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Critiques de Bernard Cornwell (215)
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Waterloo : Chroniques d'une bataille légendaire

Plus essais historique que novélisation de la bataille de Waterloo, cet écrit de Bernard Cornwell n'est pas dénué pour autant d'une certaine puissance narrative.

Le parti pris de l'auteur consiste ici à nous faire revivre de l'intérieur tous les moments clefs quasiment heure par heure des quatre jours de carnage, les faits nous sont transmis selon différents points de vue et surtout de chaque bord, l'ouvrage regorge des multiples témoignages de soldats, d'officiers ayant survécu à la guerre et se faisant l'écho des combats ...



Un peu à la manière d'une caméra dynamique virevoltant au-dessus du chaos, l'auteur fait vivre avec une certaine proximité l'horreur ambiante, certains passages comme notamment la charge de la cavalerie française sur les "carrés" de Wellington lors de la bataille des "quatre bras" avec ce que cela implique en matière de pertes humaines et animales, ou bien, sous les tambours la dernière marche de la garde impériale gravissant le mont saint jean sous le feu nourrit de l'artillerie de la coalition anglo-néerlandaise ...



Le récit est donc rédigé chronologiquement, il est agrémenté de multiples cartes détaillant les différents champs de bataille ainsi que l'évolution du déploiement des troupes.

Si Bernard Cornwell ne tarit pas d'éloges sur l'héroïsme dont font preuves les hommes impliqués dans les différents combats et notamment du côté français avec l'admiration dont il semble portés aux différents bataillons de cuirassiers, dragons, immortels, gardes impériaux..., il est beaucoup plus critique sur les égarements stratégiques au niveau de l'état-major de l'armée française.



Si du côté de la "belle alliance", pour justifier des faits de guerre, des stratégies, des déploiements, il reprend surtout l'analyse et les explications qu'en donnera Wellington dans ses mémoires par la suite, du point de vue des forces de Napoléon, Cornwell en tant qu'historien interprète et soulève plusieurs fois le manque de communication entre Napoléon et ses généraux, l'attentisme de l'empereur, l'insuffisance tactique de certains grands officiers comme le maréchal Ney que les faits semblent impitoyablement accablés...



N'étant pas expert en la matière, peut-être pour certains, Cornwell manquera un peu d'objectivité en élevant Wellington au rang de super-général par sa gestion de la bataille qui le vrra oposer à la meilleure armée du monde, aux meilleurs soldats du continent, mais force est de constater, en recoupant avec d'autres sources historiques, Waterloo c'est avant tout un enchainement de mauvaises décisions des généraux de l'empire et un entêtement jusqu'au-boutiste dans des manœuvres parfois suicidaires.



Waterloo de Bernard Cornwell est un ouvrage qui permet de se replonger dans cet évènement historique majeur qui fête ses 200 ans cette année, avec un traitement plutot original et vivant, dont le dénouement aura profondément influé sur la géopolitique mondiale.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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La Légende de Stonehenge

"Les dieux parlent par signes. Ce peut être une feuille tombée en été, le cri d'une bête agonisante ou une ride sur l'eau calme. Ce peut être une nappe de fumée rasant le sol, une éclaircie ou le vol d'un oiseau.

Mais ce jour-là les dieux provoquèrent une tempête.

Une tempête terrible, même si, par la suite, on parla de l'Année où vint l'Etranger et non de l'Année de la tempête.

Car un Etranger vint à Ratharryn le jour de la tempête. C'était un jour d'été, celui où Saban faillit être tué par son demi-frère.

Ce jour-là, les dieux ne parlèrent pas. Ils hurlèrent."





Aujourd'hui je vais vous parler d'un livre qui me tient particulièrement à cœur puisqu'il s'agit de "Stonehenge" de Bernard Cornwell, un auteur me procurant sur bien des aspects les mêmes sensations de lecture qu'un certain David Gemmell.

Et parce qu'il faut bien commencer par quelque chose, évacuons le négatif d'ores et déjà et l'on regrettera que ce très bon roman de fiction historique n'ait pas été édité dans nos contrées dans une belle reliure, et si à ma connaissance il existe bien deux éditions françaises, aucune des deux couvertures ne rend vraiment hommage à son contenu.

