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Critiques de Bernard Cornwell (215)
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Les aventures de Sharpe, tome 1 : L'aigle d..

Les guerres Napoléoniennes vues côté anglais, comme si vous y étiez



Ce roman propose une passionnante immersion dans les combats terrestres lors des Guerres Napoléoniennes (ici au Portugal et en Espagne, en 1809), vues côté anglais. La reconstitution historique est solide, le côté militaire et aventureux prenant, les personnages attachants, les antagonistes délicieusement haïssables, l’écriture fluide, agréable et rythmée. Si vous aimez les grandes fresques historiques (le cycle compte… 24 tomes !) et que le tonnerre des canons, l’odeur de la poudre, le claquement des sabots de la cavalerie et l’aboiement des mousquets font battre plus vite votre cœur, voilà une lecture éminemment recommandable. Et elle l’est également si vous êtes un adepte de Flintlock Fantasy ayant la volonté de remonter aux sources littéraires du genre.



Retrouvez l'argumentaire complet sur mon blog (secondaire).
Lien : https://legrandbazardapophis..
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La Saga du roi Arthur, tome 3 : Excalibur

Un tome excellentissime...



Oui je n'ai mis que 4 étoiles malgré cette première phrase, vous comprendrez plus loin pourquoi.



C'est toujours magnifiquement écrit. Les rebondissements , qui suivent la légende de près, se révèlent à la fois passionnants à suivre et assez éprouvants pour les nerfs.

Je ne peux rien en dire de vraiment clair et précis pour ne rien spoiler du tout, mais sachez qu'on a le coeur déchiré par ce qu'il se passe dans ce tome.

C'est violent, c'est une plongée en apnée dans un siècle barbare et j'avoue, oui, j'avoue, j'ai trouvé Arthur "faible" de par son trop grand sens de l'honneur, voilà, c'est dit.



Donc je vous garantis un pur moment de bonheur avec cette trilogie, pour peu que vous aimiez les grandes batailles épiques, les personnages forts et accrocheurs (alors ici, j'ai positivement adoré Guenièvre (en fait je crois que je me suis totalement identifiée à Derfel)), les celtes et les grandes épopées, et que vous ayez quelque dent contre les religions parce que, quand même, elles en prennent toutes pour leur grade, plus ou moins...



C'est un récit à la fois profondément humaniste et d'une violence inouïe. A l'image des différents êtres qui forment notre engeance, en fait...



Après, 4 étoiles, pourquoi ?

Et d'une je n'ai pas eu la fin que j'aurais aimée, même si j'ai eu la réponse à la question qu'on se pose dès le début du tome 1...

Et de deux, un des personnages les pires du roman c'est quand même le meilleur chevalier d'Arthur de la légende que je connaissais jusqu'à maintenant, et ça, je n'arrive toujours pas à l'encaisser.

Bon du coup c'est original, je vous l'accorde...

Bref, Cornwell, c'est bon, lisez-en !!! Enfin si les éditeurs français se décident un jour à éditer de l'excellentissime littérature au lieu des daubes mercantiles habituelles... Ou si vous vous mettez à l'anglais de façon intensive parce que c'est quand même assez recherché comme écriture.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

J'ai découvert les Histoires Saxonnes de Bernard Cornwell grâce à la série télévisée BBC, The Last Kingdom que j'avais déjà chroniquée prédédemment (https://labibliothequedaelinel.wordpress.com/2016/04/04/the-last-kingdom/#more-2531)

La première saison est d'ailleurs l'adaptation des deux premiers tomes : Le dernier Royaume et le quatrième cavalier.



Le Dernier royaume est l'histoire d'Uhtred, héritier saxon du Comte de Bebbanburg, en Northumbria. Il a dix ans lorsque sa famille est tuée par les Danois. Fait prisonnier, il est finalement adopté par un chef de guerre, Ragnar qui l’élève comme son propre fils. Arrivé à l’âge adulte, sa famille d’adoption est assassinée par Kjartan avec qui elle a eu un démélé. Uhtred échappe de peu au massacre mais s’en retrouve accusé. Honni par son propre clan, il rejoint alors Alfred, souverain du Wessex, dernier royaume du Sud de l’Angleterre à résister aux Danois.



Lire ce premier tome m'a permis d'éclairer la série télévisée éponyme : par manque de moyens financiers, cette dernière a dû faire des choix scénaristiques relativement décalés et opérer des coupes discutables dans le récit. Ainsi certains passages du roman apparaissent prématurément dans la série télévisée comme la rencontre entre Uhtred et le futur Roi Alfred.

