AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Azaël Jhelil (88)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Ils sont rares, les romans qui parviennent à me rendre complétement muette d’admiration, mais celui-ci fait assurément parti de cette catégorie : cela fait déjà trois heures que je tente désespérément d’écrire cette chronique, trois heures que j’essaye de coucher sur papier mon ressenti, sans y arriver. Car les mots me manquent pour vous parler de ce livre, qui n’a eu besoin que de quelques pages pour faire une entrée fracassante dans le cercle très fermé des « trois meilleurs livres que j’ai jamais lu de toute ma vie de lectrice » ! La rumeur voudrait même qu’il se soit hissé tout en haut du podium, détrônant sans vergogne son prédécesseur … Ma mission du jour ? Parvenir à vous expliquer comment cet énorme pavé de presque 800 pages, premier tome d’une tétralogie de dark-fantasy épique, a réussi cette incroyable prouesse !



Le Vénérable Kannlis l’avait prédit, mais nul ne l’avait cru : le Divin Krûl, Premier vindicateur du dieu de la Vengeance, règne désormais en maître absolu sur le Bassin ctasharre devenu son Empire. A la tête d’une armée de non-vivants et autres créatures des ténèbres, auréolé d’une aura de noirceur et de cruauté, le semi-lacertys écrase dans le sang et la douleur toute tentative de rébellion. Seul le duché de la Marche résiste encore à sa domination … mais plus pour bien longtemps. Du moins le croit-il. Car Oriana, fille du duc, échappe au sorcier qu’il a envoyé pour soumettre le duché, et autour d’elle se forme progressivement un petit groupe fort hétéroclite de rebelles bien décidés à mettre fin à la tyrannie de l’empereur du Levant. Le périple sera long et difficile pour la jeune femme et ses compagnons, mais au terme de l’épopée se trouve peut-être la clef qui permettra de détruire l’artefact qui permet à Krûl de commander aux démons : l’œuf de Tanglemhor …



Quel roman incroyable ! Avec ce premier tome, l’auteur plonge le lecteur dans un univers admirablement bien construit et maitrisé, où se côtoient des dizaines de peuplades aux coutumes et croyances diverses et où cohabitent diverses formes de magie et de sorcellerie … On s’y croirait ! Ou plutôt : on s’y croit ! Je suis vraiment époustouflée par le travail de l’auteur, qui a poussé le détail jusqu’à mettre en évidence les maladresses linguistiques de ce cher Baar-Hal-kryne (que j’ai personnellement surnommé Baaral, j’espère qu’il ne m’en voudra pas) qui ne maitrise pas parfaitement la lingua franca ! Le réalisme est épatant et l’immersion assurée ! Beaucoup d’informations sont apportées, autant par le narrateur que par les personnages eux-mêmes, et pourtant je ne me suis pas une seule fois sentie perdue ou submergée : ces explications s’inséraient très naturellement dans le récit, sans l’alourdir ou le ralentir, elles étaient à leur juste place. Du grand art, vraiment, autant dans la création de cet univers que dans sa présentation au lecteur !



Mais plus encore, l’auteur entraine son lecteur dans une intrigue d’une richesse et d’une complexité éblouissantes ! Le prologue annonce la couleur : l’histoire qui va nous être contée est sombre, violente, cruelle … mais surtout, addictive. Que de rebondissements, que d’actions, que d’émotions ! On retient son souffle, on pleure, on rit, on grogne de colère, on a le cœur qui s’emballe … Cette histoire ne se lit pas, elle se vit. Quelle expérience saisissante ! Lorsque j’ai tourné la dernière page de ce récit, lorsque le livre s’est refermé pour la dernière fois entre mes mains, j’étais en larmes : je ne parvenais pas à me faire à l’idée que c’était fini, qu’il allait me falloir quitter ces personnages, devenus de véritables compagnons de route, qu’il allait me falloir quitter cet univers, rapidement devenu familier. C’est un livre que l’on voudrait voir s’éterniser, un livre qu’on aimerait sans fin. Pas uniquement pour connaitre le fin mot de l’histoire, mais bien plutôt parce que ce livre vous habite, et ne vous quitte plus. Je pense que je n’attendrais même pas la sortie du second tome pour me replonger dans cet univers, j’ai déjà tellement hâte de retrouver Oriana … et Meldaïn !



Car une autre grande force de ce roman, ce sont ses personnages : l’auteur nous en offre une ribambelle, tous aussi intéressants les uns que les autres ! Certains sont franchement détestables – pensons à l’empereur, à son assassin, et pire encore, à son nécromancien – alors que d’autres sont incroyablement attachants – mention spéciale à Elperïn, ce myrmidon est tellement drôle et attendrissant ! –, mais tous sont vraiment intrigants. Des personnalités riches et complexes, des caractères hauts en couleur … tous les éléments sont là pour les rendre inoubliables. J’ai beaucoup apprécié Oriana, notre héroïne, seule femme au milieu de ce troupeau de mâles : sa bonté, son altruisme, sa douceur, son sens de l’honneur et du devoir, sa fragilité, ses doutes … la rendent vraiment très attachante à mes yeux. Elle est courageuse, certes, mais d’un courage qui se veut discret : elle n’est pas du genre à éventrer tout le monde sur son passage comme le font la plupart des héroïnes de récits young-adult ! Que c’est rafraichissant, une héroïne qui reste sensible malgré son statut d’héroïne ! Mais, malgré tout, mon personnage préféré reste Meldaïn. Ceux qui me suivent depuis un certain temps comprendront pourquoi lorsqu’ils liront le livre !