À la limite c'est pire que cela encore pour celle que j'ai en ma possession qui constitue un véritable épouvantail si bien que ma propre édition du roman chez France Loisirs est longtemps restée perdu au fin fond de ma bibliothèque et ce jusqu'à ce mois de janvier 2014 (très prolifique en matière de lectures, peu en matière de critiques, quelques soucis qui vous bouffent le cerveau...).

Comme quoi il ne faut pas négliger le travail de certains éditeurs (Atalante, Mnémos, Bragelonne, moutons électriques, Fleuve Noir ...) qui attachent une grande importance à l'emballage car le contenant est aussi un des facteurs favorisant la rencontre entre un livre (bon ou mauvais d'ailleurs) et son public.



Stonehenge, "la légende de Stonehenge" chez nous (what !?), c'est avant tout l'histoire de trois frères dont le destin s’écrit en lettres de sang, Lengar l’aîné, celui amené à régner sur le clan, un individu impulsif, violent, cruel, Camaban le second, fils renié du fait de son infirmité (pied bot), on le surnomme l'enfant tordu parce qu’il marche d'une façon grotesque et parce qu’il porte la marque de la déesse (tache de lune sur le ventre), jugé inutile par son père il est voué à être sacrifié à la déesse à moins que ...; et enfin notre personnage central Saban le plus raisonnable des trois mais pas le moins déterminé.

Pour ceux qui ont eu la chance de lire le cycle "un monde sans Dieux" de Brian Ruckley, Camaban se révélera être une sorte d' "Aeglyss", un personnage torturé, obsessionnel, poussant au fanatisme ceux qui le porteront telle une sorte de messie, avant d'embraser et de plonger tous les anciens peuples dans une folie contagieuse pour en inonder la terre de sang et d'os.



Vers la fin du troisième millénaire avant JC (-2100), au début de l'âge du bronze dans les Îles britanniques, dans ce que certains qualifient de protohistoire, le monde des hommes évolue a une vitesse spectaculaire avec notamment un brassage quasi continuel de nouvelle vague d'immigration continentale, et avec ces nouveaux arrivants c'est toute la société humaine qui change, c'est le développement des échanges commerciaux, l’apparition progressive de la monnaie qui se substitue au troc, une plus grande maîtrise de travail des métaux, une socialisation de la vie en communauté, une amélioration des techniques de construction de l'habitat des foyers et des lieux de culte ...

Mais c'est aussi un monde qui sort du néolithique, une terre où les peuples vivent pour la matière spirituelle, où les dieux côtoient les mortels au détour d'une colline ou d'une rivière, un âge où l'on construit son existence sur les respects et la crainte de forces qui nous dépassent mais que l'on vénère plus que son clan, sa femme, ses enfants.

C'est des hameaux où l'on vit, protégés par de grands talus jonchés de cranes de bœufs, de loups, des guerriers ennemis, censés autant dissuader les esprits qu’impressionner les ennemis. C'est dans les ossements de bébés que les prêtes tentent d’interpréter les volontés divines, et quand cela ne suffit pas, commander le sacrifice de tête de bétail, d'esclaves ou d'individus même de la communauté.

C'est une époque où rentrer dans la vie adulte consiste à survivre à un rite initiatique ou bien à être comdamner à être considéré comme un sous-homme le restant de son existence.



La construction de ce qu'aujourd'hui on nomme Stonehenge, sur les ruines de temples plus anciens encore, sert bien sûr de fil conducteur pendant tous le roman, en quelque sorte un tuteur sur lequel s’entremêlent les différentes intrigues, le roman ne se limite pas pour autant à la conception d'un édifice, bien que l'auteur ait tenu tout particulièrement à respecter le plus possible les dernières interprétations historiques sur le sujet.

C'est un roman où s'opposent les tribus dans la forme que prend l'expression de leur croyance, dans la violence sauvage qu'ils se livrent pour témoigner de leur affection à leur divinité. C'est en quelque sorte une guerre d'adoration qui peut se traduire également par une course à l’élévation de temples plus spectaculaires les uns que les autres.

C'est un roman sombre, violent, cruel, en quelque sorte un croisement entre la guerre du feu de J. -H. Rosny et Apocalypto de Mel Gibson pour l'ambiance et le ressenti.

