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Citations de Arnaud Cathrine (411)


Les seuls moments où je me suis senti vivant, c'est avec toi. La seule seconde de ma vie où je suis senti vivant, c'est la longue et géniale éternité que j'ai passée à tes côtés, en quelques années.
Il y en a qui disent que l'éternité c'est trop long.
Les cons.
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Elle aimait leur présence conjointe et silencieuse dans ces moments-là. Comme ils se regardaient à intervalles réguliers. Et comme elle le regardait sans qu'il se sache regardé.
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Que te dire ? Vas où ton coeur te porte. Et aime-le de toutes tes forces puisque c'est ton destin.
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nous étions deux amoureux qui allaient se quitter avant même de s'être désaimés...Aimer ce n'est rien d'autre qu'un arrangement, jusqu'à ce que l'arrangement ne soit plus tenable...
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Car c'est bien ça dont il s'agit : la maison va être vendue et je donnerais cher pour ne pas avoir à la vider, comme l'on refuserait d'aller à la reconnaissance d'un corps. Je savais ma jeunesse,révolue; aujourd'hui j'ai la tardive et imparable occasion d'en déplorer enfin la disparition.
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Papa et maman ont toujours eu le goût des voyages mais, passé un certain âge, Cyrille et moi avons commencé à refuser de les suivre, mon frère prétendant avec son air de gauchisme fiérot que le tourisme de masse était un truc de nouveaux riches (et moi, opinant dans son sillage). "Mais puisque nous vous le payons !" s'entêtait à répéter notre père meurtri de ne pouvoir faire profiter ces deux fils de l'argent qu'il avait dignement gagné. Penauds, nos parents ont donc séjourné en Guadeloupe ou encore à Saint-Martin sans leur progéniture. C'est aussi à cette époque que Cyrille a haussé le ton, leur faisant promettre de ne jamais mettre les pieds dans un club à Cuba (projet évoqué une fois devant nous, pas deux).
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Mado est championne de l'art de l'enchaînement rapide. Pratique mondaine clé : chasser les mots et les sujets de conversation les uns après les autres, les épuiser d'une phrase ou deux, toujours bifurquer et fuir ainsi l'ennui tout en s'y vautrant pour finir, à force de ne parler de rien. Il doit y avoir une vraie mélancolie à n'avoir vécu que de ça.
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Oui, voilà ce qui m'apparaissait : l'idée que la possibilité de vie et de joie de Michelle puisse aller en se dégradant, et combien tout sera tellement moins facile plus tard, dépourvu de cet allant sans réserve qui jaillit pour le moment comme une force naturelle. Bien sûr il y aura quelques merveilles mais le bonheur ne sera que conquis, intermittent, fastidieux : ce sera un curieux labeur. J'observais Michelle au-dessus de ma tête et je me disais : il restera bien quelque chose de tout ça mais dilué, affadi, tout juste rattrapé par l'effort d'une vie intérieure.
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« Il y avait toute une vie dans ce regard, la vie d’avant, peut-être, quelque chose de meurtri qui vivotait encore, de ces poids que l’on se prend à oublier mais qui se rappellent à nous brutalement et nous immobilisent plusieurs fois par jour. Jusqu’à la prochaine rémission. »
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Peut-être même que je l'aimais déjà tout court. Le corps et la tête. Lui tout entier. Puisque tout vient avec, une fois la brèche ouverte.
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Aimer n'est rien d'autre qu'un arrangement, jusqu'à ce que l'arrangement ne soit plus tenable, et il ne l'était plus.

Mais, à bien y réfléchir, comment la contemplation de l'enfance pure ne nous serait-elle pas insupportable à certains moments ?... lire, en filigrane
du bonheur juvénile, la perspective de ce que l'on nomme couramment "la perte de l'innocence"... disons plutôt : la dégradation d'une possibilité de vie et de joie...
Bien sûr, il y aura quelques merveilles mais le bonheur ne sera que conquis, intermittent, fastidieux.
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Nous sommes capables de désirer beaucoup, mais de vivre très peu.
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Je crains que l'erreur du jugement ne soit, par conséquent, autant proportionnelle à notre prolixité qu'à notre discrétion. Parle et l'on te trahira. Tais-toi et l'on t'inventera. Tout est question de langage, cette prison.  (p.98)
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 Mais tu sais bien que l'on n'écrit pas sans raison de nos jours, je veux dire qu'une lettre digne de ce nom n'est plus supposée apaiser les affres de la distance. Non, on écrit pour dire ce que l'on ne saurait formuler de vive voix. On se débarrasse dans une relative indécence, de vérités que la pudeur nous interdit de transmettre autrement.  (p.33)
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Il avait raison. Il y aurait cet autre frère ce soir, un nouveau frère. Il ne faut pas s'arrêter, mais simplement s'en remettre à ce qui nous attend, devant, ces visages qui sortent de l'ombre et viennent nous habiter, quand certains disparus nous laissent croire que nous ne serons plus que désertés.
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On ne peut pas aimer quelqu'un et, du jour au lendemain, ne plus l'aimer. C'est pas humain.
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On peut aimer quelqu'un une heure, juste une heure dans sa vie, et cette heure-là, il se peut qu'on ne s'en remette jamais.
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Une chose m'a totalement fait flipper, c'était il n'y a pas si longtemps : je me suis aperçu que je tenais à ma douleur. Avant ça, je pensais que je tenais à toi. La réalité est beaucoup plus cheloue : en ton absence, il ne m'est resté que mon chagrin et je m'y suis attaché.
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Il a balancé son cœur à mes pieds, son cœur tout nu, et c'est beau parce qu'il sait très bien que je peux le piétiner, le défoncer, mais c'est monstrueux aussi parce que ça me touche tellement.
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C'est pour ta gueule.
Enjoy
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