Car, vous l’aurez bien compris, je vous encourage, non, je vous exhorte, à lire ce roman ! C’est une vraie perle littéraire, un ouvrage comme on n’en trouve que peu. Une plume magnifique au service d’une histoire incroyable, un récit dynamique sans aucun temps mort qui captive totalement le lecteur, des personnages attachants que l’on a envie d’avoir pour amis … et beaucoup d’humour malgré la noirceur de l’histoire, malgré le danger qui rôde sans relâche au-dessus de la tête de nos héros … Ne vous laissez pas impressionner par l’épaisseur de cet ouvrage, et lisez-le, vous ne le regretterez pas ! Ce livre est le digne successeur des plus grands classiques de la fantasy, alors ne passez pas à côté ! Rejoignez la Conjuration de Tanglemhor, laissez-vous happer par cette histoire pleine de suspense et de magie … Vit ma hal ! (Comprendra qui lira)



*~*~*



A la fin de l’ouvrage, une belle surprise, très émouvante, attend le lecteur : un hommage à Xavier Moreaux, ami de l’auteur. Le Cygne d’Arbélia est le seul écrit que cet ami a eu le temps de terminer, aussi l’auteur a-t-il décidé de la publier en guise d’hommage. Et quel bel hommage, cela m’a mis les larmes aux yeux ! Et cela d’autant plus que la nouvelle est très belle, à la fois très sombre et incroyablement poétique, c’est vraiment très joli. Imaginez un arbre qui rêve … qui rêve de ne plus être seul, qui rêve d’une douce jeune fille qui rêve. Lorsque l’on lit cette nouvelle, le temps s’arrête, et nous voici transporté dans un univers onirique, brumeux, où rien n’est ce qu’il semble être au premier abord … Préparez-vous à rêver …
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
Commenter  J’apprécie          86
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Attention, le résumé reste bien loin de ce que vous pouvez imaginer !

Lorsque j'ai lu ce dernier, je me suis dit " ouais, ça peut être pas mal". Et bien c'est plus que ça, c'est carrément dingue !

Pourquoi ? Parce que tenez-vous bien, tout à était pensé, inventé, revu... Oubliez la réalité en ouvrant ce bouquin. Oubliez tout ce que vous savez, que ce soit nos religions, nos coutumes ou encore nos unités de mesures ! En tout cas, pour ma part, moi qui n'ait pas une très grande culture générale, j'ai tout de même été happé par ce monde complètement nouveau, dans lequel on sent que l'auteur y a passé énormément de temps et d'investissement !

En somme, c'est comme si on mettait réellement un pied dans un endroit complètement, (je dis bien complètement) inconnu ! Cela peut faire peur, en réfréner plus d'un, mais l'histoire et ce monde créé en vaut vraiment la chandelle !



Comme quoi, il n'y a pas besoin de passer obligatoirement par une maison d'édition pour être vraiment bon, je tiens à le dire.



[...]
Lien : https://univers-livresque.bl..
Commenter  J’apprécie          70
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Un premier tome qui commence fort, même je dirais très fort. L'auteur nous plonge directement dans le vif du sujet. Il possède le don de captiver ses lecteurs dès les premières pages. Sa plume est fluide, envoûtante, entraînante ... Il possède son propre style d'écriture qui m'a conquise. Il a su façonné son propre univers, riche, complet et bien élaboré . Il a écrit une histoire passionnante avec une intrigue qui nous fascine. Il a créé des personnages authentiques, crédibles hauts en couleur auxquels on s'attache. J' ai aimé la diversité des peuples, des 'races", je ne m'attendais pas à en trouver certain dans un tel rôle, j'ai été agréablement surprise . Le récit est vif, dynamique, rytmé entre les présentations, les descriptions, les actions, les rebondissements. Il est pimenté par du suspense, bien alimenté par des dialogues. Les personnages ne manquent pas de répartie pour le plus grand plaisir du lecteur. De plus le récit est consistant sans pour autant nous assommer de détails insignifiants . Lorsque je lisais, je vivais ma lecture, toutes les scènes prenaient forme dans mon esprit. Seul un grand écrivain peut nous offrir un tel spectacle! Je suis passée par une multitude d'émotions, la peur, le soulagement, le chagrin, la joie...L'auteur est un incroyable conteur, un créateur de génie qui nous offre un GRAND roman de fantasy . Un roman unique qui sort du lot, qui se distingue de ses confrères. Un grand merci à l'auteur de m'avoir fait voyager et de m'avoir permis de découvrir ce 1er tome. Vit ma hal.
Commenter  J’apprécie          73
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

On m'a offert ce livre en disant : "Lis-le, il paraît qu'il "y a du Tolkien dans l'air" d'après une critique sur Amazon. Je l'ai lu. Attirée par la radiation radieuse de la couverture. Intriguée par les titres tout aussi hauts en couleur. Pas déçue. Premier tome prometteur. Dès le début, on entrouvre une porte et hop! on tombe dans une gargote où un prêtre traverse notre âme de ses yeux sans regard. Un clin d’œil plus tard, on se retrouve dans la campagne sereine et fleurie mais déjà "le ciel était noir de..." C'est alors que nous emporte un tourbillon de mondes étranges peuplés de curieux personnages qui œuvrent entre là-bas et ailleurs. Mais où ? A travers quels espaces ? Quels temps ? Guerres et paix s'entremêlent entre terres et mers tandis que tournent les lunes noires ou qu'éclot une fleur de sang. La fille d'une statue prend la maquis, uun assassin rouge vole au-delà des esprits, un lézard hybride cherche son bras, un grand borgne le cherche, un voleur tourmenté mène le jeu, à moins que ce ne soit soit la divine hache. Passe un moine. Mais quel est cet œuf ? Vite, la suite, M. l'auteur !

Hep! M. Besson, Jackson, Spielberg et les autres : il y a matière à film. Faites-nous rêver ! Le scénario est là, tissé d'images toutes plus folles que les autres...

Commenter  J’apprécie          71
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Par où commencer ? Il y a tellement de choses à dire sur ce roman qui m'a littéralement emportée dans un autre monde, celui de Tanglemhor. J'ai eu un coup de coeur et ce très rapidement. L'intrigue, le caractère des personnages, l'écriture, tout m'a enchantée !

Ce sont surtout les actes d'héroïsme qui m'ont transportée, la résistance, petite ou grande, de toutes ces créatures (humains, nains, ogres, elfes, fées, gnomes. ..) unies dans un seul combat, c'est tout simplement magnifique. Gros coup de coeur pour le personnage de Joivaire et pour son combat héroïque aux côtés de ses compagnons. J'étais complètement dans la scène, au coeur de la bataille et auprès de ces hommes courageux !

L'auteur parvient à créer un monde à part entière et nous offre une multitude de personnages plus étonnants les uns que les autres. Et surtout, ils sont là où on ne les attends pas.

Le lexique en fin de roman est le bienvenu car il y a de nombreux lieux et personnages à suivre.

