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Critiques de Bernard Cornwell (215)
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

J'étais un peu restée sur ma faim avec le premier tome des Chroniques saxonnes ; ce second opus ne diffère pas vraiment : on se régale des circonstances historiques, de la menace des Danes et des alliances qui se créent, on se passionne pour cette histoire anglaise peu connue...J'ai particulièrement aimé la virée en Cornouailles et la querelle entre Bretons et Saxons adoucie par une religion commune, ainsi que l'arrivée du personnage d'Iseult.



Et pourtant...Les personnages demeurent insipides et pas suffisamment creusés à mon goût, on ne s'y attache pas ; les femmes tombent comme des mouches face à Uthred qui les accumule au fil des tomes ; les batailles qui semblaient insurmontables se résolvent avec une drôle de simplicité, moyennant la mort de quelques personnages qu'on n'avait pas encore eu le temps d'apprécier.



Mon avis ne diffère donc pas pour le moment : les Chroniques saxonnes est une bonne série pour qui aime les batailles et l'histoire, mais elle ne se hisse pas au rang des incontournables.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Cela faisait déjà un petit moment que cette série me faisait de l’œil, peu de romans de fantasy s'étant emparé de l'histoire saxonne comme trame...

J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'Angleterre du IXe siècle et sur les luttes intestines qui y avaient cours, tandis que les Norois étaient successivement appelés Danes ou Vikings en fonction de leurs intentions commerciales ou guerrières. Les descriptions des rapports des Saxons et des Danes à la religion, catholique ou panthéon des dieux scandinaves, est également plutôt bien traité, même si la toponymie est parfois déroutante et que l'on peine à resituer certaines villes actuelles.



Pourtant, malgré ces réels points forts et des personnages intéressants tels que Alfred, Uthred ou Ragnar, il m'a semblé qu'il manquait quelque chose à l'intrigue...Un souffle épique peut-être, plus de rebondissements, plus de vigueur du narrateur...Ces questionnements et ces réflexions d'enfants sont amusantes et même intéressante lorsque l'on se met à sa place et que l'on comprend son admiration et son amour pour ses ravisseurs, ainsi que son obsession à recouvrir ce qui lui revient de droit, mais on le sent pourtant comme passager de sa propre vie, amoindri par les autres personnages qui l'entourent. En bref : on reste un peu sur sa faim.

Le personnage de Brida m'a beaucoup intriguée tant je trouvais son ajout peu utile, son adoption faisant également doublon par rapport à celle d'Uthred, On ne comprend pas réellement quel est son rôle et on peine à imaginer une telle figure à cette époque.



Je lirai la suite car je ne résiste pas à une bonne série historique, mais ce premier tome des Chroniques saxonnes est loin d'être un coup de cœur.
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Le premier tome de cette saga m'avait laissée sur le bord de la route. On m'a recommandé d'insister, en me disant que la suite était bien mieux, plus rythmée et plus épique. Elle ne m'a guère convaincue et, pire, m'a fait détesté le héros. Qu'il ait le sang chaud, d'accord, mais quand ses meilleurs amis lui disent : ne fais pas cette connerie-là et qu'il insiste tout en sachant qu'ils ont raison... bof, à force, j'ai totalement décroché et j'ai eue envie qu'il se prenne un retour de bâton définitif. J'abandonne.



La suite sur mon blog :
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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La Saga du roi Arthur, tome 1 : Le Roi de l..

La légende du roi Arthur est un mythe les plus connus de l'Occident, un héros médiéval qui a unifié la Grande-Bretagne et cherché le Graal avec les chevaliers de la Table ronde. Depuis enfant nous sommes gâtés des contes arthuriens, notamment grâce aux romans de Chrétien de Troyes inculqués au collège, du film Merlin l'Enchanteur de Disney, de la série Merlin, du film iconique de John Boorman ou de la série truculente Kaamelott qui nous dessinent tous en filigrane un univers chevaleresque avec sa magie flamboyante. Mais quand on y pense un peu, on remarque un gros décalage temporel dans la légende : le roi Arthur, s'il a existé, a vécu au Veme ou Vieme siécle c'est à dire à la fin de l'antiquité or dans quasiment toutes les représentations de sa chanson de geste s'y colle l'époque du Moyen-Age central avec ses chevaliers en armure de plate scintillante, ses châteaux en pierre, ses dames d'atours en hennin et guimpe, ses tournois... tout cela n'existait pas dans la base de la légende : on a cette image parce que les histoires arthuriennes ont été figés au temps des rois médiévaux. Mais à quoi devrait ressembler en vrai la légende arthurienne si on revient à l'époque ou il devrait avoir réellement lieu, c'est à dire l'Antiquité tardive ? C'est le pari relevé par l'historien et auteur britannique Bernard Cornwell dont un de ses romans, Le Dernier Royaume, a été adapté en une série historique populaire sur Netflix du nom de "The Last Kingdom". Découvrons le roi Arthur dans une vision strictement historique qui débarrasse tous les poncifs du XII et XIIIeme siécle accolés par les fictions en tout genre... ou presque.

