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Critiques de Azaël Jhelil (88)
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Il est vrai que quand j'ai reçu l'oeuf de Tanglemhor , que j'ai vu le pavé que c'était, ma première impression a été "Ô mazette! Mamma mia!". Dès que je l'ai ouvert et que j'ai commencé à lire, j'ai pensé "Ô mazette! Mamma mia". Le ton n'était plus le même. J'étais conquise. Dès les premier mots.

Tout commence par un message. Une vision. Bon ou mauvais signe? une histoire comme je les aime. Des personnages improbables. Des noms imprononçables ou poétiques (Serpent de Lune). Des scènes dignes des meilleurs films d'horreur . Et tout cela, dès le début. Ce qui augure de la suite. Puis, la magie opère. Dans tous les sens du terme. Tout se précipite. L'ennemi est là. Il faut le combattre. Combattre ses pouvoirs occultes. Comment faire? Comment se protéger? Plutôt, comment protéger le peuple? Le protéger de la magie noire? Que faire quand l'ennemi est féru de sciences occultes et est prêt à tout pour réussir ses desseins? La bataille semble perdue face à un adversaire sans foi ni loi.

L'oeuf de Tanglemhor nous entraîne dans un rythme effréné. Sans temps mort. Dans un monde de guerre. Pour une reconquête. Celle du droit de vivre. D'exister d'un peuple qui n'a plus d'espoir. Ce dernier réussira t-il à s'unir pour acquérir cette liberté tant souhaitée? Inutile de vous dire que la lecture est envoûtante et se fait d'une traite. Elle laisse peu de place à l'ennui, voire pas du tout. Les rebondissements sont nombreux et nous emportent dans le cœur de l'histoire. Avec bonheur. Avec curiosité. Chaque nouveau chapitre titille encore plus notre curiosité et nous emporte dans un monde où la fée côtoie l'ogre. Où ce dernier se bat contre un Maître de la magie. Le tout agrémenté de batailles mémorables.

L'oeuf de Tanglemhor est une odyssée digne de celle d'Ulysse et de ses monstres fantastiques. La multiplicité des personnages n'apporte aucune difficulté à la lecture. Au contraire. Vous allez peut-être, comme moi, succomber au charme de la belle Oriana. Qui sait? Azaël Jhelil a créé un monde imaginaire unique qu'il me tarde de retrouver dans le prochain tome. Un merveilleux et très beau roman.
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Après avoir vécu une aventure aussi houleuse sur la terre ferme, il me tardait de découvrir ce que l’auteur nous réservait une fois sur des eaux tumultueuses, et ma foi, je n’ai pas été déçue…



Pour ce second tome, nous embarquons en compagnie de nos farouches résistants à bord d’un navire nommé le Liokûmkän. La destination ? Les terres sauvages de l’Australie. Au cours de leur périple, nos compagnons de voyage devront non seulement apprendre à survivre au milieu de l’immensité océanique capable de faire plier le plus robuste des guerriers mais également à cohabiter dans une paix plus ou moins relative. Toutefois, si la situation à l’intérieur du navire requiert une attention toute particulière, nos aventuriers ne peuvent se permettre de relâcher leur vigilance et doivent régulièrement tourner leur regard vers l’extérieur car d’innombrables dangers rôdent autour du Liokûmkän, sur la mer comme sur la terre. L’heure est donc à la prudence mais aussi à la persévérance mais ce n’est pas si simple lorsque les esprits s’échauffent, que la patience s’effrite et que les coups fusent, et pas uniquement sur les ennemis… Vous l’avez compris, cette traversée est loin de s’apparenter à une petite croisière de vacances ! Entre conflits internes, visites inattendues et troublantes révélations, Oriana et ses compagnons ne connaîtront décidément aucun repos, que ce soit celui du corps ou de l’esprit.



Ce second tome se présente comme l’occasion idéale pour nous rapprocher des protagonistes et en apprendre davantage à leur sujet car quoi de mieux qu’une odyssée à travers les mers et océans pour écouter les récits des uns et des autres sur le pont d’un navire au son du clapotis des vagues ? La proximité forcée des membres de l’équipage et les contacts inévitables vont favoriser la création – voire la dissolution – des liens entre les membres du groupe mais également délier certaines langues. Nous découvrons ainsi les faiblesses des uns et les blessures des autres et c’est avec une réelle émotion que nous entrapercevons de toutes nouvelles facettes complètement inattendues capables autant de nous attendrir que de nous terrifier. L’auteur profite de cet espace relativement restreint pour approfondir non seulement les personnages mais aussi l’ensemble de son univers, nous présentant une histoire d’autant plus riche et surprenante par son intensité. Cependant, si le voile est levé sur certains mystères, le maître de la plume veille à rejeter les pans de ce même voile sur d’autres parties de l’histoire afin de garder savamment mais ô combien cruellement son auteur en otage !



L‘action se trouve bien évidemment toujours au rendez-vous et les combats féroces au goût âcre de sang, de peur et de sueur ne cessent de nous faire frémir d’appréhension… et d’une sorte de fébrilité incontrôlable. En effet, bien que nous assistions aux affrontements la peur au ventre, force est d’admettre que nous sommes rapidement emportés par l’effervescence de l’instant. La puissance dégagée par ces scènes est telle que nous ne pouvons que nous laisser guider par le fil des évènements tout en espérant nous en sortir indemne de la tempête d’émotions qui ne manque pas de nous assaillir à chaque premier sang versé. À vrai dire, je suis une fois de plus émerveillée par la plume de l’auteur qui n’a pas perdu une once de son charme et dont l’intensité ne cesse de croître. C’est ainsi que j’ai été complètement surprise par des retournements de situations assez impressionnants et des apparitions imprévisibles qui m’ont valu bon nombre de souffles coupés ! En réalité, nous pouvons passer du rire à la crainte puis au dégoût en un clin d’œil et je peux vous affirmer que le Liokûmkän n’est pas le seul à se retrouver balloté par les flots puisque le lecteur connaîtra le plaisir de se faire malmener par les flots de ses propres émotions…



Mais assez parlé du Liokûmkän, il est temps de nous intéresser à notre petit groupe de rebelles qui a pris la bien étrange habitude de nous divertir à chaque occasion donnée.



Si les éléments comme les innombrables adversaires ont décidé de mener la vie dure à notre équipage, il faut admettre que ses membres n’aident pas toujours à apaiser la tempête qui couve sous la surface. Échanges venimeux et prises de bec, frustrations libérées au grand jour, cachotteries et confidences, tout semble bon pour enflammer les passions. Tantôt virulents, tantôt amicaux, nos résistants ne s’épargnent rien et nous font profiter d’un voyage des plus égayants. Avec une touche d’humour rafraîchissante et une pointe de douceur que l’on attribue principalement au duo Oriana/Meldaïn, notre lecture douce-amère n’en devient que plus délicieuse à chaque page. D’ailleurs, c’est un curieux pas de deux que nous offrent ces deux tourtereaux… Toutefois, quel plaisir que d’observer Meldaïn se débattre avec ses émotions ! Les masques ont bien plus souvent tendance à se fissurer mais parfois, un simple aperçu de ce qui se cache derrière suffit à donner des sueurs froides au plus courageux des marins.



