Benoist Simmat

La vigne Vitis vinifera aurait été domestiquée au Proche Orient. Depuis, l'importance du vin et de sa symbolique est confirmée dans les religions chrétienne mais aussi judaïque et musulmane. L'auteur nous fait voyager dans l'espace et dans le temps en permanence, afin de dresser cette incroyable et grande histoire du vin, celle qui croise la grande Histoire et qui relie beaucoup les Hommes.



C'est passionnant quand l'histoire est ainsi balayée sur les aspects pratiques : de sa conservation d'abord dans des outres, puis des cuves d'argile, des amphores pour initier les échanges commerciaux méditerranéens, et dans des tonneaux de cervoise grâce aux celtes, les vins ont demandé de gros progrès au niveau R&D ! C'est en 1642 qu'une expérimentation anglaise de four à verre va donner au vin son actuel écrin : la bouteille ! Il faut attendre encore un peu pour qu'il n'arrive, lui, le petit, l'étanche, l'indispensable au transport : le bouchon de liège à la fin du XVIIe siècle !



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Loin de la vision francocentrée, Benoist Simmat et Daniel Casanave, parcourent, en textes et en dessins, dix millénaires d'histoire du vin. Né dans le croissant fertile, la culture du divin breuvage s'est développé quasiment dans le monde entier, influençant de nombreuses civilisations.

Intéressant, divertissant et bien documenté.




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Un survol de la pensée économique mondiale effectué en vol à vue à basse altitude. Donc point de vues stratosphériques de nos brillants crânes d’œufs, peu convaincants malgré leur arrogance indéfectible, mais une vision à l’échelle d’un homo economicus béotien comme moi. Aux commandes, deux économistes qui paraissent bien peu néolibéraux, c’est peut-être pour cela qu’ils sont drôles. On y retrouve, de façon chronologique et par chapitre consacré à un unique cerveau, une biographie rapide, leurs vérités ou leurs délires incontestables… et leurs échecs ! C’est drôle, léger, « instructif » malgré tout et cela a le mérite de nous offrir un moment de lecture plus enjoué que Le Capital par exemple ! …pour un résultat identique. Si le style est drôle, les petites BD accompagnant la « démonstration » sont assez affligeantes (textes et dessins). Pour les économistes sérieux (si, si, il y en a !), la bibliographie me paraît étoffée. Pour toute approche plus ambitieuse, chercher un autre ouvrage.

20 septembre 2014, la confrérie des chevaliers du tastevin se réunit au Clos Vougeot pour couronner Aubert de Villane du titre de vigneron du siècle. Grand manitou du prestigieux domaine de la Romanée-Conti, il est rejoint sur scène par Louis Ng Chi Sing, le tout nouveau propriétaire chinois de Gevrey-Chambertin. Quelques discours et toasts plus tard, ils s’évaporent devant l’assistance médusée au cours d’un drôle de tour de magie. Nous voilà embarqués dans une enquête menée tambour battant, aux quatre coins de la planète du vin aussi mystérieuse que barrée. Mythologie, technologie et économie s’entremêlent dans ce polar joyeux où l’on rencontre aussi bien Bernard Pivot que Robert Parker, Bernard Arnault ou des moines tibétains. Sous des dehors rigolos, les auteurs ne négligent pas pour autant les débats de fond qui agitent la profession, que ce soient les questions d’élevage en biodynamie, ou de mondialisation du commerce. L’ensemble est truculent, gouleyant et savoureux. A déguster sans modération.

Qualifié cet ouvrage de bande dessinée est réducteur. Ce livre fonctionne sur une même construction pour l'ensemble des économistes présentés : un texte au ton décalé, divisé en chapitres : « Vie sa vie », « Thèses, antithèses, foutaises », « L'anecdote qui tue » et « Pourquoi il s'est planté, merci ! », et quelques cases de BD mettant en scène le personnage du moment (Marx, Keynes, Tobin...).

Une façon originale d'approche la science de l'économie qui peut parfois paraître rebutante, avec des explications de doctrine simplifiées. Son découpage en court chapitre (un chapitre/un économiste) permet de piocher au gré du besoin ou de la curiosité du lecteur.

Un panorama de l'histoire de la pensée économique en bande dessinée, pour tous les nuls en économie, comme moi. Enfin, on ne peut pas vraiment parler de bande dessinée. Disons plutôt qu'un chapitre est consacré à chaque économiste, dans l'ordre chronologique, avec à chaque fois, quelques éléments biographiques, un petit texte expliquant les grands principes de la pensée de chacun, et puis une page de BD mettant en scène le personnage de manière assez ludique, pas hilarante, mais plaisante, et puis un dernier paragraphe consacré aux limites des théories du personnage, et parfois à des anecdotes. Les explications techniques restent succinctes, et bien qu'elles soient assez simples, ça ne suffit pas toujours à comprendre, ce qui est bien le problème de tous les ouvrages de vulgarisation, mais ça permet sans doute une première approche par laquelle on peut se familiariser avec l'économie sans trop se prendre la tête, et le découpage en petits chapitres rend la lecture très facile et abordable.