Nous sommes à la fin du Veme siécle de notre ère : les romains ont quitté l'île qui fut jadis sous leur occupation (rappel historique, de 43 jusqu'en 407, ce qu'est la Bretagne -à ne pas confondre avec la petite, qu'on nomme Armorique- est la Britannia romaine), redonnant l'indépendance au peuple breton. Une liberté bien méritée et mise à bon escient ? Eh bien non ! Les chefs de tribus en profitent pour se guerroyer l'un comme l'autre dans leur égocentrisme totale et comme si cela ne suffisait pas, des envahisseurs veulent bien grignoter l'île, notamment les redoutables Saxons que tout le monde craigne par dessus tout. Et bien sûr, le paganisme revenu en force doit lutter contre une nouvelle religion qui prend son essor, le christianisme qui la combat à son tour voulant l'éradiquer pour s'implanter intégralement dans l'île. Une sacrée pagaille dont est témoin notre protagoniste, Derfel, un orphelin guerrier protégé par Merlin et qui assiste aux jeux politiques ayant cours suite à la mort du roi Uther et que certains aimeraient s'approprier son pouvoir. Heureusement un homme viendra régler le problème : Arthur, le bâtard du roi... et qui refuse de l'être, se préférant protecteur du royaume plutôt que régent, protecteur de l'héritier du trône Mordred. Mais les soucis ne s'arrêteront pas : bien des batailles devront se succéder pour obtenir la paix fragile et des trahisons et amours vont se mêler autour de lui et de son entourage...

Autant prévenir tout de suite : ce premier tome frappe fort aussi bien dans son historicité que dans son ambiance. Déjà comme promis l'auteur efface d'un coup d'éponge tout ce qu'on pourrait s'attendre du récit arthurien : pas de chevaliers mais de guerriers en plastron de cuir, les châteaux sont fait de bois et de terre, les magiciens sont ici des druides, on a des habitations romaines présente un peu partout sur le territoire.. on a même un guerrier noir de Numidie en la présence de Sagramor. Que ceux qui s'offusquent de ce " quota de diversité forcé" se calment : étant donné que la Bretagne était sous les romains, l'armée romaine étant diverse en sa population qui s'étendait de l'Occident jusqu'en Afrique, il n'est pas improbable qu'il y ait eu également des africains dans ses légions : et on peut même aller plus loin que l'armée, puisque parmi les empereurs romains il y a eu Septime Sévère qui était de Libye... Mais je m'égare. En tout cas, tous les clichés attendus d'un roman arthurien disparaissent complétement et c'est pas plus mal.

L'ambiance est également prenante. Mieux vaut prévenir que guérir : elle est très violente et froide. La guerre est omniprésente et les rois sont (presque) tous des égoïstes voulant s'accaparer les terres bretonnes au mépris des civils. Les pillages et viols sont tristement communs que ce soit sous le fait des bretons ou des saxons et le sang coule à flot sur les champs de bataille. La vie humaine est précaire, les conditions de vie et d'hygiène sont rudes, la connaissance antique régresse dramatiquement au profit de la superstition stupide, et les femmes n'existent que pour servir d'objet à marier et d'avoir des enfants, qu'on n'hésite pas à répudier en cas de besoin. Et la religion ne modère nullement les mœurs, loin de là ! Les druides sont des fous qui sacrifient des hommes pour des raisons injustifiés parfois et soutiennent leur dirigeant violent, tandis que les chrétiens sont fanatiques voulant convertir de force les païens et ne témoignant guère de délicatesse envers leur prochain. Au moins, a défaut d'imiter le cliché de la religion chrétienne brutale et qui écrase les anciennes coutumes païennes sous son rouleau compresseur sans compromission, l'auteur a le mérite d'éviter d'édulcorer la religion celtique en une "religion du bien" en lutte avec la méchante religion du Christ : les celtisants et les neo-pagans risquent de ne pas apprécier ce livre ou le celtisme religieux est tout aussi sauvage dans son agressivité contre les autres.

