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Critiques de Antoine Audouard (88)
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Ce qu'ils font est juste

Ce recueil commence avec des dessins de Enki Bilal et comprend 27 nouvelles, toutes d’auteurs différents et très variées que ce soit dans le style ou le thème mais elles ont toutes un point commun et mettent en avant : l’étranger, la solidarité et l’hospitalité.

Quelques-unes peuvent déconcertées par le style, d’autres vous happées mais aucune ne m’a laissée indifférente. De plus, cela m’a permis de découvrir des auteurs.

Ma préférée : Laissez passer les loups de Serge Quadruppani.

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La peau à l'envers

Superbe livre tres rythme sur l'histoire eternelle du desir, de l'amour et de la rencontre des etres, un recit court intense mais un vrai bon recit !
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Paradis quartier bas

Une comédie dans un village de Provence. Avec une délirante galerie de portraits.
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Changer la vie

Avec une bonne dose d'autodérision, Antoine Audouard revisite les insouciantes heures du début des années 1980.


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Changer la vie

Il est assez rare, du moins en ce qui me concerne, que le contenu d'un livre soit parfaitement conforme à l'idée que je m'en étais fait en lisant le résumé. Je crois d'ailleurs que c'est la première fois que je lis un livre pour lequel attentes et réalité atteignent une telle adéquation. Pourtant, j'ai craint d'avoir fait une mauvaise pioche à la lecture de l'interminable monologue du 1er chapitre. Mais non ! Après ces quelques pages un peu indigestes, le récit de notre héros démarre et nous happe jusqu'à la dernière page?



J'ai beaucoup aimé la forme de Changer la vie : la narration à la première personne qui nous immerge dans l'intimité du héros/narrateur, jeune adulte en quête de découvertes et qui voudrait "voir titre", l'omniprésence de l'anglais dans le texte qui, si elle peut déconcerter voire déplaire aux personnes qui ne connaissent pas la langue de Shakespeare, ajoute une réelle touche d'originalité ainsi qu'une immersion encore plus profonde dans le New York du début des années 80. J'ai également trouvé l'intervention, en notes de bas de page, du "traducteur" très à propos et très plaisante.



Enfin, dernier aspect très positif à mes yeux : les innombrables références à la culture pop. Musicales, d'abord, avec les titres de chapitres et noms de groupes et d'albums mythiques, cinématographiques ensuite, et littéraires, enfin. Les visites du narrateur de lieux cultes de la scène rock new-yorkaise des années 70-80, ou les allusions qu'il y fait, contribuent également à rendre palpable l'atmosphère et l'ambiance dans la Grosse Pomme à cet époque.
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Changer la vie

Changer la vie : tel était, en 1972, le nom d’un programme politique commun de gauche, puis celui d’un hymne socialiste en 1977, devenu ensuite le leitmotiv de la campagne présidentielle, en 1981, du candidat François Mitterrand. Mais c’est aussi, depuis mai 2015, le titre du nouveau roman d’Antoine Audouard, paru aux éditions Gallimard. Et parmi toutes ces informations, tout est plus ou moins lié à ces trois petits mots lourds de sens…



Après des années de silence et de non-dits, André retrouve François, un ami d’enfance de la bonne époque, après qu’il ait appelé, animé par un besoin urgent de le revoir. Depuis, les temps ont changé, André et François aussi… Après quelques verres, quelques paroles et un nouvel au-revoir à son ami d’antan, les souvenirs remontent à la surface de la mémoire d’André. Et nous voici projetés au lendemain de la victoire de François-Mitterrand aux élections présidentielles de 1981, aux célébrations autour d’une conjoncture politique inédite jusqu’alors, et à une fête donnée à cette occasion, durant laquelle le destin de ces deux jeunes gens prendra un nouveau tournant, avec un départ estival pour New-York, la « ville qui ne dort jamais »…



Au cœur de l’histoire, nous suivons André et François, jeunes français alors âgés d’une vingtaine d’années, à l’heure de leur arrivée sur le territoire américain, à New-York, après la rencontre puis la proposition que leur a faite l’épouse d’un célèbre homme d’affaires local. Au-delà de la dimension professionnelle de ce séjour, les deux jeunes amis vogueront à travers New York city et feront des rencontres qui viendront progressivement bousculer leurs quotidiens et les initier à de nouvelles choses et à de nouveaux plaisirs… Un lieu où ils auraient enfin l’opportunité d’exprimer leurs vraies natures, et d’y trouver ce qu’ils étaient venus y chercher, peut-être ?



