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Critiques de Anne Sylvestre (44)
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Coquelicot et autres mots que j'aime

J’ai bien aimé ce livre car il est très agréable et facile a lire car les chapitres sont très courts et le ton est léger voire presque humoristique. Il est très bien écrit, la lecture est fluide et elle nous fait parfois sourire.

De plus, Anne Sylvestre nous parle franchement, sans fioritures et elle nous livre toutes ses pensées.

Les mots qu’elle décrit sont souvent des mots courants, avec lesquels nous avons notre propre expérience, nous pouvons donc nous identifier à ce qu’elle écrit.

Mais, parfois, le point de vue d’Anne Sylvestre est différent du nôtre ce qui peut soit nous faire réfléchir sur le sien soit au contraire nous éloigner d’elle car nous ne comprenons pas son ressenti. Cela est malheureusement arrivé quelques fois et c’est à mon avis le principal défaut de ce livre.

Il reste tout de même un très bon livre, très agréable à lire et divertissant qui nous fait réfléchir et remettre en question notre point de vue.

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Coquelicot et autres mots que j'aime

C'est simple, mais c'est un rappel qu'écrire peut être simple. Raconter ses souvenirs de façon un peu écharpée, un peu évadée, anecdotes ou petits poèmes enfantins. Les premiers mots qui viennent, qui s'apposent instinctivement, simplement. Parfois, cela suffit.
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Flocon, papillon

Que de bons souvenirs avec cette jolie chanson d'Anne Sylvestre que je chantais aux enfants à l'époque où j'étais animatrice puis que j'ai chanté à mes trois garçons quand ils étaient petits.



Avec "Flocon, papillon" on voit la fenêtre en coton, toute blanche grâce aux flocons de neige qui volent comme des papillons. C'est le froid mais aussi la joie des enfants.

J'aime quand on se retrouvent au coin du feu et la référence à la nature, surtout aux saisons. Parce que si c'est l'hiver et qu'il neige, il est certain qu'un jour le printemps reviendra.



Ce bel album jeunesse met en image cette chanson "Flocon, papillon" avec les beaux dessins aux pastels gras d'Anne-Isabelle Le Touzé qui illustrent parfaitement les paroles poétiques et imagées. Il y a aussi la partition pour pouvoir la chanter.

C'est une de mes chansons préférées de l'album "Les fabulettes" que j'avais en K7 (souvenir, souvenir...). Et si ce disque de chansons enfantines d'Anne Sylvestre date des années 1960, il y en a eu beaucoup d'autres qui ont bercés plusieurs générations en séduisant enfants, parents et grands-parents.





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Coquelicot et autres mots que j'aime

Un très joli recueil de mots par cette parolière qu'on savait déjà talentueuse dans le domaine. Ici on retrouve la fantaisie, la poésie, l'humour et la douceur de la grande Anne Sylvestre et l'on ne peut que sortir enchantée de cette bien agréable lecture à la Delerm (qui d'ailleurs dirige la collection).
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Coquelicot et autres mots que j'aime

C'est mignon, bien correct et bien sage. Des Mots pour lesquels Anne Sylvestre articule sa prose, en historiettes, pensées, évocations ou souvenirs. Désuet et élémentaire, ce recueil douceâtre ne m'aura pas transcendé, tout juste laissée amèrement, un rien, nostalgique, moi qui ne suis qu'au présent.
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Coquelicot et autres mots que j'aime

Anne : nom propre (« ah bon, il y a des noms sales, maîtresse ? » m'a dit un jour un élève -on devrait dire « nom personnel »-



Anne : joli prénom, court, facile à porter, car il évitera les diminutifs, les « comment c'est son prénom déjà ? »



Livre : nom commun, très commun, trop commun, pour désigner un recueil, un ouvrage, un opus, une série, un tome, mais également une pépite littéraire et là, le mot livre prend une autre dimension, n'est ce pas ?



Anne et livre, ça donne « Coquelicot et autres mots que j'aime » : un vrai bonheur de lecture.