La galerie de personnes est colorée d'autant plus que Bernard Cornwell réinterprété avec parfois originalité certains profils arthuriens : alors qu'on s'attendrait que le protagoniste soit le roi Arthur (enfin ici il ne se dit jamais roi...) que nenni c'est sur Derfel, fils d'une saxonne, que nous est conté le récit,. Derfel est très attachant par son tempérament bienveillant mais jamais naïf et candide : c'est un guerrier et il le fait savoir et bien que parfois révulsé par les horreurs de son temps, il en est resigné et ne cherche pas à contrer. Homme pragmatique et se méfiant des autres à cause de son passé tragique, à ceux qu'il connaisse il accorde sa bonhomie, et il place ses espoirs envers ce qui deviendra son ami, Arthur. Ce dernier est le plus complexe du livre : héros venu sauver la Bretagne de ses malheurs, il est glorieux, d'esprit moderne qui se bat pour la justice des opprimés mais en même temps indécis et insouciant, et connaît des problèmes sentimentaux qui vont enflammer son "regne". On a Mordred, qui est ici l'héritier d'Uther et qui n'est qu'un enfançon au pied-bot source de mauvais présage... Point de Gauvain, de Kay, de Bohort, de Perceval... mais on a Lancelot et Galahad et ces deux-là qui sont surprenant. Ceux qui adulent Lancelot vont être décus : ici le "chevalier de la charrette" est un insupportable prince au caractère lâche, arrogant, ingrat, narcissique, dont les exploits sont inventés par les bardes qu'il paie grassement... il n'y a pas plus pire dégradation d'un personnage que lui ! En contraste, Galahad qui est ici son demi-frère (et non son fils mais bon...) est gentil et adorable mais manquant de flegme dans le sang et n'ayant pas tendance à agir comme il le faut... Merlin est aussi très intriguant : ici c'est un vieux dément voulant ramener les dieux, interprétant tout et son contraire en signe divin et qui manifeste malgré sa personnalité hystérique et fantasque un peu de sympathie par son air lunatique.

Les personnages féminins aussi tranchent avec leurs équivalents légendaires dans les récits traditionnels : Morgane est bien sorcière mais point de la redoutable fée plutôt une femme qui se retire souvent dans l'ombre derrière un masque dissimulant son visage brûlé et ne fait pas grand chose à part approuver le pouvoir royal porté par Uther ou par Arthur et surtout Nimue ou Viviane la dame du lac, qui est ici une rescapée de noyade héritière de Merlin, premier amour de Derfel qui finit par sombrer dans la folie et dans un fanatisme effrayant. Et comment ne pas parler de Guenièvre, qui au lieu d'être la reine magnanime et avisée est une princesse guerrière vénérant Isis, séductrice et parfois capricieuse ?

L'autre qualité du roman sont les combats qui sont diablement menés et très bien décrits. Même dans un contexte bien sordide, les batailles sont épiques et galvanisantes : celle du mont Badon qui se situe au dernier tiers du livre est la plus mémorable, tant pour sa dimension épique que pour le courage qui anime les guerriers.

Ce que j'ai aussi appréciée est que souvent Derfel (qui petit spoiler, écrit en fait en souvenir de sa jeunesse, transcrivant dans le temps actuel dans un monastère l'histoire qui nous racontée) met en lumière le décalage entre ce que raconte la légende et comment était les faits à ce moment-là, une réflexion très enrichissante sur le processus de transformations de moments et personnages historiques en contes et légendes, avec parfois l'étirement de la réalité : on peut ainsi transposer cela à la bataille de Ronceveaux, qui dans la vraie vie était une escarmouche de bandits basques sur l'avant-garde de la troupe de Charlemagne en retour de Saragosse mais qui fut transformée par les chants de ménestrels et des troubadours en un affrontement épique contre les sarrasins avec notamment l'amplification du rôle de Roland qui de simple guerrier franc sans histoire devient par la légende le neveu de Charlemagne qui décime des armées entières sarrasine et souffle le son du cor au prix de sa vie, son âme étant emporté directement au Paradis par les anges...

En revanche, si le roman m'a bien transportée dans ce passé étrange et brutal de la Bretagne post-romaine, il ne m'a pas totalement convaincue. Déjà, malgré les prétentions historiques de l'auteur, je trouve le coté "tout crasseux" peu crédible. Les druides qui étaient des chefs honorés par les celtes et qui sont des pouilleux sanguinaires, j'y crois guère et ce malgré la réalité des sacrifices humains... tout comme le fait que les populations y vivent dans des conditions exécrables avec des toits en taudis et que l'anarchie règne dans sa vilenie et dans la boue : je veux bien croire à l'effondrement romain et au délitement de ses structures sociales et politiques dans les provinces mais il devait quand même avoir de la cohérence et de l'ordre à l'époque parce que c'est aussi un stéréotype le coup du Moyen-Age sale et sans foi ni loi et que de plus en plus d'historiens et de fiction tendent à casser cette image. Alors certes c'est du Haut-Moyen Age, du Dark Ages comme le disent les Anglais, mais bon c'est pas parce qu'une période est dite sombre qu'elle doit l'être tout entièrement.

Comme mentionné, on a aussi le poncif de la vilaine religion chrétienne qui persécute gratuitement. Je sais que vu l'expérience de l'auteur on peut comprendre (à ce qu'il parait, Bernard Cornwell a vécu dans sa jeunesse dans une secte puritaine bien rigoriste, qui l'a si bien traumatisé qu'il a du fuguer pour s'en sortir et qu'il en a acquis un athéisme virulent, ce qui est compréhensible) mais bon je suis perplexe. Il n'y a pas un seul personnage chrétien positif dedans, ce qui est un peu navrant : que ce soit critique cléricale je suis pour mais que l'ensemble de la religion est dite néfaste, mouais...

