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Citations de Belinda Cannone (348)


(...) ce grand désir qui nous tire du lit chaque matin dans l'appétit de vivre même quand le sens de cette existence ne paraît ni donné ni évident, qui accompagne continûment les enfants parce que, n'étant pas encore entravés
par les angoisses et les douleurs, ils manifestent ce que nous sommes originellement : énergie et élan, capacité d'étreindre, d'être présent au lieu et au moment. Mais les adultes ont une marche plus heurtée, tous ne témoignent pas d'une organisation heureuse et j'en connais qui ne présentent aucune disposition à l'émerveillement- celle-ci s'acquiert tôt, et à qui l'on n'a jamais dit Regarde, Ecoute, il sera plus difficile d'y accéder. (p. 27)
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SAPERLIPOPETTE - Jerôme Meimoz -

Quelle perfection sonore, quelle subtile acrobatie de consonnes et de voyelles ! Quel joyeux vocable qui évoque la liberté des tréteaux, les bagarres de Guignol, la stupéfaction rieuse devant un imprévu. Ce mot vous met en joie, rien qu’à le dire ou à l’entendre, il dédramatise toute embrouille, ensoleille tout échange. La langue s’y donne comme un jeu d’enfant.
Saperlipopette !
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227. Distance. Tu étais loin de lui. Puis le jour se rapproche où tu le retrouveras et les mots volent, le désir gonfle comme une voile dans ta poitrine. Grelot du téléphone : par son texto il t’annonce qu’il va te prendre, t’assurant que d’être ainsi avertie tu seras doublement prise. Serez-vous tout à l’heure intimidés l’un devant l’autre ? Ou affolés et maladroits dans l’énormité de votre désir ? Mais non, tu sais bien, ni adresse ni maladresse, le désir est toujours parfaitement sûr.
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Quand tout interdit aura disparu, restera notre tremblement émerveillé devant la nudité.
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Je dis souvent des arbres qu'ils sont des torches de temps pur. Leur taille est liée à leur âge, et au-delà de leur beauté plastique, le fait qu'ils incarnent ( imboisent ) le temps fait à mes yeux leur prix et leur sacralité (nul ne devrait pouvoir les couper à sa guise, car nul ne peut être propriétaire du temps )(p. 121)
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41.
Tu aimes, chez Beloizo, qu'il veuille comme toi interpréter toute la gamme de l'érotisme et, glissant ou syncopant, que vous passiez au gré des instants de la crudité la plus crue à la douceur, l'obscénité, l'humour, la violence et jusqu'aux minuties de la tendresse. Sur vos longs claviers amoureux (mots, gestes et postures), vous exploitez sans relâche toutes les octaves imaginables, et jusqu'aux accords les plus dissonants.
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Furetière, dans son -Dictionnaire universel-de 1690, note, pour -admirer- : " Action par laquelle on regarde avec étonnement quelque chose de grand et de surprenant ", et il ajoute "dont on ignore les causes". pour -admirable- : "qui est surprenant, merveilleux, qu'on ne peut comprendre. " On voit pourquoi en anglais -to wonder- signifie à la fois s'émerveiller et se poser des questions. (p. 79)
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Maintenant que mon livre a vraiment démarré je peux t’en parler un peu mieux. Tu te souviens de ce soir, dans le bar américain, tu t’en souviens bien sûr, ce premier soir, nous avions parlé de Zweig. Je ne sais plus très bien pourquoi, tu avais évoqué les suicides des intellectuels et des artistes des années 30 et 40. Tu avais dit Zweig est parti au Brésil je crois et il s’y est suicidé. Juste une phrase. Nous étions dans un restaurant, près de Villefranche, je voulais t’expliquer la sensation que me donnait l’horreur, l’impensable, c’était dans un restaurant délicieux, rien n’empêche de penser à l’horreur, surtout pas le bonheur, je disais je ne sais pas comment dire ce vide qui s’ouvre sous moi, en moi lorsque j’essaie de faire entrer dans ma tête cette série de données dont le tout est égal à l’horreur, l’Holocauste par exemple, comment ne pas y penser et comment renoncer à comprendre, mais quelle leçon à tirer, quel apprentissage en retirer, comment le faire entrer dans ma tête, où ? Rien n’est prévu pour ça, qui s’offre à présent à la contemplation de l’esprit et se refuse pourtant au classement, qui ne peut plus ne pas avoir été et dont la mémoire souffre d’avoir à se charger. On s’explique presque toutes les douleurs, les amours perdus, la mort des êtres chers, les accidents stupides, ou plutôt on ne s’explique rien, on se passe d’explications, on ne croit pas qu’elles soient nécessaires, ce sont simplement les blessures, elles ont une place réservée, d’office, elles se passent de commentaires. Mais cette violence de l’horreur n’a pas de place prévue, aucun tiroir pour l’accueillir, elle se dresse devant moi comme une abominable chimère, inconcevable, inconçue, et la pensée se tord de douleur devant cet objet réfractaire qui ne cesse de voltiger devant mes yeux.