Anne Sylvestre chantait les mots, maintenant elle les décline, elle les libère en leur donnant la parole. Pas n'importe lesquels, non, ceux de sa vie, de son enfance, de son quotidien, comme autant de secrets qu'elle partage avec nous. Chacun ses codes, chacun ses mots magiques, compris des plus proches, comme le nin-nin dont elle nous parle. Mais, même si elle nous confie ses mots, il résonne en nous. Nous leur donnons une place et ils font écho, se répercutent dans notre esprit, mais parfois, également dans notre cœur ....



Donner vie aux mots, c'est leur offrir la part belle, les mettre en valeur, tels des joyaux qui scintillent ou restent ternes suivant ce qu'ils expriment.



J'ai beaucoup aimé l'homme qui enfant, s'était vu supprimer son ours, car « maintenant tu es grand » et dont Anne dit que l'on fabrique ainsi « des handicapés du coeur »...



La place du « pourtant » dans notre vie et les aiguillées des brodeuses (trop courtes, trop longues ou juste comme il faut,,,pourtant, parfois, ça fait des nœuds;-)



Moi qui aime les mots, leur saveur, leurs sons, leur place dans la phrase, je me suis régalée de ces deux cent huit pages.



Madame Sylvestre, un dernier mot : merci
Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Sur mon chemin de mots

Des ACI (auteurs-compositeurs-interprètes) du sexe féminin, bref des autrices-compositrices-interprètes, ou encore auteures-compositeures-interprètes, dans les années 60, il n’y en avait pas des tas, en cherchant bien on pouvait trouver : Mireille (celle qui couchait dans le foin, pas celle qui élevait mille colombes), pas tout à fait une première main, mais une grande petite dame ; quelques valeurs sûres qui sont aujourd’hui au Panthéon de la chanson française : Barbara, Anne Sylvestre, Colette Magny ; et les petites jeunes prometteuses : Françoise Hardy et Anne Vanderlove. Les décennies suivantes ont vu les femmes s’imposer peu à peu, jusqu’à nos jours où elles font jeu égal (sinon mieux) avec les garçons.

Anne Sylvestre est une toute grande, digne (comme Barbara) de figurer aux côtés des Brassens, Brel, Trenet, Ferré, Ferrat, Béart et autres grands représentants de la chanson, mais aussi de la poésie, et je ne parle pas de l’engagement profond pour certaines valeurs, quelque peu passées de mode aujourd’hui.

Née en 1934 à Lyon, décédée en 2020 à Paris, Anne-Marie-Thérèse Beugras (qui deviendra Anne Sylvestre) grandit avec sa sœur (la romancière Marie Chaix) dans l’ombre d’un père collabo notoire. Elle aura du mal à se défaire de ce lourd héritage. Très tôt elle écrit des textes d’une apparente facilité (en réalité fruits d’un véritable travail), pleins de simplicité et de poésie, qui évoquent de façon très sensible la nature, l’eau, le vent, ainsi que les sentiments humains, en particulier, l’amour, ses joies et ses peines. Très tôt aussi elle dit ses convictions : elle est féministe, milite pour une égalité de droits, se bat contre toutes les différences, sexistes, racistes, homophobes, et prend position dans plusieurs grands combats : le viol, l’avortement, la misère, l’abandon. Indépendamment de ce répertoire « pour adultes », elle écrit aussi pour les enfants plusieurs séries de « Fabulettes », petits trésors de poésie, de fantaisie et de fraîcheur qui font encore aujourd’hui le bonheur de nos chères têtes blondes (et de leurs parents).

Estimée, voire admirée par beaucoup d’artistes (au premier rang desquels Georges Brassens et Boby Lapointe) Anne Sylvestre (surnommée au début « la Brassens en jupons ») a fait école. Beaucoup de jeunes chanteurs et de jeunes chanteuses se réclament d’elle, de son inspiration poétique et réaliste en même temps, et aussi de son engagement absolu pour des causes majeures…

Au total que retiendrons-nous d’Anne Sylvestre ? La qualité de ses textes, celle de ses mélodies, celle de son interprétation ? Certes, c’est l’évidence même, j’y ajouterai une chose, qui est la marque des plus grands artistes (et que tous n’ont pas, même chez les plus grands), c’est l’humilité. Si Anne Sylvestre reste, même après sa mort, aussi populaire, c’est sans doute à cause de toutes les qualités qui ont été évoquées, mais c’est aussi que, malgré le succès, elle est quelqu’un qui est toujours « resté à sa place » et sa place, dans sa vie comme dans ses chansons, elle est auprès des gens, je dirais même des petites gens, en tous cas des gens à problèmes, des gens à qui il faut tendre la main... Anne Sylvestre n’est pas seulement une Grande Dame de la chanson, elle est une Grande Dame, tout court.