Je n'arrivais pas non plus à appréhender le personnage d'Uhtred qui m'était apparu comme un guerrier décérébré et immature : rien d'étonnant lorsqu'en réalité, il est un jeune adolescent dans le roman alors que son interprête en a dix ans de plus... De surcroît, si j'avais beaucoup apprécié le personnage d'Alfred dans la série notamment par son côté intellectuel et machiavélique, en revanche, celui du roman m'a semblé plutôt fade et davantage "grenouille de bénitier".



J'ai trouvé ma lecture somme toute agréable sans être vraiment transcendante. L'écriture de Bernard Corwell est fluide et son travail de recherche très louable sur la période historique surtout si l'on peut déplorer le manque certain de sources. En revanche, je serai un peu plus dubitative en ce qui concerne le rythme du récit et je dois bien avouer que je me suis parfois ennuyée. En effet, l'intrigue paraît quelque peu redondante notamment lors des répétitions de scènes de batailles ou d'attaques des Danes contre les Saxons et Angles ou vice-versa.



En conclusion, si ce premier tome n'a clairement pas été un coup de coeur, la série télévisée me pousse néanmoins à poursuivre avec le second tome et ainsi pouvoir approfondir le sujet.


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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

C'est après avoir vu plusieurs épisodes de la série The Last Kingdom, que j'ai découvert les romans de Bernard Cornwell qui en sont à l'origine.

L'écriture extrêmement précise de l'auteur porte le souffle et l'esprit guerrier des ces Danes venus piller la riche Angleterre, enfin ce qu'il en existait au IXème siècle, Wessex, Mercia, East Anglia, et Northumbrie.

Il nous fait partager l'esprit de conquête de ces intrépides navigateurs qui ne comprennent rien au Dieu des Chrétiens, tout en compassion-punition, péché-pénitence, remords-repentir, alors que leurs Dieux sont la nature, comme l'apprends le vieux Scalde Ravn à Uthred un jeune garçon Angle fait prisonnier par un chef Danes, Ragnar qui a pressenti chez lui l'esprit guerrier des Danes.

"Le vent est un message des Dieux, dit Ravn, tout comme le vol d'un oiseau, la chute d'une plume, le saut d'un poisson, la forme d'un nuage, le cri d'une renarde."

Le roman est admirable parce qu'il nous fait comprendre et partager la culture des hommes du Nord et nous fait ressentir comment ils sont parvenus à établir des colonies dans l'île anglaise et en même temps comment ils ont su intégrer certaines des moeurs de ceux qu'ils occupaient.

Cornwell expose aussi de façon documentée, la stratégie guerrière des Danes, qui n'est pas faite seulement de force brutale et aveugle. Reconnaissance préalable, espionnage par des pseudos marchands, pièges, choix pertinent des lieux de bataille, mise en scène de leur cruauté, de façon à effrayer l'ennemi avant la bataille et créer un avantage tactique.

On peut noter que les adaptateurs de la série ont eu la sagesse, je dirai pour une fois, de coller au roman qui lorsqu'on le lit suscite un flot d'images tant le style de Cornwell est précis.

Ses descriptions des lieux et des batailles, des cérémonies religieuses et des sacrifices, ses personnages, dépaysent véritablement le lecteur et le font voyager dans le temps..

Une grande saga à lire pour découvrir de façon ludique le contexte de cette période souvent peu connue.




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Les chroniques saxonnes, tome 4 : Le chant ..

J'ai une relation très bizarre avec cette série : Je t'aime, moi non plus. On ne peut pas dire que je sois portée par l'histoire ou par l'écriture, mais à chaque fin de tome, j'ai envie de lire le suivant.

Il faut dire que j'aime beaucoup cette période de l'Histoire, mais je suis rebutée par les guerres incessantes décrites dans ces livres. Par contre, j'admire profondément le sens de l'honneur des hommes, qui sont capables de tout sacrifier pour suivre un code.

Au début, j'avais beaucoup de mal avec Uhtred mais son personnage est en train d'évoluer vers le mieux.

Bref, encore une fois, je ne suis pas spécialement emballée mais je sais que dans quelque temps, je reviendrai vers Uhtred et ses aventures.
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Les chroniques saxonnes, tome 3 : Les seign..

Je suis toujours dubitative à la fin de la lecture d'un tome de cette série.

D'abord parce que j'adore cette période et qu'elle est vraiment sujette à raconter de belles histoires sans s'écarter de la véracité historique. Il y a suffisamment de "flou" pour laisser l'imagination de l'auteur jouer un peu. Ensuite, c'est assez bien écrit. On découvre pas mal de coutumes de l'époque et c'est toujours intéressant.

Mais Uhtred m'énerve foncièrement. Il est fougueux et cherche l'affrontement, et en fait, peu importe qui est en face. Il prête serment à qui lui demande en se justifiant à chaque fois par le fait qu'il n'a pas le choix. Peu importe si cela le force à trahir des personnes qu'il aime. J'avoue que je ne comprends pas et surtout, je n'adhère pas.