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Je regarde la haie, la haie que je connais si bien et qui n’a rien de remarquable -aubépines, prunelliers, ronces, fouillis, piquants-, mais le soleil couchant l’éclaire, et soudain je m’émerveille et je la vois. Mon sentiment n’est pas lié à sa nature remarquable ou surprenante mais à ma capacité à la voir vraiment. C’est-à-dire à la voir pour elle-même, dans la force de son existence, dans sa présence. S'émerveiller, c’est d’abord saisir la présence des choses et des êtres.
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Beloizo trouve que, de le croire si certain, les femmes négligent souvent le plaisir des hommes.
Or, tu ne peux lui reprocher de négliger celui des femmes.
Il prétend qu'elles imaginent trop facilement que la jouissance finale est leur seul et plus grand souhait.
Que veut un homme?
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...le mouvement par lequel je me lève le matin, gourmande, est un élan anticipateur. Il fait de moi une bâtisseuse. Fort bien, mais je sais la sagesse aussi grande de vivre dans le lieu et l'instant. Ce que ce livre de savoir-vivre voudrait permettre de corriger c'est la course vers l'avant remplacée par un désir au présent pur et la poésie parfois atteinte. Vivre, enfin, pleinement, comme une étreinte. (p. 91)
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Le regard émerveillé est généreux, il se pose sur le spectacle et en jouit sans vouloir prendre, altérer ou posséder, il ne demande qu'à être partagé. (...)
D'où ce constat: l'émerveillement est un mouvement littéralement -altruiste- (p. 54- 55)
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AIR - Didier Pourquery -

Sans air on meurt. Sans airs, j’étouffe. Il me faut de l’air dans les poumons et des airs plein la tête. De l’air, des airs. Mon grand-père roulait les R. Les airs ? Sa voix chantait comme l’air dans les pins et les airs de veillées de Gascogne. L’air est double. Le mot est aussi une lettre. L’air s’envole, l’R le retient. Je retiens l’air, je l’ai en mémoire, il flotte comme un souffle. L’air est toujours musical, c’est l’aria, la mélodie, harmonie qui vient de l’inspiration et part dans les cintres, projetée par le souffle.
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ÉTERNITÉ - Frédérique Deghelt -

Coincée dans le dictionnaire entre Étendre et Éternuer, elle repousse même les frontières des mots qui l’encadrent. Mais il faut bien l’avouer, être ce mot flamboyant qui n’a ni début ni fin ... quel rêve absolu, surtout quand on est l’anagramme de l’étreinte.
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Le désir dure hors la joie, dans la douleur même. Arrive parfois un moment où tu souffres tout le temps. Tu pleures mais ton corps désire encore. Tu cherches comment éloigner cette souffrance? Ne faudrait-il pas renoncer au Beloizo? Le désir ne s'accompagne pas toujours de liesse. Solaire d'abord, il peut devenir nocturne. Mais demeure. Un temps.
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L'amoureuse concentration

Je regarde la haie, la haie que je connais si bien et qui n'a rien de remarquable-
aubépines, prunelliers, ronces, fouillis, piquants-, mais le soleil couchant
l'éclaire, et soudain je m'émerveille car je la -vois-. Mon sentiment n'est
pas lié à sa nature remarquable ou surprenante mais à ma capacité à la
voir vraiment. (...) S'émerveiller, c'est d'abord saisir la présence des
choses et des êtres . (p. 85)
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Je crois que j'ai eu envie d'écrire ce livre parce qu'un jour, dans un train, me rendant à un colloque de psychanalystes autour de mon essai -Le Sentiment d'imposture-, j'ai réalisé à quel point il -savait aimer-. Je lisais le résumé d'une conférence où l'auteur évoquait un épisode de la vie de Freud, un voyage entravé par une loyauté à l'égard de son père, et j'ai pensé combien le mien avait su m'autoriser à grandir, et d'abord en me permettant de m'affranchir de
lui. A présent je me dis qu'ici se trouve peut-être le fondement de mon entreprise, dans mon émerveillement devant son étonnante intelligence du coeur, émerveillement assez puissant pour m'avoir incitée à tenter son portrait. (p. 108)
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Il ouvre un œil, glisse la main sur sa cuisse et dit, sa plaisanterie habituelle, quand je pense que cette belle bouche, qui me dit des mots si doux, si raffinés me fait des choses si, si… Elle lui décoche une grimace. – Comment peux-tu faire ces choses ? Dit-il avec un sourire de ravissement. Explique. – Elle se défend, c’est le jeu, il joue, il la provoque, elle se défend et le traite d’affreux menteur avec des accents de menteuse qui joue, il hausse les yeux comme dans l’extase d’une réminiscence, elle dit d’accord, la main droite posée cérémonieusement sur l’épaule gauche, image de la sainteté même, mais alors écoute bien… et pardonne, si tu peux.