Ensuite l'écriture est moyenne. On a quelques phrases assez percutantes et enchanteresses, avec un vocabulaire précis : mais le reste est souvent abrupt, parfois plate, sans grand charme. Il y a que les périodes d'action que cela s'anime mais le reste du temps c'est parfois ennuyant.

Ah et que le rythme est parfois interminable : malgré un incipit accrocheur (un accouchement eh oui) il faut attendre une soixantaine de page pour que l'action recommence. Le quotidien décrit n'est pas des plus palpitant et c'est dommage. Le rythme de l'histoire est parfois inégale et à certains moments on décroche.

Cependant, je suis curieuse de savoir pour la suite, comment la légende arthurienne va être explorée au vu de la fin... il me tarde à suivre le reste avec plaisir. Malgré ses défauts, cela peut être intéressant à le lire pour voir à ce qu'aurait pu ressembler éventuellement le mythe dans sa réalité, même si c'est sur le regard de Cornwell qui est particulier.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..





J’ai découvert la série The Last Kingdom grâce à des amis et nous avons tout de suite adoré. Alors quand j’ai vu que c’était tiré de romans, je me les suis procurés. Au-delà de l’aspect de série d’aventure, de combats et des Vikings, ce qui m’a plu dans la série c’est le côté historique que je ne connaissais absolument pas de l’invasion Vikings en Angleterre. Pour les amateurs, l’intrigue est différente et complémentaire de la série Vikings. L’auteur des romans, Bernard Cornwell, est un auteur de fiction historique visiblement réputé qui a fait beaucoup de recherches sur son sujet.



La série s’est autorisée quelques petits changements par rapport au livre qui ne bouleversent pas le récit. Nous passons dans le roman plus de temps sur la jeunesse d’Uthred chez les Danes (et non des Vikings, c’est expliqué dans le roman). J’ai pris énormément de plaisir à retrouver notre intrépide et loyal Uthred, la sauvage et courageuse Brida et l’austère mais si intelligent Alfred. À ce titre, l’acteur de la série l’incarne à la perfection (pareil pour sa femme Ælswith). Le Père Beocca est plus en retrait (et plus estropié et effacé dans le livre, c’est mon seul regret alors qu’il était si bien dans la série).



Le fait de connaître déjà la trame de fond via la série m’a permis de mieux me concentrer sur l’aspect purement historique et sur la progression des Danes en Angleterre. Le récit est passionnant et très prenant, je l’ai lu très vite tant la narration est fluide. Le roman est instructif en plus d’être dépaysant, distrayant et immersif. Les notes de l’auteur à la fin sont très intéressantes et montrent aussi la complexité d’écrire ces récits de fiction historique.



Je vous conseille vraiment ce roman si vous aimez cette époque, les combats, les stratégies militaires et l’Histoire. Le personnage d’Uthred est extrêmement attachant, impossible de ne pas s’identifier à lui et de se retrouver à sa place, hésitant entre le peuple Danes qui l’a élevé et sa patrie d’origine l’Angleterre. Et comme le dit notre cher Uthred : j’ai foi en ma Destinée (dans le livre ils l’ont traduit en « la Destinée est tout » mais je trouve ça moins fluide)
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La Saga du roi Arthur, tome 1 : Le Roi de l..

Quand il s'agit de la légende (où devrais-je écrire de "la matière"?) arthurienne et du Roi Arthur, je ne m'appartiens plus. Je ne deviens qu'obsession. Je traque et chasse sans relâche les romans, les réécritures, les films, les séries qui racontent encore et toujours l'épopée de mon Roi (oui, oui, j'en suis là) pour le meilleur et parfois pour le pire... Rien ne me résiste: de la littérature médiévale à la fantasy en passant par les romans jeunesse où les écrits plus inclassables...

"Le Roi de l'Hiver", c'est le premier tome d'une trilogie qui raconte le destin de celui qui deviendra le plus grand roi des plus grandes légendes (l'objec quoi? L'objectivité? Connais pas) et là où cette saga se distingue et promet d'être originale et passionnante, c'est que son auteur -Bernard Cornwell- situe son intrigue non pas dans un temps de légende mais au coeur du V°siècle de notre ère. Nous voilà donc en plein "âge obscur" pour une version de la légende qui se veut historique et réaliste.

La Bretagne d'alors n'a rien d'un beau pays uni: abandonnée par les romains, elle est morcelée en de multiples petits royaumes qui se déchirent pendant que s'amassent aux frontières des hordes de peuples ennemis, saxons en tête. Par ailleurs, au déchirement militaire et politique s'ajoute la querelle religieuse: le torchon brûle entre les chrétiens et les païens.

Uther, le roi des rois, a su imposer la paix néanmoins, mais à sa mort, il ne laisse pour héritier qu'un enfant fragile: Mordred. En ces temps de barbarie, le petit roi ne saurait survivre sans protection et cette dernière ne peut être assurée que par un seul homme: Arthur, le fils illégitime du Pendragon. Ce dernier quittera donc son exil pour revenir en Dumnonie et tenter de fédérer les rois bretons autour de Mordred.

