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Critiques de Ben Macintyre (69)
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L'espion et le traître

Extraordinaire! La vie d'un espion qui mène pendant 30 ans (?) une double vie parfaite et dangereuse, tout en ayant des vrais amis, en aimant sa femme. c'est aussi une description de l'intérieur des modes de raisonnement du monde de l'espionnage. Avec des règles universelles, appliquées dans les deux camps. C'est aussi un regard, du dessous de la table, sur la géopolitique de la fin de l'URSS. C'est beaucoup d'émotions, de peurs et de joies, une aventure humaine incroyable; racontée avec beaucoup de rythme. Pour le fan de Smiley que je suis, j'ai l'impression d'avoir trouvé dans ce livre de Macintyre quelques clés pour mieux comprendre Georges !

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L'espion et le traître

Si l’on ne savait pas que c’est une histoire vraie, on n’y croirait pas. Une histoire assez exceptionnelle et invraisemblable parfois, mais qui permet de comprendre encore plus en détails la guerre froide et le monde de l’espionnage. J’ai apprécié de suivre l’histoire d’Oleg et ses multiples péripéties. Un excellent roman
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Colditz : La forteresse d'Hitler

"Colditz La forteresse d'Hitler" est un ouvrage de Ben Macintyre qui a les mérites de l'originalité et, à ma connaissance, de l'inédit : le récit de la captivité et des évasions - avec davantage de tentatives que de succès, nonobstant pléthore d'inventivité (parfois comique) - des prisonniers alliés au sein de la forteresse éponyme située  à mi-chemin entre Leipzig et Dresde en Saxe.



Une forteresse d'où l'évasion était censée être impossible puisque la sécurité était assurée par des gardiens plus nombreux que les prisonniers eux-mêmes.



Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands utilisaient le château de Colditz pour enfermer des officiers - conformément à la convention de Genève de 1929 sur le droit de la guerre - alliés, spécialistes de l'évasion.



Une réalité qui a donné naissance à bien des légendes. L'auteur s'est largement appuyé sur les récits de prisonniers et de geôliers pour écrire son ouvrage.



Le récit peut sembler, sinon essentiel, pour le moins important en ce sens qu'il atteste d'une réalité mal connue de la période de la "drôle de guerre".



Pour autant, la lecture de ce livre m'a profondément ennuyé - je l'ai trouvé sans grand intérêt et répétitif - et, au fond, je ne suis pas certain que cette "histoire" mérite un ouvrage aussi imposant.



Ben Macintyre à produit une littérature bien meilleure.



Michel.


Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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L'espion qui trahissait ses amis

J'ai regardé à plusieurs reprises la série A spy among friends - et je la regarde encore régulièrement. C'est une adaptation très réussie de ce livre où l'auteur s'attache à montrer la profondeur des relations amicales que Kim Philby entretenait avec Nicholas Elliott, son collègue du MI6, et James Jesus Angleton de la CIA, et surtout comment il s'est servi de ces relations pour servir l'URSS pendant la Guerre froide. La CIA estime qu'il aurait fait échouer "au moins vingt-cinq opérations d'envergure".



Le monde de l'espionnage des années 40 et 50 est présenté comme celui de James Bond: des personnages hauts en couleurs, des bars / des clubs où l'alcool coule à flot. On y croise du "beau" monde: Graham Greene, Ian Fleming, Miles Copeland (père de Stewart, les amateurs de The Police apprécieront), Klop Ustinov (personnage remarquable et père de Peter) pour ne citer que ceux-là. Un monde disparu, bien loin du Bureau des Légendes, où l'appartenance à une élite, même si Philby la méprisait, lui a permis de sauver sa peau plus d'une fois. La loyauté de classe en a fait quelqu'un d'insoupçonnable, d'intouchable. On n'imagine pas le niveau d'amateurisme dans le monde du renseignement de cette époque avant d'avoir lu cet ouvrage ou celui de Rémi Kauffer (Les espions de Cambridge). (Cela dit, vu que Ciceron -un obscur agent double turc, qui a espionné l'ambassade allemande pendant la guerre puis celle du Royaume-Uni au profit de qui voulait bien de ses renseignements- avait transmis les détails du Débarquement en Normandie aux Allemands et que ceux-ci ne l'ont pas cru, tant mieux! Il faut dire que l'ambassadeur ramenait les documents confidentiels chez lui et que son valet qui ne lisait pas l'anglais, avait compris que tout ce qui était estampillé "secret" pouvait rapporter de l'argent et n'avait aucune idée de ce qu'il transmettait. Bref.)