En parlant de terreurs et autres horreurs glaçantes, Krül, notre cher Premier vindicateur, n’en a décidément pas fini avec Meldaïn, Oriana et compagnie. Toujours aussi sanguinaire, impitoyable et bien entendu vindicateur, le supposé prophète du dieu de la Vengeance travaille durement dans l’ombre afin de mettre la main sur cette Résistance qui ose contrecarrer ses plans. Cependant – et à mon plus grand bonheur -, nous ferons des découvertes assez étonnantes à son sujet qui nous obligeront à le regarder sous un angle un peu plus différent. Ne vous méprenez pas, le loup ne devient pas agneau mais les informations dévoilées nous permettrons de percevoir en lui quelque chose d’autre qu’un monstre dépourvu d’humanité… Hormis cela, d’autres protagonistes feront bien sûr leur apparition et si je tiens à laisser le plaisir de la rencontre intact, je veux tout de même saluer un certain capitaine qui a eu le don de me donner le sourire à chacune de ses prises de parole !



Pour conclure, L’Odyssée du Liokûmkän nous régale d’une aventure en mer trépidante et captivante à souhait. Écrite d’une main ferme et sûre de ses charmes, l’histoire saura vous attirer jusque dans les cales du navire à la recherche d’une bonne liqueur pour savourer pleinement votre voyage. Alors, qu’attendez-vous pour embarquer sur le Liokûmkän, moussaillons ?
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

En lisant le résumé de ce roman, je m’étais dit « ouh lala, un univers complet où il va falloir se retrouver parmi les différentes espèces, les différentes cités… » J’avoue que ça m’avait fait un peu peur, donc je ne me suis pas laissée tenter…. Puis dernièrement, je lis la chronique de l’auteur Laurent Delépine (auteur de « La malédiction des Joyaux, tome 1 : La Paysanne »), sur « L’Oeuf de Tanglemhor »(ici sa chronique =>> Chronique de Laurent Delépine pour l’Oeuf de Tanglemhor) et il m’a définitivement convaincue !



L’écriture de l’auteur est entraînante, fluide sans obstacle à l’imagination. J’avais peur de me retrouver perdue dans cet univers mais l’auteur est très carré et chaque déplacement des personnages ou leur destination était très clair, je n’ai éprouvé aucune difficulté. L’histoire s’est déroulée de façon très agréable dans l’écriture;



L’auteur nous plonge dans des cités extraordinaires, des paysages magnifiques (oui oui je les ai vu 😀 ), à la lecture de plusieurs descriptions, les sensations sont fortes c’était étonnant ! Bon les scènes de carnage étaient tout aussi vivaces … Si certains paysages semblaient époustouflants, les scènes de guerre, répressions ou d’emprisonnement étaient très fortes aussi… L’auteur possède ce don rare d’enclencher des sensations ou des images avec la magie de ses mots dans la beauté comme dans les atrocités….



Alors oui, on entre dans un univers nouveau, sans aucune prise vraiment sur notre réalité, à ceci près qu’il y a quand même des humains, mais nous sommes dans un monde fantasy où différentes espèces cohabitent facilement ou pas et les grandes cités sont riches et prospères; Elles cachent aussi des bas-fonds peu reluisants où la pauvreté et la maladie règnent; Certaines espèces malfaisantes ont été repoussées sur des Terres hostiles et c’est une raison pour lesquelles le semi-lacertys réclame vengeance…



On rencontre des gnomes, des nains, des fées, des elfes, des orcs, des ogres …. Je ne savais pas ce qu’était un Semi-Lacertys, mais aux vues des descriptions de l’auteur et du résumé je me suis fait l’image 😉 assez facilement je dois dire (heurkk…); Comme l’a retenu également Laurent Delépine, j’ai aussi apprécié que les orcs par exemple n’étaient pas tous fanatiques de la torture ou de méchanceté… certains se sont fait enrôlé dans l’armée de Krûl de force sans autre choix d’accepter pour protéger leur famille… Et cet Ogre immense, quel personnage ! J’aimerai tant en dire plus car … Ben oui je sais c’est frustrant… il ne vous reste plus qu’à foncer lire ce roman d’Azaël Jhelil !!!!



Que dire de plus que j’ai été prise d’angoisse, de tension dans les moments difficiles des personnages, d’embarras aussi … de méfiance, d’envie de confiance avec un arrière goût … bref j’avais l’impression d’être complètement immergée dans l’histoire et de vivre au travers ou avec les personnages !!! c’était une lecture vivante et passionnante !!



Un dernier mot, l’auteur explique avec encore plus de précision son univers dans trois grandes annexes très très intéressantes, ainsi qu’un glossaire géographique et un pour les personnages;



Et cette nouvelle « Le cygne d’Arbélia » de Xavier Moreaux, très douce et enchanteresse mais aussi tellement triste. Merci





En Bref



Un monde en train de sombrer sous la vague sanglante de la vengeance, où des personnages tentent le tout pour le tout pour sauver la flamme de l’espoir et surtout anéantir le destructeur;



Des personnages attachants d’autres plus qu’agaçants; des personnages tellement bien décrit qu’ils dégoutent et d’autres qui apportent la lumière par leurs simples actes; pour finir une association de personnages tout à fait improbable, tous tournés vers le même but pour différentes raisons;



Des paysages à couper le souffle, d’autre à faire détourner le regard : étonnant !
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Pas de vacances pas de temps pour lire. Finalement, elles arrivent.C’est le moment ou jamais !

À une semaine du départ je commence, une petite page, juste pour voir.

Grosse erreur! Je suis catapultée. Oui c’est le terme qui s’approche le plus de ma sensation de lecture du début de ce livre.

Vous vous asseyez confortablement dans votre fauteuil de lecture, un petit thé qui fume à côté et soudain vous voyez que l’auteur vient de scier la corde de votre assise confortable pour vous retrouver dans un monde extrêmement bien construit et ô combien addictif.

C’est déroutant , pendant quelques instants vous avez la tête qui tourne, mais il faut vite reprendre ses esprits parce que ça déménage de fou! Le contexte est posé , vous croyez à nouveau comprendre, cerner l’histoire, nouvelle estocade de l’auteur.

Puis les briques se posent et là je me dis , OK ça c’est un monde à part entière et complètement construit, a tel point que même la datation est différente , cela vous semble anodin, pourtant l’effet est là, immersion totale.Les dieux aussi ! J’ai appréhendé les différents peuples, essayant de me souvenirs de leurs caractéristiques, histoires, valeurs, un petit calepin aurait été le bienvenu, mais je n’avais qu’une envie me laisser porter tout simplement. Parce que cette expérience de lecture c’est ça, on se laisse porter un point c’est tout! Parce que si le mental s’en mêle et bien l’auteur vous attend au tournant.

Voilà donc plusieurs chapitres que je dévore, vous savez ce genre de livre où vous allez vous faire un thé sans regarder si l’eau bouillante tombe bien dans votre tasse parce qu’il ne faut SURTOUT pas lâcher des yeux les lignes, et bien c’est ça. Donc je dévore et je découvre avec satisfaction les vitalistes et les doloristes et j’adore ce concept. Commun? le bien contre le mal, que nenni, la magie autour et surtout ce qu’elle laisse présager sur le futur m’a remplie d’une sensation de : j’en veux encore!

