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Critiques de Bernard Cornwell (215)
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Les aventures de Sharpe, tome 1 : L'aigle d..

Époustouflant

Avant toute chose, merci à Alfaric et Gwen21 pour m'avoir fait découvrir cette série.





L'aigle de Sharpe, premier tome d'une série de 24 en VO dont seulement 6 sont traduits à l'heure actuelle, est aussi le premier roman de l'auteur.





S'agissant d'un roman d'action et de guerre sur fond historique, petite note : La bataille de Talavera de la reina s'est déroulée le 27 et le 28 juillet 1809 dans la province de Tolède, durant les guerres napoléoniennes d'Espagne. La quasi totalité des faits relatés dans ce roman, comportement des forces espagnoles, déroulement des combats sont exacts. Même si Sharpe et son bataillon sont évidemment des éléments de fiction, ils auraient pu exister.





Le lieutenant Sharpe a 32 ans, dont 16 passés sur les champs de bataille. Il est issus du rang, chose assez rare dans les armées de sa majesté. Confronté à un colonel aussi incompétent qu'ambitieux, il va devoir montrer toute sa valeur sur le champ de bataille pour échapper à la vindicte d'un supérieur revanchard.

Les servitudes de la guerre font qu'avant d'être français, les ennemis de Sharpe sont britanniques et pour qu'ils soient dangereux ils faut qu'ils soient ses supérieurs. On retrouve cette tendance dans la série des Bolitho de Kent, son pendant maritime.

Mais Sharpe est un pro, dangereux, efficace et charismatique. de l'admiration de ses hommes et de sa compétence il saura faire face et s'élever.





Je n'avais pas retrouvé cette engouement pour un roman d'action militaire depuis mon premier Bolitho et dans un autre registre mon premier Honor Harrington de Weber, si en plus on ajoute une pincée de Fantômes de Gaunt d'Abnett, et des héritiers de l'empire de Weber, on a Sharpe.

(Historiquement parlant : Bolitho (1968) (inspiré de H.Hornblower), Sharpe (1981), Weber (1993 et 1996), Abnett (1999))

Oui, on ne parle que de ce que l'on connaît bien et faire ces comparaisons peuvent paraître incongrues mais mon ordre de lecture m'y incite.





Le style est simple et terriblement efficace. L'action est omniprésente. Les détails de la vie quotidienne des soldats ajoutent du réalisme. Les descriptions des combats sont précises, tranchantes, sanglantes. Sharpe n'est pas lisse, même si ses forces l'emportent sur ses faiblesses.

Une lecture totalement addictive.





En un mot : Engagez-vous.
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La Saga du roi Arthur, tome 1 : Le Roi de l..

Premier tome d’une trilogie sur la légende d’Arthur.



Nous sommes au cinquième siècle. Les bretons sont divisés. Les saxons attaquent. Arthur, fils bâtard d’Uther, n’est pas roi, juste chef de guerre. Il faut unir les royaumes, créer des alliances par le mariage. En finir avec les divisions pour s’attaquer aux saxons. Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore.



Vous vouliez du fantastique, du merveilleux de la magie ? Oubliez.

Du propre, du château en pierre, des belles toilettes ? Oubliez. Les châteaux sont en bois et en terre. L’héritage des romains a surtout laissé des ruines.

Nous sommes au 5ième siècle, c’est violent, sanglant, glauque, sale. L’hygiène est déplorable. On viole, on tue, on répudie pour prendre d’autres femmes plus jeunes (Oui oui, Arthur).

Cornwell s’est fait une réputation dans le roman historique. On est en plein dedans. D’accord, Arthur n’est probablement qu’une légende. Ou s’il a existé, son entourage (Merlin, Lancelot…) lui a très peu de chance d’être réel. Le graal ? Il n’a probablement jamais su ce que c’était.

Nous avons donc un chef de guerre du cinquième siècle dans un environnement réaliste de cette époque. Des combats à foison, des intrigues parmi les puissants, des complots.

Le début est désespérément long, morne plaine, mais on finit totalement immergé dans l’histoire et on combattra aux côtés de Derfel et d’Arthur, dans la boue le sang et l’héroïsme.
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Azincourt

Epique.



Un petit one-shot du spécialiste de l'histoire romancée de la guerre de cent ans.



Nick Hook est un archer, et un bon. Après le massacre de Soissons pour cause de trahison, il participe sous la bannière d'Henri V au siège de Harfleur pour finir à la Saint Crépin le 25.10.1415 à Azincourt la fameuse.



