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Critiques de Arni Thorarinsson (240)
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Le crime : Histoire d'amour

Je n'ai pas aimé du tout la façon dont est traité ce thème...le style littéraire ne m'a pas emportée, c'est un roman court donc je l'ai lu rapidement en espérant une bonne surprise à un moment mais elle n'est jamais venue...ça aurait pu être intéressant mais c'est juste glauque...on s'enfonce dans le pathos et on se retrouve à la fin comme Frida, c'est-à-dire pas plus avancés...
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L'Ange du matin

Une première avec Arni Thorarinsson (C’est pas compliqué : le fils de Thorarins!)

Heureusement que Idridason m’a fourni les clés des noms islandais (Dottir : fille de ; Son : fils de suffixe accolé au nom du père!).

Mais bon sang de bois !, je finis toujours par me mélanger les pinceaux avec le prénom des personnages et leur genre .

Traducteur et éditeurs ne pourraient-ils pas s’entendre pour les rebaptiser de prénom bien de chez nous Judith, Patricia, Charles, Édouard ….

Ceci dit, l’oeuvre commence par un conte populaire où un géant emporte dans une autre monde les cueilleurs de « simples » qui viennent près de lui. Mes points d’interrogation seront levés avec l’explication de cette métaphore tout au long de ce récit qui s’inscrit dans l’actualité islandaise.

Actualité traitée par Arni, ex-journaliste qui via son personnage d’Einar va nous faire vivre plusieurs enquêtes journalistiques d’investigation.

Waouh, c’est complexe. Bonjour la pelote ! Un peu comme les fils à pêche qui forment « perruque » et qui nécessitent du pêcheur, un univers de patience, gros comme ça, pour retrouver son fil.

Arni Thorarinsson nous plonge donc dans les réseaux maillant de la société islandaise, ne se privant pas d’y glisser ses critiques personnelles à propos de son pays qui a subi une crise économique suite à la faillite de plusieurs banques, entraînant dans un effet « domino » toute la population de l’île. Nous sommes donc transportés en pleine révolution des casseroles.



L’ange du matin est une chanson de 1967 https://www.youtube.com/watch?v=HTzGMEfbnAw, reprise par un des personnages.

A travers les méandres de l’enquête d’investigation, le journaliste nous parle d’illusions, de mort, d’innocence perdue mais aussi d’espoir.

C’est sans concession. Arni Thorarinsson nous prévient, au moins deux fois, que la fin ne sera pas manichéenne.

J’ai bien aimé.

Quatre étoiles



Ancelle, le 7 mai 2024

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Le septième fils

Einar, journaliste au Journal du soir, part dans l'Ouest de l'Islande, enquêter sur l'incendie d'une maison ancienne. D'autres incidents se produisent.



J'ai aimé cette lecture même si ce n'est pas le tome de la saga que j'ai préféré.



Einar reste identique à lui-même. Je trouve qu'il est crédible, qu'il frôle la vie normale sans qu'il y ait trop d'événements farfelus dans sa vie.

L'enquête en elle-même m'a laissé un peu sur la fin. On devine beaucoup de points de l'histoire. Ça manque un peu de suspens. J'ai grillé la fin. C'est trop gros. C'est une intrigue qui manque d'originalité.
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Le dresseur d'insectes

Ces romans policiers, celui-ci en particulier, sont gamins, très gamins, avec du sexe en plus. Ici une promenade avec les KINKS, extraits de paroles bien choisis. C'est amusant, agréable à lire, dépaysant. Un peu pathéthique tout cet alcool, mais sans doute bien réaliste. Des noms de lieu et de rue à ne pas s'y retrouver. Cela occupe et détend, bien rythmé, sympathique et tragique.
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Le temps de la sorcière



Thorarinsson aime bien donner à ses livres des titres tirés de chansons anglo-saxonnes. Ici c'est le temps de la sorcière (Season of the Witch) qui est le titre d'une chanson de Donovan. Deux ans plus tard, ce sera le dresseur d'insectes (The trainer of insects), tiré des paroles de la chanson Death of a clown des Kinks. le temps de la sorcière est le premier de la série des Einar traduit en français, c'est dans cet opus que le Journal du Soir ouvre son antenne d'Akureyri, pour assurer "l'expansion du journal dans le Nord et dans l'Est de l'Islande". Petite antenne avec trois collaborateurs seulement : Asbjörn, Einar et Joa.