Mais à chaque fois, je laisse un peu de temps passer et j'ai envie de connaitre la suite. Alors, on verra bien dans quelques temps...
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Suite des aventures d'Uthred, toujours aussi résolu à reconquérir ses terres ancestrales, toujours coincé entre sa nécessité de plaire à Alfred et son affection pour la culture saxonne et sa famille adoptive. En arrière-plan, les arcanes de la politique de l'Anglie, en prise avec les attaques des Danes. Uthred est égal à lui-même, servant plusieurs allégeances, la sienne en priorité, n'hésitant pas à bafouer certaines autorités et dignités dès qu'elles sont contraire à son code d'honneur.

Le style est similaire au premier tome : un peu lent mais une immersion historique tout de même dans cette Angleterre médiévale. Il faut cependant apprécier les scènes sanglantes et de conflit régulières. Plus de politique aurait eu ma faveur.

Je reste mitigée sur ce récit, partagé entre ses points positifs et des détails qui m'ont bloquée dans ma lecture. Je reste en suspens sur ce qui est de ma décision de poursuivre ou non cette série.



Challenge A travers l'histoire 2021

Challenge Séries 2021
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La Saga du roi Arthur, tome 3 : Excalibur

Une sacrée trilogie brillamment conclue par ce troisième tome d'une grande force à la narration envoûtante.

L'auteur nous fait découvrir, excusez du peu, une culture, une histoire de la (grande) Bretagne, un mythe ainsi qu'une légende, des religions avec le déclin du druidisme et l'avènement du Christianisme et c'est grandiose car...

Il nous offre une fresque épique et dramatique, il nous surprend en revisitant une légende que nous croyons tous connaître. Il fait aussi et surtout oeuvre d'historien, et c'est ce qui rend ce récit encore plus magistral.

Certes il s'agit d'un roman et l'auteur admet qu'il a pris les libertés qui lui étaient agréables et utiles, il nous bouscule en nous proposant des personnages aux antipodes des stéréotypes de la légende Arthurienne, des personnages souvent cupides, égoïstes et brutaux par leur pragmatisme.

Des personnages cruels pour certains, pervers pour d'autres, autres temps, autres mœurs.

Sacré Derfel, il nous aura accompagné tout au long de l'histoire sans être le personnage central pour autant, il aura été celui qui nous aura permis de prendre du recul sur une énorme saga d'une richesse exceptionnelle.

Arrivé à la fin du récit je ne peux qu'être émerveillé d'avoir côtoyé cette galerie de personnages hors normes et ces destins tragiques.

Loyauté inconditionnelle, haine implacable, vengeances et quête d'une impossible paix, et Derfel qui incarne à lui seul l'emprise que le destin peut avoir sur un être humain, le destin est inexorable (citation préférée de Merlin).

Je suppose qu'il va falloir trouver de la place sur mon île déserte et donc jeter un livre à la mer ?
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La Saga du roi Arthur, tome 2 : L'Ennemi de..

Quelle époque ! Quelle époque épique !

En un mot quelle saga ! Bernard Cornwell nous propose une version très éloignée de ce que nous avions l'habitude de consommer jusqu'à présent, un exemple parmi d'autres, qui aurait imaginé Lancelot ainsi transformé ?

Avec Derfel à la narration nous avons l'éclairage idéal, il est très proche d'Arthur ainsi que de tous les protagonistes de l'histoire, amis comme ennemis et nous naviguons entre réalité historique et libertés prises par l'auteur qui nous livre une fresque titanesque et intense.

Dans la lignée du tome un, nous avons toujours autant de bruit et de fureur, de drames et d'espoirs, du sang et des larmes, c'est grandiose. L'histoire suit son cours de façon logique et cohérente entre montée du christianisme (au dépens du paganisme), invasions saxonnes et ambitions délétères et destructrices.

J'ai apprécié le pouvoir des femmes dans une société paradoxalement patriarcale à travers de beaux portraits.

J'ai aimé également cette réflexion omniprésente sur la loyauté poussée jusqu'à l'absurde.

Il est aussi beaucoup question de gloire et de virilité dans cette saga, la réflexion politique y est également omniprésente avec la religion et les ambitions des uns et des autres.

C'est riche et simplement addictif, c'est brillant et c'est bien car il reste un dernier tome à savourer :)

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Les chroniques saxonnes, tome 5 : La Terre ..

5e tome de la série et j'y retrouve les mêmes qualités et défauts que dans les 4 premiers.

