appris à craindre tout le monde. Peut-être l'ignorez-vous, mais les sorcières ont été frappées d'ostracisme par les humains, il y a fort longtemps.