Annelise Heurtier

Ce livre est d'abord un bel objet, le papier est de bonne qualité, les couvertures en carton épais sont reliées avec un tissu, le titre y est gravé en lettres dorée. Il est donc digne du texte qu'il renferme.

Encore une fois Delphine Jacquot nous offre des illustrations d'une grande qualité. La finesse des détails le choix des couleurs sont à la hauteur de mes attentes. La mise en scène est un clin d'œil à "Le portrait de lapin" et les personnages ont un air de "Portraits de famille" ce qui n'est pas pour le déplaire. Cette illustratrice a trouvé sont style et il se marie parfaitement avec l'époque de l'histoire.

Ce livre revisite avec brio le célèbre nouvel de Maupassant. Le texte d'origine est raccourci et remanier mais le style est toujours là. L'écriture est plus adaptée à son jeune public.

Je trouve l'ensemble parfaitement en adéquation, c'est un livre à glisser sous le sapin pour faire découvrir des auteurs classiques aux plus jeunes.

Bravo! Et merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre 😍

Livre très agréable à lire. Une jolie histoire et un graphisme sympa. Adapté pour des jeunes enfants de crèche car une histoire de "bus" c'est attractif. Également validé part une enfant de primaire. Les précisions sur la signification de certains termes est plaisante. En tant qu'adulte j'ai aussi appris des choses sur l'histoire des trucks. Il y a une partie jeux ce qui est plutôt original et bien pensé. Pendant les vacances nous testerons la recette des firifiris.

Ma fille de 9 ans a lu ce livre, elle a adoré. Je l'ai parcouru également, et ce que j'ai vu m'a beaucoup plu !

Déjà il s'agit d'un tome 2, mais ne pas avoir lu le 1 n'est pas gênant (et il est fort possible que nous achetions le 1 suite à cette lecture).

L'histoire est à la fois dépaysante, puisqu'elle se passe dans les îles et attachante grâce à sa galerie de personnage ! Le format est très ludique, avec à la fois du texte et des illustrations qui parfois se rapprochent de la BD. Gros plus à la fin, l'espace jeu pour les enfants avec des petites questions et jeux...

Vraiment avec ce temps tout gris, ce petit livre plein de soleil faisait du bien !

Merci à Babelio et à la maison d'édition Au vent des îles pour ce livre gagné lors d'une masse critique.

« La Parure » d'Annelise HEURTIER et Delphine JACQUOT, d'après la nouvelle de Guy de MAUPASSANT:

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Thierry MAGNIER pour cette jolie découverte ! Quelle bonne idée d'avoir revisité cette célèbre nouvelle ! Cette version est très accessible pour des enfants et elle leur permet d'enrichir leur culture littéraire. Le texte est à la fois simple, bien écrit et respectueux de la nouvelle. Les dessins prennent une place importante et permettent vraiment de bien comprendre le sens de l'histoire. Le fait d'avoir choisi des animaux n'est pas sans rappeler les pratiques de Jean de LA FONTAINE (autre référence culturelle). Même les adolescents pourront trouver cette adaptation intéressante car ils établiront des comparaisons enrichissantes entre la nouvelle souvent étudiée au collège, cette version illustrée avec des animaux et l'adaptation cinématographique. Petit détail certes superficiel mais très agréable : j'adore l'odeur de cet ouvrage.

Tout d'abord, je remercie les Editions "Au vent des Iles" et Babelio pour l'envoi de cet album jeunesse dont je ne connaissais ni l'auteure, ni l'illustratrice. Elles connaissent et aiment la Polynésie et nous transmettent leur amour pour ces iles.

L'album, format A5, est très coloré et la couverture attire tout de suite l'oeil. Au delà d'une simple histoire, c'est une véritable découverte de cet archipel : le "truck", les spécialités culinaires, la végétation et bien sûr une autre "culture".

Nos petits héros, curieux, complices, plein de malice et de vie, sont frère et soeur et décident de sauver le dernier truck, patrimoine de leur ile. On ressent, au fil des pages, la fierté, l'entraide et la solidarité des habitants.