L'ouvrage est passionnant et parfait pour casser certains préjugés. On n'en ressort pas pour autant économiste en herbe, néanmoins les pistes de réflexion qui nous sont proposées sont essentielles.
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Le roman graphique sur l'histoire de la bière est une lecture fascinante et instructive. Les textes détaillés captivent l'attention du lecteur, tandis que les illustrations colorées ajoutent une dimension visuelle immersive. L'auteur a réussi à combiner habillement informations historiques et art visuel pour créer une expérience enrichissante. Je recommande vivement cette œuvre à tous les passionnés de bière et à ceux qui souhaitent découvrir les origines de cette boisson universelle. Une lecture incontournable !

La bière, cette boisson millénaire qui a enivré des générations depuis le paléolithique a quelque chose de fascinant. Déjà parce qu’il s'agit d’une boisson fermentée et la fermentation - même depuis les travaux de Pasteur et les connaissances scientifiques sur le sujet - ça reste magique. Ensuite parce que son histoire est longue et qu’elle a eu une influence dans bien des domaines : Agriculture, Religion, Économie, Politique,... En racontant l’histoire de la bière, c’est un peu une histoire de l’Humanité qui se dessine sous nos yeux.



L’ouvrage passe en revue toutes les grandes dates et évènements qui ont fait de la bière la boisson que l’on connaît aujourd’hui : Sa naissance il y a des milliers d’années un peu partout dans le monde lorsqu’elle n’était encore qu’une bouillie de céréales fermentées puis les “révolutions” (le houblon ou la réfrigération par exemple) qui l’ont propulsé, les styles emblématiques qui l’ont façonné, ses heures sombres aussi avec la prohibition, la concentration du marché qui a provoqué une uniformisation de son goût et enfin son renouveau avec la vague des craft beers.



C’est complet (présence d’un glossaire et tout le processus de brassage est expliqué en fin d’ouvrage), précis et pédagogique, une histoire incroyable qui méritait bel et bien sa place dans cette collection.

Je remercie Babelio et les éditions Les Arènes pour m’avoir fait parvenir ce bel ouvrage dans le cadre de la Masse critique de mai.

Je voyais depuis quelques temps ces toutes nouvelles BD en librairie, alléchantes et colorées. La série des « L’incroyable histoire de… » se décline en plusieurs sujets et chacun peut y trouver son compte.

Ici, c’est de la bière dont il s’agit. C’est en réalité le troisième tome d’une série initiée par Benoist Simmat qui a déjà fait paraître L’incroyable histoire de la cuisine puis L’incroyable histoire du vin. Fort heureusement, ce tome-ci est indépendant mais il y a tout de même, ça et là, des références aux tomes précédents (ne pas les avoir lu, comme moi, n’est pas handicapant, mais forcément, on passe à côté de quelques précisions).

L’auteur et son illustrateur Lucas Landais retracent la longue histoire de la bière, cette boisson aujourd’hui incontournable et ô combien populaire.

L’origine de la bière est plus qu’ancienne puisqu’elle remonte à -15 000 ans, à une époque où clairement, on ne se figure pas forcément que les hommes et les femmes du Paléolithique pouvaient être des brasseurs ! Et pourtant, la bière de céréales est la plus ancienne boisson commune de l’humanité. Cet « aliment » est, dès son origine, aussi précieuse que le pain dont elle partage les ingrédients principaux. Les bières antiques concurrencent le vin même si elles n’ont pas son prestige. Chinois, Mayas, pleuples germaniques, tous s’y mettent et tous perfectionnent « la recette ». C’est son transport qui va faire sa renommée car alors elle va pouvoir conquérir le monde.

Personnellement, je n’imaginais pas que l’histoire de cette boisson était si ancienne et si dense. Le procédé de fabrication de la bière n’est pas naturel comme l’est le vin, et la BD montre bien l’évolution des technique, la recherche constante d’amélioration. L’auteur insiste aussi beaucoup, et c’est important, sur l’essor du breuvage, sur son émancipation. Chacun a, en quelque sorte, voulu y aller de sa création. Des empires de la bière existent aujourd’hui, avec, forcément, une uniformisation du goût, mais fort heureusement, des brasseurs locaux créent chaque jours de nouveaux produits. Si l’envie vous en dit, vous pourrez même créer votre propre bière chez vous : la méthode est donnée en fin d’ouvrage.

L’histoire phénoménale de la bière méritait bien un livre et pourquoi pas une BD. Cela à l’avantage de rendre la chose plus vivante, plus attrayante aussi. On se plonge avec délice dans les bulles de cette jolie BD, en attendant les bulles d’une vraie bière si l’envie vous dit à l’issue de votre lecture (avec modération bien entendu).

