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Citations de Bernard Berrou (70)


"Dans la vie, il n'y a pas de hasard ; il y a des concours de circonstances et des bateaux qui passent sur lesquels on embarque, et qui cornent pour annoncer leur arrivée ou leur départ. Entre ses notes, des vies entières se déroulent. "La vie est trop courte pour être petite", disait mon père qui était "un pièce d'homme". A Groix, toutes les vies sont grandes."

La corne du bateau - Lorraine Fouchet
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"Il y a de la poésie et de la magie dans cette corne, elle contient toutes les notes sur la portée du monde."

La corne du bateau - Lorraine Fouchet
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"Le soleil sur la lande m'a donné envie de danser et d'écrire. La pluie mêlée aux vagues m'a donné envie de boire et de chanter. Le ciel la première nuit devant ma petite maison blanche ressemblait à un caban piqueté d'étoiles."

La corne du bateau - Lorraine Fouchet
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La table à pain était plus vieille que les siècles, conservée par la poussière blanche des farines, les gestes ancestraux et l'orgueil du vieux bois qui avait traversé les épopées guerrières. Le fournil était le lieu suprême, l'antre secrète, la sacristie lointaine que l'on espérait atteindre un jour par un interminable corridor et une succession de lourdes portes.
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L'arbre est-il un voyageur immobile ? Son parcours est vertical, partagé entre la lumière et l'ombre, entre l'éther et la matière solide. Plus il s'élève dans le ciel, plus il fouille les profondeurs. Ce qu'il gagne en légèreté dans l'air libre, il le doit à l'ancrage solide de ses racines enfouies. Dans la grande famille sylvestre, chaque arbre est un cas non renouvelable, un unique n'importe qui.
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Il y a une centaine d'années, la plupart des hommes avaient vendu au diable le peu d'âme qui leur restait. Ils ne se livraient plus qu'à des occupations désespérantes, activités indignes, puant l'hypocrisie, la comédie fallacieuse, l'arrogance.
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Cette ville a été un village ouvert sur la mer et la campagne, elle est à présent une pieuvre urbaine autour d'un cœur historique amoindri, une ville toute bête, avec une âme de banlieue.
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A Galway, les urbanistes ne se sont guère embarrassés de la protection des paysages quand la spéculation immobilière atteignait des sommets.
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Il pleut sur le sol détrempé, il pleut sur les lacs et les tourbières, il pleut sur les ruines, il pleut sur les héros, les curés et les pauvres gens, il pleut sur la pluie.
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Je ne cherchais en définitive que des fragments de textes pouvant nourrir mes propres tournures d'esprit et susceptibles non de m'aider à comprendre mes semblables, mais de me fournir des clés pour sonder mes tourments les plus intimes.
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"Le bol à oreilles rassurait le pauvre petit garçon que j'étais qui s'amusait, tournicotait et retournicotait inlassablement sa cuillère, le nez plongé dans cette belle faïence. Il y voyait, agitant ses petites jambes qui ne touchaient pas encore terre, des choses improbables, des histoires à venir et il s'y sentait bien. Son bol devenait sa lampe d'Aladin. Il y trouvait tout un univers. Dans la forêt de Brocéliande, s'y croisaient elfes et korrigans, fées, enchanteurs et chevaliers. La ville d'Ys engloutie sous les flots lui apparaissait, avec ses tourelles, ses remparts et son donjon. L'Ankou traînait sa charrette. Et lorsqu'il regardait par la fenêtre, le monde qui lui paraissait curieux, crasseux, Anthony pensait qu'il n'aurait jamais dû sortir de son bol magique."

Le bol à oreilles ou le passé recomposé - Anthony Palou
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"Jamais je n'oublierai que, en Bretagne, il ne pleut que sur ceux qui le veulent bien et que, ici, le ciel a des teintes pastel qui n'existent nulle part ailleurs."

Jamais je n'oublierai... - Patrick Poivre d'Arvor
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"Jamais je n'oublierai la morsure froide de l'océan à l'heure du premier bain, dans l'aurore naissante.
Jamais je n'oublierai le fracas des vagues éclaboussant la roche, à Saint-Malo, le long de la plage du Sillon.
Jamais je n'oublierai le goût du kouign amann de Thierry Breton, qui irradie de plaisir beurré le palais.
Jamais je n'oublierai que la Bretagne, c'est bien plus que la Bretagne."

Jamais je n'oublierai... - Patrick Poivre D'Arvor
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"Quelle beauté, cette tempête, quelle puissance et quel entêtement, cette pluie !"

Météo - Yann Queffélec
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"Dans cette région, Dieu est comme le sel dans la mer. Il reste partout mais on ne le voit plus nulle part."

Comme le menhir de Penhap sur la lande - Gilles Martin-Chauffier
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"La Loire-Atlantique est-elle en Bretagne ? On en discute depuis l'invention de l'administration, ce chiendent vivace étouffant jusqu'aux meilleurs esprits. Administrativement, elle n'est pas bretonne ; historiquement, culturellement, toponymiquement, elle l'est. A vous de choisir ce que vous préférez. Pour moi, la Bretagne va jusqu'à la Loire ; dès qu'on passe le fleuve, tout change."

Lumières - Stéphane Hoffmann
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"Paysages qui m'enfantez et que j'invente. Réel imaginé. Le surréalisme a toujours été breton."

Moderne celtitude - Xavier Grall
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"J'irai à la mer où ne vont point les chevaux morts ; car elle est l'invite et le principe. Car elle est la vie. Car elle est celtique. Libre..."

Moderne celtitude - Xavier Grall
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"L'Inde compte des milliers de castes. Chacune d'elles cuisine les aliments dans un mélange d'épices qui lui est propre. Le kari est donc un moyen d'identification sociale aussi sûr que le nom de famille. Il y a des karis de laboureurs, des karis de cantonniers, de cordonniers, de vachers, de bijoutiers. L'épice que les colonisateurs anglais ont baptisée "curry" n'est qu'un mélange parmi des milliers de combinaisons épicées..."

En compagnie des Indes - Irène Frain
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"J'appris ainsi que le poivre, le cachou, le séné, le piment, l'aloès, la muscade, le girofle, et même le thé et le café servaient indifféremment de remède et d'assaisonnement culinaire. Dans tous les cas, c'étaient les apothicaires qui commercialisaient les épices.
J'ai aussitôt repensé au kari, et à la discussion que j'avais eue avec ma mère du temps de mon adolescence. Voilà qui justifiait que le secret du kari fût détenu par une dynastie d'apothicaires et qu'on dût l'acheter à la pharmacie. Une survivance des temps où les épices servaient autant à soigner qu'à cuisiner."

En compagnie des Indes - Irène Frain
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