A la suite du récit, on découvre la véritable histoire de ces trucks, puis viennent huit pages de jeux destinés à des enfants de 5-7 ans.

Je trouve ce format original : dans un même ouvrage, l'enfant a une petite lecture, un peu d'histoire et des jeux, soit un temps de partage avec un adulte puis un temps rien que pour lui.

J'ai aimé l'écriture ainsi que le graphisme et je lirai avec plaisir d'autres aventures de Poema et Tunui, aventures 100 % "made in Fuena". A votre tour, sans hésiter, laissez vous embarquer avec vos enfants dans cette aventure polynésienne ! Bonne humeur et chaleur garanties !☀️🏝👫🌴

Ce livre devrait être lu car il défend le féminisme, Catherine ressent le besoin de courir mais cela est interdit aux femmes, elle décide de quand même faire la course sans prévenir. Je trouve que ce personnage est très intéressant car elle se fiche que la course est interdit aux femmes et elle ne s'arrête pas de ce que les autres disent .

JC

La Parure d'Annelise Heurtier est une adaptation illustrée pour enfants du célèbre conte éponyme de Maupassant. Quelle bonne idée d'initier ainsi les jeunes lecteurs à la littérature classique !

L'album à la couverture rigide reprend les grandes lignes de la nouvelle, ici rédigée au présent, dans un style raffiné et soutenu. Les illustrations de Delphine Jacquot occupent une large place sur chaque page, rendant ainsi accessible aux enfants un texte qui pourrait leur sembler hermétique.

Je conseille ce petit livre à tous les parents qui souhaitent faire découvrir la nouvelle de Maupassant en l'abordant comme une fable de La Fontaine : l'illustratrice a en effet choisi de représenter chaque personnage sous les trait d'un animal lourd de symboles : Mathilde Loisel en pigeon, son amie Jeanne en girafe, les invités du bal en crocodile, renard, singe...

Merci à Babelio et aux éditions Thierry Magnier pour l'envoi gracieux de ce petit livre dans le cadre d'une Masse Critique jeunesse.

Ce livre, lorsque j'ai entendu l'avis qu'en avait fait Audrey, du compte Le Souffle des Mots, j'ai tout de suite eu envie de le lire. D'autant que j'avais déjà beaucoup apprécié La fille d'Avril d'Annelise Heurtier.



Ici, on nous parle des zoos humains, monstruosité totalement inhumaine, qui a pourtant existé jusque vers la Seconde Guerre Mondiale. Ces zoos avaient pour but, à l'époque où l'on parlait encore des empires coloniaux, d'exposer des êtres humains, venant des différentes colonies, plus ou moins éloignées, dans leur cadre de vie "naturel" (je mets de guillemets, vous comprendrez pourquoi), en plein coeur de Paris. L'occasion pour les Français de découvrir ces autochtones de contrées lointaines, qui apprenaient pourtant à l'école que leurs ancêtres étaient les gaulois...



Je parle de monstruosité car il s'agissait d'arracher à leur terre natale des dizaines d'autochtones, comme c'est le cas dans ce roman pour Edou et ses compagnons de Nouvelle Calédonie, pour les ramener en France et les parquer dans des sortes d'enclos censés reproduire leur cadre de vie pour montrer aux Français la culture des colonies. Le problème, c'est que, comme Edou s'en rend très vite compte lorsqu'il arrive au jardin d'acclimatation de Paris, c'est que ces enclos ne sont absolument pas représentatifs de leur vrai cadre de vie. Le problème, c'est qu'on les présente sous un faux visage, en leur demandant de jouer un rôle qui ne correspond ni de près ni de loin à ce qu'ils sont vraiment. Ainsi, Edou se retrouve à devoir faire semblant qu'il est un sauvage cannibale alors que ce n'est pas du tout ce qu'il est. Edou est un chrétien, qui va à l'école, qui vit dans de vraies maisons (et pas dans des cases), qui porte de vrais vêtements (non, il ne se balade pas torse-nu avec un pagne pour seul habit et des colliers de coquillages autour du coup).