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Coquelicot et autres mots que j'aime

Les mots sont spéciaux. Ils sont le bien et le mal, la vérité ou le mensonge. Ils sont ce que l'on décide.

Toutefois, on ne peut leur enlever leur beauté première.

Le son qui parvient à nos oreilles lorsqu'ils sont chuchotés, criés ou lâchés. Mais aussi l'image qui nous vient à l'esprit lorsqu'on les entend, les souvenirs qui viennent s'y mêler.

Ainsi, ce petit recueil de poésie est très agréable ; ce ne sont pas forcément nos mots préférés, mais, pour ma part, savoir pourquoi untel était adoré ou un autre vénéré, ça m'a beaucoup plu.

Ceci est une ode aux mots, et une jolie oeuvre d'Anne Sylvestre, soit disant passant.

Les mots deviennent art et infini, aux multiples facettes.
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Coquelicot et autres mots que j'aime

C'est tellement rempli de paysages et de souvenirs qu'on pourrait partager, des portraits et des choses simples mais poétiques que ça me fait penser à Laurent Maero, un autre auteur, (vivant !) et à sa façon de voir le vie : si belle et si précieuse.

à garder pour le relire et à partager pour rire sourire et être plus heureux en fait ! ❤😁❤
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Coquelicot et autres mots que j'aime

Quel délice de retrouver ces évocations poétiques autour des mots.



Beaucoup me rappellent aussi des souvenirs d enfance , comme édredon, encre, angine, PALETOT, ( qui se souvient des paletots des années 50!???)



A savourer à petites doses pour vous rafraichir ou vous rendre nostalgique.....................................







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Coquelicot et autres mots que j'aime

Quelques mots et déjà elle est là... Anne Sylvestre.

Pourtant ce jour, elle n'est plus...

Il nous reste ses mots...



Coquelicot, mon cœur est en émoi.

Rafistoler, les larmes affleurent mes paupières.



Quelques mots seulement et la mélancolie me gagne, une mélancolie douce et légère qui donne à mon cœur un philtre qui le rend capable de ne voir que l'essentiel sous sa plus belle lumière...

Des petits riens qui jalonnent l'existence et la ponctue de souvenirs tendres au fil des années qui passent.

C'est ce qu'il y a de plus simple, c'est ce qu'il y a de plus beau.
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Coquelicot et autres mots que j'aime

J’ai acheté ce livre à la sortie d’une exposition, la Collection Bührle au Musée Maillol en mai 2019. On est tellement positif, tellement ouvert à la beauté quand on côtoie l’art de près ! Attirée d’abord par le titre, Coquelicot, tiens, c’est tellement joli, puis par la collection : Les mots que j’aime, dirigée par Philippe Delerm, que j’adore !

Alors, ce livre, je l’ai picoré, quand j’en avais envie, ou entre 2 livres, 2 à 3 mots à la fois, puis je l’ai oublié, et puis repris… En dilettante.

Ceux qui m’ont le plus transportée ? Coquelicot. Rafistoler. Petits mots. Cigarette. Cahier. Frangipane. Compostelle. Libellule. Eau. Calanque. Tomate. Sœurs. Dinosaure.

Lecture poétique.

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Coquelicot et autres mots que j'aime





1er décembre 2020, premier jour de neige, merveilleuse occasion de chantonner la fabulette Flocon Papillon



Anne Sylvestre était un monument de la chanson française. Pas assez écoutée à mon goût mais qu’importe, elle avait tout mon amour et celui de ceux qui l’on connue. Anne Sylvestre fait partie des artistes qui ont bercé mon enfance et qui ont construit l’adulte que je suis devenue. Parce que ses chansons étaient belles : profondes, d’une rare délicatesse, avec des mots plein de sens, des messages qui marquent et toutes empreintes d’une élégante subtilité.

Anne Sylvestre nous a quitté, ce 1er décembre 2020, premier jour de neige, et mon cœur est en coton.

