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Critiques de Benjamin Blasco-Martinez (60)
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Catamount, tome 2 : Le train des maudits

"Catamount, tome 2 : Le train des maudits" de Benjamin Blasco-Martinez poursuit l'histoire du jeune Catamount, désormais devenu une légende au Colorado. Malgré ses aspirations à une vie tranquille dans son ranch, le destin en décide autrement lorsque le malheur frappe une fois de plus à sa porte.

Dans ce deuxième tome, on retrouve les mêmes éléments que dans le premier : des thématiques très classiques du western, telles que la corruption, la lutte pour la justice et les affrontements entre les riches hommes d'affaires et les gens du commun. Malheureusement, cette fois encore, l'intrigue semble manquer d'originalité et de surprises. Les rebondissements sont prévisibles, et l'ensemble donne parfois l'impression de suivre un schéma déjà vu maintes fois dans le genre. Les fans du genre y trouveront certainement leur compte, même s'ils peuvent être déçus par le manque d'originalité et de surprise dans l'intrigue.
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Catamount, tome 1 : La jeunesse de Catamount

"Catamount, tome 1 : La jeunesse de Catamount" de Benjamin Blasco-Martinez nous plonge dans l'univers impitoyable de la conquête de l'Ouest, avec en toile de fond le destin mouvementé du jeune Catamount. La couverture intrigante avait attiré mon regard, mais malheureusement, l'intrigue reste assez prévisible, suivant les codes habituels du genre.

L'histoire suit Catamount, un jeune homme recueilli par la famille Osborne après avoir été le seul survivant d'une caravane de colons massacrée par les Cheyennes. Avec l'aide d'un vieux trappeur nommé Pad l'efflanqué, Catamount devient un cavalier et un tireur hors pair, prêt à affronter Black Possum, le chef cheyenne responsable du massacre de ses parents.

Bien que l'action soit au rendez-vous et que la lecture soit fluide, j'ai trouvé que l'histoire manquait d'originalité. Les thématiques abordées et les retournements de l'intrigue sont prévisibles, ce qui m'a empêché d'être totalement immergé dans l'histoire. Les thématiques abordées, telles que la vengeance, l'honneur et le conflit entre colons et Amérindiens, sont certes intéressantes, mais elles sont traitées de manière assez conventionnelle, sans grande originalité.

Les personnages, bien que bien dessinés et dotés de traits distinctifs, manquent parfois de profondeur, ce qui les rend moins mémorables qu'on pourrait l'espérer. Catamount lui-même, en dépit de son passé tragique, semble parfois trop stéréotypé dans son rôle de héros vengeur.

Ce tome 1 reste une lecture divertissante pour les amateurs de westerns, mais ceux qui recherchent de l'originalité et des rebondissements inattendus pourraient être déçus.
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Club N°51 : BD non sélectionnée

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La guerre de Troie vue du coté des Troyens.



Rien de bien original mais l'histoire se laisse bien lire malgré une surenchère de violence.



Aaricia

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La guerre de Troie avec un éclairage sur les Hittites.



Beaucoup de scènes de combat sanglantes.



Wild57

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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Cet album raconte les dernières heures de la célèbre ville de Troie en Grèce lors de la célèbre bataille. Agamemnon mène un siège depuis 10 ans contre le roi Priam qui a réussi jusqu'ici à protéger son peuple.



Or, cette BD nous fait surgir un troisième acteur savoir le roi des Hittites Hattusili III qui régnait alors sur un grand empire de l'Asie Mineure dans l'actuelle Turquie. Il siégeait après avoir détrôné son neveu dans sa capitale Wiloucha. Le fait marquant est qu'il n'honorera pas l'alliance qu'il avait fait avec Troie en venant à son secours. C'est comme si l'OTAN n'intervenait pas en cas d'attaque de la Russie poutinienne face à un pays membre. Bref, cela ne se fait pas.



Pour autant, fallait-il en faire tout un album alors que l'action se concentre surtout sur l’assaut ingénieux de Troie grâce au stratagème d'Ulysse ? C'est la question légitime qu'on pourrait se poser.



On verra également que les athéniens ne feront pas dans la clémence mais dans la barbarie la plus horrible. On se souviendra d'une scène mémorable avec un bébé balancé au-dessus des remparts de la ville. La violence sera incomparable et d'une cruauté rarement égalé notamment envers les femmes.