En ouvrant ce livre vous découvrirez une noirceur absolue car rien ne sera épargné aux "gentils" (meurtres, esclavage, torture, trahison...). Un nouvel ordre est en train de s'instaurer, pour le plus grand plaisir de certaines nations mais pourtant chacun, grand ou petit, du nain facétieux à l'ogre légendaire, en passant par des nobles, des voleurs, des fées, des "petites gents" ou des légendes vivantes, trouvera le moyen de résister et d'apporter sa pierre sur l'édifice de la résistance. C'est parfois sombre et dur mais ce sont aussi des moments de pures envolées héroïques. Un objet magique est au coeur de l'intrigue mais surtout l'auteur pose les bases d'une saga d’héroïc-fantasy très prometteuse. Trop tard, je suis déjà accro ! Que vont devenir tous ces personnages ? Quels rôles les dieux et légendes évoquées joueront-il à l'avenir ? Car ils semblent toujours là ces dieux bons ou mauvais tels ceux de La guerre de Troie qui "jouaient" avec les humains en les regardant depuis l'Olympe. Plus que tout, leur présences est là pour rééquilibrer la balance que ce soit d'un côté ou de l'autre (NB : vous découvrirez à la fin du livre les légendes concernant la naissance de ces dieux ainsi que l'apparition des divers peuples, ceci complète intelligemment le roman et permet de mieux s'y retrouver.

Il n'y a pas à dire : l'auteur sait insuffler de l' épique et de la magie dans son récit avec immensément de talent !

Alors qu'ajouter de plus sinon que la magie opère et que la fin nous laisse pantois, avides d'en savoir davantage sur la suite de l'épopée de la Conjuration de Tanglemhor.

PS : merci à l'auteur pour la nouvelle à la fin du roman (sans rapport avec Tanglemhor ) à la fois sombre, tragique, poétique et onirique (hélas écrite par un auteur disparu )
Lien : https://www.facebook.com/per..
Commenter  J’apprécie          51
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Un gros pavé et un gros coup de cœur pour ce roman que j'ai eu la chance de découvrir dans le cadre d'un sp. Un bon roman de fantasy comme on en fait rarement malheureusement. Ce que j'ai fortement apprécié ce sont les personnages qui, ça se voit, ont été très travaillés, très développés aussi et c'est je pense le point fort de ce roman. L'univers aussi est bien détaillé, bien peaufiné, on a envie d'y plonger nous aussi, avec des créatures aussi belles qu'incroyables. J'ai dévoré ce pavé très rapidement. Le style de l'auteur est très agréable, très adapté et intelligent. L'auteur est parfois cruel avec ses personnages mais c'est aussi ce qu'on aime. J'espère pouvoir avoir la chance de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          51
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Il y a un peu plus d’un an et demi, j’ai eu le privilège de découvrir les deux premiers tomes des Secondes heures de Tanglehmor alors qu’ils ne constituaient encore qu’un seul et unique pavé de plus de 800 pages. Depuis, chacune des deux premières parties est devenue un tome à part entière : L’Œuf de Tanglehmor et L’Odyssée du Liokûmkän.

Il y a quelques jours, à nouveau sollicitée par Azael Jhélil pour un service de presse, je publiais ma glose sur le tome trois, La Pyramide du lac perdu.

J’ai immédiatement enchaîné avec le quatrième opus de la série, La Tour sans entrée.



Après leur périple dans le Jardin de l'Hiver, les conjurés sont de retour dans les terres du Levant. Alors que se dresse devant eux la toute-puissance du Premier Vindicateur, ils doivent désormais s'introduire au cœur même de la forteresse impériale. Les démons rôdent...Il est temps de détruire l'Œuf de Tanglemhor et de conclure, enfin, l’histoire de ce mystérieux artefact.

Je retrouve les membres de la conjuration, groupe hétéroclite dont les membres viennent de différents peuples unis dans la lutte contre les forces du mal. Les épreuves endurées les ont tous fait évoluer ; ils se connaissent mieux et leurs liens se sont encore renforcés tandis que leur vision du monde a changé ; ils ont vécu un véritable « décillement ». Seul le grand possédé, le fléau de Feen se démarque par sa folie.



Ce quatrième opus commence fort avec un fantastique combat entre deux forces du mal et une belle course poursuite entre deux navires. C’est immédiatement très visuel et dynamique.

Puis la focalisation du récit balaie plusieurs foyers de l’alliance ctasharre, montre comment la résistance, motivée par les exploits de la conjuration de Tanglehmor, s’organise et se fédère.

Des récits enchâssés cassent le rythme et le pondèrent, légendes et récits fondateurs. Les personnages se souviennent d’évènements passés dont les mentions ravivent la mémoires des lecteurs qui les suivent depuis le début` ; cela accentue la continuité et la pertinence du récit au fil des quatre tomes.

Les membres de la conjuration sont en perpétuel mouvement, poursuivant leur périple de retour.

L’ensemble est très vivant, très visuel ; les combats, spectaculaires et chorégraphiés, ne sont jamais trop longs.

Le thème principal demeure celui du voyage et de la traversée d’espaces géographiques et culturels différents, l’occasion pour Azaël Jhélil de donner libre cours à son indéniable talent de conteur et de créateur de mondes et, aussi, de mettre en lumière la résistance et les difficultés quotidiennes des contrées occupées et colonisées par l’empereur « vérilégiste » depuis déjà plus de trois ans, cette « engeance impériale, trompeuse et malhonnête, qui promettait monts et merveilles pour finalement les pressurer de taxes et de corvées jusqu’à la moelle… ».

Puis, le récit se focalise sur le défi final et le plan à mettre en œuvre, pour « défier le Premier vindicateur en plein cœur de la Citadelle noire […], affronter l’émissaire du Grand Dévoreur sur son propre terrain… ».



Quand j’ai découvert la série des Chroniques des secondes heures de Tanglehmor, j’ai vraiment apprécié l’univers référentiel d’Azaël Jhélil et son art et sa manière de le mêler à sa narration. Cette impression est toujours présente, gage de qualité et de performance sur la durée

Je trouvais particulièrement originales les notes de fins qui apportent d’insolites précisions et dont la lecture, parfois, donne l’impression que ce sont des paragraphes qui figuraient dans le corps du récit, mais qui ont été enlevées pour alléger le texte initial. Dans ce quatrième tome, je trouve qu’il y en a un peu trop et qu’elles ont perdu de leur intérêt, qu’elles ne surprennent plus autant le lecteur ; je me suis surprise à en sauter quelques-unes… Peut-être ne faut-il pas trop abuser des bonnes recettes…

Ce quatrième tome se termine par des annexes riches en informations sur l’univers de la série, véritable dossier documentaire qui témoigne de l’immense travail de l’auteur.



