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Citations de Anthelme Hauchecorne (206)


L'Amour est une pute avec un penchant pour l'arithmétique.

(« Madone Nécrose »).
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We are such stuff as dreams are made on,
And our little life is rounded with à sleep.
(...)
Hell is empty and all the devils are here. *

(William Shakespeare - La Tempête, 1611)

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Dans un éclair de lucidité, l'existence m'est apparue sans artifices. Nos choix sont des illusions, cachant un grand vertige.
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Par où commencer ?
Peut-être par mon premier séjour en hôpital psychiatrique ?
Ce jour fatidique où j'ai compris que ma vie empruntait la mauvaise pente...
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p.375.
[Une fois la confiance rompue.]
[Il n’est plus de dialogue possible.]
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Je suis une personne altruiste, mais d'un altruisme rationnel circonscrit à moi-même. [Spleen]
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La nature était une orfèvre, offrant des bijoux aux aveugles.
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Était-ce ma faute ? Avais-je mal compris ?
Il me semblait pourtant que le terme " associés " était clair, non équivoque et qu'il impliquait des obligations de vérité et de loyauté.
De toute évidence, Banshee fonctionnait différemment. À tel point que j'aurais presque désiré lui ouvrir le crâne, afin de voir de mes yeux quels étranges circuits nourrissaient ses pensées.
Idée qui m'a plusieurs fois démangé.
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Je suis le Roi des ombres, Prince rouge au gris royaume.
J’effraie le loup, je mange tout, je charme les enfants.
Affamé, sans bouche ni poumons, toujours fumant.
Je te protège. Mais si tu me touches, gare à ta paume.
Je me dévore moi-même, mes dents mordent comme le vent.
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Ambre détaille la foule. Sous les costumes et les maquillages, la liesse et les sourires, elle flaire l'appréhension. A l'ombre des toitures de craie, les Sylvères sanguinaires de la Garde d’Écorce veillent au maintient d'un règne de terreur.
(in "Le roi d'automne")
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"Aux abords d'une rivière, je m'arrêtai afin de reprendre mon souffle. Des clapotis m'alertèrent. Allongée sur les galets, une jeune femme offrait son corps nu à la caresse des eaux vives. Emerveillé, je crus d'abord assister au bain d'une nixe. Je déchantai bien vite : il s'agissait plutôt d'une sauvageonne à la tignasse boueuse. Difficile de jauger la beauté dissimulée sous cette crasse."
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Fuir n'était pas toujours la meilleure idée. Fuir, c'était choisir de devenir le gibier.
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Ce n'est pas parce que dame Hölle a le pouvoir de manipuler les rêves des autres que cela lui en donne le droit.
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Que penser d'une fille qui vous offre une arme ?
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Je vous ai promis la vérité. Or, cette dernière exige parfois de se salir les mains. Sortez vos griffes, vous et moi allons gratter sous ce joli vernis. Le tableau idyllique que je vous ai dépeint cache de vilaines craquelures qui méritent d'être creusées.
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"Jadis, l'histoire du petit peuple s'écrivait au rythme des saisons. Les Faëes ne croyaient pas à la nouveauté. Les montagnes poussaient et s'érodaient, les rivières changeaient de lit, mais les cœurs, eux, restaient à la même place. Tout était question de point de vue. Les événements du monde suivaient un grand cycle. Et chaque royaume faëe trouvait, au sein de ce fragile équilibre, sa place légitime. D'abord naquit le printemps, la première des quatre maisons. Ses loyaux sujets s'adonnaient aux arts de la vie et du désir. Le trône de ronces offrait asile aux artistes, aux hédonistes et aux érudits. La deuxième cour à voir le jour fut l'été, la maison du soleil ardent, des esprits surchauffés et du sang vif, prompts à la colère. Au pied du trône forgé et de son despote se prosternaient les ambitieuses, les guerrières et les stratèges. Puis vint l'automne, le reflet déformé du printemps, la saison du pourrissement et de la terre affamée, dévoreuse de vie. Les malades, les souffrantes et les faëes trop curieuses des mystères de la mort, toutes répondirent à l'appel du trône défunt. Quant à l'hiver, la plus jeune des quatre maisons, elle dut se contenter des restes. La faim, le froid, le vent dans les branches nues. La quatrième maison se posa en éternelle rivale de l'été. Elle incarnait la famine après l'abondance, les regrets qui succèdent à la colère. Autour du trône de givre se rassemblèrent les blessées, les brisées, les parias, les faëes dont les autres cours ne voulaient plus. Alors pour le meilleur et pour le pire, tout fut à sa place. Les millénaires passèrent. Ainsi vécurent les faëes, à observer le monde, tandis qu'elles-mêmes ne changeaient pas. Leur règne aurait pu durer à jamais, sans un événement inattendu. En un jour ancien et depuis oublié, les humains arrivèrent sur le continent. Avec eux, ils amènerent le cinquième trône". pg 7 et 8
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Ainsi donc se saluaient les mäges.
Avec des sourires resplendissants. Et des arrière-pensées noires comme la nuit.
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Ce pensionnat était bien des choses, sauf un foyer. L'endroit possédait un toit, mais ce dernier ne vous protégeait pas. A l'intérieur, les coups pleuvaient. Le Magistère entretenait un feu, ce dernier n'était néanmoins d'aucun réconfort. On y brûlait les billets doux, les courriers, les dessins, les poèmes, tout réconfort véritable.
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La loyauté était dans l’ordre naturel des choses. Elle régnait chez les animaux. Et même chez les monstres. Il n’y avait qu’avec les Humains qu’elle semblait si rare.
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À tous les garnements, petits et grands,
Friands de frissons au temps de Toussaint,
Quand la terre s'ouvre sur les légendes d'antan.
Les troncs creux content les fables des Frères Grimm.
Aux veillées d'automne, les âmes paient la dîme,
Sueurs froides, effrois, tremblote et jus de frousse,
L'encre des cauchemars lancés à nos trousses.
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