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Hélas, le récit part lentement. On assiste à la vie quotidienne de la ville : chiens perdus, conférence de presse et bancs publics vandalisés. On voudrait que l'intrigue débute. Nos voeux sont exaucés page 108 (Édition Points) : un lycéen - Skarphedinn - a disparu et au même moment, une mère soupçonne que la mort de sa fille, passée pour un accident, est en fait un assassinat. Einar a enfin matière à enquêter et à rédiger des articles qui risquent de faire la une! Il va en particulier s'intéresser au club de théâtre du lycée dans le cadre duquel Skarphedinn aurait dû jouer la pièce 'Loftur le Sorcier' le lendemain de sa mort.

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Mais le journaliste qu'il est se doit de couvrir les nombreux évènements locaux sans grand intérêt ni pour le lecteur de son journal, ni pour nous. Enfin, Einar apprend que Skarphedinn a été vu à une fête vêtu d'une robe de sorcière, juste avant de disparaître! Et qu'il avait un comportement bizarre ce soir là. L'intrigue prend enfin son envol page 200! On a du mal à définir ce roman. Est-ce un roman policier? Mais l'intrigue est bien faible, manque d'originalité et s'étire en longueur. Est-ce un roman sur la vie d'un journal? Mais on ne ressent pas cette vie trépidante d'un quotidien, on n'assiste pas aux réunions de rédaction, on ne vit pas la course contre la montre de la deadline avant bouclage. Parce que tout se passe dans une petite antenne de province. Seul point d'intérêt que j'ai noté : la découverte de ce qu'était "le heaume de terreur" (1) dans les légendes vikings. Maigre consolation. Au final, je me suis plutôt ennuyé à la lecture de ce roman.



(1) Le heaume de terreur se présente sous la forme d'un symbole qui représente huit tridents pointant vers l'extérieur. Il a le pouvoir d'effrayer et de faire fuir les ennemis. Il place celui qui le porte sous la protection des dieux. Il procure puissance et courage et il permet de surmonter les peurs et les obstacles que l'on peut rencontrer.
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Le dresseur d'insectes



Une précédente critique l'a dit, et ce avec raison : NE LISEZ PAS LA QUATRIÈME DE COUVERTURE! Métailié n'a pas compris qu'il ne faut pas y révéler un évènement choc, essentiel, qui de plus, se situe au milieu du récit!



Einar est journaliste, correspondant du Journal du Soir à Akureyri. Il est compétent, il a beau se démener, ses articles n'intéressent pas la direction du journal à Reykjavik. Jetons donc un coup d'oeil à ses derniers articles : une maison hantée, la visite de deux acteurs de cinéma, des agressions pendant la fête de la ville, la police en sous-effectif, des licenciements dans une entreprise, le gagnant du concours de l'Apollon du nord, les préparatifs d'un tournage… Ah oui, quand même j'oubliais : une jeune fille retrouvée morte, nue dans une baignoire. On ne sait rien d'elle, pas même si c'est un meurtre. Une information qui risque de passer inaperçue si on n'en découvre pas plus. De son côté, la direction du journal envisage de fermer cette antenne d'Akureyri qui, de fait, ne contribue que très peu au tirage du journal.

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Einar décide alors de mettre les bouchées doubles et s'investit à fond dans ce qu'il lui semble le sujet le plus prometteur pour le moment : la mystérieuse jeune fille morte. Pour ce faire, il téléphone sans arrêt à Olafur Gisli, le commissaire de police local. Il n'hésite pas à se rendre à Reykjavik pour rencontrer une informatrice - qui se dit médium - et réussit ainsi à faire avancer un petit peu l'enquête sur cette inconnue dans la baignoire. Mais cet informatrice, qui passe son temps à boire, est peu loquace, et se comporte d'une façon bizarre. La police avance de son côté et détermine que la jeune fille dans la baignoire a bien été assassinée. Einar et Olafur Gisli accélèrent alors leurs investigations. Est-ce que les scoops d'Einar sur ce meurtre parviendront à faire augmenter les ventes du journal et ainsi à justifier le maintien de l'antenne d'Akureyri?