Me voilà parvenue au bout du premier cycle de la saga imaginée par Azaël Jhélil. Une grande aventure, un magnifique univers, une belle rencontre.



https://www.facebook.com/piratedespal/

https://www.instagram.com/la_pirate_des_pal/

Commenter  J’apprécie          50
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Profitant d'une petite pause dans mes lectures sentimentales, j'ai choisi de me consacrer à un genre que je n'ai pas souvent l'occasion d'explorer, à savoir la fantasy, et mon dévolu a été jeté sur l'Oeuf de Tanglemhor qui m'a intriguée par la noirceur et la cruauté de son univers…



Tout commence lors de la prise de pouvoir impitoyable de Krûl, Premier vindicateur et prophète auto-proclamé du dieu de la Vengeance. Semant la mort et la destruction dans son sillage, annihilant peuples et villages entiers, le semi-lacertys ne recule devant rien pour asseoir sa domination et revendiquer son dû. Et quel meilleur moyen d'affermir son autorité que d'anéantir les derniers vestiges de la rébellion en s'appropriant non seulement l'ultime citadelle de l'Alliance mais également la fille du plus puissant et respecté des paladins ? Mais c'était sans compter la ténacité des hommes de la Marche, y compris celle d'une princesse dont la loyauté et le courage parviendront à tenir tête au plus redoutable des opposants. La Résistance parviendra-t-elle à raviver les braises de la révolte et à récupérer son héritage ? Et que représente donc ce trésor si précieux aux yeux du terrible Empereur ?



Indéniablement, ce premier tome a toutes les qualités nécessaires pour envoûter son lecteur et l'attraper dans ses filets démoniaques. L'aura ténébreuse que dégage le récit s'accorde à la perfection avec les notes d'espoir qui percent à travers ses voiles sanglants, créant ainsi un équilibre parfait entre la résignation et la lutte. Nous sommes rapidement entraînés par le mouvement imposé par l'histoire, et quand bien même nous tenons à prendre de la distance, nous nous retrouvons invariablement empêtrés de nouveau dans les affres de la guerre et de la désolation. À vrai dire, chaque chapitre nous présente une nouvelle histoire grâce à différents points de vue qui nous dévoilent les nombreux autres conflits qui règnent dans l'ombre. Cette immersion toujours plus profonde dans le récit est réellement impressionnante et démontre toute la complexité de cet univers abyssal qui ne semble pas encore prêt à divulguer tous ses mystères… à notre plus grand plaisir.



En effet, l'univers est d'une richesse insoupçonnée, attestant ainsi de l'investissement réel de l'auteur dans son ouvrage. S'il est nécessaire de se familiariser avec l'environnement pour bien comprendre les tenants et aboutissants de l'histoire, la carte et les lexiques relativement complets suffiront amplement à combler nos lacunes et à adopter les terres du Levant. Néanmoins, s'il existe une chose qui m'a définitivement conquise, c'est la plume de l'auteur. Raffinée, dotée d'une rare élégance et d'un charisme indubitable, elle a immédiatement su atteindre mon âme de lectrice. Son habileté assure non seulement une expérience de lecture des plus agréables mais aussi une proximité troublante avec le récit. Les événements se dessinent sous nos yeux jusque dans leurs moindres détails et nos émotions vibrent au son des cris de douleurs, de rage et de désespoir. Suspendue à son extrémité, je n'ai pu qu'admirer le talent de l'auteur et me laisser porter par son histoire.



Dédions les quelques lignes restantes aux personnages qui, bien que nombreux, brillent par leurs singularités comme par leurs différences.



Commençons tout d'abord par notre jeune héroïne Oriana, fille du duc Cyriac de la Marche et princesse de Trogine. Armée d'un courage inattendu, dotée d'un sens de l'honneur inébranlable et d'un tempérament un brin rebelle, la force de caractère de la jeune femme nous invite immédiatement à la prendre sous notre aile. Oriana est un protagoniste auquel il est très aisé de s'attacher, notamment grâce à son côté naturel qui nous permet de nous en approcher au plus près. Et s'il existe un autre personnage tout aussi attractif, ce ne peut être que Meldaïn, alias l'Ombre, qui nous régale par son audace teintée de malice et son charisme insolent. Tout comme Oriana, il possède une détermination sans faille et l'obéissance lui est une notion tout à fait inconnue. Je me suis donc rapidement liée à ce duo pétillant, d'une fraîcheur et d'une spontanéité délectables.



Mais la richesse n'est pas uniquement l'apanage de l'univers dessiné par l'auteur. En effet, les personnages foisonnent au sein des pages, formant un groupe à la fois hétéroclite et énigmatique. Si certains protagonistes se découvrent au fil de l'aventure, d'autres demeurent indéchiffrables, faisant alors jouer notre imagination et défiant nos attentes. Quoi qu'il en soit, c'est un véritable plaisir de rencontrer de nouveaux visages tout au long du récit et d'apprendre à les connaître. Nous avons ainsi l'ardent et fidèle capitaine de la garde Joivaire ou encore l'inébranlable Masque noir dont la carrure ferait pâlir le plus robuste des paladins. Malheureusement, il me faudrait bien plus qu'une dizaine de lignes pour présenter l'ensemble des personnages et je ne peux donc que vous inviter à faire leur connaissance par vous même afin de mieux les apprivoiser.