Et …je ne suis plus seule dans ma lecture. Les PERSONNAGES sont là et bien là. TOUS ! sans exception sont incroyablement introduits et construit. Je peux vous dire que ceux-là vont vous faire passer par des centaines d’émotions. Je vous en veux encore Azaël Jhelil pour la construction du personnage de Meldaïn, un petit sourire et hop vous êtes dans sa poche. D’ailleurs, ce passage m’a fait revivre des moments exceptionnels d’enfant collé devant sa télé qui regarde Zorro. Alors là , les nanas, qui ont aimé un jour des bad boys au grand coeur avec qui elles ont pensé « avec moi se sera différent » je vous dis tout de suite : Vous êtes cuites !

Et les autres, Elperin, Serpent de Lune, le Fléau, masque noir, bref pas un personnage n’est en trop. Et puis, vous allez aussi aimé les méchants par exemple l’Assassin rouge, oui oui vous verrez lui aussi.

Donc oui ,vous êtes en territoire connu si vous aimez un brin la fantasy, création d’une communauté dans un monde avec une bataille bien/mal ( mais le bien est-il vraiment bien ? À vos crayons, vous avez trois heures) et des peuples style fée et orcs… mais mais mais…. pas comme vous pouvez vous les imaginer.

Donc trois jours plus tard, j’avais fini mon livre, il me fallait la suite !!! Tout de suite! Non pas parce qu’il y a un cliffhanger de fou qui du coup vous donne envie d’avoir la suite juste pour avoir la suite, mais bien parce que vous voulez monter sur le bateau avec cette équipe. Ils pourraient partir sans vous, vous comprenez ? Je vous rassure le deuxième est en lecture et je le savoure petite bouchée par petite bouchée et c’est tellement bon.



On me dit dans l’oreillette qu’il faut que je trouve un point négatif : pas vraiment, mais si vous insistez, c’est plutôt une frustration. Le personnage d’Oriana que j’ai beaucoup apprécié, néanmoins j’attends avec impatience qu’elle envoie du lourd. Dans ce premier tome , elle est conforme à son statut , rang , cohérent avec ce qu’elle a vécu jusqu’à présent. Je me réjouis de la voir évoluer dans quelque chose de moins rigide. Je fais entièrement confiance à ses compagnons pour l’aider dans cette évolution.



Si je devais résumer le pourquoi cette lecture a été incroyable, c’est parce qu’en définitive ce livre allume quelque chose chez le lecteur : une résistance pour défendre ce qu’il y a de plus précieux, la liberté !!!



En première place de lecture fantasy dans mon classement personnel, il y a les portes de la mort et maintenant celui-ci !

La roue du temps de Robert Jordan, classique aussi dans la formation de la communauté, peut aller se rhabiller, parce que dans celui-ci vous trouverez un humour qui vous colle le smille pendant toute la lecture.



Du coup, une question se pose : comment ? Oh grand dieu comment ? Un livre pareil n’est pas édité par une maison d’édition ?
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

C'est avec impatience et joie que j'ai retrouvé pour la 4 ème fois les " conjurés" des " Chroniques des secondes heures de Tanglemhor" de Azaël Jhelil.

Le premier tome " L'oeuf de Tanglemhor" fut pour moi un énorme coup de coeur et mon engouement n'a à aucun moment faiblit depuis ce premier opus.



Nous retrouvons donc ici la conjuration en route pour détruire le fameux Oeuf de Tanglemhor, toujours détenu par le vilain méchant, très très laid , j'ai nommé le semi-lacertys: Krûl.



Ce volume est un peu plus sombre que les autres, peut être est ce dû aux combats assez violents, mais il reste néanmoins toujours aussi captivant!



La réelle personnalité de Mharnör, ou plus précisément celle du Fléau de Feen, va ici nous être dévoilée et croyez moi, vous allez devoir bien vous accrocher à votre siège, car le moins que l'on puisse dire c'est que son nom lui sied à merveille.

On comprend très rapidement la crainte de Meldaïn envers celui qui lorsqu'il se transforme en Fléau devient un véritable destructeur. D'une violence inouïe, il se complait dans toute cette horreur et il ne subsiste plus aucune once d'humanité en lui.

Mais on va aussi rapidement découvrir que Mharnör connait l'une des faiblesses de Krûl et que pour une fois la conjuration pourrait ainsi avoir un avantage considérable sur le semi-lacertys.



Beaucoup de rebondissements vont avoir lieux tout le long du chemin vers cette mystérieuse, "tour sans entrée", où se trouve bien à l'abri le fameux "Oeuf".

D'ailleurs comment y pénètre t-on dans cette tour?

Vous voulez le savoir hein !!!!



Pourtant je ne vais pas en dire davantage. Je vous laisse venir découvrir cette suite et retrouver les personnages que je trouve de plus en plus attachants au fur et à mesure qu'ils se révèlent.

Attention hein, pas tous !!!!

Je déteste toujours autant Krûl et ses acolytes, et je ne peux pas affirmer que le Fléau ai toute ma sympathie non plus.

Par contre, pour ce qui est des autres, Meldaïn, Baar-Hal-kryne, Elperïn, Oriana, Serpent de Lune et Yarhem-Rhoor, je reste admirative de leur courage.

Ils restent tous définitivement, mes héros fétiches, avec toujours ma préférence vers Yarhem-Rhoor.



Il ne faut pas non plus oublier dans tout cela, l'auteur.

Sans son imagination sans limite ( ah mais si si je vous assure) et sa manière d'écrire, rien de tout cela ne serait si haletant.

Azaël Jhelil a cette capacité de vous transporter, sans même vous en rendre compte, dans son univers. On y plonge sans réfléchir et quel bonheur!



Combien de fois, depuis que je le lis, me suis-je mise à parler à haute voix en décriant " mais où a t-il été me pêcher ça? "

Et oui grâce à toi Azaël , mon entourage me prend pour une folle qui parle à ses livres.



Je ne peux que terminer sur ces quelques mots.

Toujours aussi admirative de son travail et de ses personnages , un gros coup de coeur pour moi , une nouvelle fois.

Je vous conseille sans aucune hésitation, cette formidable saga que sont les " Chroniques des secondes heures de Tanglemhor".
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

L’auteur nous fait découvrir un univers tellement différent, mais aussi tellement intéressant que malgré quelques incompréhensions nous ne pouvons lâcher la lecture de celui-ci. L’hommage m’a aussi émue et j’ai était heureuse de cette découverte littéraire espérant une suite pour suivre mes compagnons jusque-là fin de leur quête. L’hommage m’a aussi émue et j’ai était heureuse de cette découverte littéraire espérant une suite pour suivre mes compagnons jusque-là fin de leur quête. Merci et au plaisir de retravailler à vos côtés


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Un quatrième volet qui clôt la quête de la Conjuration de Tanglemhor… pour mieux ouvrir une suite prometteuse !