Cette tentative de portrait permet d'approcher la psychologie de Philby : loyal à ses idées politiques avant tout, famille, amis et patrie, il n'a jamais remis en question le bien-fondé du communisme, un fanatique sous des dehors de gentleman britannique. Nicholas Elliott est son contrepoint : tout aussi buveur, charmant et drôle, très bon agent de terrain, il a le terrible honneur d'affronter Kim à Beyrouth en 1963, alors qu'il l'avait défendu bec et ongles depuis 1951 et le passage à l'est de Maclean et Burgess, et d'être tenu responsable de sa fuite en URSS après 4 jours de confrontation. Macintyre choisit de voir dans cette fuite la victoire d'Elliott sur Philby: un procès aurait coûté trop cher au monde du renseignement britannique et aux relations avec les Etats-Unis, et Philby se retrouve relégué dans la triste Russie où il ne peut plus faire ce qu'il aime le plus. Soit.
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Colditz : La forteresse d'Hitler

Colditz est une forteresse construite au 11ème siècle, devenue pendant la seconde guerre mondiale un lieu d'emprisonnement pour les officiers alliés regroupant différentes nationalités.



Devenu un élément central des Allemands par sa situation géographique, étant proche de Leipzig, par sa capacité d'accueil et par sa configuration, Ben McIntyre nous explique le fonctionnement de cette forteresse assez méconnue.



Diverses nationalités vont s'y côtoyer et un microcosme particulier va émerger entre luttes de pouvoirs et tentatives d'évasion. La notion de fraternité est importante pour les prisonniers mais comme tout groupe enfermé avec des personnes et des personnalités aussi différentes, il va également s'y créer des tensions, inégalités et rivalités.



L'auteur nous explique les relations inter prisonniers mais également celles avec les soldats allemands. Certains officiers alliés vont réussir à tirer leur épingle du jeu, alors que d'autres vont faire preuve de bravoure.



S'appuyant sur de riches sources documentaires, dont les écrits de Eggers, le dernier commandant de Colditz, Ben McIntyre, historien et narrateur hors pair, nous livre un récit captivant entre roman d'espionnage et d'aventures.



Passionnant!

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Colditz : La forteresse d'Hitler

J'ai beaucoup aimé les deux précédents livres de Ben Macintyre "Agent Sonia" et "L'espion et le traitre " ,il n'y avait pas raison que je n'apprécie pas celui- là car selon moi , cet auteur n'est pas seulement un historien reconnu mais c'est aussi un formidable conteur.

Colditz est une forteresse située prés de Leipzig où étaient emprisonnés pendant la seconde guerre mondiale des officiers alliés, de différents pays ,particulièrement surveillés car la plupart avaient déjà fait des tentatives d'évasion d'autres camps .(Une série des années 70 avec David McCallum et Robert Wagner est inspirée de ces évènements).

Ce récit raconte avec précision leur quotidien et leur obsession d'évasion à travers le destin incroyable de plusieurs prisonniers : Le cousin communiste de Winston Churchill , un médecin Indien ,un dentiste juif , un aviateur handicapé , un futur ministre de Margaret Thatcher ou, entre autres , un officier Tchèque amant d'une civile Allemande

Quand un livre d'Histoire se lit comme un très bon livre d'aventures c'est une vraie réussite !
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Agent Sonya

Ouvrage très intéressant, sur un personnage hors du commun.

Cela m'a donné envie d'approfondir sur les cinq de Cambridge.

Un petit bémol, concernant le style.

La fluidité n'est pas optimale, en effet, ce n'est pas un roman.

Donc des interruptions du récit sont fréquentes, pour renvoyer vers tel ou tel protagoniste, cela sert le volet "biographique" sourcé, au détriment de la fluidité.