Pas de châteaux forts ici, de table ronde ou de belles damoiselles vêtues d'or et de samis blanc et écarlate. On est au V°siècle, un siècle cruel, violent, sauvage où les palais sont de bois, de pierre et de boue; où les ménestrels sont des bardes, où se déchaînent le bruit et la fureur. Pas de magie non plus mais des pratiques druidiques parfois inquiétantes.

Tout cela est au premier abord surprenant mais se révèle aussi passionnant parce que l'intrigue est bien menée, tambours battants, parce qu'elle est crédible et très bien écrite. le traitement des personnages est extrêmement appréciable: ils sont complexes, sans manichéisme, fouillés...pour la plupart.

De plus, et à mon sens cela renforce le versant positif du roman, l'histoire est raconté par un proche d'Arthur au crépuscule de sa vie et devenu moine. L'emploi de la première personne permet de raconter l'histoire sous un angle inédit, d'autant qu'elle l'est par un personnage inconnu (et non, il ne s'agit ni de Lancelot, ni de Perceval...) ou presque. Enfin, il raconte cette histoire à une jeune souveraine en expliquant avoir conscience que ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu entendre et savoir qu'elle modifiera l'histoire quand ce sera à son tour de la raconter: ceci explique cela... Et nous explique comment les personnages que nous connaissons le sont devenus... C'est presque une réflexion méta-littéraire sur la transmission, sur comment des faits et des hommes deviennent des légendes et c'est aussi intéressant que bien trouvé!

Au sortir de ce premier volume, je suis conquise et je le suis d'autant plus que malgré des choix surprenants et à l'encontre de la tradition (et si on parlait de Lancelot?), la fidélité à la légende où en tout cas à son esprit est bien présente. On sent déjà dans ce tome la tragédie à venir et même si cela m'attriste, j'aime qu'un auteur garde à Arthur sa part de drame.

A présent, il ne me reste plus qu'à me mettre en quête du Graal... et ce n'est pas une image: cette trilogie n'est plus éditée depuis longtemps et trouver le tome 2 relève du défi. Pourtant je cherche, mais à moins de le payer à prix d'or sur internet... mes recherches demeurent vaines. Je vais au moins tenter sur ce coup là d'être plus Galaad que Perceval... Parce que sinon, j'en aurai gros!











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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

J'ai beaucoup apprécié ce roman historique car l'auteur a su vraiment trouver le ton juste à tout un tas de niveaux. L'histoire est intéressante et bien racontée, les personnages sont nuancés et attachants, la narration est intelligente, le dosage entre la violence historiquement contextualisée et ce qui vaut la peine d'être raconté est excellent. Bref, plein de bons points.



Quelques faiblesses néanmoins : il manque vraiment une carte d'époque, ainsi qu'un lexique des noms et des lieux. On rame en tant que lecteur néophyte pour suivre qui est qui, avec la pléthore de personnages aux noms exotiques et/ou tous ressemblants.

Je regrette également l'anti-christianisme acharné de l'auteur qui est amusant un moment puis qui devient redondant.



Bref, malgré ces quelques maladresses, le roman est très bon et prenant. Je vous le recommande.
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The Fort

A great historical novel about a largely unknown battle. A perfect example of human stubbornness and an enormous waste of human lives.

Bernard Cornwell depicts the Penobscot Expedition in his inimitable style, and makes us discover that human game of chess which resulted in a harsh and humiliating defeat for American patriots
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Jeune noble anglais (le narrateur) capturé puis adopté par les Vikings. Belle trouvaille de Cornwell, permettant de décrire la vie des Vikings dont certaines rancoeurs internes causant la mort du père adoptif et il retourne vers les anglais préparer sa vengeance...

Bien écrit et agréable à lire, basé sur l'Histoire. Les personnages sont tout à fait crédibles. J'ai apprécié le regard plein d'admiration des vikings sur les constructions laissées par les romains.

Je lirai certainement la suite.

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L'Affaire du tableau

De retour au pays après avoir fièrement défendu les intérêts de la couronne britannique lors de la compagne continentale contre Napoléon (qui trouvera son épilogue à Waterloo), l'officier Rider Sandman voit, à son retour au pays, toutes ses espérances s'envoler alors qu'il doit faire face au triste héritage paternel dont il doit désormais porter le poids du déshonneur, la faillite familiale mais surtout la ruine amoureuse.



Rider Sandman c'est vraiment le héros Cornwellien par excellence, un homme qui porte un regard critique et lucide sur son époque, un homme profondément humaniste qui place certaines valeurs comme l'honneur et la justice au-dessus de toutes considérations matérielles et personnelles.

C'est un homme profondément humain avec bien sûr des espérances et des conflits intérieurs comme toute personne normale, mais quoiqu'il doive lui en couter c'est un homme déterminé à ne pas vaciller ni même à se dérober face l'adversité et qu'importe le prix à payer.

