Deuxième roman de Benedict Wells traduit en France mais son premier roman écrit, "Le dernier été" est pour moi un coup de cœur, tout comme l'avait été "La fin de la solitude".
Il y a plusieurs raisons qui font que "Le dernier été" m'a captivé dès la première page.
Tout d'abord l'écriture qui est simplement très fluide, addictive, sans être non plus simpliste, on tourne les pages sans s'en rendre compte, bravo également pour la traduction qui est très intéressante et particulièrement agréable.
Ensuite je n'ai pas pu faire autrement que de toujours vouloir lire "encore un chapitre", vous savez, cette attirance pour une intrigue qui nous force à rester éveillé pour en savoir toujours un peu plus, "Le dernier été" en est l'exemple parfait.
Je peux également vous parler de l'intrigue elle-même, on démarre sur une sensation de roman qui apporte le sourire, assez drôle, des personnages un peu fous, des situations cocasses, puis plus on avance et plus l'histoire devient plus folle, plus noire, plus dramatique, certains personnages qui nous faisaient rire au départ emportent finalement notre compassion, puis la douleur, la souffrance, celle qui fait qu'un livre vous marque pour longtemps.
Le dernier été est un conte moderne, un hommage à l'amitié, à l'amour, à la générosité, à la musique, à la folie, à l'appréhension paralysante, c'est également une réflexion sur l'échec, comment un homme se relève, ou pas, après une déconvenue, suite à un choix de vie, une mauvaise décision, un raté, un coup dans l'eau, la peur de s'engager, le lâché prise.
Si vous souhaitez passer un moment de lecture marquant, une tranche de vie qui se transforme en road-trip, un roman que l'on peut tout simplement qualifier de "Sexe, Drogue et Rock'n Roll" !
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