Mais bien plus que l’histoire, j’ai perçu à travers ce roman le portrait d’une véritable nouvelle ère, autour des années 1980, vécues depuis la France et les États-Unis, et le lien qu’il existe à travers la perception qu’ont ces deux nations l’une de l’autre : le rêve américain pour ces jeunes français notamment, et la vision qu’ont les américains du nouveau contexte politique français de 1981. Le tout étant fortement appuyé par des références musicales aux noms prestigieux, tels que Bob Dylan, Patti Smith ou Lou Reed, dont la notoriété se faisait grandissante à cette époque. D’ailleurs, chaque chapitre du roman est intitulé selon le titre d’une ou de plusieurs chansons reflétant fidèlement l’état d’esprit de chaque moment de l’histoire et des personnages…



« Changer la vie », une expression qui, en plus de symboliser l’histoire (l’Histoire ?) d’un moment marquant en 1981, prend aussi tout son sens pour nos deux protagonistes, que l’on retrouvera des années après ce séjour qui aura marqué leur jeunesse…



Au final, ce fut une lecture très intéressante, aux allures de roman d’apprentissage, très riche, qui l’aurait été encore sûrement plus pour moi si j’avais connu ne serait-ce qu’un peu plus de l’intérieur cette époque qui sert de trame à ce roman, mais aussi en ayant eu à ma portée toutes les références (musicales, notamment) pour mieux m’imprégner de l’atmosphère de l’histoire, rythmée par une fantastique bande-son si j’en juge les noms fréquemment évoqués au fil des pages. Petite mention spéciale pour les notes de bas de page qui ont su apporter leur petite touche d’humour à l’ensemble de ce document.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Gallimard pour cet envoi, dans le cadre d’une opération Masse Critique spéciale.
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Changer la vie

Voilà un roman qui me rendait curieuse et notamment au travers d'un voyage vers les Etats-Unis qui semble plein de promesses et de dépaysement. Si le livre en soi reste assez nostalgique, il n'en reste pas moins que l'on passe un bon moment en la présence d'André et François.



Changer la vie c'est la référence à la gauche, à l'élection de Mitterrand et aux attentes subséquentes : c'est la rencontre entre l'Histoire et la vie de deux personnages qui vont se retrouver des années plus tard et vont ressasser leur séjour inoubliable aux USA. Il y a d'un côté André et de l'autre François, ce dernier croyant au changement, l'autre plus sceptique, l'un ayant réussi et l'autre non. L'auteur va ici s'intéresser à leur jeunesse, à leur espoir et surtout à leur désillusion. C'est peut-être ce point qui peut donner un aspect mitigé à cette lecture : une lacune dans l'optimisme.



Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est son aspect très original : une référence musicale conséquente, pas toujours évidente mais riche et intéressante; une description bien menée des Etats-Unis, la découverte d'un autre monde; un voyage initiatique pour des jeunes adultes, l'apprentissage de la vie; un mélange d'anglais et de français assez amusant. Si l'aspect politique de l'œuvre ne m'intéressait pas vraiment, j'étais fascinée par les aventures de nos deux héros.



Le style d'Antoine Audouard est très agréable à lire, cela se lit tout seul et on passe un bon moment de lecture. Je pense que j'aurais juste aimé que l'ensemble soit plus exhaustif, positif mais je trouve que l'idée générale est bien mise en lumière.



En définitive, j'ai aimé me balader dans les rues de New York avec ces deux jeunes hommes remplis de rêves et de vie.
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L'arabe

L’Arabe est un roman dérangeant et salutaire !



Déjà le titre suggère fortement l’intransigeance, ce sectarisme qui pollue nos relations humaines, provinciales ou même et surtout parisiennes. Et ce racisme de tout bord, somme toute crétin et totalement stupide en réunion.