C'est surtout un roman où s'opposent trois frères, trois destins, trois hommes déterminés aux motivations différentes mais dont parfois les objectifs convergent, et entre celui qui vit pour la domination pure et simple, celui qui qui rêve d'élever Pierre par Pierre le plus bel édifice de l'humanité et le troisième qui ambitionne de faire de la nuit, le jour et le jour, la nuit afin d'amener la paix sur terre, abolir la maladie, la souffrance et la mort, quitte à déchaîner l'enfer sur terre pour y parvenir, le récit réserve son lot de trahisons, guerres, vengeances en tous genres.

Certains passages sont même dérangeants tant parfois le fanatisme religieux impose aux foules des comportements ramenant l'homme en dessous même du niveau de la sauvagerie animale.



La postface de seize pages de l'auteur prolonge agréablement la lecture tout en fournissant tous les réponses sur le travail préparatoire de Bernard Cornwell, ses sources historiques mais également ce sur quoi il a élaboré ses propres interprétations...

Stonehenge est une formidable aventure se déroulant dans un autre temps, une autre époque, un âge bien mal connu mais vraiment fascinant et envoûtant, et ce quelque temps avant l’émancipation de la culture celtique sur ces terres.

C'est un temps où l'on vénère le dieu solaire Slaol et la déesse lunaire Lahanna, un temps ou la superstition et les mythes sont la réalité de l'humanité, un temps où cet état de fait pouvait permettre à l'homme de déplacer des montagnes...
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Les chroniques saxonnes, tome 4 : Le chant ..

Nous retrouvons Uthred dans une quatrième aventure. Toujours au service d'Alfred, il n'oublie pas ses ambitions personnelles. Et quand un mort-vivant lui prédit qu'il deviendra roi, Uthred est bien tenté de le croire.

Dans cet épisode on croise des Danois, Alfred mais aussi sa fille Aethelflaed qui nous fait découvrir la vie de princesse du Wessex: mariage, jalousie, amours interdites.

Une aventure sans temps mort où Uthred tient sa place de guerrier mais qui montre aussi, une fois n'est pas coutume, une certaine sensibilité en tant que mari.
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Azincourt

Nicholas Hook n'y croyait pas, pourtant il a survécu au terrible siège de Soissons.

Il y a même sauvé la vie de la jolie Mélisande, menacée de viol par des soldats avinés. Ensemble, l'archer anglais et la jeune Française tentent de fuir les atrocités de la guerre. C'est oublier le roi Henri V, prêt à tout pour conquérir le trône de France... (résumé éditeur)



La bataille D Azincourt, est celle d'une improbable victoire des Anglais en forte infériorité numérique, face au Bourguignon.

L'histoire réelle est passionnante et peut même donner une bonne base pour un roman.

Là je ne sais par quel prodige, ce livre m'a bien em...dé!
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Le dernier royaume | Bernard Cornwell



[ Lecture audio ]



Incursion chez les vikings, une première pour moi ! :)



J'aime beaucoup les fictions qui mêlent à l'imagination de l'auteur des faits historiques et des personnages réels. C'est le cas ici.



L'excellent rythme de l'intrigue se prête très bien au format audio, je n'ai pas vu le temps passer.



Mélange de trahisons, de batailles et de guerres de territoires qu'on suit au travers d'Uhtred, un jeune noble saxon devenu captif des vikings et dont le coeur ne cessera d'osciller entre ses deux patries.

Un récit à la première personne particulièrement immersif et réussi.



Je ne pense pas lire la suite car je ne suis pas fan du contexte historique mais j'ai passé un très bon moment, et pour ceux qui sont attirés par ce thème alors c'est à découvrir !
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Un ouvrage époustouflant dans sa matière ; l'intrigue est incroyable et les scènes de batailles plutôt épiques (sinon magistralement décrites). Uthred est un personnage intéressant : à la fois sans pitié, parfois cruel face à autrui, mais pas sans humanité. le style de Cornwell reste simple, mais pas sans poésie et bons mots ! Je reste sur ma faim et je suis impatient de lire la suite : Cornwell semble avoir gagné son pari.
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Azincourt

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé cette reconstitution historique. Le sac de Soisson nous jette vite dans l'ambiance moyen-ageuse. le point de vue d'un archer anglais me plait, après avoir lu la saga des Naudin coté français, j'apprécie de me mettre dans la peau de cet homme. Les détails de bataille fournissent un bon rendu de l'ambiance belliqueuse d'époque, du rapport à dieu, l'hérésie n'est jamais loin et des règles de chevalerie qui conduisent souvent les nobles à leur perte. J'ai moins aimé la romance et les coïncidence, trop grosses pour être crédibles.
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Quel plaisir de retrouver Uthred dans la suite de son histoire ! Si j'avais déjà beaucoup aimé le premier tome, je crois que j'ai préféré celui-ci.