Les Conjurés se préparent à affronter le grand Krûl en personne… Enfin, ils aimeraient l’éviter, mais le semi-lézard, en fin stratège, a démontré plus d’une fois sa capacité d’anticipation ! C’est ainsi que l’on découvre Krûl au fil des pages, sa psychologie tordue, mais néanmoins volontaire ; sa capacité (impressionnante) à se mettre en rogne et même, celle de…discuter ! Oui, oui, le Grand Vindicateur m’a plus d’une fois surprise en échangeant idées et autres plans démoniaques, notamment avec Rouge. À ce propos, ce protagoniste nimbé de mystères promet quelques retournements de situation bien sentis dans les prochains volumes…







Et nos Conjurés, alors ? Et bien je vous avoue que je trépignais d’impatience à l’idée de les retrouver. Mharnör commence fort, avec un acte odieux envers Oriana qui m’a tout simplement scotchée et mise en colère (presque autant que la Princesse !) Une piqûre de rappel brûlante pour le lecteur : le Fléau de Feen peut tout faire basculer (voire capoter) sur un coup de tête. Cette tension latente demeure présente tout au long de la lecture, qui pourtant se révèle plutôt calme question bagarres (action miséricordieuse pour le Grand Possédé, rappelons-le !)







C’est ainsi que les personnages dévoilent au fil des pages leurs motivations profondes à risquer leur vie pour détruire l’Œuf. J’ai aimé me laisser guider de révélation en révélation, moyen de s’attacher aux protagonistes pour mieux trembler avec eux alors que l’Action ultime se profile à l’horizon. L’Ombre, grâce à sa maman, se dévoile particulièrement ! Tout comme Yarhem-Roor, qui se promet à un sacré destin. Et que dire de Serpent de Lune ?! Rien du tout, je vous spoilerai trop ! ;-)







La romance entre Meldaïn et la Dame de Trogine se renforce, couple qui apprend à se connaître et devient malgré toutes les épreuves de plus en plus solide. J’apprécie beaucoup cette histoire d’amour, respectueuse, passionnée… belle.







Ce quatrième tome est ainsi une préparation minutieuse (tant du plan lui-même que psychologique) pour la destruction de l’Œuf. Pas de panique cela dit (enfin, si un peu quand même !), car les retournements de situation restent bien présents !







La plume d’Azaël Jhelil est toujours aussi splendide. Entre les décors, les messages sous-jacents au récit et les émotions des protagonistes infiniment bien retranscrites, je réitère mon coup de cœur pour cette saga fantasy. Foncez !
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Avant tout un immense merci à Azaël Jhelil pour m'avoir confié son nouveau roman.



Nous voici donc dans le tome 3 des " Chroniques des secondes heures de Tanglemhor".

Cette fois je vous incite à prendre une tenue très chaude. Doudounes et bonnets seront de mise, car nos compères partent à la recherche d'une pyramide dans une contrée, très mais alors très très froide.



Nous retrouvons donc Oriana, Meldaïn, Yarhem-Rhoor, Elperïn, Serpent de lune, Mharnör et Baar-Hal-Kryne en route pour cette pyramide si mystérieuse.

Avant leur départ la grand-mère d'Oriana, leur fait toutes les recommandations primordiales pour leur survie, et leur offre de précieux cadeaux pour se protéger du froid polaire qu'ils vont devoir combattre.



Sur le chemin, ils vont faire la connaissance d' un bien étrange gnome vivant dans une grotte étincelante😉.

Aucun moment de répit ne leur sera accorder tout le long de cette périlleuse traversée, pour arriver enfin à leur but ultime, la pyramide.

Là-bas ils trouveront un bien étrange dragon, mais ils y livreront également une bataille épique.

Vous allez trembler chers lecteurs, car nos protagonistes vont devoir livrer un rude combat.



Dans cet opus j'avoue avoir eu très peur pour ces héros prêts à tout, courageux, forts en caractère mais qui pourtant cette fois vont avoir fort à faire avec un habitant de la pyramide très peu coopératif.



Azaël nous a réservé une fin qui promet un tome 4 tout aussi palpitant.

Inutile de vous préciser à nouveau que je suis super fan de cette saga, et bien si si je le fais 😋.

L'auteur nous entraine dans un tourbillon d'aventures ou rien n'est laissé au hasard.

Tout est orchestré d'une main de maitre avec une plume si fluide que l'on ne voit pas le temps passer.

Chaque mot, chaque situation a été pensé, ne nous laissant pas d'autres choix que de vivre l'aventure avec ces personnages hors- normes, mais si attachants.



Une lecture que je conseille les yeux fermés.

Je suis une fan et je le reconnais, j'attends la suite avec une impatience non dissimulée.

Merci Azaël Jhelil pour ce si beau moment de lecture.
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L’odyssée du Liokmûkän d’Azaël Jhelil est le second tome des Chroniques des secondes heures de Tanglemhor. Il reprend l’histoire là où le tome précédent, L’œuf de Tanglemhor, l’avait laissé. À l’origine, ces deux volumes étaient réunis en un seul. Mais devant sa taille, l’auteur a dû se résoudre à le couper en deux parties. C’est cette seconde partie qui constitue le présent tome.



La plupart des éléments présents dans ce livre ont été introduits dans le tome précédent. Celui là met en scène quelques nouveaux personnages, le capitaine du Lyokûmkän Alron Hush et son second Aymar Feyd ainsi que quelques marins qui se distinguent du reste de l’équipage. Au niveau des lieux, les choses sont totalement différentes. Si le tome précédent se situait à l’intérieur des frontières de l’empire du grand vindicateur, ce n’est pas le cas ici où la plus grande part de l’action se situe en dehors. En effet, ce tome raconte le voyage de la conjuration de Tanglemhor, regroupée autour de la princesse Oriana, à destination de l’Australie. C’est donc un voyage qui va nous être décrit. Un voyage avec ses escales, ses obstacles parfois mortels, ses trahisons aussi. Et comme l’empereur Krûl est loin d’être un imbécile, il va tout de suite comprendre de quoi il en retourne. Et donc tout faire pour s’y opposer.





Mon avis :

Ce roman est beaucoup plus homogène que le précédent. En effet, le fil conducteur de ce roman est un voyage. Il va donc principalement se concentrer sur les péripéties. Cela ne signifie pas qu’il en constitue le sujet unique, mais le plus gros de l’histoire s’y rapporte, que ce soit de façon directe ou indirecte. Sur ce plan-là, cette histoire ne diffère pas tellement des autres histoires du genre : un voyage avec des obstacles qui se dressent sur la route des voyageurs, et ces derniers qui y font face avec plus ou moins de bonheur. L’intérêt n’est donc pas dans ce voyage en lui-même, mais dans ce qui se passe autour.

L’avantage de rassembler les personnages en un huis clos (même si un bateau bouge, il est difficile d’en sortir quand il est en mer) permet de mieux s’appesantir sur eux. Dans le tome précédent, qui introduisait ces derniers, ils étaient plongés au cœur de l’action sans que l’on connaisse leurs motivations. Dans ce tome, leur philosophie, leur façon de penser et de là, leur comportement. Ainsi, les personnages de l’Ombre et celui du grand possédé deviennent plus cohérents et logiques. Il y a tout un passé qui explique pourquoi ils font ce qu’ils font, et pourquoi de cette façon.

