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Critiques de Aurélie Tramier (225)
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Peindre la pluie en couleurs

Au premier abord Morgane semble sévère, organisée, froide. Pas le genre de tante à qui on confierait ses enfants.

Et pourtant, ainsi en a décidé sa soeur juste avant de mourir.

Bon gré mal gré, Morgane doit accueillir ses neveux orphelins, deux enfants pleins de vie, de chagrin, de peur.

Les loger, les vêtir, organiser leur vie scolaire, leur vie tout court. Pas simple pour une femme qui n'a pas d'affinités particulières pour les enfants.

Et pourtant Morgane n'est pas si revêche, elle a même beaucoup d'humour.

Tous les trois vont apprendre à se connaître, à se découvrir, à s'aimer.

Ce n'est pas un livre triste, loin de là. J'ai beaucoup ri. J'ai été émue aussi.

Je me suis attachée à ces personnages. Chacun a ses failles, ses faiblesses mais aussi ses forces.

Chacun fait comme il peut pour surmonter ce deuil et reconstruire un noyau sécurisant.

Ce drame va aider Morgane à surmonter un traumatisme passé et à voir l'avenir autrement.

Il y a des larmes, il y a de la joie, il y a de l'amitié et peut-être plus encore.

Les personnages secondaires apportent un plus, sans oublier le chien de Morgane.



Un vrai coup de coeur.
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Peindre la pluie en couleurs

Jolie histoire, découverte grâce à Masse Critique que je remercie encore une fois.

Jolie histoire, mais tragique histoire aussi, puisque tout commence avec un accident de voiture qui coûte la vie aux parents de deux enfants.

Commence alors la vie d'après. Pour eux, pour leur tante, renfermée sur une vieille souffrance qui l'empêche d'avancer, pour leurs grands parents qui tanguent entre chagrin et nécessité de tenir le choc pour les enfants.

C'est aussi rafraîchissant et agréable que de boire un verre d'orangeade un jour de canicule, à l'ombre d'un pin.

L'écriture est fluide, alternant entre le point de vue du garçon et celui de sa tante, tous deux tentant de sortir du chagrin, et de protéger à leur façon la petite sœur et ses yeux chocolat.

Au niveau style on retrouve un peu l'esprit de Changer l'eau des fleurs de Valérie Perrin. Certes, pas de cimetière pour toile de fond, mais on croise tout de même un croque-mort fort sympathique, fan de Dalida.

Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de lire.

Une histoire de vie et de mort, de comment être heureux malgré les aléas et les tragédies de la vie.

Les personnages secondaires sont aussi soignés que les personnages principaux, apportant une vraie épaisseur à l'histoire.

Bon, le scénario est un peu convenu, mais on pardonne cette petite facilité.

Alors, faut-il le lire ? Oui. A prévoir dans votre valise. C'est une lecture idéale pour les vacances.
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Peindre la pluie en couleurs

Un roman feel-good riche en émotions qui dévoile des secrets de famille bien gardés !



Les voix de Morgane et d’Eliott, son neveu, alternent dans ce roman émouvant pour nous tracer la reconstruction d’une femme blessée qui découvre la force de l’amour maternel.



Morgane est une directrice de crèche solitaire et revêche qui ne supporte plus les enfants. À 35 ans, elle vit dans le rêve de racheter une pension pour chiens. Tout vole en éclats lorsque sa sœur cadette meurt dans un accident de voiture, lui laissant ses deux enfants en héritage. L’arrivée d’Eliott, 10 ans, et de Léa, 6 ans, bouscule son quotidien maniaque et fait ressurgir un passé douloureusement enfoui.



Je remercie @audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce livre audio grâce aux deux narrateurs, Sophie Frison et Quentin Minon, qui interprètent respectivement les personnages de Morgane et d'Eliott avec beaucoup de talent.



J'ai beaucoup apprécié l'alternance des récits des deux personnages, dont l'un est adulte et l'autre, enfant, car cela permet de donner de la vivacité au récit en variant les points de vues. Les deux narrateurs incarnent parfaitement ces deux personnages, sans pathos, mais avec une extrême sensibilité, ce qui les rend touchants. Je me suis laissée très vite emportée par cette histoire pleine d'espoir qui commence par un deuil et qui finit par un mariage.



