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Critiques de Beatrice Masini (52)
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L'aquarelliste

Dans ce roman historique, L'aquarelliste, Beatrice Masini a choisi de nous narrer la vie d'une jeune femme indépendante au début du XIXe siècle.3



Les mots pour : apports historiques, style, descriptions



Les mots contre : trop d'enchâssement, trop de personnages, rythme lent, répétitions,



Un roman un peu trop long, avec quelques apports historiques intéressants noyés sous de nombreux enchâssements et détails inutiles.
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L'aquarelliste

Dernière lecture du mois de Juillet pour le Prix des Lecteurs LDP 2015, et je dois dire que j'ai retardé cette lecture car la quatrième de couverture ne m'enchantait guère. C'est le deuxième roman où il est question de dessin/peinture et de Flore, en effet au mois d'Avril déjà la lecture d'une histoire similaire avait été fastidieuse: L'empreinte de toute chose.



Bianca, jeune femme à l'esprit indépendant, accepte la proposition d'un célèbre poète Don Titta de venir mettre à profit son savoir en botanique et ses qualités de peintre afin de répertorier les plantes du domaine familial de Brusuglio. Son statut lui permet de cotoyer la famille ainsi que la bonne société de l'époque, son talent et sa beauté lui valent quelques déconvenues avec le sexe opposé mais Bianca observe aussi tout ce qui se passe autour d'elle et décèle quelques secrets bien gardés. Le passé de certains domestiques de la demeure apportent le suspense qui manque terriblement à l'histoire de Bianca et aux décisions qu'elle prendra.

Evidemment ce roman traite de la condition des femmes à une époque où la soumission et l'obéissance sont les qualités indispensables de toute femme qui se respecte, et dans cette optique Bianca n'entre pas vraiment dans le moule, l'histoire d'une indépendance tout aussi désirée pour l'Italie dont une partie est alors sous domination autrichienne.

Le point négatif de ce roman est la présence encore une fois de ces multiples descriptions de végétaux, des détails qui pourraient passionner les amoureux des fleurs mais qui ne m'ont pas fait accrocher au récit.

Roman fait d'un savant mélange de couleur de la nature et de nature humaine.
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La mariée était trop belle

Béatrice Masini créé une très jolie histoire d'amour. Même si je trouve dommage que Philomène n'aille pas voir Tino pour se marier. Elle attend que l'homme fasse le premier pas. Les femmes aussi ont le droit de faire le premier pas. On n'est plus vraiment à l'époque où les hommes achètent les femmes au père de famille. Passons sur ce détail. Car notre héroïne a du caractère car quand son futur s'enfuit de peur, elle n'hésite pas à lui courir après. Elle prend le taureau par les cornes. Tout cela n'est qu'un prétexte pour que Laura Cantone laisse son génie créatif prendre le dessus. Traits de crayon apparents, métissage des couleurs et des textures, grande recherche dans les détails, occupation des deux pages... la recherche et la précision sont au rendez-vous. Le regard à de nombreux endroits où se poser et admirer tout ce travail  qui donne un côté singulier et attachant à l'histoire. Un vrai régal d'admirer cet album jeunesse qui devrait émerveiller et faire rire tous les lecteurs. 
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Le dernier été

Voilà un roman difficile à décrire. Il n'y a pas vraiment d'histoire - juste un tout petit peu, juste assez pour tenir le tout par un fin ruban tout fragile - et il s'agit surtout d'impressions, d'émotions, de nostalgie et de souffrance aussi. L'auteur revient souvent sur le thème de la mémoire, des souvenirs, de ce qu'on retient, de ce qu'on oublie, et de ce qui reste quand on est devenu grand. Ce qui reste de cet été en particulier, c'est ce roman. Un mélange de glaces, de livres, de dangers, de robe verte et d'affection pour le petit Roberto. Un truc indescriptible, en fait. Mais un truc qui fait qu'on sait qu'on était vivant.

Au début, j'ai eu peur de ne pas aimer - car c'est un peu lent, un peu douloureux, un peu amer - puis je me suis laissée emporter dans ces remous pas toujours très gais, avec ce goût un peu triste que laissent parfois les souvenirs d'enfance.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Le dernier été

Récit à la première personne d'une adolescente qui s'occupe d'une bande d'enfants désoeuvrés, sur la plage, l'été, toujours les mêmes qu'elle retrouve aux vacances.

C'est le récit tranquille d'une fin d'enfance, avec ses petites aventures, ses drames. La narratrice découvre la littérature et est fascinée par le maître-nageur, entité toute-puissante de la plage.