En même temps, j'apprécie quand une BD historique traite d'une réalité aussi dure soit-elle du moment où c'est véridique. On sait que les combats n'ont jamais fait dans la dentelle. Il y a un côté mature et adulte que j'apprécie tout de même. Il faut juste avoir le cœur accroché.



Pour autant l'attaque des murènes sur le père et ses deux fils paraît absolument incroyable et presque du domaine du fantastique. Or, cela va faire basculer le destin de la cité de Troie. Je n'en révélerais pas davantage.



Cet album constitue un beau travail malgré quelques défauts. Il est dommage de ne pas s'être totalement concentré sur l'Empire Hittite qui a eu tout de même la fin qu'il méritait à la lecture des événements. A découvrir surtout pour les amateurs d'Antiquité.
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Le récit retrace les dernières heures de la cité troyenne, vues du point de vue troyen. En parallèle, une intrigue plus légère montre la politique au sein du royaume hittite, allié historique des troyens.

Cet éclairage est intéressant mais les deux récits parallèles ne s'entrecroisent que fort peu, et c'est un peu dommage.

Par ailleurs, le rythme est assez déséquilibré : après un démarrage en fanfare et quelques péripéties hautes en couleur, la fin fait retomber subitement la tension, avec un résumé rapide, façon voix-off, du devenir des personnages, et des différentes évolutions politiques. Ce qui m'a laissé la désagréable impression que tout l'intérêt de l'album résidait dans le déchaînement de violence (la mise à sac de Troie), qui occupe la majeure partie du volume.

Les illustrations, sombres et très détaillées, collent parfaitement au contexte violent de la guerre (âmes sensibles s'abstenir, car les détails sanguinolents sont légion !).

Autant j'ai trouvé l'angle et le propos intéressants, autant les déséquilibres dans le rythme et l'hyperviolence des graphismes m'ont quelque peu refroidie.

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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Récit fidéle à celui d'Homer, tout en mettant, pour une fois, en avant, le point de vue troyen et des Hittites

.

On noteras quelques libertés (en fin d'histoire) par rapport à Homer sur la politique employé par Agamemnon.



A la fin de la bd, on a un mini dossier sur les hittites. C'est appréciable!



Niveau graphisme: rien à redire.
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Merci à Babelio et aux Éditions petit à petit de m’avoir permis de découvrir, grâce à la dernière Masse Critique, la bande dessinée « Wiloucha Les dernières heures de Troie » de Benjamin Blasco-Martinez.



Avant toute chose, c’est la couverture de cette BD qui m’a attirée. En effet, je la trouve magnifique.



Comme son nom l’indique, avec cette BD, nous revivons les dernières heures de la guerre de Troie du point de vue Troyens.



Avec de beaux dessins et un bon scénario, l’auteur nous plonge dans la violence de cette guerre.



Je conseille cette BD aux amateurs de BD historique, mais, attention, elle est à réserver à un public averti.
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Catamount, tome 3 : La justice des corbeaux

Benjamin Blasco-Martinez poursuit son adaptation des romans d’Albert Bonneau publiés dans les années 50. Il clôt avec ce troisième tome une trilogie puissante, portée par des dessins somptueux et une tension dramatique électrisante. Les grands espaces, la rudesse de l’hiver, les indiens, les fusillades, la vengeance, les affreux jojo et le héros au cœur pur, les ingrédients sentent à plein nez le déjà-vu mais leur association fonctionne à merveille.

Un western old school très cinématographique et redoutablement efficace qui revisite sans lourdeur toute la mythologie de l’Ouest sauvage. Certaines pages relèvent du tour de force graphique et offrent des tableaux d’une beauté saisissante.


Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Wiloucha est une bande-dessinée assez noire sur l'histoire de la chute de Troie. Episode vu et revu, j'aime bien lire de nouvelles versions et celle-ci est vraiment particulière. Tout d'abord, ce n'est clairement pas une BD pour enfant, je ne la proposerai pas non plus aux collégiens. En lycée peut-être. Il y a de nombreuses scènes difficiles et un discours politique assez dense.