Le flux narratif des deux narrateurs est bien adapté à ce type de récit riche en dialogues, ce qui permet de capter l'attention de l'auditeur. Comme la voix est un grand vecteur d'émotion, ce livre audio permet de décupler les sentiments ressentis pendant l'écoute. Les chapitres courts donnent beaucoup de dynamisme à l'intrigue qui traite, sur un ton léger, des sujets graves comme le deuil, la maladie ou la grossesse non désirée.
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Peindre la pluie en couleurs

Bien qu'il ne soit pas noté "roman" pour ce livre, il est connoté "chick-lit" à cent pour cent.C'est un bien joli titre pour dépeindre les pavés mouillés sous l'effet d'un arc en ciel.

Ceci dit, je ne me permets pas de poser des étoiles , parce que je ne suis pas la bonne lectrice pour ce genre de lecture.

Que de bons sentiments, de la guimauve, des clichés qui se veulent larmoyants, et je passe sur l'écriture.

Je comprends très bien la moyenne de 4,5 donnée à cet ouvrage, donc je m'abstiens.

Merci aux Edts "La belle Etoile" et à Babelio pour cet envoi.
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La flamme et le papillon

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.

Une histoire toute en douceur qui relate une chose qui se perd de plus en plus "LES LIENS HUMAINS".

Je me suis pris au jeu plutôt à la lecture de ce roman car j'ai trouvé Éloïse attacha te malgré ses secrets et Alice qui se complique la vie mais avec ses raisons. Mais qui était Elvire? c'est ce que va (essayer) de découvrir Alice au fil des pages pourquoi autant de secrets et le tout avec de l´Amour en plus. Franchement je ne pensait pas tomber dans ce roman car je suis sorti de mes sentiers battus avec satisfaction car j'ai été touché à chaque page et je ne regrette pas ce roman La flamme et le papillon.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Bien-aimée

"Bien-Aimée" est un roman historique émouvant qui dévoile un épisode sombre et méconnu du passé franco-allemand dans le Camp des Milles à Aix-en-Provence dans les années 1940. C'est aussi une histoire d’amour brisé, de musique et de guerre.



Camp des Milles, mai 1940.



Les Allemands réfugiés en France y sont internés par peur d'une cinquième colonne. Parmi eux : des scientifiques mondialement réputés et des artistes comme le musicien Hans Weber, un hautboïste, devenu un maestro de renommée internationale. Elisa, sa belle-sœur veuve de son frère adoré, essaye de le faire libérer. Elle a une fillette de cinq ans, Greta...



Aix-en-Provence, mai 2022.



Esther, séparée de son mari, reçoit en cadeau des mains de son père une curieuse montre au dos de laquelle est gravé un nom inconnu : Hans W. Cette montre rare, une Omega Saint Christophe, appartenait à sa grand-mère, Aimée, atteinte de la maladie d'Alzheimer.



Un mois plus tard, en visitant le camp des Milles, elle aperçoit, sur une photo, la même montre au poignet d’une déportée. Bouleversée, Esther se promet de découvrir qui est cette femme...



Je remercie les éditions @LaBelleEtoile et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman très touchant.



Personnellement, ce roman est une belle découverte car je n'avais que vaguement entendu parler de ce Camp des Milles qui est devenu un mémorial depuis 2012. Ce roman historique est donc à la fois divertissant grâce à l'intrigue romanesque et instructif car il est très bien documenté grâce au rappel des faits historiques avérés.



L'alternance entre passé et présent permet de préserver le suspense, même si j'ai compris assez rapidement quel était le lien entre les deux récits. Deux objets représentent ces deux époques : la montre et le hautbois, témoins muets de drames douloureux et de sombres secrets de famille bien gardés, mais aussi d'une histoire d'amours interdites poignantes.



Si vous avez aimé "Le Bureau d'éclaircissement des Destins" de Gaëlle Nohant, je vous conseille ce roman qui saura vous émouvoir grâce à la plume sensible et au style fluide de l'autrice qui vous plongera dans un univers à la fois sombre et plein de poésie. Un très bel hommage à tous les déportés, mais aussi un devoir de mémoire !

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Bien-aimée

Aujourd'hui je te demande toute ton attention. Note bien ce titre, imprime cette magnifique couverture dans ton esprit, retiens le nom de l'autrice : Bien-Aimée de Aurélien Tramier



Cet ouvrage est un immense coup de coeur ! Je l'ai terminé il y a déjà quelques semaines mais ses personnages hantent toujours mon esprit et chose rare pour moi, il m'a fallu une bonne semaine pour commencer un nouveau roman tant j'étais encore sous le coup de l'émotion. Car ce roman est beau, intelligent, instructif et terriblement touchant, je l'ai terminé en larmes, en osmose avec les personnages.



