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Citations de Arthur Schopenhauer (981)


Tout ce qui est exquis mûrit lentement.
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Aussi infailliblement que le chat se met à ronronner quand on lui caresse le dos, aussi sûrement on voit une douce extase se peindre sur la figure de l'homme qu'on loue, surtout quand la louange porte sur le domaine de ses prétentions, et quand même elle serait un mensonge palpable.
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Nous ne mettons jamais tant d'art à mentir et à flagorner que quand il s'agit de nous duper nous-mêmes.
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L'éloignement et la longue absence nuisent à toute amitié.
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La richesse ressemble à l'eau de mer : plus on en boit, et plus on a soif. - On peut dire la même chose de la gloire.
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Nous ne sommes en mesure d'aller vraiment, avec sérieux et succès, au bout de nos aspirations au plaisir, à l'honneur, à la richesse, à la science, à l'art ou à la vertu que si nous abandonnons tout désir qui leur est étranger, que si nous renonçons à tout le reste.
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[…] aussi une grande activité cérébrale ne va-t-elle pas sans forts battements du cœur, et même, d’après Bichat, sans un cou peu long.
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[…] l’intellect est en effet une fonction du cerveau, et celui-ci avec les nerfs ambiants et la moelle épinière n’est qu’un fruit, qu’un produit, je dirai même un parasite du reste de l’organisme, puisqu’il ne s’engrène pas directement dans les rouages intimes de cet organisme et ne sert à la conservation du moi que parce qu’il en règle les rapports avec le monde extérieur.
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En général, le rire est un état plaisant : l’aperception de l’incompatibilité de l’intuition, c’est-à-dire de la réalité, et de la pensée nous fait plaisir et nous nous abandonnons volontiers à la secousse nerveuse que produit cette aperception.
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Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain.
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On oublie qu[e] l’individu, la personne, n’est pas la volonté en tant que chose en soi, mais qu’elle est le phénomène de la volonté, et, comme telle, déjà déterminée et engagée dans la forme de la représentation, le principe de raison. De là ce fait singulier que chacun se croit a priori absolument libre, et cela dans chacun de ses actes, c’est-à-dire croit qu’il peut à tout instant changer e cours de sa vie, en d ‘autres termes, devenir un autre. C’est seulement a posteriori après expérience qu’il constate, à son grand étonnement, qu’il n’est pas libre, mais soumis à la nécessité ; qu’en dépit de ses projets et de ses réflexions, il ne modifie en rien l’ensemble de ses actes, et que, d’un bout à l’autre de sa vie, il doit développer un caractère auquel il n’a pas consenti et continuer un rôle commencé.
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[…] toute belle et vraiment riche intelligence s’exprimera toujours de la manière la plus naturelle, la plus directe et la plus simple, et elle s’efforcera, si cela est possible, d’exprimer ses pensées aux autres et par là même de s’adoucir la solitude que l’on doit ressentir dans un monde comme celui-ci ; au contraire, l’esprit pauvre, confus et mal fait va se revêtir de l’expression la plus cherchée, de la rhétorique la plus obscure ; il essaiera ainsi d’envelopper dans une phraséologie lourde et pompeuse la petitesse, la niaiserie, l’insignifiance, la banalité de ses idées ; c’est comme celui qui manque de prestance et de beauté et qui prétend compenser ce défaut par la splendeur de ses habits ; il cherche à dissimuler à force d’ornements barbares, d’oripeaux, de plumes, de collerettes, de falbalas et de manteaux la laideur et la petitesse de sa personne. Cet homme serait bien embarrassé s’il devait aller nu ; notre auteur ne le serait pas moins, si on le forçait à traduire en langage clair le mince contenu de son ouvrage obscur et pompeux.
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Cependant, même quand on a raison, on a besoin de la dialectique pour défendre son point de vue, et il faut connaître les stratagèmes malhonnêtes pour leur faire face; il faut même souvent y avoir recours soi-même pour battre l'adversaire à armes égales. C'est donc pour cette raison que la dialectique doit mettre la réalité objective de côté ou la considérer comme accidentelle; et il faut simplement veiller à défendre ses propositions et à renverser celles de l'autre.
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Aussi longtemps que nous demeurons dans la connaissance intuitive, tout est pour nous lucide, assuré, certain. Ici, ni problèmes, ni doutes, ni erreurs, aucun désir, aucun sentiment de l’au-delà ; on se repose dans l’intuition, pleinement satisfait du présent. Une telle connaissance se suffit à elle-même ; aussi, tout ce qui procède d’elle simplement et fidèlement, comme l’œuvre d’art véritable, ne risque jamais d’être faux ou démenti ; car elle ne consiste pas dans une interprétation quelconque, elle est la chose même. Mais avec la pensée abstraite, avec la raison, s’introduisent dans la spéculation le doute et l’erreur, dans la pratique l’anxiété et le regret.
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Je suis d'ailleurs arrivé peu à peu à la conviction que l'utilité de la philosophie universitaire le cède au préjudice que la philosophie en tant que profession porte à la philosophie en tant que recherche libre de la vérité, ou que la philosophie gouvernementale est inférieure à la philosophie de la nature et de l'humanité.
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"Si les autres parties du monde ont des singes ; l'Europe a des Français. Cela se compense."
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La richesse est comme de l'eau salée: plus on en boit, plus elle altère; il en est de même aussi de la gloire.
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Arthur Schopenhauer
Jamais homme n'a vécu dans son passé, ni ne vivra dans son avenir ; c'est le présent seul qui est la forme de toute vie.
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Quand on veut évaluer la condition d'un homme au point de vue de sa félicité, ce n'est pas de ce qui le divertit, mais de ce qui l'attriste qu'on doit s'informer; car, plus ce qui l'afflige sera insignifiant en soi, plus l'homme sera heureux; il faut un certain état de bien-être pour être sensible à des bagatelles; dans le malheur, on ne les sent pas du tout.
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La contradiction et la dispute incitent l’homme à l’exagération. Nous pouvons ainsi par la provocation inciter l’adversaire à aller au-delà des limites de son argumentation pour le réfuter et donner l’impression que nous avons réfuté l’argumentation elle-même.
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