Pour conclure, ce premier tome nous propulse impitoyablement dans des abîmes creusés par l'horreur et la souffrance partiellement éclairés par la flamme vacillante de l'espoir. Avec une plume d'une extraordinaire souplesse, l'auteur nous amène aux confins de son univers et nous gratifie d'une aventure des plus intéressantes dont il nous tarde d'en connaître la suite…
Commenter  J’apprécie          50
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Tout d'abord merci à l'auteur pour sa confiance et sa patience. Quelle lecture ! Une fantasy qui m'a complètement prise. Un travail sérieux, des mots travaillés et une description pointilleuse. Un roman que j'ai appréciée découvrir au tout au long des pages. ( Et fort heureusement, comme vous pouvez le voir ci-dessus dans la description, le roman n'est pas petit, même si plusieurs vingtaines sont des annnexes ). Une histoire qui sort des sentiers battus, qui nous tient en haleine. Avant de vous détailler ma lecture sans trop en dire pour ne pas vous spoiler. Dans un premier temps, ce livre a une couverture de dingue ! Déjà à travers l'écran l'image et la couverture sont belles mais je vous assure qu'en vrai c'est également tout aussi beau !! Pour vous raconter un petit peu : L'Œuf de Tanglemhor raconte un monde à part, où différents peuples cohabitent, ainsi que des dieux. Que ce soit de la géographie à la façon dont s'est raconté tout est extrêmement bien expliquer et détaillés. On peut difficilement perdre le fil. Nous allons avoir des récits de combats, de batailles et d'histoires. En effet, tout est superbement bien grouper pour de la Fantasy, tout n'est pas "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants " non, et parfois ça fait du bien. Il y a un monde de magie noir, du danger, des personnages tout aussi intrigants les uns que les autres, des monstres/ créatures. Tout est top et c'est un monde que j'ai adorer découvrir, un voyage que j'ai adorer entreprendre en tant que lecteur ! Nous allons suivre Krûl et d'autres personnages tout aussi attachants. Il y a un but : la liberté. Trouver cette liberté par rapport à ce qui s'est passé avant et ce qui a engendré les actions et la détermination de Krûl. Par contre, ne me frapper pas, je n'ai pas lu Tolkien et j'ai rapidement vu Le seigneur des Anneaux.. Pourtant, je me répète, ce roman est mine de merveilleux, de rebondissements en tout genre et de péripéties qui méritent un grand 'hola'. Chapeau ! Tout est dit pour vous inviter pleinement à découvrir a votre tour ce petit chef d'oeuvres rempli de vocabulaire haut en couleur. Accrochez vous et préparez vous à entrer dans un monde haut en couleur !
Lien : http://moreandnewreading.e-m..
Commenter  J’apprécie          50
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Un titre intrigant ainsi qu’une couverture qui attire l’oeil.



Chaque personnage qui compose le roman est tous intéressant, original : l’auteur en a fait des personnages attachants, mais aussi réalistes.



Les détails comme la géographie, la trame, la mythologie, les langues des différents peuples et des différentes races… sont tous travaillés avec beaucoup de soins , on pourrait s’y croire par moment.



J’ai trouvé le vocabulaire parfaitement adapté au roman: riche, précis et recherché. J’ai été impressionnée par les descriptions lors de batailles ou des combats, c’est encore une fois d’un réalisme étonnant. Chaque chapitre a donc été maitrisé à la perfection: que n’ait trouvé aucune incohérence.



Malgré le nombre conséquent de pages qui compose le roman, il se lit très rapidement une fois plongé dans celui-ci. Il y a beaucoup de périples tout au long du roman qui vous tiendront en haleine jusqu’à la dernière ligne.



Je vous conseille sincèrement ce roman rempli de rebondissements, d’aventure, d’émotions. Un premier tome digne de Tolkien.



Je vois bien ce début de saga être adapté en série télé, donc qui vivra verra !
Lien : https://alloverthebooks.word..
Commenter  J’apprécie          50
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Bonjour à tous les lecteurs des ouvrages d'Azaël Jhelil et à tous les autres que j'invite ici à ouvrir ces pages où se multiplient moult aventures qui entraînent le lecteur dans un vertige tout aussi aventureux.

La vertigineuse (Encore ! Eh oui !) couverture réalisée par Wotan Jhelil à partir de la citation artistique d'une oeuvre d'art est une porte à ne pas manquer : dans couverture il y a ouverture, n'est-ce pas ? L'artiste, tout en épousant l'atmosphère tumultueuse du récit, affirme sa propre expression plastique par sa lecture très personnelle de la fiction qu'il appréhende.

Pour se lancer dans ce 2e tome, il faut absolument prévoir un excellent gilet de sauvetage car la traversée sera plus que mouvementée. Les remous seront violents et de toute nature. N'attendez pas trop d'aide des protagonistes que nous retrouvons avec plaisir ; ils seront bien trop occupés de leur propre survie. Y parviendront-ils tous ? Mais à chacun (e) sa découverte... En avant toute !
Commenter  J’apprécie          50
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Dans le milieu de l'auto-édition, ce roman fait figure d'OVNI pour plusieurs raisons :

Déjà, il est très audacieux de proposer un livre de plus de 500 pages en fantasy quand on ne s'appelle pas George Martin et qu'on n'a pas de lectorat fidèle, et c'est d'autant plus vrai dans l'auto-édition puisqu'on n'a pas l'appui d'une maison d'édition pour "garantir" une certaine qualité et s'occuper de la promotion. "L'oeuf de Tanglemhor" en fait 800, et ce n'est que le premier tome, autant dire que le risque d'être découragé avant de lire la première ligne est bien présent et qu'il peut faire beaucoup de tort à l'envol de ce texte (qui le mérite pourtant AMPLEMENT, mais on va y revenir).

Ensuite, c'est un roman extrêmement ambitieux dans sa construction, son univers, sa multitude de personnages et de trames narratives : là aussi, ça risque de restreindre le public visé puisque les amateurs d'imaginaire ne sont pas tous friands de dark fantasy et d'histoires aussi complexes.

Mais surtout, je suis absolument épatée par la qualité de ce texte : sans comité de professionnels et malgré la taille impressionnante du livre, tout est extrêmement soigné du début à la fin. Le style, le rythme, la cohérence, l'orthographe, la couverture : je n'ose pas imaginer le travail de titan qu'il a fallu pour écrire puis remanier ce texte, je suis très, très impressionnée du résultat. S'il fallait encore une preuve que auto-édité ne signifie pas amateur, ce roman résume tout.



Mais bref, parlons un peu du contenu. Je ne vais pas m'aventurer trop loin dans l'histoire, qui est bien trop dense pour être présentée en quelques lignes : on est dans de la fantasy de haut vol, qui sent bon les jeux de rôles et les contrées éloignées, et qui a le mérite de présenter des personnages attachants et en relief. J'avoue avoir mis un peu de temps pour prendre mes marques et rattacher les différentes trames narratives entre elles, mais dès que tout s'est clarifié, le voyage s'est déroulé sans aucune difficulté, avec énormément de plaisir et de longues sessions de lecture passionnée.



La plume est très agréable : un vocabulaire soutenu mais pas dans la démonstration, plutôt élégant et au service de l'histoire, qui nous replonge dans la narration classique des grandes épopées de fantasy, des dialogues savoureux (parfois un peu longs, mais qui servent de coupure agréable entre deux grosses scènes d'action), bref on sent une grande maîtrise de la langue à travers ce roman (j'ai déjà dit que j'étais impressionnée ?).