Mais Antoine Audouard évite avec beaucoup de justesse le pathos, les larmes de crocodile. Imaginez si on avait laissé ce thème à Beigbeder (pardonnez, je m’éloigne de mon propos) !



Oui avec une écriture comme un couteau qui peine à entrer dans la chair animale, Audouard éventre le racisme, le dépèce et le dissèque pour aboutir à une leçon humaine sur la différence, toute la différence, qu’elle soit de peau, de sexe, de race, etc…



Un étranger vient travailler dans une petite ville du Sud de la France, une petite ville où les secrets sont le pain quotidien, tartines beurrées avec les ragots imbéciles. Et cet étranger est un Arabe. Et lorsqu’un incident survient dans cette bourgade apparemment calme, il est désigné comme le coupable idéal et tout dérape forcément….



Ces figures humaines qui participent au lynchage nous ressemblent un peu. Et c’est ce qui fait la valeur de ce roman. A aucun moment, Audouard ne juge, ni ne sermonne, il raconte les faits, les montre cruellement expressifs.
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L'arabe

Nous sommes dans un village du Sud de la France, et la présence d'un étranger, l'Arabe (il n'a même pas de nom ou de prénom), dérange certains. Il est pourtant discret, il travaille dur sur un chantier voisin, il ne fait rien de mal. Et pourtant, les préjugés et les a priori vont bon train « Eh bien on les connaît, c'est tout, on sait qu'un boulot mal fait c'est un boulot d'Arabe, on sait qu'un braquage ou un viol, c'est les Arabes, on sait que les primes elles sont pour les Arabes, on sait qu'un trafic de drogue à la ville dans le sous-sol d'un parking c'est les Arabes, et on sait qu'un avion qui explose dans une tour c'est encore les Arabes, on le sais bien, tout ça, tu le sais bien aussi, pas la peine de faire la tête, on n'a pas besoin de faire le tour de la terre pour savoir qu'ils sont pas comme nous, ces gens-là. »



Puis un meurtre est commis dans le village, le coupable est trouvé rapidement c'est l'ex-mari de la victime et pourtant l'Arabe va être accusé gratuitement de complicité. Il est mis en garde à vu et là, la justice lui découvre un frère en lien avec des entreprises terroristes et c'est la police anti-terroristes qui débarque... La rumeur s'amplifie, par ignorance, le village va se liguer contre lui. Il est seul face à tous. « - Parce que tu es du mauvais côté au mauvais moment dans le mauvais pays. Parce que la peur domine et que tout le monde s'en fout, de l'injustice commise à un Arabe berbère ou pas. Parce que tu es seul. »



L'auteur nous entraîne dans l'enfer du racisme gratuit. Le mensonge entraînant le mensonge, la violence entraînant la violence et la machine infernale de l'injustice ne peut pas être stoppée. Il aura cependant quelques alliés comme Estevan le gendarme, l'Indienne la Sauvage, Bernard son employeur, Juste son logeur... Mais ceux-ci ne pourront rien y faire.




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Adieu, mon unique

une Histoire magnifique, bouleversante qui m’a laissée sans voix. L'écriture se met au service de cet amour qui transcende l’être. Éblouissant
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Adieu, mon unique

Bon travail pour ce récit qui nous transporte à la fin du moyen-âge central dans un monde empli de philosophie. La biographie de pierre Abélard foisonne de touches poétiques et de phrasés parfois envoutants.
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Partie gratuite

Victime d'un AVC, l'écrivain raconte sa résurrection avec humour dans "Partie gratuite". Même joueur joue encore.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Changer la vie

Je n'ai pas accroché du tout au style d'Antoine Audouard, ce qui a rendu la lecture assez pénible... Malgré cette déception, je remercie Babelio et ses Masses Critiques qui m'ont permis de découvrir un roman dont l'histoire me tentait vraiment.
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L'arabe

Sentiment mitigé à la lecture de ce roman à forte teneur de racisme et de préjugés : une belle écriture mais l'intrigue est constamment brisée par des envolées lyriques inutiles au récit. L'Arabe du roman c'est celui qui possède le mauvais oeil et par qui toutes les violences surviennent dans un petit village du Sud de la France. Certains personnages sont hautement caricaturaux et profèrent nombre d'énormités, d'idées reçues sur tout et n'importe quoi et malgré l'effort de l'auteur de tempérer ces propos par d'autres possédant un gros bon sens je ne suis pas parvenue à en aimer aucun. Bref, une déception.
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Changer la vie