J'ai aimé la façon dont ce roman dénonçait très justement ces expositions coloniales qui donnaient aux colons à voir les "sauvages" des colonies, dans le but de montrer l'intérêt du colonialisme qui vient civiliser ces populations, et de montrer aussi la supériorité de l'homme blanc. Ce que j'ai aimé, aussi, dans ce roman, c'est la déconstruction de tout cela, personnifiée par le personnage d'Edou, mais aussi de Victor qui ouvre les yeux, qui s'intéresse à Edou et aux siens, qui est suffisamment observateur pour se rendre compte qu'en dehors des spectacles programmés, ces "sauvages" n'ont pas du tout le même comportement que lorsqu'ils sont "sur scène", Victor qui ose s'approcher d'Edou et lui poser des questions, qui est suffisamment intelligent pour comprendre ce qui se joue dans cet enclos et pour faire ce qu'il faut pour changer les choses autant qu'il le peut.



J'aime beaucoup la plume d'Annelise Heurtier, c'est agréable à lire, facile à appréhender, à suivre. On sent que le récit est bien documenté, à travers toutes les références, les diverses coupures de journaux (réelles) qu'elle insère dans son texte. J'ai aimé la façon dont elle abordé le sujet, ce qu'elle en a fait, ce qu'elle nous amène à en penser.



Ce fut une belle découverte, un roman sur un sujet important, à mettre entre toutes les mains.

Ce roman c'est une histoire d'amour entre deux adolescents mais ce n'est pas que ça. C'est un jolie message d'espoir, de bienveillance, d'optimisme et de croire en ses rêves.



J'ai passée un très bon moment en compagnie de Joanna et de Swann à les découvrir et voir leur amour se développer au fil de pages. J'ai aimé découvrir les réflexions et le cheminement de pensé de Swann dans sa relation et ses actions avec Joanna. Les personnages sont intelligents et drôle. Un plaisir à suivre !



J'ai aimé avoir le point de vue du garçon sur la relation amoureuse de ce couple d'adolescent. J'ai apprécié que l'autrice amène d'autres sujets en plus que cette romance, notamment le handicap qui peu aborder il me semble dans littérature pour ado, ainsi que la danse et la musique.



L'écriture de l'autrice est très agréable à lire, et même poétique par moment.

Edou, jeune kanak de Nouvelle Caledonie n’a jamais voyagé. Suite à un passage en force, il se retrouve à Paris pour présenter sa culture lors de l’exposition coloniale de 1931. Ça, c’est ce qu’on leur a raconté… Sur place, ils sont enfermés dans des enclos fermés du jardin d’acclimatation et présentés comme des cannibales.

inspiré de faits réels. lecture a partir de 13 ans, pour un devoir de mémoire.

Ce livre nous alarme sur le fait qu'il faut être conscient de ce qu'on fait et de notre entourage. Manifester quand il le faut, sinon ce sera trop tard ! Il y a des choses qui peuvent s'instaurer rapidement lorsqu'on ne fait rien ! C'est un livre qui nous pousse à bouger, à s'informer, à contrer ce qui ne va pas et à s'exprimer son point de vue.

Pour commencer j'ai bien aimé ce livre mais j'ai trouvé qu'il était un peu compliqué a lire, car les expressions ou même certains mots son assez durs a comprendre. J'ai bien aimé le personnage qui s'appelle Louison, car elle donne des conseils à sa meilleure amie (Mathilde) et qu'elle la soutient dans son régime,, qu'elle fait des efforts pour ne pas manger de nourriture «malsaine» devant sa meilleure amie. C'est ce qu'on appelle être une vrai amie, pour moi.

Ensuite, il y a des passages que je n'aime pas. Par exemple, le passage où Louison dénonce Mathilde qu'elle fait un régime à sa mère. Et aussi des passages que j'aime bien. Comme celui où Mathilde dit «Je vais emmener mon chien courir sinon avec tout ce que je lui donne il va finir par faire une attaque sous la table».

Ce livre est asses amusant et c'est un livre qui fait réfléchir, je trouve. Je conseille ce livre à des personnes qui aiment les livres où il n'y a pas de fiction, et où cela parle de la vie quotidienne.

Angéline

Je remercie les éditions Casterman de m'avoir fait parvenir ce titre.

