Le racisme est bien l'infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l'humanité (citation de l'écrivaine Claire Martin, extraite de "la joue droite").
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Dans un petit village, un homme vient de s'installer dans une cave. Dans ce genre d'endroit, où tout se sait et où tout le monde s'épie, cela fait déjà parler. Mais si en plus, l'homme est un "Arabe" alors les langues se délient encore plus vite. Même si c'est un homme charmant, qu'il aide ses voisins et est très poli.
Alors, quand un meurtre est commis... alors même que le coupable est connu de tous, même les quelques personnes qui avaient de la sympathie pour lui l'accablent.
Un livre dérangeant de par sa description de la nature humaine et par la violence du texte. On ne ressort pas indemne de cette lecture.
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Lu pour Carole Martinez dont j’avais lu le cœur cousu
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Livre témoignage puissant et laissant place à une réalité souvent dur à accepter.
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Superbement écrit et ennuyant à souhait ! J’ai tenu jusqu’à la page 90 avant de jeter l’éponge. Il ne se passe strictement rien, hormis la description d’un amour perdu, complaisamment analysé, retourné, disséqué, dans tous les sens et le moindre souvenir, dans des phrases magnifiques certes, mais il ne suffit pas juste de savoir écrire pour écrire un roman, enfin, à mon sens… et là on s’enquiquine à mourir, puisqu’en 90 pages, on a assisté à : le dernier matin avant le séparation, des souvenirs pêle mêle, une rencontre avec les parents de la fiancée, une fête où ils se revoient 1 an après la séparation… C’est un amoncellement de pensées philosophiques (ou non) du narrateur, du narrateur déchu de son amour qui le sublime et l’idéalise de façon à le déifier (et à en faire un roman ?)
Bref… Je suppose que ce long monologue se terminera par un nouvel amour, une fois le premier digéré (il se peut aussi que ce 2ème amour soit le premier réinventé ?) mais je n’ai pas le courage d’aller jusque là !
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Plongée en apnée dans la misère affective et sociale, l'ignorance crasse, la peur de l'autre, cocktail détonnant qui mène au racisme ordinaire dans tout ce qu'il a de plus cruel et absurde. Avec précision et lyrisme, Arnaud Audouard nous décrit une société qui va mal, rongée par l'ennui et où seul le rejet de l'autre semble encore créer un lien social ténu.
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Ce n'est pas un roman c'est une bien lugubre réalité pour certains, dont "la vie passe et ne se fait pas"
Et cette vie qui passe sans se faire, qu'elle est dure !
Voir
https://hommesmigrations.revues.org/480
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