D' Auguste le Breton je connaissais la série des Rififi, point celle des Bontemps, de la Brigade anti-gangs . Prenant le train en marche après une quinzaine de romans dans lesquels le personnage, à l'instar de son créateur , se promène en Amérique du Nord, du sud et en Asie, je le découvre dans les petites Antilles.
Paul Bontemps s'apprête à faire une croisière sur le bateau de son ami Samuel Lepeski . Ce dernier apprend via la presse que le criminel de guerre Karl Fulberg, ancien chef de la Gestapo de Marseille auparavant en poste à Varsovie, a quitté la Bolivie et se trouverait dans les Caraïbes, protégé par un réseau de nostalgiques du IIIème Reich. Lepeski décide de le capturer afin qu'il soit jugé pour ses crimes. de spectateur, Bontemps devient acteur de la traque, et le lecteur suit les deux hommes qui font des sauts de puce d'île en île à la recherche de l'ancien SS.
La lecture de ce Brigade anti-gangs m'a fait penser à la série des Commander signée
Georges-Jean Arnaud. de l'action, de l'action et de l'action.
Auguste le Breton qui survivait pendant l'Occupation comme bookmaker, eut souvent maille à partir avec la Gestapo française et reçut la Croix de guerre à la Libération.
Je ne lirai pas d'autres romans de la série, même si j'ai découvert une autre facette de l'auteur. Je préfère ses polars (
Razzia sur la chnouf ,
le Clan des Siciliens), ses biographies et surtout ses autobiographies,
Les Hauts Murs, et
La loi des rues, qui montraient les conditions de vie épouvantables dans les orphelinats et maisons de correction. On y découvrait de quelle manière l'Etat maltraitait les pupilles de la nation.