Mention spéciale aux notes de bas de pages, qui m'ont ravie tout au long du livre : elles décalent et allègent le ton du roman, en rajoutant des pointes d'humour inattendues et bienvenues. (Pour le coup, j'aurais probablement préféré la version papier parce que c'est toujours un peu fastidieux de naviguer avec les notes de bas de pages en numérique, mais c'est un détail).



En tout cas, je ne peux que recommander L'Oeuf de Tanglemhor et saluer la prouesse d'écriture et d'édition qu'il représente. J'ai hâte de lire la suite, et je ne m'inquiète pas pour la qualité qui sera évidemment au rendez-vous. Le seul bémol que je pourrais soulever, c'est que quitte à découper l'histoire en plusieurs tomes, je les aurais fait un peu plus petits pour mieux savourer chaque partie (et j'espère qu'il y aura un résumé au début du tome 2, parce qu'il y aura du boulot pour tout relire !). Quoiqu'il en soit, si les pavés ne vous effraient pas, n'hésitez pas une seconde, le voyage est un délice !
Commenter  J’apprécie          55
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

La couverture attire l’œil. Dans l'ensemble, elle est plaisante et sa sobriété de mise. Les couleurs chaudes du titre et de l’œuf forment un contraste avec le fond brun presque noir et, de ce fait, les met en valeur. Elles évoquent la chaleur qui peut être à la fois bienfaisante ou son contraire. La typographie utilisée est adaptée. J'aime beaucoup l'harmonie qui se dégage de cette couverture, même si le fond avec cette sorte de trame fige le tout.



Le résumé est très détaillé. Trop sans doute pour moi qui aime que le maximum de suspens soit conservé. Même s'il ne spoile pas le roman en entier, j'aurais aimé qu'il soit plus concis. Hormis cette remarque, nous apprenons donc qu'un dénommé Krûl a pris le pouvoir de force et règne en tyran, sous le titre pompeux d'Empereur du Levant, étouffant dans l’œuf toute résistance. Il ne lui reste qu'un petit duché à soumettre pour que sa victoire soit totale. Et voilà où je suis happée. Parce que qui dit résistance dit bataille, héros ou antihéros qui se révèlent, alliances, trahisons... Tous ces termes virevoltent dans mon esprit et je pressens un agréable moment de lecture.



Dès le prologue, nous sommes plongés au cœur des Terres du Levant. Une prédiction du Vénérable Kannlis avait averti le monde que le Divin Krûl, Premier vindicateur du dieu de la Vengeance, règnerait en despote s’il prenait le pouvoir, qu’il serait porteur de mort et de désolation. Personne n’a prêté foi à ses prophéties et désormais, c’est chose faite. Krûl dirige son empire à la manière d’un tyran, secondé par son armée de non-vivants et diverses créatures des ténèbres. Sa réputation de cruauté le précède et toute tentative de rébellion est réprimée dans le sang. Seul quelques poches de résistance ainsi que le duché de la Marche de Manatie opposent encore une farouche résistance à sa domination. Mais isolé, affaibli, combien de temps encore ce dernier résistera-t-il ?



Un univers foisonnant…

Divisé en deux parties, ce roman nous présente dans la première les protagonistes principaux de ce monde. Krûl le tyran, bien entendu, mais également la superbe princesse Oriana de la Marche, âgée de vingt-et-un ans, fille du paladin Cyriac. Sa capture et son évasion de sa geôle après l’attaque d’un sorcier, son envie de vengeance. Un de mes personnages préférés avec Meldaïn, l'Ombre, un voleur de haut niveau qui rejoindra le groupe d’aventuriers, appelé Conjuration de Tanglemhor. (La rencontre de ces deux personnages est d’ailleurs succulente…) D’autres protagonistes comme Serpent de Lune apparaissent et la manière dont nous faisons connaissance ne laisse pas insensible…

Les histoires des uns et des autres s’emmêlent jusqu’à former la seconde partie du roman qui nous présente les enjeux, la quête et les stratégies mis en place pour contrer Krûl et son expansion sanglante. Il y a tant à dire que cela me prendrait des pages, aussi je préfère vous laisser la primeur de la découverte.



Petit bémol néanmoins concernant l’absence de la carte de ce vaste monde qui n’est pas encore incluse dans l’ebook (mais elle est téléchargeable). Elle apporterait un plus non négligeable pour les curieux ou les curieuses (comme moi) qui aiment à s'y référer.



Nous retrouvons dans cette épopée, la trame classique de la high fantasy. Difficile d’échapper à certaines règles dans ce genre asse codifié. En l’occurrence, nous avons un groupe d’aventuriers qui entament un périple afin de trouver un artéfact légendaire, capable de mettre un frein à la tyrannie d’un cruel despote. J’ai apprécié la multitude des créatures (sorciers, ogres, nains, goules, squelettes, paladins, myrmidons, etc.) chaque peuplade dispose de ses propres coutumes, de son langage. Un travail titanesque quand on sait le nombre qui se trouve dans ce livre. Ils vivifient le récit et rendent vraiment très réel ce monde inventé par l’auteur. Ce roman se classe dans les veines des grandes sagas telles que Le Seigneur des Anneaux, Eragon…tant par la fresque qu’il offre que par le nombre de pages. Si ces univers vous plaisent, alors ce roman ne pâlira pas à leurs côtés.



Un périple palpitant…

Dans ce roman, le rythme est envolé. Il y a peu de temps mort et les moments de pause ou de calme restent néanmoins captivants, car porteurs d’émotions ou d’informations. De nombreux rebondissements jalonnent ce roman et emportent le lecteur dans un besoin inextinguible d’en savoir plus. De confronter ses ressentis et ses déductions à ce que l’auteur nous a préparé. Au fil de la quête des héros, on découvre avec eux des paysages féeriques, presque poétique, mais on partage aussi des scènes plus crues de carnage dans lesquelles le sang coule à flots. Il existe aussi des scènes d’anthropophagie. Et là, nous basculons dans la dark fantasy qui apporte à l’atmosphère du récit un côté oppressant et sombre. C’est là qu’intervient l’art de l’auteur, funambule des mots, qui instille par le biais de ces scènes, une plongée dans l’horreur de la guerre et des combats, des guerriers féroces qui n’ont rien d’enfants de cœur.