Nous sommes toujours en présence d'un Uthred âgé qui nous raconte sa propre histoire. Cela se ressent dans le récit, régulièrement, le "vieux" Uthred permet de critiquer son comportement, au regard des années écoulées et du recul qu'il a pu prendre. Ainsi, fréquemment, il nous rappelle qu'à l'époque il avait 20 ans, qu'il était jeune et impétueux, probablement trop. J'ai aimé, du coup, me retrouver en présence d'un personnage principal qui n'était pas un héros sans aucun défaut. Uthred aussi à ses failles, sa fierté, un égo un peu démesuré qui lui fait prendre de mauvaises décisions. Cela ne l'en rend plus réaliste.



J'ai aussi préféré le fait que ce deuxième tome soit un peu plus lent que le premier. Dans le premier, nous sautions d'action en actions, de bataille en bataille. Nous les survolions sans jamais vraiment prendre le temps de nous y arrêter. Uthred nous épargnait les détails des tactiques militaires, des combats. Il se contentait d'aller à l'essentiel. Ici, il rentre un peu plus dans ces détails qui, justement, pouvaient me manquer. Je me suis demandé si ce n'était pas en rapport avec la mémoire d'Uthred. Dans les événements du tome 2, il est plus âgé, il se rappelle peut-être davantage ? (Ou alors l'auteur n'a pas fait exprès, mais j'ai apprécié cet aspect du coup). Il faut dire aussi que, globalement, il se passe peut-être moins d'action. Uthred reste coincé dans les marais un bout de temps avec Alfred, à reconstruire l'armée du Wessex. Et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.



C'est vraiment un excellent tome qui nous est proposé là et j'ai hâte de découvrir la suite.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Je n'avais encore jamais lu de roman historique. J'ai choisi de me lancer avec celui-ci, dont le résumé me plaisait bien, avec une période qui m'intéressait. Pourtant, le choix narratif de l'auteur et la succession de batailles m'ont fait décroché très vite, et j'ai regretté le peu de descriptions de la vie quotidienne des protagonistes.
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Un bon roman historique, assez rythmé, bien dosé, plutôt nuancé et bien écrit. J'ai apprécié aussi le duel des personnalités d'Alfred et Uthred qui, dans bon nombre de romans, aurait rapidement fini par une lutte dichotomique et stéréotypée du gentil contre le méchant et, par extension, du bien contre le mal. L'auteur joue vraiment avec les sentiments du lecteur et parvient à maintenir son histoire sur la corde sensible du juste milieu, de la nuance et de l'intelligence. Bref un sans faute.



ça a manqué selon moi du petit piment supplémentaire qui a fait que j'ai vraiment apprécié le premier, et un peu moins le second. Peut-être est-ce la surprise qui m'a manqué ou bien la répétition de certains schémas (notamment dans ses relations aux femmes et à la chrétienté)... Mais dans l'ensemble, vraiment bon roman, bon divertissement et bonne lecture.
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Azincourt

Tout d'abord merci à Gwen21 pour m'avoir permit de lire ce livre en récompense de mon appétit excessif pour les gros livres. A cheval volé ou donné on ne regarde pas les dents... mais peut on en dire autant des livres?

En tout cas la façon dont je le voit c'est que je dois une critique honnête de ma lecture.



Tout d'abord, soyons honnête: tout ce que je savais de la bataille d'Azincourt remontait à mes parties d'Age of Empire cinq pu six ans auparavant. En bref que c'était une victoire anglaise contre les français.

Pas grand chose donc.



Le roman se lit vite et bien, la plume est fluide et l'intrigue s'enchaine sans accros.

Au point de vue rendu des batailles et des conditions de vie d'époque, je dois dire que j'étais plutôt satisfaite. Là ou ça a un peu bloqué ce sontles personnages que j'aurais voulu un peu plus profond.