En 1940 à Aix-en-Provence, des allemands sont enfermés au camp des Milles. Tous avaient fui l'Allemagne dans les années 30, beaucoup étaient des intellectuels, des artistes, des médecins, parmi eux des prix Nobel. Mais à la veille de la capitulation, on craignait qu'il puisse y avoir au milieu d'eux des espions. Parmi tous ces personnages ayant réellement existé, Aurélie Tramier imagine un hautboïste célèbre, Hans Weber.

2022, Esther reçoit une montre ayant appartenu à sa grand-mère qui souffre désormais d'Alzheimer. Peu de temps après, en visite avec la classe de son fils au camp des Milles, devenu en 1942 un camp d'enfermement des juifs étrangers en partance pour Auschwitz, elle reconnaît sur une photographie cette même montre au poignet d'une jeune femme. Qui est-elle et quel est son rapport avec sa grand-mère ? Cette question n'aura de cesse de la hanter et de l'emmener dans une enquête sur le passé de sa famille.



Ce roman, c'est une tranche méconnue et honteuse de l'Histoire franco-allemande que l'autrice a voulu mettre en avant et dépoussiérer. Elle-même aixoise, elle n'avait jamais entendu parler de ce camp que l'on peut désormais visiter comme un Mémorial. C'est une histoire d'amour contrarié en temps de guerre, c'est la musique, les secrets, la vie. Lisez-le !

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Vous reprendrez bien un petit chou ?

Premier roman de cette autrice que j'ai découverte avec "Peindre la pluie en couleurs" que j'avais adoré.



J'aime sa façon d'écrire et de raconter.

Des chapitres courts où l'on change de personnage à chaque fois.

Des situations qui ressemblent à nos quotidiens.

Célibataire, en couple, avec ou sans enfants, avec ou sans emploi.

De l'amour, des larmes et de l'empathie.



Ici, nous avons Julia, épouse et maman de deux enfants. Elle a monté sa propre boîte et rêve de bosser pour une entreprise de lingerie ou d'en avoir un troisième, enfant bien sûr. Quoi qu'il arrive toujours avec ses talons hauts.

Puis il y a Sophie, maman de trois enfants, elle a quitté son poste de graphiste, elle ne se sent pas prête à se séparer de son petit dernier.

Les deux mamans se croisent à l'école et se jugent sans se connaître.

Et puis, il y a Alice, qui étudie Valéry tout en étant serveuse au "Lapin blanc" salon de thé et de papotages. 🐰



C'est l'histoire des moments où il faut faire des choix et des autres où la décision s'impose.



Ce roman est un peu avorté pour moi... j'aurais voulu ne pas quitter ses Wonder woman, je voulais connaître la suite de leur vie. Voir grandir tous leurs petits choux.

Je lirai donc avec grand plaisir ses prochains romans.

J'espère vous avoir donné l'eau à la bouche et l'envie de découvrir ce livre si chou.
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Peindre la pluie en couleurs

C'est dans le cadre d'une opération privilège que j'ai reçu ce roman, je remercie Babelio, les éditions La belle Etoile et Nicolas ;)



Le schéma général de ce roman est bien connu, c'est celui de la résilience et du retournement de vie. C'est en général une femme trentenaire et célibataire, abrutie de travail (voir « La Tresse »ou «Les Victorieuses » par exemple) et qui va voir sa vie se transformer sous le coup d'événements impromptus (ici l'accident de voiture qui enlève les parents des deux enfants adoptés par leur tante, l'héroïne).

Sur le fond, rien de bien original, lot habituel aujourd'hui d'une certaine littérature à destination d'un public peu exigeant et qui adore ces belles histoires « happyendées ».



C'est malheureusement farci de bons sentiments autant que de poncifs (à commencer justement par le classique accident de voiture !!) 


Mais…mais… malgré ses maladresses évidentes de construction, ses longueurs (les courses scolaires avec les gosses, l'épisode indispensable de la couverture des bouquins …), il y a quand même quelque chose d'attachant qui se dégage de l'ensemble et qui fait que l'on abandonne pas le livre.

C'est un peu comme lorsque j'étais plus jeune et que je ne manquais pas un épisode de « La demoiselle d'Avignon ». Cela me fait encore sourire mais je pense que je reverrai le feuilleton un de ces jours…
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Bien-aimée

! Attention, ce livre est un petit bijou d'émotion !

L'histoire se déroule sur deux époques. Au présent, on découvre Esther, une quarantaine d'années, qui a du mal à encaisser le départ de son mari pour une autre. Tristan, son ado, tente tant bien que mal de lui redonner goût à la vie mais la séparation est également difficile à gérer pour lui.