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On a dans ce récit : une intrigue assez banale au début mais qui prend un tournant inattendu, la vie quotidienne d'un journal et d'un centre de désintoxication, des personnages classiques tels que le journaliste qui n'abandonne jamais et le policier qui accepte de collaborer avec le journaliste réglo, et un personnage énigmatique en la personne de l'informatrice. Au final, je n'ai pas eu le coup de coeur pour ce dresseur d'insectes (*). Même s'il est vrai qu'on ressent une certaine sympathie pour Einar. C'est d'ailleurs cette sympathie qui nous empêche d'arrêter la lecture en cours de route. Arni Thorarinsson m'a semblé plus inspiré dans Treize jours.



(*) Einar est un fan des Kinks ; il fredonne page 131 (Métailié) leur chanson Death of a clown : "The trainer of insects is crouched on his knees and frantically looking for runaway fleas." Et voilà pourquoi ce roman a un tel titre!
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Le temps de la sorcière

Sombre et divertissant, voilà les deux mots qui qualifieraient le plus mon ressenti par rapport à cette lecture. Une lecture à laquelle j'ai eu du mal à me faire, d'une part à cause du style pour le moins particulier, et d'autre part à cause d'un certain manque d'attachement ou d'intérêt envers les personnages.



Einar est envoyé dans la campagne islandaise afin d'augmenter l'influence du journal pour lequel il travaille. Il est accompagné de Joa, une collègue photographe. Cette mutation ne l'enchante pas, car cela l'éloigne de sa fille, et il redoute de n'avoir pas beaucoup de scoops à raconter. Mais très vite, des choses étranges vont se dérouler : un mystérieux accident lors d'une excursion-surprise prévue par une grande entreprise, la disparition d'un étudiant, le suicide d'une autre... Tous ces évènements ont-ils un lien ? Einar est déterminé à le découvrir.



L'histoire se déroule dans une ambiance que j'ai trouvé très sombre, une ambiance alourdie par des thématiques telles que la drogue, la politique, la corruption. Tout cela entremêlé avec le personnage d'Einar, un personnage très cynique, très critique (normal pour un journaliste, me direz-vous), qui a tendance à s'apitoyer sur lui-même et qui dispose d'un humour particulier... Mouais, j'ai pas forcément adhéré. Quant à l'intrigue policière vue par l'œil du journaliste, je l'ai trouvée assez plate finalement, et sans grandes surprises. Ajoutez à cela une narration au présent et à la première personne du singulier, un titre qui suggère un côté fantastique mais qui au final ne fait que le suggérer, et vous aurez une vue d'ensemble !



Néanmoins, je me suis vraiment sentie dépaysée en lisant ce livre. J'ai eu une petite vision de l'Islande, un pays qui m'attire beaucoup, même si cette vision est loin d'être la meilleure pour avoir envie de découvrir ce pays, selon moi. Trop de choses négatives. En somme, une histoire divertissante, avec quelques passages sympas quand même, mais une histoire qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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L'Ange du matin

Pas le premier tome avec ce personnage, je me rends compte qu'au fil de ma lecture, cela m'est difficile ne serait-ce que d'identifier qui est qui dans tout ce petit monde.



Comme si je prenait les aventures d'Erika Falck direct à La Sirène...



Ici s'ajoute les noms islandais que j'ai aussi du mal à lire en entier pour les identifier, ce qui me ramène au début : qui est qui ?



La boucle est bouclée.



Mais Sinon, la bonne ambiance avec cet environnement économico catastrophique bien exposé, un bon polar nordique et glacé à souhait.



(...) la dernière partie est plus prenante, sans effort.



Merci !
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Le dresseur d'insectes

Lecture sympa.



J'ai aimé retrouvé Einar. Ce personnage est différent des autres polars (nordiques ou pas). J'aime son côté modéré. Il est journaliste, veut avoir de quoi produire un article mais sans être un "crevard". Il veut de la qualité.

Il n'est pas obnubilé par la recherche de l'amour.