D’abord, si l’on se penche sur la verge, c’est qu’il y a envie de l’emboucher. L’envie générale.
Il faudrait pouvoir expliquer ce que c’est que cette envie générale d’emboucher la verge et tout ce qui s’ensuit. Non, ce qui s’ensuit n’apparaît pas encore. D’abord l’envie générale. On se frotte un peu contre le corps de l’autre pour qu’elle bande ; « elle », c’est l’objet du désir. Pas une femme. Ca n’est pas une histoire de femmes. Encore que la douceur de la peau de la verge a quelque chose qui rappelle la douceur des peaux de femmes, des lèvres de femmes.
Elle vient de donner ces dernières précisions en se tournant vers un public imaginaire.
- Le membre est peut-être déjà prêt. L’envie générale cependant ne permet pas à coup sûr de commencer avec enthousiasme. Il y a d’abord un instant de lassitude qui suit le premier contact. Comment, se dit-on, tenir plus de quelques minutes, ne pas se lasser, à répéter toujours le même geste lent, la même langue allant, le même mouvement ?
Il y a, c’est certain, un premier instant d’inquiétude que seuls les ans permettent d’adoucir : on finit par savoir que le plaisir viendra. Mais il y a cet instant. Parce qu’on passe consciencieusement ses lèvres et sa langue sur quelques centimètres de peau, douce, certes, mais quelques centimètres, et – vers le public – quels centimètres ! Si contraignants, loin d’être page blanche dont la surface plane se prête à tous les desseins, ce sont centimètres définitifs et imposants. Rien de moins propice, semble-t-il, aux jeux de l’imagination que ces centimètres-là. Pourtant, diras-tu, il pourrait bien exister certains rapports… décisifs, entre la forme de la bouche et celle de l’objet… Certes, certes. Mais ici l’affaire, sais-tu bien, n’est pas conditionnée par la facilité ou par le plus ou moins d’aisance que la bouche trouve à emboucher.
A cet instant de lassitude, cet instant d’inquiétude que les ans permettent d’adoucir, on pensait encore. On se préoccupait de l’axe, de la profondeur de la langue. Technique. Non qu’il faille proscrire la technique, rien de plus funeste que le romantisme, en toutes choses et en celle-là, mais l’enthousiasme…
- Je bande.
- Mais l’enthousiasme ne vient que plus tard, qu’après l’instant de lassitude. Instant qui peut être, note bien, fort court. Le passage se fait très vite ; soudain les lèvres sont prises d’un feu sacré. Exaltation, joie, enthousiasme ! Enfin lis les vieux Grecs et tu sauras ce qu’il en est de l’enthousiasme. La chose a été largement décrite, rien de neuf là-dessous, une histoire de Muses, l’enthousiasme enfin !
Ponctué d’un hochement sec et doctoral du menton. Rien à ajouter.
- Maintenant il faudrait pourtant dire ce que c’est que cet enthousiasme des lèvres autour de la verge, cet état, rien de romantique, qui permet de dépasser la technique, ce pur plaisir des lèvres et des mains, l’assurance du plaisir donné, l’intime communication avec la jouissance de quelqu’un d’autre.
- Je bande.
[…]
La passion, l’intensité ne sont que des postures de l’être en relation. Rien de nécessaire ni de véritablement personnel d’ailleurs : plutôt le pur jeu des rôles, momentané. Dans l’enthousiasme qui saisit lorsqu’on embouche, pas de posture, pas d’identité psychologique, pas d’égo. Seulement le fort sentiment d’être à un bout de la chaîne émotionnelle qui associe l’emboucheuse et l’embouché, la puissante sensation de la chaire qui palpite. Il n’y a guère que l’amour, le sentiment, pour ainsi entraîner hors de soi, hors du soi misérable et éternellement étroit. Lorsque l’enthousiasme s’empare de la bouche, plus de questions sur soi, pas d’inquiétude et pas une de ces « passions humaines » qui agitent le quotidien. Quelle importance si c’est moi qui est au bout de cette verge ? Aucun narcissisme dans le pompier. Ni d’altruisme. Catégories non pertinentes. Comme l’amour fait sortir de soi et permet d’être plus que jamais soi-même. Lorsque toutes les petites questions parasites et les peurs infécondes s’évaporent sous l’effet de l’amour, on est mieux et plus profondément soi-même. L’œil du dedans n’est plus tourné vers l’intérieur mais vers le monde. Quand on embouche aussi, tout l’être se déploie vers l’extérieur, s’associe au monde, à travers la visite du monde minuscule en dilatation.