Dans les années 40, c'est Hans Weber, un hautboïste de renommée international que l'on découvre. Survivant de la guerre 14-18, il a fui l'Allemagne car n'adhérait pas du tout à l'idéologie d'Hitler. Il a trouvé refuge en France, à Sanary, dans le sud de la France, où de nombreux intellectuels allemands se sont déjà réfugiés. Malheureusement, sa nationalité allemande l'a amené à être emprisonné au camp des Milles, comme des milliers d'autres hommes d'origine allemande, quelque soit leurs religions ou leurs opinions, la France ayant peur de cette cinquième colonne.

Le lien entre passé et présent se fait à travers un objet et une femme. D'abord une montre, une vieille Omega des années 30 que le père d'Esther lui lègue, et une femme. En visitant le camp des Mille dans le cadre d'une sortie scolaire, Esther découvre cette montre sur la photo d'une femme et d'une enfant. Commence alors pour elle une quête, pour comprendre comment sa famille, et notamment sa grand-mère, est liée à cette femme.

J'ai trouvé ce livre très très beau. Les personnages d'Esther et de son fils sont très attachants, indépendamment et dans la relation qui les lie. Ensuite l'intrigue est très prenante, on déroule en même temps qu'Esther les fils de son passé, on comprend en même temps qu'elle la véritable histoire, c'est vraiment très bien écrit. L'auteur traite le sujet avec énormément de sensibilité mais sans pathos. Ce n'est pas un exercice facile mais c'est très réussi et cela aide au devoir mémoire, thème important dans le livre.

C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur, et même si j'avais beaucoup aimé "Peindre la vie en couleurs", celui-ci est vraiment un coup de coeur pour moi.

Merci à Marabooks et Netgalley pour cette lecture.
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Peindre la pluie en couleurs

{LECTURE 2023-132} Peindre la pluie en couleurs de Aurelie Tramier chez Audiolib



Morgane est une directrice de crèche solitaire et revêche qui ne supporte plus les enfants. À 35 ans, elle vit dans le rêve de racheter une pension pour chiens. Tout vole en éclats lorsque sa sœur meurt dans un accident de voiture, lui laissant ses deux enfants en héritage. L’arrivée d’Eliott, 10 ans, et de Léa, 7 ans va complètement chambouler sa vie jusque dans ces souvenirs les plus profonds.



C'est le titre qui m'a attiré... Sans trop en savoir plus j'ai lancé l'écoute de ce roman. J'ai pleuré, j'ai été en colère, j'ai crie à l'injustice, j'ai souris, j'ai rigolé... Toutes les couleurs m'ont envahies de la plus froide à la plus chaude. Les voix de Sophie Frison et Quentin Mignon s'accordent parfaitement aux personnages, ils nous transmettent les émotions, les peurs et les joies. Ils donnent vie au mot d'Aurélie Tramier.



Ce livre est comme une pâtisserie douce et sucrée où les personnages sont attachants et vrais. D'un cataclysme dans leur vie, ils se relèvent et avancent en tombant et en se relevant. Un roman qui parle de famille réparée à coup de pansement, de relation familiale compliquée par des non-dits, des secrets.



Je ne sors pas indemne de cette écoute, les émotions à fleur de peau. Morgane, Eliot et Léa restent en moi. Un coup de coeur.



Bref, un roman qui donne la chair de poule, qui touche de plein fouet. A lire d'urgence par ces journées pluvieuses sous la couette.



Merci à audiolib et Netgalley pour cette lecture
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La flamme et le papillon

Cela m'a fait plaisir de retrouver la plume douce et poétique d'Aurėlie Tramier, même si j'ai moins aimé ce roman alors que "peindre la pluie en couleurs" avait été un réel coup de coeur. Ce roman est basé sur une intrigue qu'Alice, l'héroïne, cherche à résoudre. En déroulant le fil, elle décortique les relations humaines et les secrets familiaux. Alice est très attachante et a un coeur en or. Comme le dit simplement Elvire ou Jolie mamie : "Un jour, je suis entrée, je t'ai demandé un thé, tu m'as offert un sourire et tu m'as apaisée".

Laissez vous tenter et suivez, le temps de cette lecture, les aventures d'Alice en Pays Aixois, comme la très belle couverture vous y invite.
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La flamme et le papillon

Alice, jeune étudiante un peu perdue, travaille dans un café afin de financer ses études. Un café sympathique, repaire de vieilles dames buveuses de thé et parmi elle, Elvire, avec qui Alice sympathise au fil du temps.



Suite à un accident, la vieille dame décède dans les bras d'Alice.