Il est posé. L'objet principal de son attention, c'est la recherche de la vérité.

Sa famille est présente mais ce n'est pas dans un but de donner une personnalité au personnage. Je trouve Einar attachant.



L'intrigue est bien trouvée.



L'Islande est représentée mais pas le côté à la mode.

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Le septième fils

 Bavard, verbeux, plus de la moitié du texte est constituée de dialogues creux, inutiles, jacasseurs et bien pensants. J’avais bien aimé “L’ange du matin”, ici, mauvaise pioche. Un livre à oublier, ce n’est pas le premier, je vais virer le bavard de mes listes d’auteurs à découvrir !

























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Le septième fils

Trois raisons de ne pas lire ce livre:

Beaucoup de noms propres islandais imprononçables ce qui complique le lecteur dans l'appropriation des personnages.

Une intrigue banale dévoilée par l'auteur en deux/trois chapitres.

Des erreurs de mise en page et de frappe.

Échanger un inspecteur par un journaliste d'investigation, idée intéressante mais pas suffisamment exploitée par l'auteur.
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L'Ange du matin

D’abord merci à Éric Boury le traducteur, sans qui nous ne pourrions avoir accès à ce  « caillou glacé » qu’est l’Islande ni à ses auteurs tous aussi intéressants les uns que les autres, dans des registres littéraires bien différents.



Ici avec Arni Thorarinsson, nous plongeons dans une partie de la société islandaise d’après 2008, grande période de corruption des élites, ses paysages et des fragments de sa culture.



Texte assez décousu mais riche de diversité, sur fond d’enquêtes (surtout journalistique ici) dans lesquelles la police semble beaucoup piétiner et refuser de collaborer avec ce journaliste du «journal du soir », Einar.



L’auteur nous balade entre Akureyri une petite ville du Nord de l’île et Reykjavik. Mais quoiqu’il arrive, il fait toujours froid.



Ce sont certaines personnes qui apportent de la chaleur dans ce roman qui pose un éclairage particulier sur diverses facettes de la société islandaise en 2012: le ressentiment d’une classe moyenne à l’égard des escrocs milliardaires (les Vikings)qui ont appauvri le pays, la délinquance d’immigrés qui ne trouvent pas leur place, la difficulté de survie de la presse écrite (qui se renflouera grâce au crime), la complexité des liens familiaux, la perversité et la cruauté de quelques-uns….



Ce foisonnement de vies si diverses donne une belle consistance à ce roman.





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L'Ange du matin

J'ai eu un peu peur au début car je ne parvenais pas à cerner la ligne conductrice de l'auteur. J'ai persiste ! Bien m'en a pris. L'enlèvement d'une fillette, son père ex milliardaire ruiné, un rockeur un peu bizarre, deux journalistes sur le pied de guerre et une factrice assassinée. De très bons éléments qui ont fini par me tenir en haleine jusqu'au bout ! Le roman a mérité son prix du meilleur polar des lecteurs de points.
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Le temps de la sorcière

Lors d'une sortie de cohésion d'une usine de bonbons d'Akureyri, la propriétaire, une femme dans la cinquantaine, tombe à l'eau et se cogne la tête à un rocher. La police conclut à un accident. Mais pour sa mère, en maison de retraite, c'est son mari qui l'a assassinée.

Un jeune étudiant qui devait jouer le premier rôle dans une pièce de théâtre disparaît. Son corps est retrouvé carbonisé dans une déchetterie.



Deux enquêtes dans lesquelles va se lancer Einar, un journaliste d'investigation, muté de Reykjavik dans le nord pour son sale caractère et son fort penchant pour l'alcool suite à son divorce.



Les enquêtes consistent à des interview des proches des disparus et plus particulièrement à ceux du jeune étudiant, un jeune homme brillant mais à la personnalité complexe. L'avancée de cette enquête est fortement lié aux renseignements de la police que l'on suit au travers des échanges. Une partie certes intéressante mais peu approfondie.

Comme l'on pouvait s'en douter depuis le début les deux affaires vont se retrouver liées dans le final.

D'autres événements se produisent donnant du rythme au récit.



