AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Auguste Le Breton (52)


Dieu de Dieu ! De quoi étaient-ils coupables ces gosses pour que l'on pût impunément les torturer de la sorte ?
Qu'attendaient-ils, les pères de ces orphelins de guerre, pour jaillir de leurs glorieux linceuls de merde et rappliquer au secours de leurs enfants martyrisés par la Patrie reconnaissante ?
Commenter  J’apprécie          70
- vous croyez toujours à des incendies criminels, Bontemps, comment pensez vous le prouver.
- je ne sais pas encore, patron. nous avons, lancé nos indics.
Commenter  J’apprécie          60
Devant les hôtel de la Charbonnière, les Arbis et les Noirs faisaient la queue pour se faire éponger la leur.
Commenter  J’apprécie          60
La quinte de toux prit Tony au milieu d'une relance. Il lâcha ses brêmes, porta une pogne à sa bouche. De l'autre il sortit son mouchoir, glaviota dedans. L'étoffe se tacha de rouge.
Les autres attendaient en silence. L'un d'eux, un Bordelais, s'étira : la crosse d'un flingue apparut, coincée dans la ceinture de son grimpant.
La fumée, elle, était à découper en tranches, à coups de lame. Dix plombes du mat déjà. La lampe, surplombant la table de poker, était allumée depuis la veille. Elle ne s'éteindrait pas de si tôt.