On est en 1981, campagne électorale presidentielle, Paris se remplit du slogan « Changer la vie » de Mitterand. 2 amis d’enfance, André et François essayent de trouver leur place et d’évoluer dans ce monde de changement. Et ils veulent changer de vie …



Pas réussi à accrocher. Le style de l’auteur est particulier, roman confus, fouilli. On s’ennuie…

Merci tout de même à Babelio pour m’avoir fait découvrir ce roman !

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Changer la vie

André et François, deux amis qui se sont connus étudiants en 1981 se retrouvent 30 ans plus tard. André s’en est bien sorti professionnellement alors que François pourtant promis à un avenir prometteur a basculé dans l’alcoolisme, l'obésité et la pauvreté. Ces retrouvailles sont l’occasion pour les deux amis de se repencher sur l’année 1981, année de l’élection de François Mitterrand, année de toutes les promesses et été au cours duquel les deux garçons découvriront Manhattan avant leur rentrée universitaire.



Sur le papier, même si je suis plus jeune que les protagonistes, ce roman avait tout pour me plaire et j’avais vraiment envie de me remémorer ce que « Changer la vie » pouvait signifier au début des année 80.



Les premières pages du livre, récit à la première personne, m’ont laissée perplexe. L’écriture est décousue, les phrases sans fin et j’ai eu beaucoup de mal à trouver une trame au livre tant l’auteur s’éparpille. La seconde partie, à New-York, apporte davantage de rythme (ouf !), surtout avec la mission de stage d’André, consistant à recueillir le témoignage d’une ancienne résistance rescapée des camps nazi … mais même là, les personnages manquent de profondeur et l’histoire coule sans jamais vraiment réussir à accrocher le lecteur.



Le style est moderne, tantôt fluide, tantôt maniéré, pas vraiment désagréable (sauf les premières pages où l'absence de ponctuation finale m'a insupportée) mais pas transcendant non plus. L’auteur parsème les dialogues de phrases en Anglais (ce qui ne m’a pas dérangé) et de titres de chansons (ce qui ne m’a rien apporté puisque je n’avais pas les clés de ce registre là).



Bref, alors que j’étais alléchée par la thématique j’ai finalement été déçue par ce livre, trop superficiel à mon goût … à moins que je ne sois totalement passée à côté !
Lien : http://www.instantanesfutile..
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Changer la vie

Le livre touchera tous ceux qui ont eu vingt ans. Le roman se lit et s’écoute tant André est bercé par la musique… Avec sa tendresse emplie d’autodérision, Audouard n’a pas écrit le roman de la déception… Bien au contraire, il a pris toute cette jeunesse perdue, ces illusions avec la joie et le sourire. Et, du coup, nous aussi.(Mohammed Aïssaoui)
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Le rendez-vous de Saigon

Yvan Audouard se revendiquait , au Canard enchaîné, plus dionysiaque qu'Apollonien. Mais, si nul excès ne l'empêchait le lundi soir de remettre sa chronique, qui méritait toujours le « bon point », il s'accordait de plus gros écarts avec sa carrière d'écrivain.

Vers la fin de sa vie, il confie à son fils Antoine son désir d'écrire son plus beau roman, ce « Rendez-vous » évoquant ce Saïgon où il était né « par inadvertance » en 1914. « Il y eut des soirs, il y eut des matins. Il y eut un automne, un hiver... » et aucun livre. Antoine comprit que ce livre, son père l'imaginait, l'écrivait dans sa tête et qu'il ne viendrait jamais. Alors il l'a écrit lui-même; avec tendresse, sans complaisance vis-à-vis de son père.

Une belle relation de ce qui se joue entre père et fils, de cette passation de témoin qui nous concerne tous, un jour ou l'autre.
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L'arabe

Antoine Audouard un grand monsieur. Ecrivain poignant. On ne sort pas indemne de cette histoire ; indispensable.
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Une maison au bord du monde

Sur l'établissement "La maison" à Gardanne (13)
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