Nicholas Hook commence à entendre des voix à la Jeanne, fait acte de contrition et hop voilà pour la rédemption d'un personnage qui si on en croit l'auteur était peu recommandable. Et pour ma part les intervention divines dans les œuvre de fantasy passent... mais pas celles dans les romans historiques. Bref j'aurais aimé une plus grande progression de carractère.

Pour Melissande aussi qui apprend l'anglais à une vitesse absolument stupéfiante mais qui a part son refus d'être none et son amour aveugle pour Hook, manque un peu de relief.



Bref de la façon dont je le voit l'auteur a accordé une très grande importance au contexte en négligeant un peu les personnages.



Mais sinon l'œuvre comme je le dis se lit bien, et offre un bon moment... mais ne m'a pas fait frémir pour ses personnages qui sont resté pour moi de vague prétexte pour la reconstitution des faits.



Bref un peu déçue mais pas trop non plus. :)
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La Saga du roi Arthur, tome 2 : L'Ennemi de..

La Bretagne se prépare à nouveau à la guerre, les Saxons sont aux frontières.

Pendant qu’Arthur crée des alliances entre les Rois, Merlin emmène quelques hommes « fous » à la recherche des 13 trésors de la Bretagne.

Derfel, notre narrateur, qui entretemps a trouvé l’amour auprès de Ceynwin, la princesse du Powys qui a refusé un mariage avec Lancelot, l’accompagne avec quelques lanciers.

De leur étrange voyage, ils ramèneront le plus important des trésors, le Chaudron.

Dès leur retour, la guerre contre les Saxons reprend. Arthur défait les troupes d’Aelle, le grand Roi saxon, père de Derfel, il se tourne pour abattre Cerdric l’autre Roi Saxon mais Lancelot, par calcul, a signé une alliance avec le saxon et enlève ainsi à Arthur une victoire totale.

La paix s’installe en Bretagne, seuls des troubles d’abord mineurs apparaissent ça et la.

Ils sont dus à la nouvelle église chrétienne qui veut imposer sa religion et faire disparaître les anciens Dieux.

Mordred est devenu Roi, mais Arthur reste maître des armées.

Arthur est envoyé par le Roi arrêter un pauvre vieux prêtre aux frontières du royaume, Derfel l’accompagne.

Dés leur départ, les troubles commencent, la révolte est menée par Lancelot allié à Cerdric, Mordred et les adeptes de la nouvelle religion. Ils font courir le bruit qu’Arthur et Derfel sont morts et massacrent tous leurs partisans et familiers.

Arthur mènera le combat et écrasera ses ennemis…mais il apprendra alors la trahison de Guenièvre.

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La Saga du roi Arthur, tome 3 : Excalibur

Fin de la trilogie et de mes aventures avec Derfel, Arthur, Galahad et les plus grands guerriers que la Bretagne est connue.

Autant le dire tout de suite c'est un grand coup de cœur. J'ai dévoré ce dernier tome, je n'arrivais pas a décroché. On apprend tout. La fin des ennemis d'Arthur. Le pourquoi du comment Derfel grand guerrier païen fini vieux et reclus dans un temple et surtout pourquoi il fini par embrasser la croix. Toutes nos questions trouvent réponses.

Pas une seconde de répits. Encore plus que dans le deuxième qui était déjà conséquent. J'ai même eu les yeux humides à quelques moments ce qui est assez rare chez moi.

J'ai tout aimé dans cette saga. La plume de l'auteur, ça revisite du mythe, le coté réaliste. Tout!!



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La Saga du roi Arthur, tome 2 : L'Ennemi de..

Un tome 2 toujours aussi bon que le premier. J'adore vraiment cette trilogie qui revisite le mythe arthurien de façon très réaliste.

Ont continue de suivre Derfel ami d'Arthur. Ancien esclave saxon devenu guerrier de Bretagne puis seigneur. Ont continue aussi à détester Lancelot le serpent (dixit Derfel) et Guenièvre.

Recherche de trésors perdus, guerre avec les Saxons et j'en passe. Pas le temps de s'ennuyer avec Cornwell.