Pour ceux qui connaissent l'excellent manga "Jojo's bizarre adventure" comment ne pas faire le parallèle entre Rider Sandman et le jeune lord anglais Jonathan Joestar qui ont en commun pas mal de traits communs et le même sens de l'abandon de soi et du sacrifice.



Héros de guerre reversant sa pension de l'armée à sa mère et à sa sœur pour leur assurer un confort relatif, Sandman assure ses besoins financiers personnels en s'adonnant de manière quasi professionnel à la pratique du cricket où il est reconnu comme un as et ce bien avant même qu'il parte à la guerre. Sans trop de ressources, c'est avec un certain soulagement qu'il accepte d'enquêter au nom de la reine, sur la prétendue culpabilité d'un jeune peintre condamné à mort pour le meurtre de la comtesse d'Avebury.



Alors que l'affaire semble entendue et que son rôle semble en apparence se limiter à confirmer le jugement du jury civil au ministre de la reine, l'innocence du jeune homme apparaît rapidement aux yeux de Sandman.

Pour cela, il devra démêler le nœud d'une intrigue complexe en quelques jours, sept précisément, avant que l'artiste Charles Corday, qui était chargé de réaliser le portrait de la comtesse, passe sur l'échafaud.

En moins d'une semaine le capitaine Sandman se lance donc dans une véritable course contre la montre afin de faire comparaitre le seul témoin capable d'innocenter le peintre, en l'occurrence la servante de la comtesse qui a étrangement disparu depuis lors...

Car accusé de viol et de meurtre, Charles Corday qui semble visiblement plus attiré par les hommes que par les femmes n'est pas le coupable tout désigné en l'occurrence ne serait ce que pour ses penchants sexuels, mais comme comme l'explique très bien l'auteur dans sa note de fin d'ouvrage, en ce temps on pouvait tout aussi bien passer sur l'échafaud pour le motif d'être un "sodomite", et Sandman sait donc qu'il ne pourra faire valoir cet argument pour le discriminer .

Assez rapidement, d'une relative simple affaire de viol /meurtre, Sandman va lever le voile sur une histoire bien plus complexe et surtout bien plus sordide.

Il devra percer en outre le mystère qui entoure le club Séraphim de Londres auquel appartiennent des puissants de ce monde qui semblent bien décider à ne pas lui faciliter la vie tant ils ne souhaitent pas le voir pénétrer les secrets de leur ordre.



À noter que le prologue au roman est particulièrement marquant avec une scène forte en intensité dramatique où nous assistons sous les yeux de deux notables de la ville, au protocole encadrant la préparation et la pendaison de quatre prisonniers dont une jeune femme qui ne cessera de clamer son innocence et de supplier pour sa vie jusqu'à la fin pour le vol prétendu d'un collier...

Les instants sont durs et poignants alors que l'évènement en lui-même s'accompagne de tout un cérémoniale quasi festif, où en extérieur les petites gens se pressent et s'entassent au pied de la structure de mort, afin d'assister à l'évènement mémorable de la semaine et ainsi se repaitre du tableau de corps se tordant au bout d'une corde, d'homme et femme agonisant sous les cris d'une foule hystérique dans une danse macabre.



Bernard Cornwell est un artiste, son style narratif se veut fluide et vivant, servi par des dialogues vivants et colorés, oui Bernard Cornwell est un conteur de génie.

Gallows Thief est un très bon thriller historique qui ferait très certainement une excellente adaptation cinématographique avec une intrigue solide et des figures remarquables.



Il n'est pas question ici de prétendre que c'est le meilleur roman de genre jamais écrit mais de confirmer la capacité de l'auteur à chaque nouveau roman de surprendre ses lecteurs et ainsi proposer une œuvre de belle facture extrêmement plaisante.

D'ailleurs il est assez étonnant au vu du déroulement du roman ainsi que de son final, qu'à ce jour Bernard Cornwell n'est pas poursuivie les aventures de son héros qui le mériterait bien.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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La Saga du roi Arthur, tome 3 : Excalibur

Un dénouement magistral où la légende Arthurienne fait place progressivement à l'interprétation historique. Mention spéciale aux descriptions des duels et aux stratégies de batailles décrites avec talent par l'auteur... Que vous soyez férus d'histoire, amateurs de contes et légendes, ou tout simplement désireux d'évasion, je ne peux que vous conseiller cette magnifique trilogie !
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La Saga du roi Arthur, tome 1 : Le Roi de l..

Ce livre se décompose en cinq parties, la première "un enfant en hiver" étant la plus fastidieuse à lire. L'auteur plante le décor et nous fait découvrir les lieux et les personnages de son récit qui sont très nombreux et la lecture pouvait paraître assez ennuyeuse finalement. Puis au fil des pages, sans crier gare, Monsieur Cornwell les fait mourir. J'en suis presque venue à redouter la suite de la lecture me disant à voix haute "S'il en fait mourir un de plus, je crois que je vais craquer !".