L'histoire est convaincante et me plait même s'il y a énormément d'épisodes guerriers. OK, c'est la vie d'un seigneur de guerre donc c'est un peu normal. Et on le sait que c'est un seigneur de guerre, il s'en vante suffisamment !

J'aime voyager dans ce haut moyen-age, tout m'intéresse à cette époque et je suis avide de tout ce que je peux apprendre dessus.

Par contre, Uthred est toujours aussi énervant. Il est prétentieux, belliqueux, trop chanceux et vantard. Bon, il est aussi très intelligent, rusé, ambitieux, loyal et courageux. Ca compense.

Mais le gros défaut reste les longueurs. Ca n'en finit pas ! Cette saga aurait pu être réduite d'au moins 2 tomes.

Le prochain tome est le dernier donc je le lirai. Et j'espère sincèrement qu'il me convaincra que j'ai eu raison de tenir bon. Et puis, j'ai quand même hâte de connaitre la fin de cette épopée ;)
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La Saga du roi Arthur, tome 3 : Excalibur

La Bretagne est pacifiée et les armées saxonnes repoussées à ses frontières, mais Arthur “l’imperator qui ne fut jamais roi”, paie au prix fort cette très temporaire victoire. Le coeur brisé par la trahison de Guenièvre, il s’est enfermé dans une solitude amère, fuyant la compagnie de ses amis et leurs paroles de réconfort. Haï à la fois par les païens qui lui reprochent de trop tolérer l’expansion chrétienne et par les chrétiens qui souhaiteraient le voir s’engager au service de la sainte foi, il enrage devant tant d’ingratitude. Pendant ce temps, Merlin et Nimue rêvent encore de faire revenir les anciens dieux en Bretagne pour que ceux-ci écrasent de leur joug prêtres et envahisseurs. Mais il faudrait pour cela un sacrifice de taille et pas n’importe lequel : celui d’un fils de roi ou, mieux encore, d’un roi lui-même…



Cornwell continue et termine son intéressante variation autour du mythe arthurien avec ce troisième tome. On y retrouve tout ce qui faisait l’intérêt des opus précédents : un souffle épique très agréable et de grandes bastons héroïques mais aussi un vrai sens du drame et de la tragédie qui insuffle de la profondeur à ce qui ne serait, sans cela, qu’un bon récit guerrier. Il renouvelle efficacement la légende, à la fois en l’ancrant dans un contexte historique très précis, mais, surtout, par la caractérisation de ses principaux protagonistes. Dans ce troisième tome, c’est clairement Guenièvre qui tire son épingle du panier. Loin du cliché de la pauvre reine dévorée de passion pour le second de son époux, Cornwell nous offre un beau portrait de femme, intelligente, ambitieuse, volontaire, féroce dans ses haines et ses amours, épouse peut-être trop flamboyante pour un Arthur aspirant à une vie simple et paisible. La fin douce-amère du récit est très satisfaisante. Oscillant toujours entre réalisme et fantastique, elle nous propose une interprétation ingénieuse de la légende d’Avalon, abandonnant Arthur entre la vie et la mort, dans cet interval brumeux qui sépare le mythe de la chronique historique. Belle conclusion pour une belle trilogie.

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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Une belle histoire, des batailles, du sang, des morts, des trahisons, tout est là pour faire de ce roman un de ceux dans lesquels on se plonge et dont on ne sort que les yeux rougis par le manque de sommeil. En tout cas c'est ce à quoi je m'attendais et non!



C'est un bon roman historique autour d'une période complexe et avec ces merveilleux personnages de légende que sont les vikings. Le rythme du récit, sorte d'autobiographie du narrateur, y est peut-être pour quelque chose mais ma lecture a été un peu poussive, il a manqué un élan dans l'écriture pour danser moi aussi sur les rames ...



Je vais maintenant découvrir la série !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Dans l'Angleterre de 850 quasi sous domination des vikings Danois, Utrede, humilié par le pieux roi Alfred ne pense qu'à se venger et retourner vers ses anciens amis Dan, mais pour une raison que je n'arrive toujours pas à comprendre, il change d'avis et défend le roi alors que celui-ci ne règne plus que sur un morceau de marécage.... Le roi arrive à monter une petite armée et bien qu'en sous nombre met les Dan en fuite???



Dingue, parce que ça s'est réellement passé comme ça!



Et Bernard Cornwell nous le raconte admirablement. Les personnages sont intéressants, crédibles, attachants et l'humour n'est jamais loin.
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

2e tome de la saga et j'ai toujours du mal à entrer dans cette histoire...

Le personnage principal est détestable. Il n'arrive pas à se positionner : un coup il est dane, après angle et ensuite saxon. Et hop, on change à nouveau en fonction de la situation. Mais finalement, cela n'a pas beaucoup d'importance puisqu'il ne pense qu'à se bastonner. Peu importe l'ennemi qui lui fait face. Bourinos Ier !