Un deuxième point intéressant est le vindicateur lui-même. Dans le tome précédent, vu principalement par les yeux de ses ennemis, il n’apparaissait que comme un tyran sanguinaire et cruel dont le seul but était de détruire. Dans ce tome, on entre davantage dans son intimité. Il se révèle être un individu bien plus complexe où le désir de puissance n’est pas sa seule motivation. On découvre qu’il est capable d’amitié. Et il fait également preuve d’un sens politique étonnant, en particulier quand il s’agit de se rallier la population des royaumes conquis. On découvre aussi un large pan de son passé ainsi que la raison, particulièrement ridicule en fin de compte, pour laquelle il a perdu son bras gauche. Son entourage aussi est mieux cerné, gouverné par l’amitié, la cupidité, l’opportunisme ou le simple désir de s’éclater.



Bien que moins riche en rebondissements que le tome précédent, ce roman confirme le talent d’Azaël Jhelil et constitue une suite à la hauteur de « L’œuf de Tanglemhor ».
Lien : https://wp.me/p9L3xe-6e
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Il y a maintenant un an, je découvrais la plume d’Azaël Jhelil avec le tome 1 des Chroniques des secondes heures de Tanglemhor. Alors, oui nous sommes au tome 3 me direz-vous ! Mais rassurez-vous je n’ai pas raté quoi que ce soit ! En fait, la version que je possède comprend les tomes 1 et 2. Par la suite, Azaël a décidé de diviser ce roman de 800 pages en deux parties. Ma chronique reprend donc les deux premiers tomes. Pourtant, en la relisant, j’avoue que je trouve ne pas avoir été assez précise, je vous ai peu parlé des personnages, de l’écriture de l’auteur, je vais donc tâcher d’être plus complète cette fois-ci. Après un an, il m’a d’ailleurs fallu relire la première partie, j’avais envie de me replonger dans cette épopée. C’est un monde riche et même en seconde lecture j’ai redécouvert des points que j’avais oubliés. Je tiens à remercier Azaël Jhelil pour ce service presse, il faut dire que j’attendais avec impatience cette suite ! La couverture est superbe, elle m’a de suite attirée l’œil et il faut souligner qu’elle est dessinée par Wotan Jhelil, le fils de l’auteur : un travail de famille ! Azaël m’a fait l’honneur de faire apparaître mon nom dans les remerciements, autant vous dire que mes chevilles ont gonflé au maximum… Mais, je lui ai quand même signalé que je serais intransigeante sur la qualité de son roman !



Dans ce troisième tome, la Conjuration de Tanglemhor va voguer en direction de l’Australie. Nous retrouvons donc la princesse Oriana, Meldaïn le voleur, Elperïn le myrmidon, Baar-Hal-Kryne l’ogre, le sage serpent de Lune, le fléau de Feen, Yarhem-Rhoor l’ambassadeur de la Sylve. Ils doivent retrouver une pyramide où se cache le pire sorcier de tous les temps, le créateur de l’œuf de Tanglemhor, qui posséderait aussi l’objet pour le détruire. Pourchassés par le semi-lacertys, agressés par les démons, ils vont aussi devoir affronter un terrain hostile : nos amis vont traverser les montagnes, le froid glacial, la neige, le gel… Arriveront-ils au bout de leur mission ?



Azaël Jhelil a fait fort, très fort dans ce troisième opus ! Mon coup de cœur est renouvelé ! Il crée de toutes pièces un univers qu’il nous détaille avec force descriptions. On vit son histoire, on voit ses paysages. J’ai senti le froid mordant de l’Australie, j’ai aperçu les sommets. Il a vraiment la capacité de nous immerger dans son univers. Sa plume est fluide, il utilise un vocabulaire souvent soutenu, il joue avec la langue française, on peut dire que c’est un amoureux des mots. Ses notes de bas de page apportent des éclaircissements certes mais sont surtout remplies d’humour. Si ce roman était adaptée au cinéma, elles pourraient donner le ton aux acteurs. Les personnages sont attachants, on apprend à mieux les connaître. On voit la relation d’Oriana et Meldaïn évoluer, ou pas… Meldaïn a vécu des choses difficiles par le passé et revenir en Australie va réveiller certains démons. On rit avec Elperïn le myrmidon qui râle beaucoup mais ne manque pas de courage malgré tout. Il soutient Meldaïn en toutes circonstances et reste un compagnon fidèle. Serpent de Lune est l’élément indispensable, celui qui apaise, qui soigne, qui conseille. En lisant ses mots, j’avoue que j’ai moi-même parfois pris le temps de réfléchir. Yarhem-Rhoor a froid, il souffre et subit difficilement les éléments. Baar-Hal-Kryne est mon personnage préféré je crois, il protège coûte que coûte la princesse, il ne vit que pour ça. C’est un être fabuleux. Le fléau de Feen est insupportable mais il en est drôle à la fois. Un groupe très hétéroclite mais qui se complète parfaitement. On retrouve dans ce troisième tome de nouveaux personnages secondaires mais qui, à un moment ou à un autre, auront une importance véritable : la grand-mère d’Oriana qui vit en Australie que la princesse va aller voir, le gnome bleu qui va aider la conjuration dans leur quête, le dragon …. Bien sûr, on n’oublie pas l’ignoble semi-lacertys et sa clique, même s’il n’est pas au centre de ce tome. Azaël nous fait découvrir l’Australie, société matriarcale, avec des coutumes que nos personnages vont découvrir tout au long de leur périple. Heureusement, Oriana parle l’australien et Meldaïn et le fléau de Feen connaissent déjà le pays.



C’est un roman riche en action, en magie, en rebondissements, complots… L’intrigue est parfaitement menée. L’auteur enrichit son roman de 3 cartes au début du livre pour nous aider à nous repérer sur les différents continents et termine l’ouvrage avec plusieurs annexes : mythologie australienne, repères historiques, lexique (où il reprend tous les lieux et personnages) et un hommage superbe appelé Le conte de Caroline. Je pense que c’est la qualité première d’Azaël : il va au fond des choses et nous livre un roman complet et abouti.



Un roman que je recommande absolument si vous êtes fan de fantasy ! C’est pour moi LE coup de coeur de l’année.
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..



Et voilà je viens à peine de refermer le second tome des " Chroniques des secondes heures de Tanglemhor" que j'en redemande déjà.



J'avoue que je pensais m'ennuyer un peu lors de cette traversée que j'imaginais très longue, mais que nenni.

Non seulement nous allons traverser la fameuse et angoissante "mer des Disparus" (je vous sens déjà frissonnant) mais également devoir subir tout un ensemble d'événements plus incroyables les uns que les autres.

Heureusement qu'à bord de ce fier vaisseau répondant au doux nom de"Liokûmkän" la célèbre " conjuration de Tanglemhor" nous accompagne.

En effet nous retrouvons la fine équipe : l'Ombre, Le fléau de Feen, Serpent de lune, Masque noir, Elperïn, Yarhem-Rhoor et la belle Oriana dans leurs aventures vers L'Australie.

Je ne vais pas trop parler de peur de trop en dire, mais sachez qu' un tas de créatures pas sympas du tout vont faire leur apparition.

Ce que je peux vous révéler par contre c'est que dans cet opus nous allons en apprendre beaucoup plus sur tous les protagonistes. Quelles sont leurs origines, leurs envies, leur passé. Derrière tous ces caractères bien trempés se cachent en fait des blessures et de lourds secrets.



Encore un gros coup de coeur pour cet auteur à la si belle plume.