En parallèle l'on suit la vie personnelle d'Einar et de son ex rédacteur en chef lui aussi tombé en disgrâce suite à de nouveaux investisseurs dans le journal. Tous les deux sont chargés de booster les ventes du journal du soir.



Malgré des enquêtes peu fouillées ce premier tome de la série s'avère fort intéressant.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le temps de la sorcière

Bon, ce fut un peu laborieux, surtout la dernière centaine de pages, mais j'en suis venu à bout. L'intrigue se dilue dans la description de la vie quotidienne à Akureyri, deuxième ville d'Islande par sa population. Il ne se passe pas grand-chose, mais c'est là qu'ont été envoyés un journaliste et une photographe pour créer un bureau d'un journal du soir dans ce Nord perdu. Ils vont être confrontés à plusieurs meurtres qu'ils vont parvenir à élucider. Mais c'est surtout le prétexte pour l'auteur de délocaliser un peu l'action des polars islandais dont une bonne partie se déroulent à Reykjavík, la capitale. C'est bien enlevé même si les intrigues s'étirent un peu. On se croit vraiment dans cette partie de Islande, loin de tout. J'aurai peut-être préféré un peu plus de tenue dans l'écriture mais ne boudons pas notre plaisir.
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Le crime : Histoire d'amour

Avant ils étaient heureux. j’ai lu plusieurs livres de cet auteur’5 ou 6, je ne sais pas. Ce livre a été traduit par Éric Boury. La nuit avant sa mort, il n’ avait presque pas dormi. Il n’avait pas dormi du tout. Il avait appris l’enfer. Il avait tout caché à sa fille. Ils devaient lui parler à sa majorité. Ils craignaient son arrivee. Mais une promesse est une promesse.Son corps était méconnaissable. La mer approchait, menaçante. J’avais du détourner les yeux. Depuis des années, il avait imaginé cette conversation. Tu veux qu’elle porte plainte? Ainsi se perd le temps. Il affleure de temps en temps. Le temps ne nous appartient pas noud l’empruntons. Le mot mata en islandais est plein de contradiction. C’est à la fois remporter une victoire etcevaluer une situation. Ses yeux ont quitté ses seins. Je composais de la musique.
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L'ombre des chats

Einar est un journaliste spécialisé dans les faits divers au Journal du Soir à Reykjavik. Respectueux de la déontologie, défenseur de sa morale professionnelle, il s'efforce de relater la vérité et la réalité dans un monde d'illusions où sa probité est concurrencée par des sites douteux qui diffusent ragots et rumeurs. La presse va mal, et le Journal du Soir tangue sur ses fondations ; ses difficultés financières attisent la convoitise de potentiels actionnaires qui pourraient y défendre leurs intérêts personnels. La politique, va mal aussi. Le parti socialiste part en capilotade, vérolé par la corruption ; son candidat au poste de premier secrétaire omet de déclarer des donations colossales, des dizaines de millions de pots-de-vin reçus du grand capital. Or, « il est impossible qu'une campagne électorale soit aussi coûteuse. La question est : où est passé l'argent ? »





Dans contexte peu propice à l'optimisme mais non sans humour, Einar enquête sur trois événements en apparence distincts. Autant annoncer la couleur : ces intrigues ne sont pas trépidantes, elles sont longues et embrouillées et ne connaissent pas un épilogue ébouriffant même si l'auteur les enveloppe de bienveillantes considérations sur le mariage gay, le suicide assisté ou les dérives du Net. Elles servent aussi de prétexte à Arni Thorarinsson pour dresser l'état des lieux de l'Islande, plongée dans le chaos politique, financier, social et identitaire, par la crise de 2008, dite crise de la dette, qui s'est terminée sur l'air bien connu du renflouement des banques au détriment des populations : « Une nouvelle classe dominante est venue s'ajouter à l'ancienne, laquelle continue de détenir la majeure partie de ses biens mal acquis tandis que les petits revenus sont pourchassés par les sociétés de recouvrement et subissent la pression des impôts décrétés par un pouvoir politique qui trahit systématiquement ses promesses vides quant à des temps meilleurs. Pendant la crise, tout s'est effondré à part l'injustice, le désarroi et la malhonnêteté. »