J’étais enthousiaste à l’idée de se moquer des économistes mais commencer dès l’introduction par reprocher de ne pas lire les économistes et prouver dès le premier portrait, celui d’Adam Smith, que l’on a pas lu l’auteur caricaturé… et le confondre avec Mandeville. C’est au delà de mes forces.

Une BD intéressante mais ardue à lire. Je ne suis pas trop fan des BD où le texte le dispute aux dessins. Et c'est le cas ici. Énormément de textes qui évincent parfois le dessin. Sinon, c'est bien écrit, pédagogique et parfois ludique. Les dessins sont assez simples, peu de couleurs et de détails mais heureusement, car vu la quantité de textes cela serait devenu très vite très indigeste à lire.
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Beaucoup d'érudition dans cette BD éditée à l'occasion du bicentenaire de la Société de Géographie. On y apprend énormément de choses. Les illustrations n'ont rien d'exceptionnel, disons que c'est du travail honnête et documenté.

Deux regrets : la prépondérance du texte sur les illustrations, justement ; quelques doubles pages avec un grand paysage saharien ou antarctique auraient davantage fait rêver, que ces toutes petites cases où l'environnement ne constitue que l'arrière-plan des portraits.

Et puis l'érudition du propos n'excuse pas l'absence totale de recul sur Napoléon, ou sur le fait colonial par exemple, à peine effleuré. Pourtant Yves Lacoste est cité : "La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre."

Challenge Bande dessinée 2022

Ce livre présente les biographies, non officielles, de personnages qui ont fait l’histoire à leur manière du 18ème siècle à nos jours : grands patrons, capitalistes férus d’argent, inventeurs, génies des temps modernes...

L’auteur présente comment ils sont arrivés à faire fortune soit au détriment des autres, soit en flairant la bonne affaire, soit en profitant du cadre législatif ou économique. L’auteur est assez critique envers ces gens qui ont réussi (il faut le reconnaître que certains ne sont pas de saintes personnes). Il faut reconnaître que le capitalisme n’est pas à la base du partage de la richesse.

Les petites BD qui accompagnent les biographies sont assez caustiques d’ailleurs et exagèrent le trait (encore que ?!) des Steeve Jobs, Bill Gates, Gustave Eiffel, Walt Disney, Thomas Edison et compagnie...

On en apprendra plus sur le caractère de ces personnages et peu sur leur apport au monde à travers leurs inventions car le but de l’auteur est plutôt de dénoncer le capitalisme sauvage et le cynisme de certains d’entre eux.

Le début de cette lecture, ne m'enthousiasmait pas trop. Ca parle beaucoup et c'est très professoral… avec un joli cours sur les vins de Bourgogne.

Et tout à coup arrive le truc impensable : la disparition de deux éminents personnages…. et l'enquête qui s'en suit est particulièrement agréable. Il n'y a aucun temps mort. Et même si, le discourt est toujours lourd d'enseignement sur le sujet principal (les vins de Bourgogne) cela a été pour moi beaucoup plus digeste.

La fin de la BD, est d'ailleurs constituée d'un petit dossier pour justement expliquer tout ce qui est raconté, et qui pourrait sembler très étrange.

C'était une lecture divertissante et instructive.

Pas de quoi casser trois pattes à un canard : des blagues nulles et un contenu aussi développé qu'un dictionnaire qui aurait été écrit par un lecteur de presse people!

Bof!

Superficiel, blagues pas extraordinaires voire franchement limites. J'ai, au final, pas bien saisi l'intérêt de ce livre.

Je prévoyais de poursuivre ma lectue par La ligue des Economistes extraordinaires, franchement maintenant j'hésite. Je préfère mille fois Economix.

L'économie, c'est tellement soporifique... si seulement ce livre avait existé au temps de mes études... j'aurais peut-être moins pleuré sur mes partiels d'économie ! Sérieusement, je le conseille à tous les étudiants ... à tous ceux qui captent que dalle à l'économie mais qui ne veulent pas se laisser abattre. Une petite remarque tout de même : sur les 35 personnalités de la ligue des économistes extraordinaires... pas une seule femme ! C'est pour ça que c'est aussi chiant l'économie.

On rit, on apprend, c'est une leçon de relativité, une charge contre les théories économiques aussi, si douées pour prévoir le passé, mais une charge pleine de tendresse. Car ces hommes qui ont tenté de mettre l'homme et ses paradoxes en équations sont follement extraordinaires !


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Une bd remplie de savoir sur la cuisine de la préhistoire à aujourd’hui. C’est enrichissant et riche en informations mais sous forme de bd ça passe tout seul, les planches sont jolies avec de beaux dessins par moments et de jolie couleur. Je recommande en plus a la fin on retrouver 22 recettes de plates cités au fil de notre lecture.