Le vocabulaire toujours aussi recherché, nous guide page après page dans un univers tout droit sorti de l'esprit de l'auteur. D'ailleurs à ce sujet je me demande toujours d'où lui vient cette imagination fertile.



Étant devenue une fan inconditionnelle, compter sur moi pour poursuivre l'aventure, car un petit génie m'a soufflé que tout ceci n'est que le début d'un grand projet.
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Je tiens tout d’abord à rassurer les plus fidèles et perspicaces lecteurs du blog, qui sont sans doute en train d’écumer en vain le sommaire pour trouver où diable s’est donc cachée la chronique du second volume : c’est parfaitement normal que vous ne la trouviez pas ! Tout simplement parce que l’auteur a choisi de scinder le gros pavé qui me sert de premier tome en deux opus de taille plus « raisonnable » (personnellement, je suis vraiment heureuse d’avoir l’énorme brique de 770 pages : plus un livre est gros, plus je sautille d’allégresse au moment de le commencer) … Du coup, ma précédente chronique fait office de « deux en un » : elle concerne aussi bien le « nouveau » premier tome, toujours intitulé L’œuf de Tanglemhor que le « nouveau » second tome, L'Odyssée du Liokûmkän. Ceci étant dit, laissez-moi vous raconter à quel point, une fois encore, j’ai eu l’immense joie de suivre la Conjuration de Tanglemhor dans ses formidables péripéties !



Après une éprouvante épopée maritime, les conjurés arrivent enfin en Australie. Mais leur quête est loin d’être terminée : il leur faut désormais trouver la Pyramide du Lac Perdu, demeure éternelle du plus effroyable sorcier de l’histoire, créateur de l’Œuf de Tanglemhor et de l’artefact permettant de détruire ce dernier. Selon les légendes, ce lac enchanté se situerait au fin fond du continent, là où le soleil jamais ne se lève et où le froid devient meurtrier, à proximité du Pic du Désespoir que nul ne peut approcher sans revivre les pires moments de son existence … Pendant ce temps, le Divin Krûl doit faire face aux irréductibles rebelles de la Marche, qui ne cessent de mettre en déroute ses centuries, mais aussi à d’intolérables attaques à l’encontre de sa personne … sans oublier cette maudite conjuration que même ses démons n’ont pas réussi à arrêter ! Croyez-le ou non, la vie d’un usurpateur, ce n’est pas tous les jours la joie !



Une fois encore, les mots me manquent pour exprimer tout le bien que je pense de ce nouvel opus des Chroniques des secondes heures de Tanglemhor … Comment faire honneur à cet incroyable ouvrage que j’attendais avec impatience depuis plus d’un an (une cruelle année de frustration et de lamentations), et sur lequel je me suis littéralement jetée lorsque maman est entrée en clamant « Marie, du courrier pour toi » ? Pour tout avouer, la chose me semble infaisable, car mon amour grandissant pour cette saga tient de l’indicible, mais je vais tout de même tâcher de vous en dire quelques mots … Suffisamment, je l’espère, pour vous faire comprendre à quel point vous pouvez – voire même devez – vous lancer les yeux fermés dans cette formidable série où se côtoient allégrement aventure, humour et magie, pour le plus grand bonheur des amoureux de fantasy ! Et quand bien même ce genre littéraire n’est pas votre tasse de thé, laissez donc sa chance à la Conjuration de Tanglemhor : j’en suis convaincue, leur épopée saura vous faire changer d’avis sur la fantasy !



Car il n’y a pas à tortiller bien longtemps : ce livre fait indiscutablement partis des meilleures lectures de toute ma vie. Azaël Jhelil a le Don, celui du Conteur : phrase après phrase, page après page, il happe tant et si bien le lecteur que celui-ci finit par en oublier que ce qu’il lit n’est que de la pure fiction … Les mots, qu’il manie comme personne, deviennent sons, images, odeurs, sensations, et voici le lecteur transi de froid aux côtés des conjurés qui progressent dans l’obscurité pour libérer le monde de la cruauté qui émane de l’usurpateur. On a le cœur qui bat, car l’urgence se fait ressentir jusqu’au plus profond de notre être : ils doivent s’en sortir, ils doivent y arriver, il le faut, ou sinon tout le monde sera condamnés ! On a la respiration qui se coupe, car l’angoisse s’installe progressivement dans toute notre âme : les dangers sont si grands, la nature si hostile, et l’ennemi si puissant, comment pourront-ils vaincre toutes ces menaces sans périr ? Et nous, pauvres spectateurs impuissants que nous sommes, ne pouvons rien faire pour les aider : nous ne pouvons que tourner avidement les pages, la gorge nouée de crainte de voir un de nos amis de papier nous quitter définitivement … A ce stade, on ne peut même plus parler de « simple » page-turner !



Heureusement pour la santé mentale – et même physique – du lecteur, l’auteur a semé un peu partout des touches d’humour pour faire retomber régulièrement la pression et la tension nerveuse ! Vous n’imaginez même pas le nombre de fous rires que ce livre a déclenché ! Le narrateur, que je qualifierai de facétieux, n’hésite pas à s’immiscer un peu partout : dans les notes de bas de page quand il est sage, mais bien souvent aussi au beau milieu d’une scène tragico-dramatique … Et parfois, ce sont les personnages eux-mêmes qui décident de dédramatiser un peu la situation ! Il faut dire qu’ils en ont bien besoin, les pauvres : leur créateur ne leur épargne absolument rien … ce qui les rend d’autant plus attachants qu’ils ont l’immense qualité d’avoir pas mal de défauts. Je sais que cela peut sembler contradictoire, mais c’est vraiment parce qu’ils sont tout sauf « parfaits » que je les aime tant. Même le Fléau de Feen, grand possédé impulsif et sanguinaire de la déesse de la Folie, m’est devenu sympathique dans cet opus … alors que lui et moi, on n’était clairement pas fait pour s’entendre ! Aussi surprenant que cela puisse paraitre, c’est bien souvent lui qui vient apaiser la situation, lui qui ne prend rien au sérieux et s’amuser plus que tout d’une bonne bagarre … Il est probablement le seul à ne pas prendre toute cette aventure au sérieux, et c’est suffisamment saugrenu pour faire sourire le lecteur même dans les moments les plus haletants !



Je pense que je peux m’arrêter là, car vous l’aurez bien compris : je n’ai absolument aucun reproche à faire à ce roman (à part, peut-être, d’avoir une fin : quel supplice que de devoir à nouveau quitter Oriana et ses compagnons, surtout après un cliffhanger pareil !) et que des éloges à exprimer à son égard (même si, malgré tous mes efforts et les heures passées pour rédiger cette chronique, je n’ai pas réussi à les manifester comme je l’aurai souhaité) ! Même l’expression « coup de cœur » suffit à peine à traduire ce que je ressens vraiment … Car les Chroniques des secondes heures de Tanglemhor réunissent absolument tous les éléments que j’aime dans un récit : des personnages hauts en couleurs, inoubliables et attachants, des rebondissements et des retournements de situations toujours plus imprévisibles, des moments de grande tension mais aussi des instants de calme (avant la tempête) … Sans oublier cet humour que j’aime tant en fantasy, qui nous aide à garder une certaine distance avec le récit (car on serait bien tenter de se laisser définitivement happé par cet univers d’une richesse inouïe) ! Bref, est-il encore nécessaire de préciser que je vous le conseille à 50 000% ?
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Avec son nouveau prologue, ses quelques passages en plus et ses annexes, c’est toute l’identité de la série que l’auteur a repensé. Des tomes homogènes, des couvertures sublimes et du contenu supplémentaire pour prolonger le plaisir (et nous faire patienter en attendant la suite). Complémentaires, ces annexes approfondissent à chaque tomes des facettes différentes de l’univers.