Einar est un anti-héros sensible et lucide, amoureux de son pays, de la richesse de son histoire et de ses traditions. Il déambule sur son île ravagée, et constate amèrement les dégâts humains et sociétaux irrémédiablement perpétrés. Il médite sur cet enchevêtrement infini de beautés et d'horreurs qu'est le monde : « Et moi, que suis-je? Un petit pion solitaire qui vit à la périphérie et s'efforce d'y comprendre quelque chose? ». Grâce à ses romans, le petit pion solitaire fait entendre sa voix et celle de l'Islande. Il raconte à ses lecteurs l'histoire du triton, l'une des plus intéressantes du corpus des contes populaires islandais. Et les chats au fait ? Ils vont bien. Merci.
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Le crime : Histoire d'amour

En cette belle journée printanière à Reykjavik, Frida atteint ses 18 ans. Un anniversaire qui ne lui donne pas seulement la majorité ; ses parents ont choisi cette date pour lui révéler les raisons de leur séparation alors qu'elle était âgée de 8 ans. Que s'est-il passé ? Papa et maman, jeunes et beaux étudiants se sont rencontrés à l'université, ont été foudroyés par Cupidon, et face à cette dévastation amoureuse réciproque, se sont rapidement installés ensemble, sans même informer leurs familles, puis sont devenus les parents de Frida, leur enfant adorée.





Puisque tout roulait aussi parfaitement dans cette famille parfaite, pourquoi en cette belle journée printanière à Reykjavik, jour des 18 ans de Frida, papa traîne-t-il une culpabilité qu'il ne parvient pas à apaiser en dépit de sa profession de psychologue, pourquoi maman est-elle devenue quasi clocharde, droguée, prostituée, occupée dans ses rares moments de lucidité à la rédaction d'une confession destinée à sa fille ?





Dans ce court roman, Arni Thorarinsson abandonne son territoire favori, celui des romans policiers, pour proposer au lecteur une histoire d'amour digne d'une tragédie grecque. Une seule journée déroulée en 140 pages denses et asphyxiantes pour découvrir une réalité dont l'auteur pense qu'elle pourrait se banaliser dans l'avenir. De quoi s'agit-il ? Impossible d'ajouter un mot sans prendre le risque d'en dire trop.
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L'ombre des chats

J'ai trouvé le récit très lent et peu accrocheur (plutôt ennuyant), les intrigues ne m'ont pas particulièrement intéressée non plus. Je pense que l'auteur voulait une histoire un peu décalée et satirique, mais il me manque manifestement les connaissances sociales et politiques nécessaires sur l'Islande pour réellement apprécier ce style.
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Le dresseur d'insectes

Un appel anonyme signalant des revenants da une vieille bâtisse abandonnée conduit Einar, un journaliste en quête d'articles à sensation, à y passer la nuit, mais rien ne se passe.

Quelques jours plus tard la femme, qui se dit médium, rappelle pour signaler qu'un meurtre a été commis dans la même maison. Einar s'y rend et découvre dans une baignoire le corps d'une jeune femme, il contacte aussitôt le commissaire qui est à la tête de la petite unité de police locale.



Quelques jours se passent et Einar apprend que la SDF médium, à qui il a prête son appartement à la capitale, a été assassinée le jour même où elle était entré dans une clinique pour une énième cure de désintoxication. Il se lance dans une enquête en parallèle de celle de la police.



Le roman met beaucoup de temps à démarrer et se focalise presque exclusivement sur le travail du journaliste sans que le lecteur puisse suivre celle de la police.

Une enquête donc survolée puisque l'on ne perçoit que les éléments que le journaliste parvient à récolter et le lecteur se sent un peu frustré.



L'auteur s'est beaucoup plus attaché aux relations entre les personnages et notamment de la vie privée du journaliste ainsi que des relations que sa fille venue passée quelques jours chez son père divorcée a en cette période de la fête des commerçants.



La plume de l'auteur est plutôt fluide si l'on excepte les longueurs de début de roman et du passage en soi disant cure du journaliste dans la clinique.



Un plicier somme tout moyen car le journaliste est surtout préoccupé par les articles qu'il doit écrire pour son rédacteur en chef plutôt tyrannique et ceci au détriment d'une véritable enquête.
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