En effet, l’écriture est prenante, entraînante. Pas de termes alambiqués pour mettre de la poudre aux yeux du lecteur. Non, ici l’auteur a fait le choix de phrases simples et c’est un pari gagnant. Cela laisse place à une fluidité, qui permet de lire sans contraintes, si ce n’est de se concentrer sur le monde créé. Un monde excellemment construit, avec des peuplades et des dialectes approfondis. J’ai particulièrement apprécié les dialogues, toujours utiles parfois incisifs et savoureux ou informatifs et froids. Les descriptions, souvent lourdes dans ce type de roman, sont ici fort bien amenées. Elles n’alourdissent pas le texte et apportent un plus non négligeable à l’ensemble. Les scènes de bataille sont souvent mes favorites et j’avoue ne pas avoir été déçue. C’est complet, captivant et authentique.



Pour terminer cet avis, je dirais que nous sommes ici en présence d’un excellent premier tome d’une saga à suivre. Tous les ingrédients sont présents pour frissonner en compagnie de héros en quête de liberté.



Je tire mon chapeau à l'auteur pour cette fresque époustouflante !

À lire sans aucune modération !
Lien : https://chroniquesdesmondes...
Commenter  J’apprécie          53
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Le premier tome m'avait bien plu, malgré quelques petits points plus négatifs. En revanche, waouh ! Ce second tome est atrocement captivant !



On embarque à bord du navire du titre au sein d'un équipage qui va se révéler diablement attachant dans ce huit-clos qui va exacerber les peurs, les doutes mais aussi la détermination de chacun.



Bref, en gros, je n'ai qu'une envie : lire la suite.
Lien : http://lesmotsdemahault.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

< L’Œuf de Tanglemhor > est le premier tome d’une série incroyable et qu’il faut absolument connaitre !

▫️

🗂️ Dans cet opus, on y trouve toutes les bases d’un univers complet et travaillé : une mythologie intéressante voire passionnante, de nombreux peuples bien différents, des hiérarchies bien organisées, une géographie et un historique uniques…

▫️

📔 Mais aussi la trame d’une aventure efficace et pleine de rebondissements avec un tyran à la soif de vengeance incommensurable, une alliance soumise et mutilée et un groupe de résistants œuvrant pour la libération de leurs terres. Bref, tout est là pour nous offrir un récit fantasy dans les règles de l’art.

▫️

✒️ De sa plume maitrisée à la justesse impressionnante, Azaël JHELIL nous emmène au cœur même de la rébellion aux côtés de personnages passionnants, fiers et intrigants. Entre force brute et stratégie dans l’ombre, sorcellerie noire et politique corrompue, cette histoire est d’une puissance indéniable.

▫️

📍 Cela dit, la complexité de cette lecture se situe dans la découverte d’un lexique très riche et d’une la profusion de mots différents pour désigner un même lieu ou un même personnage. Je conseille fortement de s’isoler de toute distraction afin d’apprécier cette œuvre à sa juste valeur parce qu’on peut facilement s’y perdre si la concentration n’est pas au rendez-vous.

▫️

📑 Toutefois, de belles annexes sont disponibles à la fin du récit pour faciliter la compréhension de l’histoire. Cette lecture fut pour moi une expérience marquante. Je suis impressionnée par cet univers complexe et abouti proposé par l’auteur. C’est un roman captivant et passionnant, travaillé et maitrisé, époustouflant et épique.
Lien : https://lilygrant.wordpress...
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

L'Œuf de Tanglemhor est le premier tome d'une saga de Fantasy épique qui en compte sept. J'ai lu ce roman de 500 pages d'une traite, en trois soirées à peine ; c'est dire s'il m'a captivé ! Il est admirablement bien servi par la plume de l'auteur qui est toujours très juste dans le rythme et dans la précision du vocabulaire : la vox populi veut que les romans auto-publiés soient le fait d'auteurs qui n'ont pas le talent pour être édité, ce premier opus est la preuve éclatante du contraire !

Une autre très belle réussite de ce roman tient dans les personnages, particulièrement consistants et crédibles. On s'attache très vite à eux, aux protagonistes comme aux antagonistes. On ne devrait pas, parce qu'on en perd un certain nombre d'entre eux dans des circonstances tragiques dès ce premier tome : c'est l'un des points forts du roman de nous tenir toujours en haleine, que ce soit par inquiétude pour des personnages auxquels on s'est attaché, ou qu'en raison des multiples rebondissements que connaît l'intrigue. L'auteur nous mène par le bout du nez et - même si on l'appréhende - on se plaît à adorer cela.

Ce n'est pourtant pas la plus belle réussite de l'auteur, qui parvient à nous faire vivre des émotions intenses, quelles que soient leur nature : on tremble, on frémit, on s'exalte ! Toute la palette des sens est exploitée et l'immersion est totale, grâce à l'utilisation de courtes descriptions au cœur de l'action. L'auteur est en ce sens redoutable d'efficacité.

Bien sûr, l'oeuvre fait preuve de quelques défauts :

la première tient dans un certain manque d'originalité. L'intrigue est extrêmement classique : une communauté d'aventurier se crée et se met en quête d'une relique perdue dans un endroit inaccessible, bien gardé par un empire maléfique...

L'univers lui-même n'échappe pas à la critique en déployant toute la panoplie des créatures développées par JRR Tolkien : orcs, elfes, nains, ogres et trolls, notamment. Heureusement l'auteur a su s'écarter un peu les modèles originaux en proposant des variantes bienvenues et en ajoutant une race d'hommes-lions. Surtout, son univers s'avère bien moins manichéen que celui de son maître : en Tanglemhor, ce n'est parce qu'on est orc ou ogre que l'on est mauvais de nature et certains d'entre eux rejoindront la communauté ; la plupart des protagonistes connait une part d'ombre non négligeable.

La partie romance de ce premier tome est à mon sens la plus ratée, avec une princesse rebelle qui s'éprend d'un Robin des bois à la ténébreuse bogossitude, sur l'air de "Je t'aime, moi non plus" : plus cliché, tu meurs !

Mais tous ces petits défauts, très courants en Fantasy, ne doivent pas vous rebuter : l'univers est riche et foisonnant, véritable kaleidoscope à la Star Wars, mâtiné du réalisme à la Game of Thrones. Le prologue et les deux premiers chapitres sont un poil indigestes - à cause précisément de cette richesse - mais à partir du troisième, la lecture de l'Œuf de Tanglemhor est un vrai régal, que je vous recommande très chaudement !
Lien : https://www.philippe-aurele...
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Une conclusion qui n'en est pas vraiment une, car malgré cette formidable épopée, il reste encore de sacrées étapes à nos héros pour trouver enfin la paix.