Fidèle à son premier opus, L’Odysée du Liokûmkän ne se lasse pas de nous faire passer par un kaléidoscope de sentiments. Rire, tendresse, tension et flirt par moment avec le dégoût. Tandis que son suspens haletant nous pousse à connaître la suite.



Bref, après les montagnes russes du premier, nous voici embarqué dans la galère.



Tout comme le premier, cet ouvrage est, pour moi, un incontournable du genre à lire absolument. D’ailleurs, je ne manquerais pas de vous faire découvrir la suite, mais ce sera pour une autre fois.
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Des batailles plus tard, c'est un retour au bercail qui met un baume au cœur et des souvenirs plein la tête. Mais, ce n'est pas le repos du guerrier pour Oriana et ses amis. Loin de là! L'aventure continue. D'ailleurs, s'est-elle arrêtée un jour? Une recherche à faire. Une bataille à livrer. Que dis-je? LA bataille à livrer. Celle de toutes les peurs. Celle de tous les espoirs. Celle des derniers espoirs. Comment s'y prendront Oriana et sa bande d'amis? Trouveront-ils la solution qui apportera enfin la paix dans les mondes et surtout en Australie?

Dans la pyramide du lac perdu, les personnages sont toujours aussi beaux (ils ont leur propre beauté). Ils sont toujours aussi étranges, voire sophistiqués. Nous découvrons le côté sentimental des personnages. Leur vulnérabilité. Ce qui les rend presque humains pour ne pas dire complètement humains. Nous traversons des contrées fantastiquement belles et souvent dangereuses. Les batailles sont superbes et de grande envolée. Comment vont s'en sortir nos héros? Arriveront-ils à rétablir la paix et la sérénité? Survivront-ils aux batailles homériques? Arriveront-ils à exterminer le grand sorcier?

Nous retrouvons dans la pyramide du lac perdu les superbes descriptions de l'auteur qui nous font découvrir, avec une soif inextinguible, ce monde fantastique qui nous rend addicts à la lecture, aux personnages et à leurs aventures. Une description qui rend ces personnages attachants et nous fait tourner les pages avec la sensation de partir à la rencontre d'amis, de membres de notre famille. Et non, je n'exagère pas! Et cette bataille finale! Toute en force et en tendresse. Si profondément humaine. Délicieusement sanglante et un brin apocalyptique. Une bataille digne des plus grands films fantastiques.
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Service presse via SimPlement.pro.



Amateur d’histoire antique et de mystique comparée, Azaël Jhelil a suivi des études de droit avant de devenir officier de gendarmerie. Les polars, c'est le travail. Alors c'est par la Fantasy qu'il choisit d'exprimer son goût pour les fresques épiques, inspirées des images de la mythologie classique ou des oeuvres contemporaines de Howard, Tolkien ou Yoshikawa (entre autres). (source : Babelio)



Avec une plume fluide et dynamique, l'auteur nous entraîne dans un univers de fantasy riche, bien travaillé et complet où les personnages nous sont présentés avec précision. Ils sont authentiques et on apprécie de les suivre tout au long du récit dans leur quête de résistance face à l'ennemi. Les nombreux peuples, leurs us et coutumes, les descriptions, les actions ... tout est mené avec attention, dynamisme et sans fioritures. Dans une première partie, l'auteur permet aux protagonistes de faire leur entrée dans leur récit et ainsi de définir le rôle de chacun pour la deuxième partie qui met en avant la stratégie pour faire face à l'envahisseur et les premières actions pour y parvenir.



L'intrigue est passionnante avec de nombreux rebondissements et un suspense à fleur de peau. C'est une histoire empathique, une aventure avec une diversité de peuples tels que zombies, paladin, sorciers, démons... On n'a pas le temps de s'ennuyer, il est appréciable de se laisser immerger dans cet univers maîtrisé où à chaque chapitre on doit appréhender de nouveaux venus, des péripéties en cascade, avec beaucoup d'humour et d'émotion. C'est un roman très précis, complet et écrit avec efficacité. Cela a été une grande aventure pour moi, très originale et vraiment appréciable.
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Merci à l’auteur de sa confiance.



Krûl, le premier indicateur du dieu de la vengeance a un règne absolu sur le Bassin ctasharre et d’autres terres qui sont devenues son empire. À la tête de son armée composée de personnes qui ne sont pas vivantes et des créatures de l’ombre, il sème le chaos. Seul le duché de la marche persiste à résister. Oriana, fille du duc à échapper aux tueurs qui ont été envoyés, et décide de former un groupe pour mettre fin au règne et ainsi retrouver la sérénité. Le périple s’annonce long et difficile mais elle ne lâchera pas, il faut trouver l’œuf de Tanglemhor.



Ce livre est une pépite d’or qui ne faut pas lâcher. Malgré ses nombreuses pages qui peuvent faire peur, la couverture m’a séduite. Tout le monde se pose la question avec un aussi gros bébé, 600 pages : Je vais sûrement m’ennuyer un moment donné, est-ce que ça ...
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Chroniques des secondes heures de Tanglemho..

Je dois avouer que quand j’ai vu que le livre faisait 800 pages j’ai eu un peu peur en me disant que soit j’allais adorer et tout dévorer d’un coup, soit j’allais mettre énormément de temps à le lire. De la page 1 à la page 800 on ne peut pas lâcher ce livre tellement on est happé dans cette histoire.



Déjà je dois le mentionner: la couverture de ce livre est superbe et nous donne déjà très envie de plonger dans l’histoire. Elle me fait un peu penser à Game of Thrones !



L’écriture est simple et pourtant riche et poétique. Azaël maîtrise son sujet et ça se voit: pas besoin de descriptions à rallonge ou d’utilisation de mots ultra pompeux, c’est simple mais efficace et pourtant il y a un petit quelque chose en plus.



On sent qu’une réelle recherche a été faite que ce soit par la lecture d’autres livres de fantasy mais aussi de l’art et de la mythologie. Les personnages semblent réels, humains et réalistes. Ce livre reprend beaucoup de traits classiques de la fantasy comme par exemple un groupe de personne s’unissant pour empêcher un empereur diabolique de prendre contrôle du monde, mais c’est fait de manière très intelligente tout en apportant une touche de fraîcheur.



Ce récit est aussi très bien rythmé ! Sur un pavé de 800 pages on pourrait se dire qu’y a bien des moments qui vont traîner en longueur et bah non même pas, même les passages plus « calmes » sont captivants, les pages défilent et on ne voit pas le temps passer.



Franchement les seuls 2 défauts que je donnerai à ce livre c’est que certains noms (de personnages, de lieux…) peuvent être assez difficile à prononcer, mais c’est assez courant dans le monde de la fantasy et on s’y repère vite; et mon deuxième défaut c’est que la suit n’est pas encore sortie !