La différence flagrante avec ce qu'on peut souvent lire, c'est le parti pris de parler des Hittites, voisins et alliés des Troyens. On voit les coulisses des accords politiques : le roi Troyens Priam a demandé l'aide du roi Hittite Hattusili II. Ce dernier, tyrannique, hésite malgré l'alliance qui les lie. Sa décision pourrait être la raison de la chute de Troie. Le lecteur suit également les préparatifs du cheval et ses conséquences, cette partie est beaucoup plus connue.



Une lecture en demi teinte pour moi. J'ai aimé me replonger dans cet épisode de l'Histoire et j'ai aimé découvrir de nouveaux aspects mais j'ai trouvé qu'on n'en savait pas assez sur les Hittites malgré les annonces du début. J'aurai aimé que soit davantage développé cet aspect.



Toutefois c'est une lecture intéressante, avec des dessins et des couleurs de qualité.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Une relecture violente (mais il s'agit d'un siège particulièrement cruel) de la fin de la guerre de Troie et la manière dont les grecs (et Ulysse) réussirent à tromper leur ennemi et à s'emparer de la ville après 10 ans de siège. Le petit plus : les relations de Priam et du roi des Hittites, auquel le liait un traité. Normalement celui ci aurait du venir au secours des troyens, mais il n'est pas venu. La raison nous allons la découvrir au cours de cet album qui déroule deux trames : Troie et la déroute de Priam, Hattusili, roi des Hittites qui fait face à différents complots suite à son avénement violent au trône. Si la première histoire est - très - connue, la seconde, beaucoup moins. L'intrigue se focalise sur quelques personnages tels Ulysse, le rusé, Cassandre, celle qu'on ne croit pas, le fils d'Achille, petite frappe cruel, ...

Les dessins sont splendides, décrivant les batailles, la violence et le fracas des armes de façon directe (enfin du moins il me semble). Une vraie bonne histoire même si les liens entre les deux intrigues est un peu tenue...
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Super BD. Scénario top sur la guerre de Troie, dessins magnifiques. On la lit d'une traite et on découvre une peuplade peu connue : les Hittites. Du sexe, de la violence, de l'amour. Si vous aimez Alix version moderne, c'est pour vous. Je recommande 👍

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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

La lectrice que je suis aurais pu être choquée par la violence des dessins, mais après tout, toute guerre, moderne ou antique n'est-elle pas barbare.Ce qui fait la véritable originalité de wiloucha c'est sans doute le fait que cette Bd nous parle de la guerre de Troie d'un point de vue uniquement historique en ajoutant le peuple hittite que je connaissais pas.Le rythme est haletant et le récit réserve quelques surprises même si je connaissais l'issue de cette guerre, le dessin dénonce avec une grande force l'inhumanité et l'animalité de cette guerre, la couleur retranscrit très bien cette atmosphère oppressante. Une belle découverte que je recommande.A ne pas mettre entre des jeunes mains.
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Je me suis dit : encore une énième BD sur la guerre de Troie et en fait il n'en est rien. Dans Wiloucha, le récit se resserre sur les 24 dernières heures de la cité troyenne, aucune divinité n'est présente comme dans le récit d'Homère et toute l'horreur de cette barbarie est vécue à l'échelle de simples mortels.La Bd est très bien documentée ( notamment pour la reconstitution des armures des différents guerriers) et pour la première fois, j'ai vu un cheval de Troie tel que je pouvais me l'imaginer.L'action démarre sur les chapeaux de roues et se termine ...en marchant.Ca se lit d'une seule traite, les dessins et les couleurs sont superbes et j'ai découvert le peuple hittite et ses liens avec Troie !
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

A Hattusa le roi Hattusili III fait régner la terreur et a des nouvelles de Troie. Priam lui demande des renforts hittites d’urgence. Son mage le met en garde contre un cheval. Il ne faut pas aider Troie, ce que décide Hattusili contre l’avis de son conseiller qu’il fait exécuter. A Troie, Agamemnon en a assez d’assiéger la ville.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Fort de ce choix, le récit nous amène peu de temps avant la chute de la fameuse cité troyenne et nous expose une vision ô combien brutale sur les évènements que l’on connaît déjà et qui vont précipiter sa perte. Les héros tels Pâris, Achille sont morts et subsiste, côté grec, le fameux Ulysse qui va donc trouver le moyen de faire cesser le sac interminable de Wiloucha via une ruse qui est passée à la postérité.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Les dernières heures de Troie : Wiloucha

Légèrement déçu par cette BD car elle commence par un centrage sur les Hittites, je m'attendais donc à en apprendre un peu plus sur eux (surtout avec le titre et le profil de leur roi sur la couv) et leur relation avec les grecs et les troyens. Cependant l'intrigue vient vite se focaliser sur les deux seuls belligérants de la guerre de Troie et la chute de la cité.