Il y a trois albums albums de la chanteuse qui m’ont profondément marquée. Trois vinyles que j’ai usés jusqu’à la corde et qui ont fini par grésiller, gratter et sauter de tant d’écoutes.

Fabulette – 1962 Des airs tendres comme Sureau Sureau à des ritournelles comme Dans ma fusée, on s’invente des mondes fabuleux, notre imagination s’emballe et plus besoin de dessin-animés pour voir apparaître milles images toutes plus folles et belles les unes que les autres ! On est pris d’empathie pour le renard qui tousse ou pour ce petit veau et c’est au Bal de champignons qu’on voudrait passer tous nos mercredis après-midis. Les Fabulettes d’Anne Sylvestre sont des poésies fantastiques, ludiques, toujours pleine de malice. Des univers indémodables comme ceux d’Henri Dès ou d’Aldebert.

Dans la vie en vrai – 1981 Anne Sylvestre a toujours refusé l’étiquette de chanteuse engagée, pourtant dans cet album on rencontre des histoires profondes et puissantes sur bon nombre de sujets bouleversants. Les coïncidences mettent en lumière la violence du quotidien des petites gens, la maladie et les dangers de la modernité avec une délicatesse rare. Avec le petit Xavier tout semble si envident : je me dis que les homophobes n’ont simplement pas écouté cette histoire et que s’ils le faisaient enfin, ils s’apaiseraient. Le destin de la petite Rose a fait couler des larmes silencieuses sur mes joues, on y parle d’éducation sexuelle, de jugement, d’ignorance et de détresse. Sur le fil est de toute beauté, des mots si purs pour conter nos doutes

Que dit le funambule en abordant son fil, ou qu’aimerait-il dire ou bien que pense-t-il? Il dit qu’il est fragile et que la terre est basse. Il pense que son fil faudrait pas qu’il se casse. Il a peut-être peur ou bien peut être pas. Peut-être bien qu’il aime quelque part en bas. Mais il n’y pense pas car c’est une autre histoire. Il n’a plus de visage, il n’a plus de mémoire. Mais il marche, pourtant, il marche lentement. Il ne veut pas penser qu’on le ferait tomber. Pour rien, pour voir, sans méchanceté. Ce n’est pas méchant de souffler, de s’amuser à balancer le fil de sa vie. Le fil de sa vie.

Absolument tous les titres de cet album sont des chef d’œuvres mais si je ne devais en garder qu’un, c’est Carcasse… Comme je l’ai chantée, recopiée, récitée et chantée encore… Une des plus belle déclaration d’amour à soi que je n’ai jamais entendue. Un hommage à notre corps, à cette cohabitation parfois difficile et au regard souvent dur qu’on lui porte.

Écrire pour ne pas mourir – 1985 Parler de colère à la manière d’Anne Sylvestre est un exercice difficile. Elle parvient avec de petits riens à traduire des sentiments profonds

Rien qu’une fois faire des vagues et que ça tangue Et qu’on parle la même langue Et qu’on chavire une fois pour de bon Et qu’on aille vraiment toucher le fond Qu’on puisse leur répondre enfin Ce n’était rien Mais laissez-moi faire des vagues Mais laissez-moi faire des vagues Et tout casser rien qu’une fois Rien qu’une fois

Un album tout entier fait de colères : ravageuses, minuscules,banales ou universelles, elles sont toutes importantes et vous rendent vivants. Flou est désespérant et pourtant, là encore, Anne Sylvestre en fait quelque chose de beau! Et dans son Faites moi plutôt la cour elle remet l’église au milieu du village d’un merveilleux; N’importe qui peut faire l’amour Comme une simple performance Mais l’élégance Mais l’espérance De se frôler dans un détour Mais la patience Ça n’a plus cours et que dire des Blondes dans lequel elle dénonce cette dictature du paraître et de la beauté normée d’une manière si amusante et pleine d’autodérision. Là encore, si je ne devais garder qu’un morceau de cet album, ce serait Ecrire pour ne pas mourir, un titre à l’intimité bouleversante, voir déchirante…

Quittons un instant le monde de la chanson pour plonger dans Coquelicots, livre où, Anne Sylvestre, tout en subtilité et profondeur, invoque les mots qui la touchent et l’émeuvent, dévoilant à travers eux la matière même de sa vie. Entre les souvenirs ressurgis et les petits bonheurs du quotidien, entre les coulisses de la scène et les champs de son enfance, ses textes nous plongent avec émotion dans son intimité.