Ce quatrième tome est tout simplement épique : on apprend à y connaître le Fléau de Feen dans une scène mémorable, qui explique beaucoup de choses sur ce personnage plutôt mystérieux (mais ne le rend pas nécessairement plus sympathique), on observe de près Krûl et ses préparatifs, mais surtout on s'attaque à la Tour-Sans-Entrée, et aux dangers qu'elle héberge...



A ce stade, je ne peux que me répéter, mais ça vaut toujours la peine d'en remettre une couche. La plume de l'auteur est habile, espiègle, toujours aussi précise et rythmée, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde aux côtés de ses personnages.



Il est d'ailleurs bien ambitieux de suivre autant de monde en permettant à chacun d'avoir sa propre personnalité et ses minutes de gloire. Mais tout est amené avec tellement de clarté que l'on ne se perd pas une fois entre les membres de la Conjuration, au caractère bien trempé mais chacun à sa manière. Chaque lecteur a son favori et ce n'est pas le même pour tout le monde, c'est bien le signe qu'ils sont soignés et très crédibles !



La cerise sur le gâteau, c'est toujours ces pointes d'humour discrètes mais omniprésentes, et les dialogues savoureux entre les différents protagonistes qui se taquinent, se cherchent, s'exaspèrent. J'aime toujours autant la relation entre l'Ombre et Oriana, faite de failles, de fierté mais surtout de douceur et de beaucoup de compréhension. Ca sonne juste, ça se tisse tout doucement, et je ne peux qu'émettre le même souhait que la mère de Meldaïn (que j'étais ravie de rencontrer !).



Bref, j'en redemande, et il me tarde de retrouver cette joyeuse bande éclectique dans la suite de leurs aventures... A condition qu'ils soient bien protégés, c'est qu'on s'y attache !
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Tout d’abord, je tiens à remercier AZAEL JHELIL pour le service presse et sa confiance envers mon blog.



Enfin !!!! Il était temps de découvrir un excellent roman en fantaisie française.

Ils se font rares et pourtant si sympathiques à lire.

Vous allez suivre l’histoire d’un monde où les personnages se succèdent aux côtés de nombreux dieux dans un univers fantastique qui va vous transporter tout au long des pages.

Voilà ce qui vous attend au cours de ce premier tome.

La plume de l’auteur est juste parfaite, une langue française maîtrisée avec brio et un vocabulaire recherché.

L’auteur connaît parfaitement son sujet et cela s’en ressent.

Il a une culture très pointilleuse de son univers ce qui rend le texte épatant et talentueux. Ce livre est un vrai roman de fantaisie.

Loin, mais alors très loin des clichés que l’on a coutume de lire depuis quelques années.

Êtes-vous prêts à poursuivre la quête de l’œuf ?

Je suis vraiment ravie d’avoir pu découvrir cet écrit. J’ai hâte de lire la suite !!!
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

C'est la première fantasy que je lis, je me suis posé beaucoup de questions avant de me lancer et je vais donner mon avis en tant que première lecture fantasy.

C'est quand même dingue comme style, pourquoi je n'y ai pas été avant ? J'avoue que je suis bien contente d'avoir commencé comme ça, c'est hyper recherché, vachement travaillé ça change de ce que je lis d'habitude (plus lége), on voit la passion, le travail, l'amour, ce n'est pas bâclé, c'est une grosse brique et pour certains ça peut faire peur, mais en y allant doucement, en se laissant le temps, on rentre dans un monde magique et c'est vraiment chouette, c'est dépaysant!

Il y a beaucoup de personnages, mais.. Si vous voulez connaitre la suite, rejoignez moi sur facebook (bookineuse) ou instagram (book.ineuse)
Lien : https://www.facebook.com/940..
Commenter  J’apprécie          41
Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Sur ce livre, j’ai pu lire pas mal d’avis, certains sont mitigés, d’autres carrément négatif, heureusement que je ne regarde pas forcément les avis pour avoir envie de découvrir un livre, je serais passée à côté et franchement je l’aurais amèrement regretté.



Honnêtement, ce premier tome, car oui c’est un pavé et pourtant un premier tome, est une petite merveille. L’auteur est simplement génial sur bien des points. Je ne parle pas de l’auteur en lui-même que je ne connais pas, mais bien de ce qu’il nous offre avec ce livre. Nous avons droit à un univers extrêmement riche, tout autant que les personnages. Le côté fantasy est poussé mais bien travaillé et cohérent de la première page à la dernière.



Mais je peux comprendre que ce ne soit pas au goûts de tout les lecteurs, après tout il y a pas mal de personnages et cela peut en venir à perdre le lecteur. Pourtant, à aucun moment je ne m’y suis perdue. Pour ce livre, j’ai réitéré le fait de ne pas le lire en une fois, mais bien en même temps que mes autres lectures à un rythme de deux ou trois chapitres par jour. Croyez-moi que cela donne envie d’y retourner le plus vite possible.



Durant ma lecture, j’ai ressenti quelques influences extérieurs, telles que Le seigneur des anneaux, mais ce fut léger, car l’auteur c’est totalement approprié cet univers particulier, et franchement je regrette d’être arrivée à la fin, j’y serait bien restée. Du coup, j’espère vraiment que la suite ne se fera pas attendre trop longtemps, j’ai hâte d’y retourner.



Si suite aux avis négatifs et mitigés que j’ai pu croisé sur le net l’auteur a perdu ne fut-ce qu’un peu de sa flamme, je peux lui certifier qu’il n’a absolument rien à envier aux plus grands auteurs du genre. Pour moi, Azaël Jhelil est un auteur qui mériterait de se trouver chez un éditeur qui ne sait pas ce qu’il perd à ne pas l’avoir dans son panel d’auteurs.



Dernière petite chose que j’ai envie de souligner, le vocabulaire utilisé est varié et riche, les fautes carrément inexistantes (où je ne les ai pas vues). Chose tellement rares, et ce même dans les livres édités et censés être passés sous les loupes des correcteurs, qu’il était tout simplement impensable que je ne le souligne pas.



Retenez bien ce nom : Azaël Jhelil.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Azaël Jhelil (61)Voir plus

Quiz Voir plus

Où se passe l'action dans ces romans ?

de Albert Camus (France): où se passe l'action de "La peste" ?

Constantine
Alger
Oran

15 questions
236 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}