Le récit se situe dans les années 30, au moment de l'Exposition Universelle. Une association défendant le mouvement colonial "recrute" des sauvages de Nouvelle-Calédonie afin de créer l'événement autour des cannibales, ce que les indigènes ne sont pas, bien sûr!

Ce récit est très intéressant d'un point de vue culturel et historique. Il fait bien passer le message selon lequel il est important de rencontrer et découvrir plutôt que de se laisser prendre au jeu de la mise en scène et des a priori...

En revanche, j'ai trouvé tout une partie trop longue, trop lente. Cela me semble être le reflet de la lenteur d'évolution des esprits face aux Kanaks, la lenteur de réaction des français mais je ne trouve pas cela assez bien adapté pour le public visé. J'ai demandé et lu ce service presse en vue d'une étude en classe mais je vais finalement garder ce titre pour le proposer en lecture cursive et non en étude d'oeuvre en classe.

Lire un ouvrage d'Annelise Heurtier est un plaisir. Celui-ci a été dévoré mais il me laisse sur ma faim.

J'ai apprécié découvrir la culture kanak, les regards différents sur Paris, les huttes selon le point de vue de Edou ou de Victor.

Mais j'ai ressenti un sentiment de manque à la fin de ma lecture. J'avais envie d'en savoir plus, que l'auteure comble avec de la fiction ce que je ne savais pas. C'était comme si, pour une fois, les recherches préalables avaient été immédiatement transcrites en fiction avec des personnages types pour rentrer dans des cases : un dirigeant d'une association qui aime l'argent, un fonctionnaire arriviste, un petit employé qui se prend au jeu de l'impression (d'ailleurs, nous avions son point de vue à son arrivée en Nouvelle-Calédonie, mais il disparaît dès qu'il rencontre les Kanaks), un communiste, un étudiant en droit "classique", un père autoritaire, une jeune fille gâtée, un jeune homme soumis, un Kanak frondeur mais pas trop. Victor est à mon sens le personnage le plus abouti et réussi, avec une vraie évolution tangible, tandis que Edou, qui avait tout de la tête brûlée, se révèle un porte-parole mesuré.

Les articles de journaux et documents officiels sont intéressants mais pas toujours bien amenés, d'après moi.



Je n'ai pas lu Cannibale de Daeninckx, j'avais abandonné la lecture d'un autre roman sur les Kanaks. Je le regrette un peu aujourd'hui, ayant la sensation d'un livre dont la cible ne m'apparaît pas clairement.

Ce livre écrit par 7 auteurs différents ne m'a pas laissée indifférente... on suit la vision de plusieurs adolescents face à la montée d'un parti politique extrême. Des règles à respecter, des contrevenants traqués et une non liberté instaurée. Troublant mais très réussi

Si j'avais fait ma critique à mi-lecture, j'aurais été plus sévère car j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai trouvé qu'il y avait trop de choses en-dehors de l'intrigue, dans la première partie, trop d'explications sur la culture japonaise, comme si l'autrice voulait à tout prix nous en faire découvrir le plus possible, même si cela n'a pas grand lien avec l'histoire. Mais j'ai fini par rentrer dedans.



Emi est une lycéenne de 16 ans. Fille unique, elle vit au lycée une situation de harcèlement qui lui gâche la vie. Elle est surtout très isolée et se réfugie auprès des chats et des mangas. Puis, dans un bar à chats, elle va rencontrer Hana, une jeune fille avec qui elle se prend d'amitié. Entre les deux filles va se nouer une relation forte qui va aider Emi à vaincre son isolement.



A travers ce roman, on apprend effectivement beaucoup de choses sur la mentalité japonaise (et tout ne fait pas rêver!); les codes sociaux et moraux; la mise à l'écart d'une partie de la population.

C'est un chouette roman jeunesse, plutôt destiné aux lycéens, qui va plaire par son réalisme.