[…]
Toussotement pour éclaircir la voix. Les yeux se ferment et se plissent. Au coin, adorables ridules en éventail miniature.
- La langue frôle légèrement le gland, en guise de salut. La peau du gland est soyeuse, comme celle de la queue. C’est un fait incontestable : voilà l’endroit le plus doux du corps masculin, souvent. La langue aime ce contact. Elle enrobe, elle glisse, elle humecte, elle atteint l’ourlet, pour l’agacer. Souvent l’ourlet aime les pressions fortes car, plus qu’aucune partie de cette chaire, il subit la pression de la conque qui le reçoit. La langue donc l’agace. Elle glisse dans un mouvement circulaire tout en continuant les frottements. Sous le gland puis le retroussis de l’ourlet, on trouve une vague dépression, parfois, un resserrement excessif de la queue avant le jaillissement de la chair en tulipe que l’on vient de quitter.
- Parfois.
- Si ce n’est resserrement, le tissu tout au moins y est particulièrement tendu. Plus loin, on retrouve les plis esquissés de la peau. La langue court sur cette surface qui ne tarde pas à se tendre. Elle lèche, tout du long et en zigzag, et reprend par intermittence le gland pour l’enfourner. Les jeunes filles apprennent en rougissant qu’il est indispensable de protéger la queue des dents. Intransmissible savoir, position des mâchoires en retrait, les dents basses afin de ne pas égratigner l’objet du plaisir. Sans qu’il y paraisse d’ailleurs. La caresse des lèvres s’accompagne de celle de la langue. Il y a plusieurs moyens de caresse dans la bouche. La langue et les lèvres bien sûr, mais aussi l’intérieur de la joue. Mollesse et humidité.
[…]
Dans le même temps, les mains peuvent vagabonder sur la poitrine, douce ou velue, vers les petits renflements des mamelons qu’elles peuvent faire doucement rouler entre les doigts, vers le ventre, vers les cuisses, vers les fesses, vers les épaules. Everywhere. Toucher caresser se frotter sucer embrasser mordiller lécher se vautrer passer repasser se rouler se pourlécher.
Elle bascule. Le visage plonge dans les draps.
Pendant que la surface de la langue s’exerce à enrober le gland, les doigts peuvent courir le long de la verge, la soumettant à des pressions variées. Frôlements avec le plat des dernières phalanges ou solide empoignade. Dans le même temps, on s’abandonne à la danse des reins qui frémissent d’impatience. Pendant que la bouche et les mains s’affairent le suc se répand entre les cuisses et les cuisses se frottent l’une l’autre dans la délectation du plaisir donné et promis les hanches se déhanchent le dos louvoie et les seins se glissent dans l’entrejambe. Le corps tourne autour du pivot. Bel axe en vérité.
Elle a les yeux brillants, c’est sûr.
- Et l’assurance de faire mouche à chaque volte de la langue ! On est intimement certaine, dans cette sorte de création, du plaisir donné.
La voix se fait plus rapide.
- Je passe ainsi et ici mes lèvres sur le gland, sans y penser, c’est-à-dire sans le calculer, et le gémissement de l’embouché arrive à mes oreilles ravies. Et la moindre caresse appelle le gémissement et chaque caresse redouble le plaisir donné et chaque fois la bouche embouche sans la moindre hésitation et sans le plus petit calcul, avec la perfection des gestes semi-conscients.
Elle réfléchit.
[…]
La nuit est tombée. Avec elle la fraîcheur, avec elle le plaisir.
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Pourtant au détour d’une page, Marthe a hésité à continuer. Dans le monde d’hier, Zweig raconte le développement de groupuscules nazis dans les universités. Écœurement. Il faudrait qu’elle réussisse à raconter cette sensation qui est un mélange de frayeur, de dégoût, cette convulsion intérieure qui la saisit et lui fait relever la tête. L’idée si sotte qu’on donnerait n’importe quoi pour que ça n’ait pas existé. Sa vie peut-être. Et peut-être est-ce cela, le courage de ceux qui ont donné la leur contre la barbarie, ce courage dont on se demande toujours avec un peu de honte si on l’aurait eu. Juste pour que ça n’ait pas existé.
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Une des vocations de l'art consiste à représenter la dimension secrète et délicieuse du monde, qu'elle nous fait goûter . Une grande partie des images, peintes, photographiées, et peut-être depuis les toutes premières, sur les parois des grottes, témoigne de l'émerveillement devant le visible. (p. 143)
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