Sinon, l'action est lente et les personnages sont légion. On s'y perd facilement.

Alors pourquoi je continue ma lecture ? Tout simplement parce que j'adore cette période de l'Histoire, fondatrice de nos sociétés "modernes". Et Alfred est un roi que je ne connaissais que de nom. L'auteur nous offre là une biographie à sa façon car les sources sont plutôt rares, et celles vraiment fiables inexistantes. Donc cela laisse une grande latitude à Bernard Cornwell pour nous conter cette histoire dans l'Histoire.

Donc je continue je pense, par intérêt et envie d'en apprendre plus sur cette période et ce roi.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

J'ai découvert Les Chroniques Saxonnes lorsque les livres de Bernard Cornwell ont été adaptés par la BBC depuis le mois d'octobre. Avant de commencer la série TV, j'ai préféré commencer les livres !

Uthred n'a que neuf ans lorsqu'il devient l'héritier de son père le comte, suite au meurtre de son frère aîné par un Dane nommé Ragnar. Lors d'une bataille où il observe les événements, son père décède. Devenant de fait eldorman (comte) à la place de son père, il n'a pas le temps de réfléchir à cette implication car en voulant se précipiter sur Ragnar pour se venger, il se fait enlever par les Danes. Amusé et impressionné par l'audace de cet enfant, Ragnar va faire d'abord de lui leur captif, avant d'en faire son fils adoptif.

Uthred va donc grandir dans ce milieu : il va apprendre comment se comporter comme un Danes leurs méthodes, leurs traditions, méthodes de combats, et mythologies. Une vie riche, qu'il aime profondément. Mais lorsque Ragnar meurt, le monde entier d'Uthred s'écroule. Il prend la décision de rejoindre son peuple d'origine, les Angles. Deux peuples, très différents l'un de l'autre. D'un côté, il y a les Danes, les « vikings ». Avec des traditions qualifiés de « sauvages », ils vivent simplement, apprécient les massacres, la boisson, et ont des croyances religieuses bien différentes du Christianisme. Du côté des Angles, ils se considèrent comme un peuple « évolués » et font tout leur possible pour étendre leur conquête sur le monde. Ils sont plus pointilleux, plus rigides et acceptent beaucoup moins les personnes qui se différencient d'eux. J'ai de loin préféré la vie d'Uthred parmi les Danes que parmi les Angles ! Mais le fait de vivre avec les Danes va lui permettre d'essayer de récupérer son héritage et de réclamer la terre qui lui revient de droit. Le Dernier Royaume est une histoire très bien amené, entre trahisons, guerres, conspirations et surtout une évolution des personnages.

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Les aventures de Sharpe, tome 1 : L'aigle d..

La saga des « Sharpe » de Bernard Cornwell est la série phare de cet auteur considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands écrivains anglais de romans historiques (il est entre autre l'auteur de « La saga du roi Arthur » et d'une autre série consacrée à l'Angleterre sous la domination saxonne au Moyen-Age). On découvre ici une Europe ravagée par la guerre et mettant à contribution toutes les forces disponibles pour contrer Napoléon et ses armées. Si d'autres grands romans historiques comme "Les aventures de Jack Aubrey" ou "Capitaine Hornblower" nous avaient déjà donné une vision de ce conflit par le biais de la marine anglaise de l'époque, B. Cornwell choisit ici le point de vue de l'infanterie. On suit ainsi le début des aventures du lieutenant Richard Sharpe et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ne manquent pas de piment!



Comme toujours dans les romans de B. Cornwell l'action est au rendez-vous et le rythme très soutenu. De même on retrouve sa rigueur et le sérieux de ses recherches tant « L'aigle de Sharpe » fourmille de détails sur cette fameuse campagne de Talavera (Espagne, 1809). L'utilisation d'un certain nombre de termes techniques liés à l'armement, aux manœuvres des troupes ou aux stratégies martiales peut cependant ralentir quelque peu la lecture et noyer ceux qui seraient peu familiers de ce genre de considérations. Cela mis à part on suit avec intérêt le parcours de ce Richard Sharpe, personnage attachant, compétant mais un peu rebelle. A noter que ces romans ont fait l'objet d'une adaptation télévisée il y a quelques années déjà avec Sean Bean dans le rôle principal.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

La Grande Bretagne, malgré son insularité a connu de nombreuses invasions, les Romains, puis les peuples germains, Angles, Saxons et Jutes qui ont repoussé les peuples Celtes au Nord, à l'Ouest et à l'extrême Sud. En ce IXème siècle les pillards scandinaves multiplient leurs raids avant d'arriver en masse sur leurs drakkars, attirés par la richesses de l'église et les terres bien plus fertiles que celles de Scandinavie. Les Dane ont bien l'intention de conquérir les royaumes insulaires et de s'installer.

