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Citations de Bergsveinn Birgisson (308)


Aimons ce qui s’apaise et aimons la bonté humaine.
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Quitter la campagne où mes ancêtres avaient vécu depuis un millénaire, pour travailler dans une ville où l'on ne voyait jamais l'aboutissement du travail de ses mains, en métayer ou serf des autres. Là où les gens disent que le temps, c'est de l'argent et dépensent au théâtre et autres divertissements les sommes qu'ils ont gagnées en costume tergal dans leur bureaux. Loin des gens caché sur les pentes. Loin des lieux où chaque monticule, chaque creux a une histoire à raconter. Loin des roches auxquelles je parlais quand j'étais enfant. Loin du marais aux linaigrettes et de la butte qui recelaient d'anciens mystères. Là où j'avais tiré sur un renard en train de chier. Pourquoi ne pourrions-nous avoir la bonne vie tous les deux par ici, dans la région?

(P74)
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Littérature et culture générale semblaient n'être pour elle qu'un luxe superflu qu'on devait avoir honte de s'offrir puisque le temps qu'on y passait était volé au travail.

(P26)
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Je ne sais plus de quel côté est la folie. Je pêche ici depuis 50 ans et je n’ai même pas droit à un seul kilo de quota ; comment se fait-il que ce soient des gens de Reykjavik, qui n’ont jamais pissé dans l’eau salée, qui possèdent tout le poisson de nos parages ? La nature s’est chargée de m’interdire assez de sortie en un demi-siècle pour que je n’aie pas besoin d’interdictions de la part de types de la capitale.
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A croire que ce genre de sensibilité a disparu avec la multiplication des appareils de transmission électronique, que le téléphone est venu à bout du véritable lien entre les hommes, de même que fantômes te revenants semblent avoir battu en retraite quand les gens ont commencé à polluer l'air avec des émissions de radio et autres ondes magnétiques.
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« J’ai compris que l’être humain peut faire de grands rêves sur un petit oreiller. J’ai continué, ivre de désir et de l’espoir qui pousse la sève jusqu’au rameaux desséchés de la création. Et puis j’ai aimé et j’ai même été heureux, un temps. »
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" Ces éminences, sur le versant sud de la hutte de Gönkukleif, sont comme le moulage terrestre de tes seins, en plus grand bien sûr mais leur forme, cette pente douce en dessus et le renflement abrupt en dessous a dû être modelé sur ta gorge par les mains même du Créateur "
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T'ai-je déjà parlé de la contre-nature de l'homme, ma chère Helga ? J'ai cessé de croire aux belles théories et rien ne serait plus éloigné de moi que de la prêcher ici, au bord de la tombe, dans cette lettre à toi adressée. On pourrait consacrer quelques mots à autre chose, à ce que le fermier que je suis pense avoir découvert sur la nature humaine au cours de ces quelques quatre-vingt-dix années où il s'est accroché à sa terre ; à savoir que tout au fond du coeur humain réside une contre-nature, que Paul, le vieil apôtre de la Bible, a parfaitement résumée ; le bien que je veux, je ne le fais pas ; mais le mal que je hais - je le fais.
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Je composai un poème où la petite était comparée aux rayons du soleil qui nous réchauffent et font nos délices. Mais on ne peut mettre la main sur eux ni se les approprier, car ils sont d'un autre monde, comme les boucles d'or de ma fille, dansant dans la brise.
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La passion qui, auparavant me portait à la surface des jours,
était à présent une entrave que je me suis mis à détester,
me rendant compte qu'elle ne serait jamais plus assouvie.
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J'ai vu la personne humaine dévêtue et démunie.
Et j'ai compati à sa peine.
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C'est pourquoi, je l'affirme :
il n'a jamais été question de choix pour moi.
C'est à toi qu'il appartenait.
Et toi tu n'as pas voulu de moi.
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Et puis elle a pris fin brusquement.
La saison des amours de ma vie.
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Alors je me suis mis à pleurer, vieillard sénile que je suis, échoué entre deux protubérances en terre d'Islande, les Mamelons d'Helga, et je compris que le mal, dans cette vie, ce n'était pas les échardes acérées qui vous piquent et vous blessent, mais le doux appel de l'amour auquel on a fait la sourde oreille - la lettre sacrée à laquelle on répond trop tard.
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C'est comme si le penchant de l'homme n'était jamais pur, ni en harmonie avec le beau que la vie a essayé de lui inculquer.
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Je ne suis plus qu'une vieille bûche vermoulue et pourrie gisant sur le rivage du temps, d'où le ressac m'emportera bientôt. Et nul ne pleurera ma disparition.
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Oui, voilà-t-il pas que resurgit en elle le complexe de l'héroïne de saga, cette maudite tare islandaise qui consiste à ne jamais pouvoir se débarrasser du passé ni à pardonner quoi que ce soit.
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Si la vie est quelque part ce doit être dans les fentes
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Ainsi la règle m’a paru être que les gens prennent dans la vie le contre-pied de ce qu’i prônent, quelle que soit l’image que revêt leur conviction, qu’il s’agisse d’orientation politique ou de philosophie de l’existence
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J'ai fantasmé pour combler les lacunes de mon existence, compris que l'être humain peut faire de grands rêves sur un petit oreillers.
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