“Coquelicot. C’est un cri, c’est un appel, c’est un mot de joues rouges et de course folle dans les blés, de mollets piqués par les chardons, de roulades et de cul par-dessus tête dans le fossé. C’est un mot claquant, insolent, cueille-moi si tu l’oses, je me fanerai aussitôt mais regarde : je suis légion. Je pousse et je repousse, et dans cette flaque rouge tu ne sais plus où poser les yeux. Coquelicots, cavalcade, concours de qui sera le plus rouge, tes joues ou moi”.



Anne Sylvestre était une magicienne des mots et, sans le vouloir, elle est devenue la porte paroles des femmes, de toutes les femmes: les belles, les loupées, les pauvres et les cultivées, les militantes et les effacées. Sans aucune distinction de classe, elle nous ouvre les bras pour nous emporter dans un voyage merveilleux: celui de la célébration de nos féminités! Anne Sylvestre pose des mots sur vos maux, elle illumine nos vies fragiles de feux merveilleux et ces détails qui nous semblaient si banals deviennent des armes, des forces, des richesse incalculables!
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Coquelicot et autres mots que j'aime

Ca commence par la couverture... et quelle couverture! Un petit coquelicot qu'on a envie de protéger et un grain de papier qu'on a envie de caresser et qui appelle à la lecture.

Et puis, c'est l'immersion dans un monde magique où les mots sont plus beaux les uns que les autres. Ils chantent, ils dansent, nous font rire et nous plongent dans l'enfance de cette très grande artiste... cette enfance qui finalement est un peu la nôtre aussi...
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Coquelicot et autres mots que j'aime

C'est l'histoire de mots, d'une grande dame qui sait trouver le mot juste, la seule qui ait bercé mon enfance et vers laquelle je me suis naturellement tournée adulte. Il aura fallu qu'elle disparaisse pour que je comprenne, enfin, que mon bonheur de l'écouter est partagé... quant à son livre, moi qui ne suis pas mélomane, il manque de mélodie, cependant elle a toute sa place dans cette collection "le goût des mots". Pour votre curiosité, j'en place quelques-uns en citation. Aujourd'hui s'est éteinte Anne Sylvestre faut-il que les gens s'en aillent pour qu'on réalise la place qu'ils occupaient?
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Coquelicot et autres mots que j'aime

Un auteur dont le nom m'échappe au moment où j'écris disait : ”si tu ne trouves pas le livre que tu souhaites lire alors écris-le”. Me voilà soulagée, Anne Sylvestre s'en est chargée à ma place ! Voici le livre que je cherchais, que j'attendais, sans même le savoir depuis des années. Une liste de mots sur laquelle viennent se greffer des réflexions, des souvenirs, des petits bouts d'histoires... La douceur des mots, la légèreté des phrases. Chaque mot est analysé, détaillé, sublimé. Un livre que tous les amoureux des mots devraient avoir !
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Coquelicot et autres mots que j'aime

Philippe Delerm a eu la belle idée d’inviter des auteurs, des artistes à faire la liste des mots aimés ou significatifs pour eux. Ici l’auteure-compositrice-interprète s’y emploie avec beaucoup de verve et d’humour. Nous nous promenons avec plaisir dans son imaginaire et dans ses souvenirs d’enfance. Malheureusement, je dois dire que certaines subtilités m’ont échappé, différence de cultures et d’expériences sans doute, mais je ne peux que m’incliner devant la sagacité de son propos. Je retiens de cette lecture que ce serait une bonne idée si chacun partait à la rencontre des mots de sa vie...
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Coquelicot et autres mots que j'aime

Pour moi Anne Sylvestre a d'abord été la voix des fabulettes des quarante cinq tours de mes cousins que ma tante me faisait découvrir sur le tourne disque familiale et dont mes parents m'avaient offert une cassette pour la voiture.

Plus tard, j'ai découvert en elle la chanteuse "à textes", et je l'ai aimé comme j'aime Barbara, Brel, Ferrat et Brassens. Je suis tombée amoureuse de ses textes tour à tour sensibles, engagés, pudiques, caustiques, poétiques, lyriques, féroces. Souvent poignants, fréquemment drôles, parfois déchirants et toujours beaux.