A bientôt pour la fin avec un tome 3 qui va être je le pense, une pépite.
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Waterloo : Chroniques d'une bataille légendaire

La bataille de Waterloo se déroula du 16 au 18 juin 1815, en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l’actuelle province du Brabant wallon. Elle opposa l’armée française dite « Armée du Nord », dirigée par l’empereur Napoléon Ier, à l’armée des Alliés, menée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d’Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick et du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et hollandaises), rejointe par l’armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s’est achevée par la défaite décisive de l’armée française. Cette bataille fut la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui venait de reprendre le pouvoir en France trois mois plus tôt. Elle marqua ainsi la fin de la période dite des « Cent-Jours ». Napoléon dut en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le 22 juin, face au manque de soutien général avant de finir, déporté sur l’île de Sainte-Hélène.

« Waterloo, chroniques d’une bataille légendaire » est un essai historique très bien documenté et assez agréable à lire en dépit de la difficulté particulière d’une description de bataille presque impossible à réaliser. Napoléon tenta un ultime coup de bluff, étant déjà en infériorité numérique face aux deux armées ennemies. Il accumula les occasions ratées et les erreurs de commandement. La responsabilité de Ney et de Grouchy dans cette défaite est parfaitement établie. Même le ciel s’en mêla en déclenchant des trombes d’eau qui génèrent artilleurs et cavaliers. Cette bataille fut une terrible boucherie où des dizaines de milliers d’hommes moururent pour rien. L’empereur espérait pouvoir battre dans un premier temps les Anglais pour ne faire qu’une bouchée des Prussiens dans un second, ce qui ne se produisit pas. Il envoya sa cavalerie contre des carrés de fantassins bien retranchés contre lesquels elle ne pouvait pas grand-chose et finalement sa garde impériale dans un dernier assaut désespéré. Eut-il, par miracle, remporté la victoire que cela n’aurait rien changé à son destin, les armées russes et autrichiennes étant aussi en marche contre nous. Dans cet ouvrage objectif, le lecteur apprendra énormément de choses sur cet épisode tragique de l’histoire de France, comme le fait que beaucoup de femmes et d’enfants de soldats pouvaient suivre l’armée, ou que Victor Hugo raconta pas mal de choses fausses sur cette bataille ou encore que les Prussiens voulurent se venger en faisant sauter le pont d’Iéna à Paris et que celui-ci ne fut sauvé que par l’obstination d’une sentinelle britannique qui refusa de quitter son poste ! De nombreuses cartes et une importante bibliographie complètent ce livre assez technique mais agrémenté par beaucoup de témoignages de soldats.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Les chroniques saxonnes, tome 3 : Les seign..

Dans ce troisième tome, nous retrouvons Uthred dans de nouvelles aventures. Nous sommes cette fois en Northumbrie où Uthred et Ragnar veulent se venger de Kjartan.

Uthred doit aussi faire face au nouveau roi de cette région, Guthred, et résister au charme de sa sœur Gisela.

De nombreux thèmes sont abordés avec ce troisième tome. Les traditionnels: religion, vengeance. Mais d'autres également pas traités jusqu'ici et notamment l'esclavage à l'époque médiévale.

Je prends toujours plaisir à suivre Uthred et ses compagnons à travers leurs aventures.
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La Quête du Graal, tome 3 : L'hérétique

Mais j'ai adoré cette trilogie ! adoré !!



Ce troisième tome nous conduit sur les routes de France et d'Angleterre (comme les deux autres) mais le conflit entre Guy et Thomas se "règle" (je ne vous dis pas comment).

Thomas rencontre, également, Geneviève et, ensemble, ils vivent mille aventures.

La peste fait partie du voyage.



Bernard Cornwell est un maître dans l'art de raconter. Ces romans sont toujours riches en découvertes.



Une belle lecture.
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Je retrouve avec plaisir, dans ce tome 2 , les aventures de notre jeune Uthred, toujours un peu jeune et fougueux, orgueilleux mais peut-être un peu moins arrogant (un tout petit peu...). Uthred n'est toujours pas un sujet facile du roi Alfred, qui n'accepte toujours pas les codes sociaux et notamment ceux dictés par la religion (faut dire que mise à part Beocca, ils sont gratinés dans ce livre), ce n'est toujours pas un véritable saxon, ni un Dane d'adoption, ce n'est pas non plus un bon mari (loin de là), ... mais Uthred devient un bon guerrier intelligent et courageux. Il s'attire le respect d'autres bons guerriers comme Leofric.