Le choc est terrible.

La surprise de se voir désignée héritière de la vieille dame l'est encore plus.



Peu à peu Alice va découvrir qui était vraiment Elvire, quelle fut sa vie et quel est le lien entre elles.

La jeune femme va en apprendre beaucoup sur les autres, sur sa famille, sur ces êtres qu'on apprend à connaître peu à peu et sur lesquels on peut se faire beaucoup d'idées plus ou moins fausses.

Elle va en apprendre aussi beaucoup sur elle-même, sur ce qu'elle veut vraiment dans la vie.



L'histoire est plutôt jolie et aborde différents thèmes, tels que la violence, la manipulation, la haine, le mensonge, la difficulté d'être une femme,... elle n'est pas non plus donneuse de leçons.



Mon seul regret: que le décès de la vieille dame intervienne si rapidement, j'aurais préféré que les deux femmes passent plus de temps ensemble, fassent des choses ensemble, ne serait-ce que pour rendre leur affection mutuelle plus crédible.



























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Peindre la pluie en couleurs

Merci merci Aurelie pour ce roman qui m'a touché puissance 10000000000.

Ce livre est tel un livre doudou plein de douceur, de câlins, câlinous..

Une ode à la joie, à la reconstruction et à la résilience. Mais ce roman nous montre aussi que malgré les douleurs de la vie, derrière la pluie, le soleil repointe son nez pour nous apporter des joies.

Ce roman est construit à 2 voix: celle de Morgane, qui récupère la garde de ses neveux et nièces,et bien qu'elle travaille en crèche, elle ne connaît rien sur les enfants, et celle d Eliott, le neveu qui a une dizaine d'années.

Morgan va devoir affronter la perte de sa sœur chérie, apprendre à aimer les enfants de cette dernière, à les comprendre , à se délivrer d'un lourd passé.

Eliott lui s exprime à travers des lettres qu'il adresse à sa maman qui veille sur lui.

Ce ptit bonhomme est plein de ressources tout comme sa sœur Léa..

Une somptueuse histoire dont le mot fin est arrivé trop vite.....

La plume d Aurelie est tout juste merveilleuse. Elle arrive à faire transparaître les émotions au travers des mots avec une justesse et un cœur débordant d'amour.

J'avais beaucoup aimé son 1er livre, mais celui ci fait parti de mes coups de cœur de cet été.

A quand un 3ème ?
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Peindre la pluie en couleurs

J’ai tout aimé dans ce roman. Le thème principal, la résilience, est pourtant difficile mais Aurélie Tramier s’en sort haut la main.



Morgane, qui cache une blessure ancienne non cicatrisée, doit accueillir ses neveux, Elliott et Léa, suite au décès accidentel de leurs parents. Elle n’en a pas du tout envie mais veut respecter le souhait de sa soeur décédée.



Le roman alterne entre deux narrateurs, Morgane et Elliott qui racontent chacun leur vision des choses, leurs sentiments et leurs peurs pendant l’année qui suit l’accident. Les personnages sont ultra attachants et vraiment bien brossés.



C’est rare, mais ce livre m’a donné la chair de poule et fait picoter le nez. Il n’aborde que des sujets durs mais sans pathos et l’auteure arrive vraiment à peindre la pluie en couleurs. C’est un énorme coup de coeur.


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Peindre la pluie en couleurs

Quant j’ai reçu la proposition de Babelio pour recevoir ce roman, je n’ai pas hésité très longtemps aimant beaucoup la ligne éditoriale de la collection La Belle Étoile qui m’avait déjà régalée avec Un métro pour Samarra et Je refuse d’y penser. Et je peux vous dire que mon empressement initial a été récompensé au-delà de toutes mes attentes, Peindre la pluie en couleurs ayant été un coup de cœur.



Une voiture, un arbre, des sirènes d’ambulance, il n’en faut pas plus pour faire voler en éclats le bonheur de toute une famille et priver deux enfants de leurs parents. Orphelins à l’âge de 10 et 6 ans, Eliott et sa petite sœur, Léa, seront donc recueillis par Morgane, cette tante un peu froide qui ne semble apprécier que son chien. Les débuts de cette cohabitation forcée sont maladroits et parfois tendus… Être une directrice de crèche consciencieuse et efficace ne fait pas de Morgane la parfaite maman à l’instinct inné pour répondre aux besoins des enfants ni même la personne le plus chaleureuse au monde. Il lui faudra donc apprendre à s’occuper de ces deux enfants, elle qui n’en voulait pas, tout en affrontant une mère bien décidée à récupérer ses petits-enfants quoi qu’il lui en coûte.