Mais les amitiés, complots, trahisons, batailles très bien décrites et documentées, la quête de paix entre royaumes de Bretagne, nous tiennent en haleine.



Le personnage d'Artur est superbe, c'est un vrai chef de guerre au coeur tendre. Celui de Lancelot en prend un sacré un coup, très loin de l'image héroïque que l'on peut se faire de lui. Quant à Merlin, il n'est pas très présent mais le peu où il est là, il en impose. On assiste également à l'évolution de Derfel (le narrateur) depuis son plus jeune âge, personnage un peu plat mais néanmoins très attachant, brave et juste.



C'est un bon roman historique très riche où opposition entre chrétiens et païens est omniprésente. J'ai hâte de lire sa suite !
Lien : http://selenion.over-blog.co..
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Waterloo : Chroniques d'une bataille légendaire

Waterloo est l'une des batailles les plus mythiques de l'histoire moderne. Cet ouvrage est plus l'œuvre d'un conteur qu'un travail d'historien. Toutes les grandes étapes de ce combat de titans sont narrées, dans un style très agréable à lire. On y trouve un parti-pris pro-Britannique très prononcé, - normal vu l'auteur et après tout , les témoignages pro français abondent par ailleurs - et des prises de position très subjectives ( L'auteur trouvant visiblement très sympathique ce vieux soudard de Blucher). Ce livre est une bonne entrée en matière pour un curieux qui n'est pas trop regardant car les amateurs d'histoire militaire déceleront régulièrement dans le récit des petites erreurs ou approximations ( Non, le maréchal Ney n'a pas été fusillé dans son uniforme de Maréchal).

Enfin, on sent que le traducteur n'est pas un spécialiste en uniformologie, car de nombreux termes sont impropres lorsque l'on s'intéresse à la matière ( "plume" au lieu de plumet, manteau voir cape pour désigner l'habit, etc.).

Pas de quoi bouder son plaisir néanmoins, ce livre riche en anecdotes satisfera un lecteur desireux d'en savoir plus sur Waterloo sans se plonger dans des ouvrages austères.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Mais quel plaisir ! Alors, l'idée était un peu barbare, après avoir vu (adoré, dévoré, bingé) la série Netflix, mais j'avais terriblement envie de me plonger dans ces bouquins. Et grand bien m'en a pris. D'abord, l'histoire n'est pas tout à fait la même, et ensuite, c'est trop sympa de les retrouver, même sous des traits un peu différents. Et il faut dire ce qui est : c'est pas Game of Thrones, mais pouvoir mettre des visages sur tous ces noms incroyables et avoir déjà une vague idée de qui est qui (et avec qui, même si ce n'est que pour un temps) ça aide bien quand même.

Quand on y pense, certains font des réunions qui devraient être des mails, et d'autres découvrent le Brésil ou unifient l'Angleterre.

Le destin est tout.
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La Quête du Graal, tome 2 : L'Archer du roi

Tome deux de ce passionnant roman de Bernard Cornwell.



Dans cette seconde partie, on retrouve Thomas chargé de s'occuper d'un prisonnier écossais qui poursuit la même quête que lui.

Nous sommes plongés en plein coeur de la bataille qui oppose les Ecossais et les Anglais.

Thomas n'a pas d'autre solution que la fuite vers la France où il ira retrouver l'armée anglaise.



Cette deuxième histoire peut se lire indépendamment de la première partie même si je trouve que cela manque un peu de sens mais, comme l'auteur fait des rappels, le lecteur n'est pas perdu dans l'histoire.



Bernard Cornwell est, à mon sens, une valeur sûre du roman historique. C'est agréable à lire. Parfois, peut être, un peu trop détaillé sur l'aspect stratégique de la bataille.

J'apprécie particulièrement le fait que l'auteur rétablisse la vérité historique à la fin de ses romans.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Lecture plaisante, travail de recherche bien fourni, univers sympatoche ... bon...

Ça ressemble au travail appliqué d'un bon élève qui a parfaitement respecté les consignes en somme.

Mais c'est là où le bât blesse justement. Les personnages sont lisses, les événements s'enchaînent et se ressemblent et au final on devine bien l'issue de ce tome 1.

Sincèrement ce n'est pas mauvais...mais je ne sais pas...ce n'est pas exceptionnel non plus.



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La Saga du roi Arthur, tome 1 : Le Roi de l..

Un premier tome qui donne le ton !



Ici, c'est cru, glacé, humide, gris, violent. Ça craque, ça gicle, ça poisse, ça grogne, ça gueule et ça meurt.

La Saga du Roi Arthur de Bernard Cornwell, c'est le mythe arthurien revu à la sauce roman historique, avec sa dose de réalisme brut, sa dose de mystères presque magiques. C'est une marche sur la sente étroite qui est bordée d'une part par l'Histoire, de l'autre par la légende.



