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Citations de Béatrice Hammer (110)


Elle pourrait se reprendre en main. Se faire masser, coacher, ou dévorer des livres sur le bonheur facile. Elle ferait des programmes, du matin jusqu’au soir, elle écrirait des listes, boirait des fruits pressés et des jus de légumes, elle écrirait chaque soir une raison d’être heureuse.
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Un échec, c’est comme une brûlure, une déchirure sectionnant un tissu, une blessure qui strierait la chair, une ride défigurant la peau. L’échec est signe que l’on est vieux. Car le jeune n’échoue pas, il apprend comment réussir. Le vieux n’apprend plus rien : le vieux ne recommencera pas.
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Seule dans sa maison avec sa baby-sitter, elle sentait souvent un sentiment triste et doux la gagner, une sorte de mélancolie qui l'envahissait. Alors, elle sortait Oscar, et lui en donnait un peu à manger. Elle avait rapidement compris que le mode mineur exprimait à merveille le sentiment qui s'emparait d'elle ; en quelques mois, elle était devenue imbattable pour jouer, en première position, les si, les la et les mi bémol les plus déchirants qui soient.
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- Tu crois que ça va durer longtemps ? chuchota Virginie à Jean.
- D'après mon expérience, c'est inversement proportionnel à l'estime réelle portée par celui qui fait le discours à celui dont il parle, chuchota Jean en retour.
- Eh ben on est mal barrés, soupira Virginie.
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- Mais cette mission est impossible. Elle est absurde. Jamais une cellule de quoi que ce soit n'aura d'impact sur la circulation de l'information et sur la communication au sein d'un organisme comme le groupe GGG. Tout ça pour dire, mon cher Bernard, que je n'attends strictement rien.
- Georges, je ne savais pas que tu étais lucide à ce point, avoua Legrand.
- Il faut l'être, pour arriver où je me trouve et y rester. Mais en même temps, il faut y croire. Sinon, on devient fou. Toute la difficulté est de parvenir à l'équilibre : vraiment y croire sans y croire vraiment.
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- Aujourd'hui, au sein du groupe GGG, il y a environ six personnes sur dix dont le travail est inutile. Je ne dis pas que l'on peut facilement les identifier, ni qu'il y a des bons ou des mauvais. Disons plutôt qu'en moyenne, soixante pour cent du travail effectué au sein du groupe GGG ne sert à rien. (...)
C'est pour cette raison qu'il y a une hiérarchie : certains individus seraient impossibles à caser sinon. Et c'est pour ça qu'on décide, au fil de l'eau, de telle ou telle mission sur laquelle on met un coup de projecteur. Ça permet à chacun de se sentir exister, de ne pas être en arrêt maladie ou au chômage - ce qui coûterait bien plus cher à la société - et ça donne à chacun de nous l'illusion qu'il y a une bonne raison pour qu'il reçoive un salaire tous les mois.
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Comment avait-il dit, déjà ? "Dans le cadre de l'ouverture à la concurrence et de la mondialisation, nous allons externaliser certaines fonctions afin d'optimiser notre réactivité et notre rentabilité."
En clair, on vire les gens et on sous-traite ensuite à des cabinets de consultants, ce qui permet de graisser la patte aux copains tout en se débarrassant d'un certain nombre d'employés.
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- Monsieur Legrand ? Raoul Duval. Je me suis permis d'utiliser votre ligne directe, c'est pour Green.com... Nous avons de gros problèmes. Plusieurs. Tout est vide ici, ni chaise, ni bureau, ni téléphone, ni ordinateurs, absolument rien. Et nous manquons d'instructions. Notre assistante ? Je vous la passe, ne quittez pas.
Raoul hésita un instant, regardant tour à tour Marie et Virginie, mais Virginie tendit la main et il lui passa le combiné.
- Allô ? Virginie Dumont au téléphone. Voilà, c'est ça, je suis l'antenne de gestion de Green.com. Un code sésame ? Attendez, je prends de quoi noter... Ah, Green.com ? En effet, je vais m'en souvenir ! Et pour le reste ? Je veux dire, la nature du travail ? Vraiment ? Vous en êtes sûr ? D'accord. Merci, monsieur Legrand. Au revoir.