Malgré ce sujet du deuil en toile de fond, le roman n’est pas triste et pour moi qui suis très sensible au sujet de la mort que j’ai tendance à éviter, cela fait toute la différence. J’ai adoré la manière dont l’intrigue se focalise autour du travail de reconstruction sans pour autant occulter les moments de doute et le poids de l’absence. Derrière la perte, la vie n’est jamais loin, un joli message porté avec subtilité par ce roman, et de manière bien plus brute de décoffrage par un personnage secondaire que j’ai tout simplement adoré : un croque-mort qui croque la vie à pleines dents !



En dépit de son exubérance avec sa tendance à faire des entrées remarquées à base de chansons de Dalida lancées à tue-tête de son corbillard, cet homme n’est pas dénué d’une certaine sagesse, de celle que l’on apprend à l’école de la vie et qui enseigne l’humilité. Respirant la bonté et la bienveillance, il aidera, souvent sans le vouloir, Morgane à voir la vie sous un autre jour. Quant à Viviane, un membre du personnel de la crèche, elle se révélera un atout précieux pour Morgane qu’elle soutiendra et conseillera sans jamais la juger. Douce, gentille et avec un cœur d’ange, cette femme m’a beaucoup touchée d’autant qu’elle doit elle-même porter son propre fardeau…



Ces aides spontanées et désintéressées contrebalanceront la méchanceté de la mère de Morgane qui s’immisce dès qu’elle le peut dans l’éducation que son aînée donne à ses petits-enfants. Si j’ai détesté ce personnage que j’ai trouvé révoltant, il n’en demeure pas moins intéressant de par son évolution et dans la mesure où il permet de mettre en avant le poids des secrets, des incompréhensions et de ces injustices qui minent des familles.



Petit à petit, on lève donc le voile sur l’histoire familiale compliquée de Morgane marquée par les tensions entre elle et sa mère qui lui a toujours préféré sa sœur, Émilie. L’amour inconditionnel pour Émilie est d’ailleurs le seul point commun qu’elles partagent puisque Morgane a toujours adoré sa petite sœur et veillé farouchement à la défendre quitte à se sacrifier… Car si Morgane semble avoir le cœur desséché, c’est qu’elle porte un lourd secret et une croix dont elle a bien du mal à se départir. Dès le début de l’histoire, l’autrice évoque à demi-mot ce qu’a vécu par Morgane avant de nous dévoiler la vérité… Je vous laisserai le soin de découvrir le secret qui la ronge, mais je peux néanmoins vous dire que j’ai apprécié la manière dont Morgane réalise progressivement que là où elle ressent de la honte, il n’y a pas à en avoir, du moins pas de son côté, et que derrière son acte, se cache bien plus d’amour qu’elle ne pourrait l’imaginer…



D’ailleurs de l’amour et de beaux moments, il n’en manque pas dans ce roman dans lequel nos personnages apprennent à se connaître et à s’apprivoiser mutuellement. Il ne s’agit pas ici de remplacer des parents ou de venir combler un vide mais bien de développer une relation particulière empreinte d’amour, de confiance et de bienveillance. Une chose que Morgane, Eliott et Léa apprennent à faire main dans la main, à leur propre rythme. Tout ne sera pas facile, la perte de leurs parents affectant évidemment Eliott et Léa, mais les deux enfants trouveront leur place aux côtés d’une tante qui n’est finalement peut-être pas aussi froide qu’il n’y paraît. Quant à Morgane, solitaire depuis si longtemps, c’est un peu comme si elle avait tout à (ré)apprendre : à s’ouvrir, à sourire, à rire, à danser, à lâcher prise, mais surtout à se pardonner afin d’apprendre à aimer, la condition sine qua non pour offrir ce foyer chaleureux dont ont tellement besoin son neveu et sa nièce.



L’autrice a opté pour une narration alternée entre Morgane et Eliott. Le procédé, en plus de rendre la lecture dynamique et quelque peu addictive, nous permet de nous sentir au plus proche de l’histoire et des personnages qui se sont révélés, pour la plupart, particulièrement attachants. Bien que ma vie soit différente de la sienne, je me suis parfois reconnue en Morgane avec sa maladresse dans les interactions avec autrui, sa difficulté à exprimer ses émotions, son amour inconditionnel pour son chien et son rêve d’ouvrir une pension pour chiens… Elle m’a donc beaucoup touchée comme l’adorable Léa qui est un petit rayon de soleil capable de chasser en un sourire tous les nuages. Léa possède une intelligence du cœur qui offre une belle bouffée d’oxygène à sa tante et à son frère, mais elle n’en demeure pas moins une petite fille qui a besoin d’être consolée la nuit, seul moment où elle semble laisser s’exprimer son propre chagrin.