Uhtred, un garçon de 10 ans qui vient d'hériter du nom de son frère aîné tué par les Danes accompagne son père qui va rejoindre l'host du roi Angle de Northumbrie afin de reprendre York aux envahisseurs, mais c'est un massacre et Uhtred est capturé par Ragnar, un jarl Dane qui le prend en affection, amusé par sa vaillance. Bientôt Uhtred fera partie de la famille et verra un modèle paternel dans cet homme charismatique en apprécierant la liberté que lui offre la culture Dane, tellement moins contraignante que les mœurs imposés par l'église chrétienne toute puissante.

Uhtred, au crépuscule de sa vie va nous relater ses aventures auprès des Danes puis auprès des Saxons du Wessex, le seul royaume qui résiste encore à l'invasion de la Grande Armée des Danes.





L'auteur semble s'être bien documenté sur les us et coutumes des peuples de l'époque ce qui lui permet d'enrichir le récit avec les petites choses du quotidien en rendant plus vivant le livre tout en nous éduquant et nous permettant de réfléchir sur les qualités des différentes sociétés et leurs manières d'aborder la vie. Le choix de la première personne n'est pas vraiment gênant, même s'il génère une certaine distanciation il est facile de s'immerger dans l'action, bien que ce type de narration ne mette pas en valeur les côtés charismatiques de certains personnages.

Le rythme est soutenu et en suivant Uhtred de dix à vingt ans dans ce premier volume nous découvrons les protagonistes, la politiques et les nombreuses actions guerrières. Avoir choisi un enfant en âge de s'adapter mais déjà conscient de la structure de la société est plutôt adroit, cela permettant d'envisager l'Histoire sous des angles différents du fait de l'évolution du narrateur entre deux mondes. Le choix de l'auteur d'utiliser les noms de l'époque pour les lieux est un peu déstabilisant, mais donne une coloration historique nous incitant à consulter la carte et la liste des lieux avec leur traduction actualisée en fin de livre vraiment bienvenus. Les bases sont posées pour la suite de la série, Uhtred va devoir se venger des assassins de sa famille d'adoption et récupérer l'héritage dont il a été spolié alors que Alfred le Grand, souverain du Wessex va poursuivre son ascension pendant que les dieux norrois s'opposent à la chrétienté, alors que les Nornes aveugles coupent allègrement les fils et que la destinée s'impose de manière inéluctable





L'écriture fluide et les d'actions qui s'enchaînent à un rythme soutenu incitent à lire ce livre d'une traite, et même à acquérir la suite, un roman historique que j'ai trouvé très intéressant et qui incite aux réflexions …
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La Saga du roi Arthur, tome 3 : Excalibur

Je viens de terminer "Excalibur" et je suis triste, je regrette de l'avoir dévoré si vite. C'est qu'il m'en coute de m'arracher à cette épopée flamboyante et à ces personnages surtout, j'en ai (si) gros que j'en pleurerais presque.

ça y'est, c'est fini et je me sens vide, comme toujours quand il faut quitter un roman qui m'a si complètement captivée. Et puis Arthur et Derfel me manquent.



"Excalibur" clôt magistralement la trilogie du Roi Arthur telle que l'a imaginé Bernard Cornwell et on retrouve dans cette opus toutes les qualités déjà inféodées aux deux tomes précédents et sur lesquelles je ne m'étendrais pas une fois de plus, bien que l'envie ne m'en manque pas. Il me suffit juste d'écrire qu'encore une fois, le roman nous emporte dans son sillage avec fracas et fureur, violence et réalisme. Et poésie, oui. Qu'il respecte la plus grande légende qui soit, sans en effacer ni la grandeur, ni les petitesses, ni le sublime et la tragédie.



Nous avions laissé Arthur triomphant mais trahi, victorieux mais brisé et Derfel toujours fidèle. Nous avions abandonné Merlin et Nimue plus résolus que jamais à faire revenir les Anciens Dieux en Bretagne. Nous imaginions que les chrétiens fanatiques se tairaient. Nous pensions que les traîtres avaient payé. Pourtant, rien n'est terminé et il reste à Arthur encore bien des batailles à mener, dont celle que la légende a baptisé du nom du lieu où elle se disputa: la bataille de Mont Badon.



Dans "Excalibur", le rythme est plus soutenu que jamais et l'intrigue est un chat, un fauve, qui joue avec le lecteur comme avec la souris avant de le saisir à la gorge et de sentir son cœur qui s'emballe. Certains personnages périssent quand d'autres font leur apparition: Peredur, Taliesin, Gauvain. Les autres sont toujours là et on a plaisir à les suivre: Arthur si grand et parfois si triste, Derfel qui poursuit son récit, de plus en plus mélancolique, de plus en grave...