On suit les rituels du groupe, comme la promenade jusqu'à la jetée, leurs défis plus ou moins dangereux, leurs joies et leurs peines.

Chaque membre du groupe a son caractère; les grands qui prennent de l'autonomie, les petits qui suivent de près, Robert qui est différent. Grand par la taille, il s'exprime par des cris mais nage merveilleusement bien.

La narratrice quant à elle est à un âge charnière. Elle ne se sent pas proche des "grands" qui flirtent et traînent entre eux mais elle se lasse des jeux du groupe qu'elle domine.



L'auteure décrit bien le monde de sensations et d'illusions de l'enfance ainsi que l'intrusion de la réalité des adultes (liaisons adultères, parents absents, chagrins d'amour, racisme, deuil.)

Un beau récit sur le début de l'adolescence.



A partir de 13 ans

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Seul avec mon chien

Non seulement le roi est tyrannique, mais il est fou ! Après avoir ordonné de faire disparaître le jasmin de tous les jardins du royaume, il a décidé d’en bannir aussi les chiens de toutes races. Pour les parents de Miro, c'est le signal : il est temps de fuir, de quitter ce pays. Dans l’urgence, Miro part le premier avec son chien Tito caché dans son sac à dos... L’enfant et le chien vont traverser des forêts et le désert, rencontrer des personnages inquiétants comme la Faim, la Peur ou le Doute, mais Miro cheminera toujours avec l’Espoir.



L'avis de Simon, 12 ans : L'aventure est intéressante, on voit les relations entre un jeune garçon et son chien, c'est sympa. Des fois un peu bizarre quand il parle à des sentiments comme la peur ou le danger.



L'avis de la rédaction : Un superbe conte initiatique qui commence par un vibrant hommage à l'espèce canine !

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Seul avec mon chien

Un jour, un roi tyrannique décide par décret d’interdire le jasmin puis les chiens dans son royaume. Connaissant la relation privilégiée que Miro entretient avec son chien, les parents de notre héros décident de préparer sa fugue. Eux-mêmes choisissent de rester dans le village pour les couvrir et de les rejoindre plus tard. Miro part alors en direction d’une maison secondaire de ses parents grâce aux indications portées sur un plan. Il ne semble pas atteindre cette maison mais plutôt un paradis.

Cette histoire présente beaucoup de lenteurs et surtout de descriptions un peu mièvres que les enfants n’apprécieront sûrement pas (sur le jasmin, sur le chien). Le problème majeur de ce livre réside en la « voix de narrateur » à la fois trop adulte tout en se prétendant la voix d’un enfant. Une fois dans la nature, le comportement du héros semble trop naturel dans un premier temps (il mange les bons fruits, trouve les bonnes racines). Le temps du récit est un peu perturbé au début, le temps de la fuite n’est raconté qu’après. Les obstacles du héros sont trop philosophiques, il rencontre les allégories Peur, Soif, Faim. La fin ambiguë pourrait être interprétée comme la mort des héros puisqu’il traverse un tunnel pour arriver à la lumière, dans un espace paradisiaque où d’autres enfants accompagnés de leurs chiens sont présents. A ce moment là ils perdent les sentiments corporels comme la faim, la soif, le froid…

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Seul avec mon chien

Miro a toujours voulu un chien. Alors une fois en âge de s'en occuper, ses parents lui ont offert Tito, une petite boule de poils attendrissante.

Très vite Miro et Tito deviennent inséparables, unis par un lien invisible mais plus fort que tout.

Miro a 13 ans quand le Roi interdit la présence de chiens dans son royaume.

Ne pouvant se résoudre à se débarrasser de Tito, les parents échafaudent un plan qui consiste à envoyer Miro et Tito loin de la maison, hors du royaume et de les y rejoindre quelques jours plus tard pour éviter d'attirer l'attention des gardes du Roi.



Accompagné de son fidèle compagnon canin, Miro quitte le royaume et marche jour et nuit à travers la nature parfois hostile.

Tout au long de son périple, Miro sera confronté à des choix, mettant au défi les liens indéfinissables qui l'unissent à Tito.



Seul avec mon chien est catégorisé comme une lecture jeunesse destiné aux enfants à partir de 6 ans.

Je trouve personnellement qu'un enfant de 6 ans est trop jeune pour recevoir une histoire comme celle-ci. Elle est assez triste et beaucoup de passages comportent des allégories et des métaphores sur des concepts un peu compliqués pour de si jeunes enfants.