Dans Chère Fubuki Katana, nous rencontrons Emi, une adolescente victime de harcèlement. Même si elle se refuse à le dire. Pour elle, ce n'est pas grand chose, ça passera. Mais la jeune fille se renferme, perd le goût des choses. Jusqu'à l'arrivée de Hana. L’amitié entre les deux personnages va se faire petit à petit, au fil des pages. Et c'est attendrissant. Emi va retrouver un peu de lumière dans son monde devenu terne. Elle sent que cette nouvelle amitié est le début d'une nouvelle aire, elle a envie d'y croire.



Bien que je ne sois pas très calée sur le sujet, ce roman nous offre de jolis références à la culture Japonaise, parfait pour une novice comme moi. J'ai pu imaginer les décors et les ambiances sans mal. Mais peut-être qu'un plus fin connaisseur en attendrait plus de ce voyage ?



En tout cas, ce roman jeunesse offre un cadre sympathique pour parler de sujets importants tels que la solitude, le harcèlement ou encore la pression sociale.
Lien : https://vingtetunepages.com/..

Ce livre a été une excellente surprise pour moi ! Je ne m'attendais pas à ce que ce roman jeunesse court soit aussi percutant et pertinent.



“Sweet sixteen” est un roman jeunesse historique qui aborde la lutte contre la ségrégation raciale dans le milieu scolaire. Inspiré de l'événement historique des 9 étudiants de Little Rock, il nous plonge dans une période sombre des états unis où les disparités entre les personnes noires et blanches étaient injustement justifiées par les lois ségrégationnistes. le mouvement des droits civiques aboutira à l'évolution des lois américaines en vue de l'abolition de la ségrégation raciale dans le milieu scolaire et de l'égalité des droits civiques.



Un roman instructif qui sensibilise au chemin parcouru pour parvenir aux changements des lois et mentalités de la société, bien que les conflits sociaux demeurent encore actuels…


Lien : https://ledendesmots.com/swe..

Coup de coeur pour ce roman jeunesse/adolescent où tout y est! Il fait parti de ces ouvrages importants et qui prennent aux tripes pour expliquer le racisme, la ségrégation, les atrocités qui ont été passées sous silence,...

Le récit est adapté aux jeunes adolescents tout en étant fidèle aux choses horribles qui se sont vraiment déroulées; permettant de bien se rendre compte de la monstruosité de cette période.

J'ai adoré l'alternance entre les deux personnages principaux qui sert vraiment au récit.

Un roman à mettre entre toutes les mains des jeunes adolescents pour s'instruire, prendre conscience des choses tout en lisant un récit très prenant.

N’ayant pas lu la 4e de couverture, je m’attendais à un joli petit roman sucré, fleurant l’amour et l’eau fraiche. Que nenni !!

J’étais été plongée dès les premières pages dans l’horreur du racisme, de la ségrégation, des insultes, des coups, des meurtres !



Nous sommes en 1957 à Little Rock, dans l’Arkansas malheureusement encore dominé par le Klu Klux Klan. Voulant faire preuve d’ouverture, la Cour suprême des Etats-Unis avait décidé en 1954 de mettre fin aux lois ségrégationnistes et de permettre aux élèves afro-américains d’étudier dans les mêmes lycées que les Blancs.

Après des années de démarches, 9 élèves noirs vont enfin intégrer le fameux lycée de Little Rock. Cela ne se fera pas sans mal – psychique et physique - , même l’armée devra intervenir tellement les émeutes empêchent littéralement cette arrivée.

Mais les difficultés ne s’arrêtent pas là…Les étudiants noirs subissent durant une année scolaire entière les pires sévices.



L’histoire réelle très légèrement romancée est vue alternativement par les yeux de deux jeunes filles, une Noire et une Blanche. J’aurais voulu que la psychologie soit un peu plus détaillée, mais le propos de l’auteure était plutôt d’exposer les faits bruts (que la majorité des adolescents ne connait pas).



Je referme ce roman, sidérée, complètement anéantie et révoltée par ce racisme. Evidemment, je connais le Klu Klux Klan, notamment à travers le film « Mississipi burning ». Mais ici, assister en direct au racisme adolescent m’a abasourdie et épouvantée. Non, ce n’est pas que l’affaire des adultes, mais des « sweet sixteen » aussi !

J’ajoute donc, de toute urgence, ce roman à la liste des livres au choix de mes élèves.