J'ai particulièrement aimé le traitement du personnage de Guenièvre dans ce tome qui évolue et se déploie avec intelligence. C'est une première pour moi qui n'ai jamais aimé la souveraine auparavant et dans presque aucune version ou variation de la légende. De même, j'ai été passionnée par l'évolution de Merlin - de plus en plus fascinant et attachant au fil des romans- et celle de Nimue. Bernard Cornwell propose une version véritablement fascinante de l'emprisonnement "en la prison d'amour" comme disait les bardes du premier par la seconde. Enfin, j'ai savouré la proposition de l'auteur autour de la figure du Roi-Pêcheur. Cornwell a réellement su respecter la légende tout en lui offrant une couleur inédite, vraisemblable, cohérente.



Avant de se terminer en apothéose (cette fin, cette fin...), "Excalibur" n'oublie pas de nous livrer ces derniers secrets et Derfel nous donne enfin toutes les réponses aux trop nombreuses questions nées de son récit. Elle ne sont pas sans amertume ni gravité... tout comme la tonalité générale du roman qui serre la gorge à plus d'une reprise.



Ainsi, aussi violent, aussi sanglant que ses prédécesseurs, "Excalibur" est somptueux, flamboyant mais il a aussi ce gout des choses qui se terminent et qui ne reviendront jamais: doux-amer, comme une coupe où l'hydromel laisserait place au fiel.

Et pourtant, et malgré cela, j'en aurais voulu encore et il y a encore des choses que je voudrais savoir.



Mais c'est sans doute plus beau une fin de brume et de mystères.













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La Saga du roi Arthur, tome 2 : L'Ennemi de..

Comme si les temps n'étaient pas assez difficiles comme ça, il a fallu qu'en plus la sortie de "Kaamelott" au cinéma soit repoussée aux calendes grecques! O rage, ô désespoir, ô cruauté! Qu'on me laisse pleurer et tempêter!

Heureusement pour contrer le mauvais sort et adoucir (un peu) l'amertume, j'ai enfin réussi à mettre la main sur les deux derniers tomes de la "Saga du Roi Arthur" orchestrée de main de maître par son auteur Bernard Cornwell et ce ne fut pas sans mal ni difficulté. C'est à croire que les éditeurs français ont un problème avec ce romancier pourtant connu et reconnu outre-Manche pour ne pas rééditer certains de ses romans et m'avoir fait me sentir, une fois les précieux entre mes mains, comme Arthur se saisissant d'Excalibur la première fois et Galaad devant le Graal.

Autant vous dire que je me suis jetée dans leur lecture séance tenante, comme une affamée sur du pain après des jours de cendre et de famine. J'exagère moi? A peine!



"L'Ennemi de Dieu" constitue ainsi le second volet de la saga du Roi Arthur telle que l'a imaginée Cornwell, une saga à la sauce réaliste et qui s'inscrit au coeur de la Bretagne du Vème siècle et il est aussi réussi, voire meilleur, que "Le Roi de l'Hiver", chose d'autant plus remarquable pour moi que souvent dans les trilogies, les seconds tomes me paraissent toujours un peu plus faibles, déceptifs, que les deux autres.



Nous y retrouvons Derfel, l'un des compagnons les plus fidèles d'Arthur, devenu vieux et croupissant dans un monastère chrétien sous le joug de son ancien ennemi, l'évêque Samsum (je ne me lasse pas de me questionner sur ce qui l'a conduit là ce pauvre Derfel...et j'ai peur de ce que m'apprendra "Excalibur"). Pour passer le temps et lui faire plaisir, l'ancien brave raconte à sa jeune souveraine -Igraine- l'épopée d'Arthur et ressuscite pour elle les temps anciens qui furent ceux de sa jeunesse et de la gloire des Bretons; ces temps qui pour violents et sanguinaires qu'ils paraissent, furent aussi ceux d'un homme (trop) idéaliste qui parvint à unir sous une seule et même bannière tous les clans de la Bretagne pour la libérer de la menace saxonne pour un temps.

Le temps d'un rêve.

Seulement, le temps d'un rêve.



Le roman s'ouvre au lendemain de la bataille de Lugg Vale, sur laquelle se terminait "Le Roi de l'Hiver". Arthur en sort vainqueur et pour la Dumnonie et les royaumes bretons, cette victoire semble sonner les débuts d'une ère de paix. Hélas, c'est sans compter sur les hordes saxonnes plus belliqueuses que jamais, sur les chrétiens fanatiques et leur volonté de convertir -de gré ou de force- les païens et d'asservir les anciens dieux contre lesquels Merlin et Nimue entrent en guerre, quitte à plonger la Bretagne dans la guerre civile. C'est sans compter non plus sur les trahisons qui se tissent dans l'ombre mais tout près.