Les messages d’entraide et cette relation indéfinissable entre un enfant et son chien sont merveilleusement bien décrits.

L'enfant et le chien sont des êtes innocents et dépendants, leurs sentiments et leurs émotions sont purs, vrais, non calculés, et c'est ça qui est beau. Sans adultes à l'horizon, il n'en ressort que du beau, c'est vraiment un petit bijou à lire à l'âge adulte, surtout si vous avez ou avez eu un chien !



La fin quant à elle offre une double lecture.

Les enfants ne comprendront pas la même fin qu'un adulte, n'ayant pas les mêmes références et n'étant pas en mesure de comprendre certaines métaphores (fort heureusement pour eux !).
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Seul avec mon chien

Un roi commet un edit interdisant les chiens dans le royaume. Les parents de Miro décident en urgence de le faire fuir avec son chien pour le sauver, et de le rejoindre ensuite. On suit donc le cheminement de Miro et Tito sur la route de l'exil.

Une société qui décide d'interdire les chiens, des familles qui résistent, un chemin initiatique...il avait des arguments pour me plaire ce roman. Mais tout y est traité de manière trop rapide et de manière un peu particulière. La rencontre avec les allégories notamment est très surprenante. J'ai du mal à voir quels enfants de 9/12 ans accrocheraient à ça.. Miro rencontre la Faim, la Peur, la Soif, le Danger...mais cela n'est pas assez concret à mon goût.

Et la fin ! Je la trouve d'un triste ! Je vais spoiler là mais pour moi, vu les allégories présentes dans le roman, ce n'est pas un paradis terrestre qui les attend mais bien la mort ! C'est un roman trop plombant, trop longuet pour moi (oui, même si j'ai dit que le traitement était rapide : il y a des longueurs inutiles à mon goût).

En bref, pas un moment inoubliable...
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Seul avec mon chien

Mes amis lecteurs, je vous présente maintenant un livre d'une douceur infinie, le dixième que je prendrais sur mon Île Babelio si on me le permettait.

On découvre un enfant, Miro, et son chien Tito, vivant sous le joug d'un Roi tyrannique, qui, par Edit, contrôle et ordonne la vie de sa population. Il interdit le jasmin. Il interdit les chiens. Le jasmin est détruit, les chiens sont à tuer. Encouragé par ses parents, Miro fuit donc avec son chien, pour lui sauver la vie.

Ce livre se découpe en trois parties. Je ne souhaite pas vous les dévoiler, mais sachez qu'elles sont très belles, réfléchies, et qu'elles font de ce livre un véritable conte initiatique. La plume de Beatrice Masini est très poétique, le ton est enfantin et innocent. Comme un bonbon ou un chocolat chaud, ce livre apaise et répare, il rend le sourire.

Ce texte est une ode à la liberté, à l'amour, il responsabilise aussi - nos choix nous déterminent. C'est également une superbe déclaration d'affection pour nos amis canins, il y a beaucoup de justesse dans la narration de la relation entre un maître et son animal.

Pour ceux qui l'auront lu, sachez que mon chien à moi, il sent le foin séché au soleil.
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Un enfant comme un jardin

Premier livre reçu dans le cadre de la masse critique.

Un enfant c est comme un jardin, il change tout les jours. Parfois sauvage, parfois sage, on veut le façonner mais "il est beau malgré tout. Pareil, mais un peu différent. Même s'il reste toujours quelque chose de ce qu'il était avant."

Un album poétique sur l'enfance et le fait de grandir, de changer.



Mention spéciale pour le petit rouge-gorge qui est trop mignon!
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Un enfant comme un jardin

Le jardin est sauvage et anarchique avant d'être cultivé et ordonné par les humains ; Béatrice Masini nous raconte qu'il en est de même pour les enfants sauf que l'enfant au contraire du jardin change de nature en devenant adulte ; alors il ne lui reste que les livres (clin d'oeil au jardin secret de F.H. Burnett) pour se souvenir.

Francesca Ballarini illustre magnifiquement cette histoire avec des pastels gras naïfs à dominante orange et verte ; le dessin est très dynamique, il occupe parfois toute la double page et à d'autres moments les pages gauches et droites se répondent ; le fil conducteur est un malicieux rouge-gorge.

Le texte est relativement court et simple, souvent poétique mais il est elliptique et me semble parfois manquer de liaisons claires entre les différents thèmes abordés (éducation, faune et flore, lecture).

Livre reçu dans le cadre de la masse critique

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