Quant à Eliott, il se montre très mature pour son âge bien que la mort de ses parents le pousse à commettre des actes qui ne lui ressemblent pas et qui nécessiteront l’intervention bienveillante d’une professionnelle. Je l’ai trouvé adorable dans son envie de protéger sa sœur et de faire de son mieux pour la rendre heureuse. Cela offre d’ailleurs de très jolis moments de complicité entre les deux enfants. Entrant parfois en conflit avec Morgane et profitant des largesses de sa grand-mère même quand il comprend que ce n’est pas une bonne idée, Eliott n’en demeure pas moins un gentil garçon qui fait de son mieux pour affronter une situation difficile qui a chamboulé toute sa vie et fait voler en éclats ses repères. Il lui faudra donc un peu de temps pour s’ouvrir à sa tante et lui laisser une place dans son cœur…



À l’aide d’une plume simple et d’une grande fluidité, l’autrice sait toucher les lecteurs, énonçant avec une certaine délicatesse des vérités parfois difficiles tout en s’efforçant d’instiller beaucoup de lumière et de chaleur dans les cœurs. Il en résulte une belle lecture pleine d’émotion avec des phrases qui frappent, interpellent et sur lesquelles on prend le temps de réfléchir…



Difficile de résumer en quelques mots ce roman qui a tellement résonné en moi. Est-ce parce que j’ai retrouvé quelques similitudes entre Morgane et moi, que j’ai terminé ce livre pile la veille de mes 35 ans, son âge, ou que l’autrice a su se frayer une place jusque dans mon cœur ? Peu importe finalement puisque le résultat est là, un roman coup de cœur qui m’a fait pleurer, sourire et qui m’a insufflé un élan d’optimisme fou, moi à la pessimiste de nature. Un livre qui évoque la perte, la mort, la résilience, le pardon, la rédemption, la notion de famille, mais surtout la vie et la possibilité pour chacun de renaître de ses cendres. Touchant et émouvant, Peindre la pluie en couleurs est de ces romans que l’on n’oublie pas et que l’on porte haut dans son cœur.
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Peindre la pluie en couleurs

Plié en 4 jours ! Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance !



J'ai lu ce livre par hasard. Je suis en plein dans la lecture de tous les ebooks se trouvant dans mon kindle afin de faire le tri car j'en ai tellement...

J'ai reçu ce livre lors d'une action promotionnelle et je n'ai jamais entendu parler de l'auteure.

Alors, vous pensez bien que je n'avais pas lu le résumé avant de commencer ma lecture !

C'était le grand saut dans l'inconnu !



Dès le début, après avoir découvert qu'il s'agit d'une histoire où deux enfants perdent leurs parents, je me suis dit "ça y est, encore une histoire à faire pleurer dans les chaumières !"

Néanmoins, je m'accroche et je continue ma lecture.... Sans pouvoir ensuite arrêter !



Outre cette partie de l'histoire qui est néanmoins la trame du livre, ce roman aborde également le sujet des secrets de famille, de la rancune, de la mort, du deuil....

L'histoire est bien construite, même si parfois un tout petit peu prévisible....



Le roman s'articule autour de chapitres où chaque personnage peut s'exprimer.

Il ne va ni trop vite, ni trop lentement.

Le texte est bien écrit, pas trop facile sans être non plus complexe.



Bref, j'ai adoré et je le recommande.



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Peindre la pluie en couleurs

Roman lu en trois jours, j’ai apprécié la façon dont c’est écrit façon journal intime, les personnages sont attachants que ce soit Morgane, les grd parents mais la palme d’or revient à Eliott et Léa tant de douleurs, de douceurs, de bonté pour c’est deux petits êtres si jeune, ce trio qui se reconstruit avec bienveillance en veillant l’un sur l’autre, coup de cœur…
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Peindre la pluie en couleurs

Envie d'une lecture relaxante, apaisante ? Alors, lisez ce roman qui vous ravira du début à la fin !

j'ai acheté ce roman sur une aire d'autoroute : le titre évocateur et le dynamisme de la couverture ont attiré mon attention . Et je n'ai pas été déçue, au contraire ! Il m'a complètement captivée et m'a fait oublier la monotonie du paysage autoroutier.