L'ensemble reste toutefois très bon : les dessins sont très beaux, le récit est fidèle aux mythes et à l'Histoire et on en apprend quand même un peu plus sur cet épisode historique et sur les débats qui continuent d'avoir lieu à son propos.
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Catamount, tome 4 : La rédemption de Catamount

Catamount a eu chaud aux miches, le voici poursuivi par tous les chasseurs de primes, shériffs ou autres intéressés par la prime de 10.000$, mise sur sa tête. C’est une sacrée somme !



Catamount serait-il un dangereux hors-la-loi ? Un assassin sanguinaire ? Oui et non… Mais une chose est sûre, si on avait foutu la paix à sa famille, si on n’avait pas assassiné ses proches, jamais il ne serait devenu la bête sauvage qu’on lui reproche d’être !



Comme toujours, de tout temps et dans toutes sociétés : le riche, le puissant, celui qui détient le pouvoir a le droit de faire des exactions, de tuer pour s’approprier vos biens, de magouiller, de vous voler, de vous menacer, mais vous, gardez-vous bien de vous défendre ou de vous venger !!



Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir... Et justement, Catamount a été déclaré coupable par les biens pensants, ceux à la solde du pouvoir.



Sa rédemption ne sera pas chose facile, même s’il fait tout pour aider les autres, certains ne lui pardonneront pas de s’être dressé devant les puissants.



Justement, dans ce dernier tome, on a Buck Winter, un salopard qui veut, lui aussi, prendre ce qui appartient aux autres, par la force, la ruse, la triche, la violence. Un beau salaud comme les westerns peuvent nous offrir (on n’aimerait pas que la vie réelle nous l’offre!). Ses vues sont sur le ranch de la señorita Paquita Mendez.



Heureusement, dans toute cette violence, il y aura de la solidarité et une pointe d’humour avec les bottes du shériff Delgado (et de ses adjoints).



Impossible de s’endormir en lisant ce quatrième tome : Catamount est toujours au sommet de sa forme, il va en baver, il a tout perdu, il n’a plus rien à perdre et la poudre va parler.



Les dessins sont dynamiques, toujours brillamment exécutés et Catamount n’a plus rien du gringalet du premier tome. C’est un bel homme, en plus.



Une bédé western comme je les aime, avec de la profondeur, des scénarios classiques, mais cuisinés autrement, des personnages attachants, des méchants ayant de l’envergure et pas d’opérette.



Dommage qu’il n’y ait plus d’autres tomes ensuite… Une putain de belle découverte, en tout cas !

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Catamount, tome 3 : La justice des corbeaux

Je ne sais pas si le train sifflera trois fois, si le facteur passera deux fois, mais une chose est sûre, Catamount ne passera qu’une seule fois et ça va saigner !



On ne s’attaque pas impunément à sa famille. Et si ça ne fonctionne pas à la première fois, ben Catamount remettra ça et autant de fois qu’il faudra pour se venger.



Pas de doute, on continue dans la bonne direction ! Le scénario est toujours bien ciselé et les dessins sont de toute beauté, surtout les paysages enneigés, les détails des visages des différents personnages, les Crows, les gitans et leur cirque.



Après la révélation qu’a faite le colonel Clarck à Pad, le trappeur, ces deux hommes que tout oppose vont se mettre à la recherche de Catamount.



Ce dernier, accusé de crimes qu’il n’a pas commis, a dû fuir l’injustice du shérif et la toute puissance de Berton, celui aux commandes du chemin de fer reliant l’Est à l’Ouest et qui doit avoir passé les Rocheuses dans deux mois, sans quoi, les investisseurs et les actionnaires risquent de le lâcher.



Un western magnifique, un régal pour les yeux, un scénario qui tient la route, classique, mais revisité, avec des personnages qui marquent, auxquels on s’attache très vite. Bref, un western qui claque comme un coup de fusil !