Je pense que ce livre peut aussi être un bon livre pour commencer dans la fantasy adulte ou la fantasy épique.



Azaël Jhelil fait partie de ces auteurs de talent qui va nous sortir de belles pépites et qui peut devenir un grand du genre ! Plusieurs fois j’ai vu qu’il était comparé aux grands noms tels que Tolkien, et c’est justifié !
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Des créatures fantastiques, des langues inventées, une carte détaillée, rien ne semble avoir été laissé au hasard. Comment est-il possible d’avoir autant d’imagination, et de sens du détail pour un vaste monde créé de toutes pièces ? Au fur et à mesure, le décor se pose. Les passages descriptifs sont aussi soignés et détaillés que l’histoire elle-même. Le gros plus : la qualité de la plume de l’auteur. Aucune coquille sur les 419 pages et un vocabulaire très riche. Les personnages sont eux aussi complexes, bien qu’attachants. Des personnages qui ont leur caractère, émouvants, agaçants, qui s’attachent et qui s’agacent entre eux, et de beaux messages de dévotion et bravoure. C’est la guerre certes, mais il y a aussi beaucoup d’amour, d’amitié, de loyauté et de sagesse. Une lecture complexe et donc complète, qui permet au lecteur de s’enrichir de nouveaux lieux, d’étendre son imagination et son vocabulaire.



[CHRONIQUE COMPLETE ET INTERVIEW DE L'AUTEUR A RETROUVER SUR LE BLOG]
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Je tiens tout d'abord à remercier Azaël pour sa confiance et sa gentilesse, et pour son ouvrage, foutu condensé d'originalité, bestiaire & bestial !



Nom d'un myrmidon.



Comment peut-on avoir autant d'imagination ? Ça me sidère. Et comment les maisons d'éditions peuvent-elles passer à côté de telles merveilles, d'un tel manuscrit ? Ça aussi, ça me sidère. Parce que l'Oeuf de Tanglemhor, c'est (de base) une jolie briquette de 800 pages, aujourd'hui découpée en plusieurs volumes, et ce afin d'éviter les malaises consécutifs à une mise en apnée de sauvegarde : qui n'a jamais retenu son souffle à l'approche de la mort d'un personnage apprécié, imaginant que ça allait peut-être le sauver, comme si l'auteur de cette fourberie allait vous prendre en pitié ? Manque de bol (ou véritable chance) Azaël n'en possède absolument aucune, de pitié.



" Depuis l'aube des temps, les lûëndi avaient constaté trois choses : la première était que l'union faisait la force, la deuxième, que les grands courent très mal en zigzag et la troisième, qu'une artère fémorale saigne autant qu'une carotide. "



J'ai crié, mordu (ou presque) ma liseuse, battu des jambes, des bras, des mains, avec des petits moulinets paniqués, ulcérée que j'étais par les retournements de situations absolument imprévisibles et en cascade ! Et alors pas de censure ni de pincettes. Soumets-toi au règne du prophète, ou crève. Et bon sang : c'est la force même de ce récit ! L'aura du Chevalier parfait et intouchable... Mais, tu ris ou quoi ?! Pas de ça ici ! On parle de l'armée de Krûl, prophète du dieu de la Vengeance & du grand Dévoreur ! Ton chevalier, il lui bouffe le coeur.



Mais tu sais ce qui rend ce livre encore meilleur ? La narration, presque autant que les personnages que l'on découvre à tour de rôle (et souvent lors de cocasses situations !), mais également la qualité et la richesse du vocabulaire utilisé, l'humour (absolument grisant entre deux coups de lame !) et tant de choses encore ! Les petites joutes verbales, absolument succulentes !, le dynamisme qui nous pousse à vibrer - que dis-je, à suer et trembler de concert avec nos protagonistes, au rythme des tambours de guerre et du sang encore chaud, inondant le pavé. Et bon sang, on en parle de ce monde, des Terres du Levant ??



" Je résiste. Je résiste mais je ne sers aucune autre cause que la mienne. Car toutes les grandes causes finissent par être accaparées par des ambitieux, des politiques, qui aussi bien intentionnés qu'ils soient, finissent immanquablement par rétablir les lois de la faim, du mépris, de la suffisance, de l'injustice. "



Et que dire de l'intrigue (élaborée sans jamais tomber dans l'inexorable complexité !) mais surtout de la quête qui se dessine dans ce premier volume, si ce n'est qu'elle sent bon (ou qu'elle empeste, tout dépend du point de vue après tout...) la Folie ? C'est succulent. Les Terres du Levant sont à l'agonie, et tout repose sur les épaules de nos protagonistes sur lesquels l'ombre de la main du dieu de la Vengeance plane... silencieuse, vicieuse... traitresse.



L'Oeuf de Tanglemhor, c'est une épopée médéviale et fantasy sanglante qui ne pourra que ravir les fans du genre, ainsi que les lecteurs les plus avertis. C'est une véritable pépite aux rebondissements, à l'action, aux personnages, et au monde !, d'une richesse et d'une qualité insoupçonnée, absolument époustouflante.



Ne pas le lire, c'est passé à côté d'un véritable trésor.



VIT MA HAL !
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Ce qui m'a tout d'abord sauté aux yeux, c'est l'écriture ! Il y a pas mal de descriptions mais elles se lisent très fluidement, et le livre regorge de beau vocabulaire ! C'était un vrai plaisir de lire ! De jolies tournures, du beau vocabulaire... C'est un point qui m'a le plus plu dans ce roman 😍 ça change du vocabulaire grossier que l'on voit parfois dans les romans.... Ensuite, au début du livre et à tour de rôle, on découvre plusieurs personnages différents. J'avais peur de tous les mélanger ou de ne jamais les revoir et que leur point de vue soit donc inintéressant. Mais pas du tout ! J'ai revu beaucoup de personnages par la suite, et chacune des choses que l'on a pu voir au début était importante pour l'histoire ! Tant que je parle des personnages principaux, autant vous dire que j'ai eu un gros coup de cœur pour Oriana ! 😍 C'est une jeune femme formidable, attentionnée, généreuse, belle, originale, et surtout pas cliché ! Je me suis attachée à elle et je m'identifiais bien à cette personne. J'ai aussi beaucoup aimé l'Ombre 😏 le personnage mystérieux du roman. Quelques fois il se comportait comme un idiot j'ai trouvé mais ça m'a fait bien rire 😂. Pour vous donner mon avis sur l'histoire, c'est un roman fantasy comme je les aime ! Un lieu totalement inédit et mystérieux, avec ses propres peuples, noms, faune, flore... Je pensais mélanger certains noms (puisqu'ils n'existent pas dans notre vocabulaire et sont écrit de manière originale) mais finalement pas du tout (juste deux personnages que j'inverse tout le temps lol 😂). L'univers est vraiment bien travaillé ! Des notes et annexes nous permettent de mieux comprendre certains contextes. S'il y a des fanz de fantasy ici, c'est un livre qu'ils vont adorer ! Je leur recommande chaudement ! 😍 Pour tous les autres lecteurs, n'ayez pas peur de changer de genre de lecture pour tester celui ci. Il est inoubliable 😍 j'ai très hâte de découvrir la suite car je tiens absolument à connaître le dénouement de toute cette complexe histoire 😱
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