Pourquoi ai-je voulu lire ce roman ?

Pour la simple mais très bonne raison suivante : c'est la référence qui est donnée à titre de comparaison sur le premier tome du Trône de Fer de George R.R. Martin (J'ai Lu, éditions 2000, pages jaunies par 18 années passées sur ma bibliothèque), en sus de la référence aux Rois Maudits de Maurice Druon. La curiosité était donc piquée, et bien !



Que dire ? C'est du tout bon.

On est ici en pleine Angleterre du Ve siècle. On suit la vie du saxon Derfel, enfant protégé par Merlin, qui voit sa vie bousculée lorsque le fameux Arthur débarque enfin de la petite Bretagne pour protéger le prince Mordred, nourrisson au pied-bot, seul petit-fils légitime du roi Uther Pendragon, de l'avidité des autres rois bretons. On est alors plongé dans un climat de tension entre Bretons divisés en plusieurs royaumes (Silurie, Powys, Dummonie, etc.) qui se tirent joliment la bourre, les Saxons, terribles envahisseurs barbares qui pillent les côtes et tentent de s'installer en Angleterre comme s'ils étaient chez eux, les Irlandais qui font peu ou prou la même chose, et les chrétiens, ces drôles de bonhomme bizarres qui se mettent à croire en un dieu unique et fleurissent un peu partout dans le bocage anglais, au grand dam de druides, dont Merlin lui-même.

La Bretagne, qui n'est pas encore grande, se meurt. C'est la Bretagne des druides et des dieux qui est mise à mal, elle qui se remet difficilement de l'envahisseur romain qui semble l'avoir désertée du jour au lendemain. Rome est devenue civilisation ancienne, perdue et, en cela, presque mythique, dont les seules reliques persistent dans des simulacres d'armure miteuse, de villas et de thermes effondrées.



Le contexte est tendu, le décor planté, les personnages campés.



Alors allons ! Allons découvrir l'histoire de cette Bretagne fantasmée qui, de toute évidence, ne peut renier cette comparaison avec le Trône de Fer, tant dans son ambiance, dans ses personnages que dans sa quête de survie presque dérisoire.



Bernard Cornwell nous offre ici un roman historique traité comme un roman de dark fantasy. Et pour cette seule raison, je fonce lire le deuxième tome.
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Après Le Dernier Royaume, un premier tome très intéressant, je ne pouvais pas manquer que de lire Le Quatrième Cavalier !

Dans ce second tome des Chroniques Saxonnes, la guerre fait rage et les Vikings mettent l'Europe à feu et à sang. Le roi Alfred, sa suite et quelques soldats se sont réfugiés dans des marais pour tenter d'échapper aux assiégeurs. Alfred pense pouvoir reconquérir son pays et son trône mais, pour ça, il va avoir besoin d'Uthred. Âgé d'une vingtaine d'année, le jeune homme pense avoir tout vu et tout essayé, et a la fougue de la jeunesse. Voulant prouvant sa valeur, il va de nouveau faire un serment d'allégeance le liant à Alfred, alors que son vœu le plus cher était de retourner auprès de sa famille d'adoption. Uthred, Saxon d'origine mais élevé par les Danes, est pris entre deux mondes, deux façons de penser... et a bien du mal à accepter et comprendre le caractère du roi, très religieux et calculateur !

Le Quatrième Cavalier poursuit son exploration de l'histoire du Moyen-Âge, une époque troublée s'il en est. Une période complexe, très riche, et intense, elle ne peut qu'attirer les historiens mais surtout les romanciers par ce côté épique, ces rebondissements perpétuels, ces alliances qui se font et se défont, parsemées de trahisons et de combats. Comment résister à conter un tel mélange ?

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Waterloo : Chroniques d'une bataille légendaire

Intéressant car vu du côté allié. Ne révolutionne pas le genre et semble plus proche du coup commercial pour l'anniversaire de la bataille que d'un vrai travail de recherche.
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La Quête du Graal, tome 3 : L'hérétique

Toujours à la recherche du Graal et du passé de sa famille, Thomas va descendre vers ce qui semble être le berceau de sa famille, Astarac en Gascogne, avec la bénédiction du comte de Northampton qui va jusqu'à lui adjoindre une petite troupe de 50 hommes pour atteindre ces terres à priori hostiles aux Anglais. Ils ont aussi l'espoir d'y attirer son cousin Vexille pour provoquer une confrontation qui amènerait quelques réponses. Un plan bien pensé qui va même apporter plus que ce que Thomas attendait...



Comme pour le volume précédent, l'histoire m'a semblé un peu trop simpliste. Le récit fait la part belle aux différents combats, mais si ceux-ci éveillaient l'intérêt lors du premier tome, j'ai trouvé ça un peu lassant et malheureusement l'intrigue n'a pas réussi à vraiment compenser ce sentiment. En revanche on peut continuer de noter que le coté historique reste intéressant et qu'il constituera finalement la principale motivation pour lire cette série.
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