C'est noir, c'est violent, c'est sale, c'est désespéré. Il y a de la boue, il y a du sang. Des cris et des larmes. Des sacrifices, des abjections. C'est sauvage et presque terrible mais prenant, addictif, une réussite et ce sans doute pour plusieurs raisons.

Il y a la fluidité de l'écriture, il y a le rythme enlevé, échevelé du roman qui ne laisse aucun répit au lecteur, pour peu qu'il en réclame -ce qui ne fut pas mon cas-, il y a cette narration laissée à Derfel, personnage attachant et qui permet à la légende d'être racontée sous un angle inédit, il y les allers-retours de ce dernier entre son présent et le passé et cette manie qu'il a de nous torturer en annonçant sans les révéler les grands évènements à venir qui soulèvent autant de questions qu'ils apportent de réponses, nous condamnant ainsi à rester fidèles à son récit jusqu'à la fin. Il y a le respect global de la légende serti dans un cadre historique réaliste et vraisemblable et ce que veut en faire Igraine. Il y a les personnages traités avec beaucoup de complexité et de finesse. Il y a Arthur et ses faiblesses, mais tellement émouvant, tellement grand.

Enfin, il y a au milieu de tout le sang et la boue de l'épopée, des combats et des trahisons, cette mélancolie qui est pour moi indissociable de la légende arthurienne, ce regret lancinant de ce qui fut et qui n'est plus. Du rêve fou de cet homme devenu légende qui ne fut qu'un mirage parce qu'il était trop droit, trop épris d'équité et parce qu'il croyait que les autres étaient comme lui.

On oublie souvent cet aspect là du mythe: Arthur a fini par perdre et les saxons et Mordred ont gagné.

C'est d'une tristesse sans fin mais c'est aussi ce qui le rend si grand.



Tout comme la défaite de Troie a rendu Hector plus immortel encore.



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La Saga du roi Arthur, tome 2 : L'Ennemi de..

De la réalité à la légende, le pas est immense à franchir. Du fond du couvent chrétien où il croupit doucement, le moine Derfel conte à la belle reine Igraine les péripéties d'un temps révolu, celui de son seigneur et ami Arthur Pendragon qui parvint à réunir, pendant un bref mais merveilleux instant, toute la Bretagne sous sa bannière. Au début du deuxième volume de la « saga du roi Arthur », l'unicité de la Bretagne est encore un but lointain. Nous sommes au lendemain de la bataille de Lugg Vale qui concluait le tome précédent et, si Arthur victorieux domine d'une tête tous ses alliés, sa position n'en est pas moins fragile. A l'extérieur des frontières, les hordes saxonnes grondent et menacent, tandis qu'à l'intérieur, les chrétiens indisciplinés et intolérants menacent de replonger à tout moment le pays dans la guerre civile. Ainsi en est-il en Bretagne au début Ve siècle et ainsi en sera-t-il toujours, car, comme l'affirme le grand druide Merlin, les dieux aiment le chaos et ne se complaisent que dans le sang et la fureur. Le seul moyen de les apaiser serait de retrouver le Chaudron de Clyddno Eiddyn, relique sacrée dont la puissance restaurera la magie en Bretagne et chassera à jamais chrétiens et envahisseurs de ses terres.



Très bonne suite que ce second tome ! Si le premier opus péchait par un début longuet, celui-ci démarre sur le chapeau des roues, nous immergeant tout de suite dans l'ambiance sauvage et barbare de cette Bretagne en devenir. Certes, le scénario s'avère un poil prévisible, mais les événements s'enchaînent bien et le tout reste constamment divertissant. Je serai bien en peine de juger de la véracité historique de l'ensemble, ne connaissant foutrement rien à cette période de l'Histoire de l'Angleterre, mais, à défaut de véracité, Cornwell parvient à donner une impression de vraisemblance tout à fait satisfaisante à son récit, ce qui n'est pas rien. Les personnages sont charismatiques et assez finement traités, bien que l'on puisse déplorer un soupçon de manichéisme – les chrétiens sont quand même très majoritairement de gros bâtards. D'autres râleront peut-être contre le Lancelot-bashing éhonté de l'auteur, mais, n'ayant jamais eu la moindre sympathie pour le personnage, je m'en tamponne personnellement le coquillard. Bref, une belle et inventive variation autour d'un mythe intemporel, à mi-chemin entre l'heroic fantasy et le roman historique. Espérons que le troisième et dernier tome se révélera aussi réussi.

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