Alors, c'est vrai, le thème abordé n'est pas nouveau mais ici, l'auteure donne la parole à la tante et à son neveu, orphelin de père et mère. Ils se livrent en toute sincérité et m'ont fait passer par une série de belles émotions. le point de vue de l'enfant et celui de l'adulte sont évoqués à tour de rôle. Pas de sensiblerie, pas d'exagération juste ce qu'il faut de tendresse, de nostalgie, d'humour. Outre le thème du deuil, d'autres sujets sont traités et le récit gagne en profondeur , nous donne à réfléchir.

C'est vrai aussi que l'issue est prévisible mais l'auteure a ajouté mystère et suspense.

C'est vrai que ça fait du bien de voir des personnes surpasser leurs traumatismes, reconnaitre leurs erreurs et accepter leur passé. les voir heureuses, sereines, m'a laissée détendue, heureuse et sereine à mon tour

C'est enfin une belle leçon d'amour !

Commencer ce livre, c'est le terminer, alors, n'hésitez pas !
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Peindre la pluie en couleurs

Aurélie TRAMIER. Peindre la pluie en couleurs.



Morgane a 35 ans, célibataire, est directrice de crèche à Paris. Elle envisage de changer de vie professionnelle. Elle préfère s’occuper de chats plutôt que d’enfants. Malheureusement, un tragique accident de la route coûte la vie à sa sœur Émilie et à son époux, Niko. Ce couple de notaires a deux enfants, et dans son testament, Émilie confie ses deux chérubins, Eliott, 10 ans et Léa, 6 ans à Morgane. Elle va bien sûr accepter et devenir la maman par procuration de ses deux enfants. Que de changements pour ces petits ! Il leur faut changer d’école, ranger, obéir à leur tante ; cette dernière est maniaque et ne supporte pas le désordre.



Puisant dans l’empathie, les récits de Morgane et d’Eliott nous témoignent de leurs adaptations, des concessions à faire, de la part des uns et de l’autre. Les enfants sont traumatisés par la perte de leurs parents et Morgane est très sensible à leur bien-être. Mais elle est novice. Elle n’aime pas s’occuper d’enfants; à la crèche, elle s’occupe en priorité des taches administratives. Petit à petit, ils vont s’apprivoiser et grâce à la bienveillance et à des aides discrètes des employées de la crèche, chacun va faire un pas vers l’autre.



Morgane a subi une grave agression dans sa jeunesse : elle va entourer ces neveux de tout l’amour dont elle dispose. Les relations avec sa mère sont quasi inexistantes. Cette dernière l’a délaissée lorsque Morgane a été blessée dans sa vie de femme. Elle désire même braver les volontés de Émilie et demander la garde exclusive des enfants ; Morgane fait face à sa mère et va même se révéler une bonne tante. Elle ne sait pas comment s’y prendre. Cependant elle va faire des concessions et devient une bonne mère, entourant ces enfants du mieux. La vie au quotidien avec deux jeunes enfants n’est pas une sinécure. Il y a tous les problèmes d’intendance, de scolarité, les vacances à planifier pour satisfaire les deux familles. Les beaux-parents d’Émilie sont allemands et ils ont besoin de voir leurs petits enfants, au même titre que les parents de Morgane qui résident à Marseille. Et Snoopy, son petit chien va être un bon compagnon pour ces deux orphelins. Il y aura même de belles rencontres. Mais chut, je ne vous en dit pas plus....



Morgane va-t-elle pouvoir mener de front l’éducation de ses neveux, sa vie personnelle et se réconcilier avec ses parents. La cicatrice ne se referme pas. Mais avec deux enfants, il faut avancer. Ce roman nous entraîne au sein de la vie d’une nouvelle famille recomposée. Et Eliott est perspicace. Les chapitres alternent, entre la version de Morgane et celle d’Eliott. Ce dernier écrit même à sa maman et lui raconte les incidents du quotidien, les joies. Une belle leçon de vie, de renouveau, de résilience. De la tristesse, de la tendresse, de l’amour, de la joie, des surprises, oui il y a tout cela et ces deux enfants qui vont enfin se constituer un nouveau foyer pour grandir, entourés par l’amour. Âmes sensibles, prenez vos mouchoirs. Oui, j’ai versé quelques larmes. Je deviens de plus en plus sensible et je ne supporte pas la tristesse des enfants, la jalousie, l’inégalité. Les héros de ce roman présentent tous des traits de caractère originaux, en adéquation avec l’intrigue. Morgane pourra-t-elle faire un trait sur sa vie passée ? Trouvera-telle le bonheur et pourquoi pas l’amour ? Chut, qui va contribuer à cette romance, Snoopy ou Eliott ? ( 24/04/2022).


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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