Un (petit) mal nécessaire à l'exercice.
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L'espion et le traître

Nous ne sommes pas ici dans un roman d'espionnage, nous sommes dans la réalité. L'auteur, s'appuyant sur des faits et témoignages avérés, nous conte la vie de l'espion russe Oleg Gordievsky. Oleg fut tout d'abord un espion du KGB, progressant rapidement dans la hiérarchie du service. Grâce à ses affectations à l'Ouest il réalisa peu à peu le fossé qui séparait l'Ouest et l'Est, tant sur le plan du niveau de vie que de la liberté, ainsi que le caractère répressif du régime soviétique. Approché par les services occidentaux, il fut « retourné » par ceux-ci et devint un agent double au sein du MI6. Sa position lui permit de livrer informations et secrets de la plus haute importance qui, d'après l'auteur, changèrent le cours de la guerre froide et évitèrent même la catastrophe dans les années 80, particulièrement tendues. « Trahi » lui-même par un agent double du KGB au sein de la CIA, il dut être exfiltré dans des conditions rocambolesques particulièrement bien rendues dans ce récit.

Nous sommes loin de John Le Carré et de ses qualités littéraires. Mais voilà une belle enquête et un récit brut et précis de la réalité de la situation internationale la fin du XXe siècle vue à travers le prisme des services secrets.
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L'espion et le traître

Juste passionnant!



Première partie permettant de découvrir le monde de l'espionnage, ses engrenages, le KGB du temps de l'URSS.

Deuxième partie décrivant ce que les informations d'un espion peuvent apporter à un pays.

Troisième partie pleine de suspense et de courage.



Lecture haletante de bout en bout! Tout ne fait que s'accélérer!
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Agent Sonya

Ce livre bien documenté raconte l histoire de l agent Sonya une espionne allemande et communiste qui a espionne pour le compte de l URSS. Elle a transmis les secrets de la bombe atomique aux Russes.



Ce livre se lit comme un roman. Il fourmille de détails tirés du témoignage même de Sonya. On reste captivé par le fait que l histoire ait pu basculer ainsi à cause de cette femme dont on admire la ténacité et la constance dans sa croyance au communisme.
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Le Napoléon du crime

Histoire passionnante de ce grand bandit dont je ne connaissais même pas l'existence.

Histoire d'une époque, l'époque victorienne

Histoire d'un tableau , la princesse du Devonshire de Gainborough.

C'est toit à fait rocambolesque mais bien réel !

Très agréable à lire
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L'espion et le traître

Captivant ouvrage qui retrace l'une des affaires d'espionnage les plus incroyables de l'histoire des services secrets. L'auteur sait comment s'y prendre pour maintenir son suspens. On regrette cependant un surdécoupage de la dernière partie, qui a tendance à diluer l'intensité du récit.

La véracité des évènements relatés en fait un appréciable complément aux productions analogues, comme l'excellente série Le Bureau des Légendes.

Chaude recommandation !
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Agent Sonya

Roman d'espionnage comme on les aime ou biographie pure et dure, la différence est floue par moment. En résumé, je dirais que c'est l'une des biographies les plus agréables et palpitantes que je n'ai jamais lu. Et d'autant plus que c'est l'histoire d'une femme au destin incroyable. Une maitre espionne a la chance et au talent indiscutables.
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Colditz : La forteresse d'Hitler

«  Deux gardes armés de mitraillettes étaient postés tous les neuf mètres tout au long du passage. Deux autres sentinelles gardaient la porte proprement dite, dont l'une patrouillait sur une passerelle métallique surélevée, avec une ligne de feu sans angle mort sur toute la longueur de la terrasse »



Ce livre m'a permis de découvrir la plume de Ben Macintyre et quel récit captivant ! En effet, l'auteur nous transporte dans l'un des lieux les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Il nous partage les histoires des nombreux détenus de cette forteresse.



J'ai beaucoup aimé ma lecture et partir à la découverte de ses tentatives d’évasions.

Le récit débute par situer le contexte historique et géographique de la forteresse de Colditz, soulignant son rôle crucial en tant que prison de haute sécurité pour les officiers alliés ayant tendance à s'évader de leurs lieux de détention. Au fil des pages, on découvre les nombreuses personnalités des prisonniers ainsi que leurs tentatives d'évasions souvent plus ingénieuses les unes des autres, ainsi que les échecs. L'auteur a réussi à réunir l'ensemble de ses histoires de prisonniers pour en faire un seul récit cohérent.



