Citations de Aurore Drécourt (86)
Godefroy la contempla de nouveau, mais avec une telle douceur qu’elle sentit sa haine vaciller.
— Vous m’avez offert ma vengeance. Je vous ai conservé la vôtre.
La rage et la colère peuvent alimenter ta force. Mais tu ne dois jamais les laisser te contrôler.
J’en ai assez d’essayer de faire bonne figure pour des hypocrites. Je veux écouter mon cœur et il me dicte de te suivre.
Vous croyez que c'est facile d'être une fille ? Non ! Absolument pas ! On marche dans la crainte d'être insultée, arrêtée, voire pire ! Et, même si certains vêtements peuvent attirer l'oeil plus que d'autres, cela ne justifie en rien les actions des mecs ! Nous ne sommes pas du gibier ! Les filles méritent d'être respectées ! Qu'elles soient en bikini ou en combinaison de ski !
Un ami, un vrai, s'obtient avec le temps. Certes, une inclination est nécessaire au départ, mais ce sont les moments de joie, comme les pires épreuves, qui vous permettent de forger une amitié.
Une pointe d'amertume la saisit. La liberté s'offrait à Etienne, mais jamais elle ne pourrait le suivre dans les salons masculins ou aux loges des politiciens.
Il ignorait si c'était vrai mais, aussi fou que cela pouvait sembler, il avait foi en l'avenir. Si ce n'était pas demain, ce serait dans un an, peut-être dix. Mais le mal ne pouvait l'emporter éternellement. Seule cette idée lui permettait de garder la raison.
Si tout le monde pense comme toi, si personne ne se mobilise, comment peut-on arranger les choses ? C'est en laissant les méchants faire que ce monde se détruit.
L'inconnu fait peur, mais il y a tellement de possibilités... Finalement, n'est-ce pas merveilleux ?
L'avantage, quand on est orpheline, c'est que ce qu'on ne connaît pas ne nous manque pas.
Les plus grandes avancées technologiques ont toujours provoqué la souffrance d'autrui. [...] Il n'y a pas de pires monstres que les êtres humains. [...] Heureusement, il existe des exceptions. Ce sont tes choix qui feront de toi qui tu es."
Quand ce n'était plus au goût du jour, on jetait et on rachetait. Voilà tout. Combien de fois Rowena avait récupéré un automate entier à la poubelle après lui avoir volé une simple pièce facilement échangeable ? Non, on préférait du neuf, même si cela revenait plus cher, plutôt que de réparer. Quel gâchis !
Une femme grande et musculeuse entra dans sa chambre. Des cheveux blancs couplés de laine de la même couleur tombaient sur ses épaules. Des os et des pièces de métal rehaussaient sa coiffure, qui tintait au fil de ses mouvements.
-Amulet ! s'écria-t-il, plein de joie.
Sans réfléchir, il se précipita sur elle et ses petits bras enlacèrent les cuisses de la guerrière. Néanmoins, celle-ci ne lui rendit pas son étrainte. A peine baissa-t-elle son regard sur lui. Haroun, tu n'es plus un enfant.
-Je t'interdis de venir pleurer à la porte comme hier !
Le ton d'Amulet s'avérait si glacé... Pourquoi lui parlait-elle de cette façon ?
- J'ai fait quelque chose de mal ? s'enquit-il d'une voix chevrotante.
- Non, c'est la vie, Haroun. Désormais, ne m'adresse plus la parole.
Wassilati se posta sur le côté et Haroun respira profondément. La sueur glissait à travers ses vêtements et il sentait la panique poindre le bout de son nez. Penser à Lénïa, ne penser qu'à Lénä. Il inspira, expira de nouveau et déclara :
-Je ne veux pas procéder comme Ahmet. Wassilati conserva le silence, mais elle bascula la tête en signe d'incompréhension. Alors, Haroun la regarda droit dans les yeux.
-Si les femmes désirent réellement que ma semence réchauffe leur ventre, elles viendront la chercher. Je refuse de...
Il repensa à Ahmet et à sa manière tout à fait bestiale d'accomplir son devoir. Cela ne ressemblait à rien à ses étreinte avec Lénïa. De toute manière, il ne voulait qu'aucune autre Saëlienne ne partage avec lui ce type d'union.
- 𝑪𝒂𝒓 𝒄𝒆 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒕𝒆𝒛, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒆𝒛 (...) 𝑹𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔, 𝒏𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒛 𝒑𝒂𝒔 𝒗𝒐𝒔 𝒊𝒅𝒆́𝒂𝒖𝒙 𝒂𝒖𝒙 𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔.
Les gens courageux sont ceux qui osent exprimer leurs sentiments. Et qui apprennent à pardonner à ceux qui en valent la peine.
J'ai vécu parmi l'élite, Rowena. Si une terre comme celle-ci venait à être découverte, elle serait aussitôt exploitée. Les dirigeants couperaient les arbres pour vendre le bois à prix d'or. Ils chasseraient les animaux pour leur fourrure et pour les empailler. Leurs machines polluées se répandraient partout et les prairies disparaîtraient elles aussi. Crois-moi, Rowena, partout où l'homme passe, il ne reste plus que ruines et désolation.
.-Ça va aller. Tout va finir par s'arranger. Et tu sais, parfois pleurer fait du bien.
-Je suis un homme, rétorqua-t-il en un grincement.
-Et alors ? Tu n'en es pas moins humain. Je suis une fille et pourtant, je suis bien mécano. Qu'est-ce que ça change ?
-La mécanique est une force, non une faiblesse. Cette fois elle s'assit à côté de lui.
-Si tu le dis. Moi, je pense que pleurer montre que tu es humain, et que tu as des sentiments. Que.... tu n'es pas un monstre. Ce sont ceux qui se moquent des gens qui pleurent qui sont les vrais monstres.
Sa chaise racla le sol et il se leva.
-Vous pensez que ce ne sont pas des fugues ? s'étonna le policier englué dans son incompétence.
Eugène hésitait entre rire ou pleurer. Il ne doutait désormais plus de la sincérité de l'agent Lewis, mais bien de son intelligence. Qu'il sache lire relevait déjà du miracle. Une témérité nouvelle monta en Eugène, et il répondit, le menton redressé :
-Ce qui distingue le bon du mauvais enquêteur, agent Lawis, c'est de ne pas se satisfaire de la solution la plus commode qui soit.
- 𝑱𝒆 𝒓𝒆́𝒑𝒂𝒏𝒅𝒔 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒓𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒐𝒖̀ 𝒋𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒖𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒏𝒆𝒎𝒊𝒔 !