Virginie resta silencieuse un instant avant de transmettre à ses collègues ce qu'elle venait d'apprendre :
- Il m'a donné un code pour commander tout ce dont j'avais besoin. C'est une ligne budgétaire spéciale, on peut commander ce qu'on veut.
- Et pour les instructions, ce qu'on doit faire, il t'a dit quoi ? s'enquit Raoul, plein d'espoir.
- Il m'a dit que c'était à nous de le savoir, vu qu'on était les membres de Green.com.
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- Parfait ! Mais surtout sois discrète. Les hackers risquent la prison !
- Ma foi pourquoi pas ? Ça me changerait !
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- Ça ne me paraît pas très catholique...
- Les catholiques ont fait bien pire !
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Je ne pense pas être la meilleure. On croit que je le suis. C'est assez différent. L'image ne correspond pas toujours à la réalité. Pour l'instant, notre image nous fait gagner, tandis que ceux qui sont vraiment les meilleurs sont relégués dans l'ombre. Mais si les règles changent et modifient nos images, la sélection naturelle jouera, et nous disparaîtrons comme les dinosaures.
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- Que vient faire Darwin dans le monde des entreprises ?
- Ma chère Nathalie, la pensée darwinienne est on ne peut plus adaptée à cet univers ! Si, au lieu d'aller observer les pinsons des Galapagos, Darwin était venu faire un stage chez GGG, ses conclusions auraient été les mêmes. On peut même supposer qu'il les aurait faites plus tôt. Au sein des organisations, la sélection naturelle opère bien plus rapidement que dans la nature.
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- Le pouvoir... Le pouvoir, ma chère Nathalie, c'est une drôle de chose. On se bat pour l'obtenir et quand on parvient à ses fins, on se rend compte que c'est une tunique de Nessus. Ça vous colle à la peau et on ne sait plus qui l'on est, car pour les gens qui vous entourent, lui et vous êtes devenus indissociables.
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Béatrice Hammer
Seul petit point de déception : je m’attendais à ce que les habitants de ce pays soient habillés de vêtements chatoyants, multicolores et jouent du tam-tam à chaque coin de rue. Il n’en est rien : ils portent des tee-shirts, des pantalons à pattes d’éléphant, et écoutent de la musique américaine. C’est à peine si certaines femmes nouent un tissu autour de leurs hanches.
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Béatrice Hammer
Nous avons tout un rituel, pour abattre les antilopes, explique Auguste avec un sourire carnassier. D’abord, nous l’entourons, en formant une barrière infranchissable avec nos lances. Elle tente de briser le cercle, se jette de part et d’autre, elle se blesse, s’épuise… Quand elle plie les genoux, celui qui l’a frappée à mort arrache son cœur et le mange encore frémissant. Puis il lui gobe les yeux.
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Béatrice Hammer
Parce que tu n’es pas mon domestique, Joseph. Tu es bien autre chose. Tu es mon garde-malade, tu es mon conseiller, tu es mon ami, tu es mon frère, tu es mon père et du es mon enfant. Tu es tout cela à la fois, Joseph et je n’oublierai jamais ce que tu as fait pour moi.
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Béatrice Hammer
Mais voilà plusieurs siècles que de jeunes idéalistes allemands, français, belges, italiens, russes, chinois ou américains viennent dans ce pays pour nous aider à nous en sortir. Vous avez vu le résultat. Alors ici, on essaye une autre méthode. On s’aide nous-même.
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Tu sais, m’explique Ramou, c’est la première fois de ma vie que je viens en Afrique, je ne sais pas très bien ce qu’il faut faire, j’aurai besoin que tu m’expliques. Dans mon pays, les choses se font différemment.
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Il insiste maladroitement, enfin, Joseph, ça me ferait tellement plaisir, sinon j’ai l’impression d’être un esclavagiste, mais moi : mais non patron, je vois bien que tu es gentil, tu n’es pas un esclavagiste, mais ça ne se fait pas, si moi je m’assieds avec toi, après les autres vont le voir, ils vont dire des choses sur moi et mes enfants en pâtiront, non s’il te plaît patron, ça amènerait le malheur sur ma maison.
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Fortunata : une belle petite gueule, des yeux de biche, des lèvres veloutées, une nuque gracile, des fesses qu’elle ne répugne pas à tortiller entre les bras des pauvres Français qui se sentent seuls loin de chez eux.
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