Dans ce livre on découvre également la vie quotidienne à Colditz, les relations entre les prisonniers et les gardiens ainsi que les différentes stratégies mises en place par les autorités pour maintenir les détenus sous contrôles.



On peut également souligner l'énorme travail de recherche documentaire de l'auteur qui permet de nous offrir un récit très riche en information historique.



Si vous êtes passionné d'histoire, ce livre est fait pour vous !



Merci aux éditions Alisio pour la proposition et l'envoi de ce livre.
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Colditz : La forteresse d'Hitler

Coup de cœur total pour ce récit !

Les éditions Alisio, que je remercie grandement, m'ont proposé de le découvrir et c'est une réussite.

Ben MacIntyre, célèbre écrivain de roman d'espionnage, livre ici l'histoire de la forteresse de Colditz et ses prisonniers.

Les officiers ennemis emprisonnés pendant la 2nde guerre mondiale y étaient détenus, ainsi que ceux jugés "antiallemands".

Ce récit est celui de leur vie dans la forteresse, de leurs multiples tentatives d'évasions, de leur fraternité. Cependant, c'est également le récit d'un lieu où les inaglites persistent entre officiers et simples soldats, entre nationalités, entre catégories sociales, entre juifs ou étrangers et les autres. La méfiance persiste également entre prisonniers et gardiens...

C'est une mine d'informations incroyable et jamais redondante.

C'est un récit qui se lit comme un roman d'espionnage et je ne peux que vous le conseiller.
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L'espion et le traître

Mieux qu’une fiction de John Le Carré, L’espion et le traître de Ben MacIntyre raconte l’histoire vraie de Oleg Gordievsky, un agent du KGB qui alimenta l’Ouest d’infos cruciales pendant des années, le versant Est de Kim Philby en quelque sorte.

Cette quasi biographie est un gros pavé de 500 pages.

Les deux premières parties, longues et minutieuses, très documentées, décrivent par le menu la carrière de Oleg, ses premières années de kagébiste, ses doutes lors de l’invasion de la Tchécoslovaquie en 68, ses contacts avec le MI6 britannique, son ascension au sein du KGB, ...

❤️ Comme pour nous récompenser de notre patience studieuse, la dernière partie flirte avec le thriller lorsque le nom de la taupe arrive aux grandes oreilles du KGB.

Oleg est rappelé à Moscou, les interrogatoires se succèdent, la pression monte, ...

Oleg dépérit, perd plusieurs kilos, mais résiste aux aveux dans l’attente d’une exfiltration.

Gordievsky n’a pas trahi le système soviétique pour de l’argent : il l’a fait par conviction politique pour apaiser les tensions est-ouest et pour amener son pays vers la démocratie. Il est vrai que la quantité phénoménale d’informations classifiées qu’il a transmis au MI6 a très certainement infléchi le cours de l’Histoire. C’est la trame du bouquin de MacIntyre.

On en retiendra deux épisodes peu connus :

1- En novembre 1983, quelque semaines seulement après que les russes aient abattu le vol coréen KAL 007, l’OTAN opère des grandes manœuvres particulièrement réalistes avec des simulations de frappes nucléaires. L’URSS est en pleine panique (le paranoïaque Andropov est aux commandes) et croit dur comme fer que ces manœuvres cachent le fait que les américains (le va-t-en guerre Reagan au pouvoir) vont réellement appuyer sur le bouton.

À titre préventif, ils sont à deux doigts, c’est le cas de le dire, de prendre les devants. La meilleure défense, c’est l’attaque. Oleg Gordievsky transpire et s’efforce de faire comprendre aux alliés de l’OTAN l’état d’esprit des soviétiques.

Selon certains, cette crise méconnue nous aurait amenés encore plus près de l’apocalypse que l’affaire des missiles de Cuba.

2- L’année suivante, un ‘jeune’ cadre soviétique se rend à Londres pour rencontrer Margaret Tatcher. Il s’appelle Mikhaïl Gorbatchov. Grâce aux infos fournies aux deux camps par Oleg Gordievsky, les entretiens entre les deux dirigeants furent de qualité et cette rencontre diplomatique fut un grand succès, propulsant Gorbatchov sur le devant de la scène internationale. Quelques temps après, il pourra prendre la tête du pays.