J'ai aimé ce tome 2, où je retrouve avec plaisir les évènements présents dans la série (quelle belle adaptation n'empeche!). J'ai particulièrement apprécié le passage où Alfred et Uthred se retrouvent ensemble, où les jeux de représentation tombent et chacun se montrent un peu plus intelligent (ou vulnérables) l'un à l'autre. Et comme dans la série, les personnages secondaires me sont très chers et agréables.

L'écriture est toujours aussi fluide, visuelle et sympa à lire, avec de grands moments de bataille assez impressionnantes.

Uthred, nous nous reverrons donc pour la suite très bientôt!
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Alors, je suis vraiment mitigé sur ce livre! Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, loin de là. C'était distrayant, ça se lit assez vite et il y a de l'action. En effet, on ne s'ennuie pas, jamais, à aucun moment du livre. On est propulsé de ville en ville, de territoire en territoire et de bataille en bataille. Et selon moi, c'est là que se trouve le plus gros défaut de ce livre : tout se passe trop vite. Les villes et batailles se succèdent si rapidement que cela m'a embrouillé. Cette vitesse de récit rend le tout très brouillon, si bien que je devais passer mon temps à revenir en arrière pour y comprendre quelque chose. Quand tout est toujours trop rapide, cela finit par rendre le récit très plat. Quand on a aucun moment de repos, l'action devient soporifique.

Au niveau des personnages, certains sont intéressants et d'autres beaucoup plus oubliables. Leurs réactions sont parfois totalement incompréhensibles, et pour cela, Uthred, le personnage principal est un champion. J'ai passé ma lecture à me demander ce qu'il foutait.

Néanmoins, je me suis laissé prendre dans l'intrigue, car malgré tout c'est assez prenant ! En effet, sitôt fini, j'entamais déjà la suite !
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Les aventures de Sharpe, tome 1 : L'aigle d..

Le lieutenant Richard Sharpe est une perle rare, d'abord il sert dans le prestigieux 95e régiment de fusiliers, une unité d'élite. Ensuite et surtout, il fait partie de la poignée d'officiers de Sa Majesté Britannique sortis du rang. Un exploit à une époque ou les promotions s'achètent ! Hélas pour lui, il lui est impossible de s'élever plus haut, car si Richard Sharpe ne manque ni de courage ni de sens du commandement, la fortune lui fait défaut.

La chance aussi visiblement, car il se retrouve affecté au régiment du South Essex, commandé par le colonel Simmerson, un noble arrogant persuadé d'être un génie militaire...alors qu'il n'a jamais mis les pieds sur un champ de bataille. On ne peut pas faire plus opposés que ces deux personnages et entre eux l'hostilité est immédiate.



Lors d'une simple mission d'escorte, le régiment se retrouve attaqué et ne doit sa survie qu'a Sharpe. Mais le mal est fait, le South Essex a perdu son drapeau, capturé par les français. Pour les tuniques rouges c'est le déshonneur. Pour Sharpe c'est encore pire, car Simmerson lui fait porter la responsabilité de cet échec, ce qui pourrait bien signifier la fin de sa carrière militaire. La seule solution pour lui de laver son honneur serait d'accomplir une action d'éclat, un acte de bravoure. Si le régiment a perdu son drapeau Sharpe est bien décidé à lui en offrir un nouveau, et pas n'importe lequel car il ne vise rien de moins qu'une aigle du drapeau de la Grande Armée !



On suit donc Sharpe, sa bande de fusiliers et le reste du South Essex (plus précisément la compagnie légère du régiment) au quotidien pendant la campagne Talavera. On l'accompagne des champs de batailles au ruelles malfamées des villes de garnisons. Batailles, intrigues, romance, ce roman nous offre une belle dose d'aventure.



Le tout est porté par un sens du détail omniprésent ce qui renforce l'immersion. Le rythme est bien dosé, les personnages attachants ou détestables selon les cas, mais surtout humains. Point à signaler, on évite tout manichéisme, ce qui est appréciable.

Enfin, la traduction est globalement de bonne facture même si l'on peut tiquer sur la traduction de quelques termes.



En bref une lecture dépaysante et divertissante qui ravira les amoureux de l'épopée napoléonienne...qui souhaitent découvrir l'envers du décor.
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