(incipit)
Commenter  J’apprécie          60
Bontemps regarda son ami.
- et alors? dit il.
- je veux cet homme.
- a quel titre?
- a titre privé.
- et tu veux en faire quoi?
- le livrer aux miens.
- a ceux de tel Aviv?
Samuel lepeski opina de la tête.
- c'est un criminel de guerre. mais je peux pas t,
impliquer dans une telle opération. tu es un haut fonctionnaire de la police française et tu me peux jouer ta réputation dans cette aventure. même en témoin.
- exact. mais les vrais amis sont comme des étoiles,
vous ne pouvez les reconnaître, que lorsque il fait sombre autour de toi.
- ok, dit Paul.on part demain a l,aube.
Commenter  J’apprécie          60
Pour ce jour tant désiré, pour ce jour où, enfin, il ne serait plus un numéro matricule, mais un être libre, il se promettait une chose: d'aller revoir la petite ferme de son enfance, surplombant la mer. Et une fois sur place, il irait dans le crépuscule silencieux s'étendre sur l'immense plage déserte.... Cette plage de sable fin apporté par l'Océan qui se fout de la méchanceté des hommes. Il creuserait ce sable de ses reins, laisserait le clapotis des vagues caresser ses pieds endurcis pas les nuits de pelote. Puis comptant les étoiles comme autant de raisons d'espérer, comme autant de morceaux de pain blanc à manger, à son tour il promènerait ses yeux ravis sur l'infini du ciel, sans crainte qu'ils ne se heurtent à de hauts murs gris.
Commenter  J’apprécie          50
Le garde se tâta machinalement, comme s'il croyait à une blague, comme s'il croyait que l'autre lui avait engourdi son flingue qui était pourtant un spécial 38. Mais Steve lui coupa ses espérances.
-Un cri, une geste, un souffle et ...Allez, demi-tour, On descend. Vite.
-Mais... balbutia le défenseur des propriétés privées. Jamais je...
Le canon du colt dissimulé aux passants de la rue le cogna hypocritement en pleine bedaine.
-Encore un mot, et vous êtes truffé comme une dinde de Noël.
Commenter  J’apprécie          50
Sous une pluie fine, assez froide, Bruxelles se préparait à vivre sa nuit. (...) Les mâles solitaires cherchaient l'âme soeur pour la valse des braguettes.
(p 113)
Commenter  J’apprécie          50
Qu'est-ce que tu t'imagines ? Tu sembles ignorer que j'ai du talent et que je sens en moi une grande carrière !
Pour donner du poids à ses mots, elle venait de porter la main à sa mignonne poitrine.
- ... et que Fautru le metteur en scène m'a promis un bout de rôle.
Teddy connaissait ce genre de promesse. Elles rêvaient toutes du grand écran. Et de s'y voir. Pour y parvenir, ma foi...leur cul qu'elles donnaient d'abord. Avant toute chose. Le reste ? Les vocations innées, les cours ceci, les machins cela ? Du vent. D'abord leur cul. Et, la jolie Maryse, le sien, elle était prête à le céder pour un millimètre de pellicule, pour une virgule dans une pièce. Ce qu'elle avait fait pour un bout de rôle d'ailleurs. Mais, c'était pas des trucs à lui reprocher. Autant jouer les convaincus. Ce que fit le casseur amoureux.
- Bien sûr, bien sûr mon trésor, approuva-t-il lâchement. Bien sûr que tu feras des films. C'est normal, non ? Vu ton talent.
Et, il se rapprocha d'elle, des frémissement aux creux des mains. Il voulait palper, la caresser, la ...
Maintenant.
- Tu sais que je vais drôlement te gâter mon petit chat, dit-il.
Elle eut une moue qui signifiait qu'elle doutait.
Il enchaîna avec feu, pour convaincre :
- Si, si mon petit trésor. Tu vas avoir bientôt l'appartement dont tu rêves et...
Il n'était plus qu'à un pas d'elle et en dépit de son excitation, il enregistra la lueur cupide qui venait d'animer ses yeux noirs.
- C'est vrai ? s'informa-t-elle, doutant encore.
Il la saisit, l'amena contre lui et sur-le-champ son membre devint raide au contact de sa chair tiède et sentant bon.
Commenter  J’apprécie          40
A travers les rideaux tirés, les volets fermés du petit studio de Germaine la Flahute, arrivait le roulement des camions et des voitures. Un carrousel incessant auquel la grosse putain avait fini par s'habituer. Débarquée de sa Belgique natale trente ans auparavant, après avoir été maquée avec quelques saurés dont deux Arabes, elle avait conquis sa liberté. Coté homme, s'entend. Car pour ce qui était de tapiner... Jusqu'à son dernier souffle elle offrirait ses chairs grasses qui devenaient flasques, à ceux qui payent pour se faire soulager.
Commenter  J’apprécie          40
- Bontemp , quand je voudrais connaître votre opinion, je vous la donnerai.
Commenter  J’apprécie          40
Le cureton qui s'était amené avec son plateau commençait son numéro par Raymond Le Basque. Ce dernier, qui ne savait pas trop ce qu'il devait donner, avait glissé un bifton de cinq sacs dans le plateau. Le mec à droite de Raymond, croyant que c'était le tarif, y avait été de ses cinq lacsés, lui aussi. ç'avait suivi comme ça jusqu'au bout. L'aracaïl savait plus où il en était. De sa pogne, il comprimait les talbins pour pas qu'ils se fassent la paire. C'qu'il avait dû remercier le Seigneur ce soir là !
Commenter  J’apprécie          40
le commissaire à Bontemps.
- apprenez a vous dominer,
vous êtes bien trop impulsif.vous n'en faites qu'à votre tête.cela ne sera pas du goût de vos collègues.
Commenter  J’apprécie          40
Voyons, est-ce naturel de fournir la somme de travail que nous fournissons avec des corps sous-alimentés ?
Commenter  J’apprécie          30
- On peut pas dire qu'y nous chatouillent avec des plumeaux, répondit-il enfin.
Quand les gaffes se mettent à trois, quatre sur un gniard et qu'ils le roulent à coups de godasses, si t'appelles pas ça être battu, alors y n'nous battent pas !
Commenter  J’apprécie          30
Nulle brise, nul souffle n'agitait les papiers sales traînant dans les rues; à croire qu'ils étaient collés au sol.
Commenter  J’apprécie          30
- Oh ! l'Ajusteur !
Il s'immobilisa, reconnu Raymond, un vieux copain d'usine, lui rendit son salut le bras levé et poursuivit sa route. L'Ajusteur ? Quel surnom ! Et comme c'était loin ! Combien déjà ? 15 ans. Et il en avait 36. A 22 ans, il avait lâché les limes, les burins, les marteaux, les fraiseuses, l'établi. Mais pas tous les outils tout de même. Non. Il s'était laissé tenter par une équipe de perceurs de coffiots.
Commenter  J’apprécie          20
Patrick Lemaître et l'inspecteur Principal Legendre sur les talons, le Commissaire Paul Bontemps franchit le cordon de police qui défendait l'accès du vénérable magasin de la Place Vendôme. Il n'était qu'un peu plus de neuf heures du matin et déjà une foule de curieux alertés on ne savait par qui, stationnait, alléchée, impatiente de connaître le montant du vol.

(incipit)
Commenter  J’apprécie          20
Les drogués mentent tous. Pourquoi ? Ça ne s’explique pas. Pas plus que ne s’explique qu’en période de manque ils soient capables de tout : meurtres, vols,etc...
Commenter  J’apprécie          20
Vicky écouta décroître le bruit de ses pas puis s'adossa au chambranle. En face d'elle, les lettres de sa boîte se reflétaient par intermittence dans la vitrine d'un chemisier. Ration K...Ration K...Ration K...Vicky ferma les châsses. Les lettres poursuivirent leur danse dans son cerveau. Elle qui avait eu l'idée de baptiser sa taule de ce nom ! En souvenir. Pour ne pas oublier. Pour ne jamais oublier la grande dégueulasserie des hommes. Pour toujours se rappeler que son corps n'avait jamais été estimé supérieur à une boîte de ration, que sa jeunesse n'avait jamais valu plus cher qu'un paquet de Camel ou qu'un morceau de chocolat.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Auguste Le Breton (261)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter en 20 questions

Quel train prend Harry pour aller à Poudlard ?

Un RER
Thomas le train
Poudlard Express
Le TGV

20 questions
1335 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}