De l’espionnage et de l’Histoire, le cocktail (un long drink !) est bien dosé .

Pour celles et ceux qui aiment les espions.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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L'espion et le traître

L'institut de la Bannière rouge, centre de formation de l'élite du KGB, était situé en pleine forêt à près de 80 kilomètres au nord de Moscou. Le choix de son nom de code "École 101" était à la fois ironique et certainement inconscient. Il rappelait la Salle 101 du roman de Georges Orwell 1984, la chambre de torture souterraine où le Parti brisait la résistance des prisonniers en les confrontant à leurs pires cauchemars.
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Agent Sonya

Ben Macintyre raconte la vie de la plus grande espionne de la Russie Soviétique.



Ursula Kuczinsky, (1907-2000) (nom de code Sonya), juive allemande, communiste convaincue, a choisi de combattre le nazisme en devenant une espionne du KGB, dans les années 1930-1940. Ses missions l'ont conduite de Shanghai à Berlin, en passant par la Mandchourie, la Suisse et l’Angleterre.



Basée en Angleterre, sous l’apparence d’une respectable mère de famille, elle a mis en place un réseau d'espionnage qui lui a permis de fournir à Staline le secret de la bombe atomique. Surveillée par les services secrets anglais, elle a eu juste le temps de s’enfuir en RDA avec sa famille.
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L'opération Mincemeat

Quand on pense guerre, on évoque facilement stratégie, combat, opération, unité, soldat, blessure, mort, et bien d'autres. Cependant la guerre c'est aussi guerre de communication, lutte des mots et désinformation.

Espionnage et contre-espionnage sont tout aussi importants que l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine.

Ben Macintyre le raconte bien dans cet ouvrage . L'opération Mincemeat est une des œuvres de désinformation militaire parmi les plus ambitieuses du second conflit mondial. Sans elle, la reconquête de l'Europe n'aurait pas été possible ou, tout au moins, reportée.

L'auteur fourni un récit très détaillé. Certes parfois un peu longuet avec le risque de décrocher. Cependant, à chaque chapitre le rebondissement arrive à point nommé pour se plonger de nouveau dans les méandres de l'Histoire.

Finalement, cette extrême précision est à apprécier pour son utilité à comprendre un pan important de 1939-1945.



Bonne lecture !

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L'espion et le traître

Si plus ou moins tout le monde connaît le célèbre espion britannique Kim Philby, agent double ayant trahi les services de Sa Majesté en travaillant pour le KGB, l’historien Ben Macintyre retrace ici le parcours incroyable d’Oleg Gordievsky, agent secret du KGB ayant tourné le dos à l’URSS au profit du Royaume-Uni.



Fils d’un officier du KGB, Oleg Gordievsky a grandi au cœur des services secrets soviétiques jusqu’au moment où, de plus en plus séduit par les libertés de l’Ouest, il s’est progressivement mis à douter du système communiste, allant jusqu’à devenir l’une des plus importantes et plus fiables sources d’informations de l’Occident. C’est lui qui a probablement permis d’éviter une guerre nucléaire lorsque la guerre froide battait son plein, c’est lui qui conseillait Margaret Thatcher et Ronald Reagan lorsque ceux-ci cherchaient à se rapprocher de Mikhaïl Gorbatchev, l’homme de la glasnost et perestroïka. Décoré pour services rendus, il ne trahissait pas pour l’argent, comme Rick Ames, l’agent de la CIA qui l’a finalement vendu au KGB, mais par conviction…un héros de l’ombre qui a risqué sa vie et celle de sa famille pendant des dizaines d’années pour nous, pour le bien de notre démocratie !



Finement documenté, Ben Macintyre réussit non seulement l’exploit de narrer une histoire complexe, regorgeant de protagonistes, sans jamais perdre le lecteur, mais surtout de livrer une biographie tout bonnement palpitante, digne des meilleurs thrillers. Proposant une réalité qui dépasse de loin la fiction, il nous plonge en pleine guerre froide, restituant avec brio les tensions historiques de l’époque, tout en narrant l’incroyable parcours de cet homme, ponctué d’une tentative d’exfiltration par le MI6 dans l’antre réputé inviolable de l’ours soviétique.



Passionnant !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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