Pour "Lazare et Cécile", je me damnerais je crois. Pour "Une sorcière comme les autres" aussi.

Alors quand j'ai vu "Coquelicot et autres mots que j'aime", je n'ai pas hésité.

Parce que c'est Anne Sylvestre.

Parce que Philippe Delerm se cache derrière le projet et que j'aime tendrement "La première gorgée de bière", les petits bonheurs qu'il convoque et la nostalgie qui s'en dégage aussi.

Parce qu'il y a un coquelicot sur la couverture et que c'est la fleur la plus vivante au monde, et que sa couleur jette de la beauté au bord de toutes les routes, même les plus laides.

Anne Sylvestre égrène donc dans ce livre des mots qu'elle aime, qui l'émeuvent ou la touchent, dont elle aime la musique. Des mots qui la ramènent à des souvenirs de scène ou d'enfance, à des petits bonheurs du quotidien -de ceux qu'on devraient tous traquer et célébrer sans cesse pour être plus heureux-, à des nostalgies et des sensations.

On sent l'émotion poindre sous la fougue, la verve et l'ardeur mais elle éclot avec pudeur, délicatesse, comme le bleuet jamais loin du coquelicot.

Ainsi, les mots, choisis et posés avec soin sur le papier, goûtés mille fois sans doute, nous emmènent là où la mémoire et le quotidien peuvent être poésie si on sait les regarder et nous invitent chez une artiste sensible qui livre beaucoup d'elle à travers son bouquet de fleurs des champs.

Ce n'est peut-être pas aussi fort que les textes de ses chansons, mais c'est beau et émouvant, et ça fait du bien.







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Coquelicot et autres mots que j'aime

Étonnement, Anne Sylvestre, reconnue depuis les années 60 pur son talent d'auteur-compositeur-interprète dans le milieu de la chanson française, n'avait jamais publié de livre avant 2014.

Ne la connaissant que très peu, je la découvre à travers dans ce nouveau registre, un recueil de ses mots préférés qu'elle nous livre sur un ton léger, badin, parfois mordant.

Avec une approche où tous les sens sont en éveil, elle explore la sonorité, la musicalité, l'étymologie, le sens et surtout le pouvoir d'évocation de ces mots, c'est-à-dire les souvenirs qui émergent, les émotions qui s'y rattachent et l'imaginaire qui se déploie.

Sous la plume de l'auteure, simple et aérienne, les mots deviennent des personnages qui ont une histoire à raconter.

Ainsi, la banalité d'une expression "Mais Bon" recèle plus de richesse qu'il n'y parait. "Le mais" est une protestation, tandis que le "bon" se résigne et traduit une diversité de sentiments: optimisme, dépit, fatalisme etc.

Par petite touche, elle évoque certaines évolutions comme le passage à l'école d'une écriture à la plume d'encre, au stylo-plume puis au stylo-bille et au feutre. Les mots détournés à l'enfance "tomber d'énue" devenant "tomber d'émue" redonnent le sourire à l'auteure, des années plus tard.

"On s'ennuierait beaucoup si on ne pouvait s'amuser avec les mots, même à leur dépens. Je suis sûre qu'ils aiment ça." nous dit-elle.

C'est une lecture agréable, sans prétention, une promenade dans l'univers d'Anne Sylvestre, qui, mine de rien, permet de découvrir certains mots peu usités.

L'écoute de ses chansons les plus emblématiques, "Les gens qui doutent" ou "une sorcière comme les autres"en autres, son écriture me laisse penser que son écriture est plus élaborée et puissante dans ce format que dans ce livre. C'est une impression qui demande peut-être à être développer en s'attardant davantage sur sa discographie.

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Méchant !

Une pièce de théâtre destinée aux écoliers mais pas que. Attention c'est une véritable réflexion sur ce qui se passe à la récréation et une invitation à ne pas se laisser faire. Un sale gamin a la manie de terroriser les petits pour leur piquer leur goûter. Non mais ! Mais c'est sans compter sur la petite Biquette qui va vaincre sa peur, peut-être saura-t-elle comprendre et apprivoiser cette terreur de cour d'école. Attendrissant et très bien vu.
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