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Catamount, tome 2 : Le train des maudits

Dans ce deuxième tome, Catamount va faire face aux salopards qui dirigent la construction de la ligne de chemin de fer. Il n’y a que dans Lucky Luke que c’est drôle.



Dans Catamount, bédé qui fait dans le réalisme, pas de quoi rire. Les ouvriers chinois, maltraité, sous-payés et qui sont morts sont enterrés dans une fosse commune. Pas de syndicat pour faire valoir vos droits de pauvre ouvrier exploité, pas de comité de sécurité et hygiène… Vos droits ? Zéro ! Hormis bosser et fermer votre gueule.



Qui a chantonné ♫ Non, non, rien n’a changé ♪ ?



Comme dans le film "Once upon a time in the west", quand le monsieur plein de pognon (ou la compagnie qu’il représente) veut vos terres pour faire passer son cheval de fer, deux solutions s’offrent à lui : acheter vos terres ou voler vos terres en vous tuant, en vous assassinant, en vous massacrant ou autre choix.



Le premier tome m’avait plu, celui monte d’un cran, non seulement dans les dessins, plus assurés, plus détaillés, mais aussi dans le scénario qui devient encore plus sombre.



On sent venir l’horreur, on sent la tension monter, on y assistera, impuissant et à partir de ce moment-là, le drame devient de plus en plus dense, de plus en plus fort et de plus en plus sombre.



Une saga western réaliste qui monte crescendo dans sa qualité scénaristique, ainsi que dans ses dessins, qui s’assombrit très fort avec ce deuxième tome.



En un mot : magnifique, mais dramatique...

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Catamount, tome 1 : La jeunesse de Catamount

La bande dessinée western n’est pas morte, tant mieux. Il existe encore de nouvelles parutions et de temps en temps, je découvre des anciennes dont je n’avais pas connaissance…



C’est plus fort que moi, faut que je la lise. De temps en temps, j’en découvre des très bonnes, parfois des mauvaises, mais aussi des classiques, ce qui fut le cas ici.



Oui, on peut dire que Catamount est une bédé western classique au possible, comme tirée d’un bon vieux film western avec des attaques de caravanes, des massacres de colons et un enfant survivant, recueilli par des autres pionniers.



Le gamin a grandi et il porte toujours le nom du cougar qui l’avait déniché (je parle du véritable animal, le puma, pas de la femme d’âge mûr qui cherche un jeune de 20 ans).



Ce premier album est une sorte de récit initiatique. Catamount va apprendre à tirer au révolver, avec l’aide d’un vieux trappeur afin de se venger de l’indien qui a massacré la caravane avec ses parents. Quand je vous disais que c’était du classique absolu.



Les dessins sont assez spéciaux, au départ, ils m’ont un peu déroutée avec leurs tons assez sombres. Par contre, les traits des visages auraient pu être affinés afin de permettre une plus grande palette d’émotions sur ces visages.



L’avantage du côté réaliste des dessins, c’est qu’ils donnent à ce récit un ancrage dans la réalité que n’auraient pas réussi à faire des dessins du genre gros nez.



Ici, pas d’humour, pas de blagues, on est dans du sérieux et un peu de violence. La scène avec le massacre des colons est assez peu ragoutante et à ne pas voir si vous manger (ou allez passer à table).



Je soulignerai que le manque de profondeur des personnages n’est pas vraiment un obstacle dans ce récit. On sait peu de choses d’eux, mais ce n’est pas important pour la compréhension de l’histoire, ultra classique.



Ce sera sur la fin que l’on comprendra pourquoi l’indien Black Possum voulait tant anéantir tous les membres de la caravane. Toujours la même histoire biblique : œil pour œil, dent pour dent. Bien que dans ce cas-ci, Black Possum prenne aussi tout le reste des membres et les intérêts avec. Vous jugerez vous-même de la pertinence de sa vengeance.



Cette bédé western ne va pas révolutionner le genre, ni le réécrire. Dommage, de temps en temps, j’apprécierais que l’on cuisine les mêmes ingrédients tout en changeant le goût de la soupe et en la présentant autrement.



Une chouette découverte aussi, mais qui ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable comme le firent Durango, Blueberry, Lucky Luke, Comanche ou Buddy Longway.



Au moins, on vole déjà plus haut que dans la bédé Wanted dont j’avais chroniqué tous les albums l’année dernière.



En tout cas, je vais tâcher de lire la suite.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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