5000 archers et 900 hommes d'armes épuisés et malades contre des forces françaises bien supérieures en nombre (12.000 à 30.000 selon les sources). le manque de chef, la mauvaise organisation côté français, un terrain terriblement boueux et la supériorité de l'arc d'if sur la cavalerie auront raison du nombre. Une victoire particulièrement célèbre (côté anglais), reprise notamment dans le Henri V de Shakespeare.



Un petit roman sans concession sur les pratiques guerrières à l'époque, viol, trahison, droit de vie et de mort, dérive de l'Église (pédophile et torturant à tout va).

Tout ce que j'aime dans la fantasy « réaliste, militaire et un peu bourrin », on le retrouve ici. Pourquoi aller chercher dans le passé, le futur ou les mondes imaginaires ? Allez au moyen âge, c'est du concentré.



Après un début un peu mollasson qui faisait craindre un roman du même acabit, le siège de Soissons nous remet dans le droit chemin.

Pour autant tout n'est pas parfait. Nick est fou. (Il entend la voix de Dieu et de Saints qui le conseillent). Dommage. Absolument pas maître de sa destinée, assez peu attachant au final malgré son grand coeur (enfin pas dans tous les domaines puisqu'il est capable d'assassiner (hors combat) de sang froid, il paraît un peu fragile, ballotté par les événements, bien loin d'un Druss de Gemmell).

Le siège de Harfleur est un peu long et la bataille D Azincourt aurait mérité une part plus importante du roman.

Néanmoins, le style de l'auteur, direct et restituant parfaitement la dimension épique de l'histoire, nous emporte dans un récit guerrier de qualité.

Au registre des reproches j'ajouterais également un copier coller un peu trop voyant avec le roman « la lance de St Georges » que l'auteur a écrit huit ans plus tôt. L'histoire se répète, certes, mais l'auteur aussi.



Je suis venu chercher, et j'ai trouvé, des combats à l'arc et à l'épée. Une belle épopée guerrière.
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La Quête du Graal, tome 2 : L'Archer du roi

Second tome de la quête du graal, après La lance de St Georges.



Au travers de deux batailles historiques : Neville's cross opposant les Anglais aux Ecossais et celle de La Roche-Derrien, opposant les Anglais retranchés aux troupes Bretonnes, dûment relatées dans toute leur vérité historique (en dehors de l'intervention de Thomas bien sûr), nous retrouvons notre héros sur la trace du Graal à la demande du roi d’Angleterre.



Si les batailles sont toujours aussi bien décrites et fabuleusement immersives, elle sont, dans ce second opus, la portion congrue du récit (une au début et une à la fin). Tout le reste ressemble presque à du remplissage où l'on découvre malgré tout que la vie est bien peu de choses en ces temps reculés et dangereux.

Quant à la quête du Graal, Thomas n'y croit pas, l'auteur nous le fait bien ressentir, et du coup nous non plus.

Cela avance lentement, trop lentement.

Restent l'intérêt historique de la vie d'un archer du 14ième siècle, la fragilité de la vie humaine, la toute puissance des seigneurs qui peut être réduit à rien et la technique éprouvée de la rançon qui peut faire et défaire une fortune.



Un second tome qui vérifie l'adage du plus faible des tomes d'une trilogie (en espérant que le tome 3 relève le niveau).
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Les aventures de Sharpe, tome 2 : Le trésor d..

Second tome (dans l'ordre chronologique) des aventures de Sharpe.



Pour la petite note historique. Nous sommes en 1810. Durant la troisième tentative d'invasion du Portugal 65000 français vont affronter les 50000 hommes de Wellington. Sans compter les guérilleros espagnols, véritable plaie pour les français.

Ce qui semble être le dernier rempart : La forteresse d'Almeida.

Mais Wellington a d'autres idées en tête et charge Sharpe d'une mission cruciale, vitale même pour la suite de la guerre, récupérer un trésor. 16 000 pièces d'or abandonnées par les espagnols. Sharpe doit réussir à tout prix. A tout prix. Et ce prix risque d'être élevé.



Dès le début, Sharpe se met à dos la prévauté. Il ne faudrait pas que cette mission soit trop facile. 50 contre 800, si en plus on ne s'invente pas quelques ennemis en plus, ce serait du gâteau. Mais non, au final, ils ne viendront pas gêner le désormais Capitaine Sharpe dans sa mission.

Sans peur et sans reproche, sans états d'âme ou presque. Notre héros droit dans ses bottes, adoré de ses hommes, un exemple à suivre ? (n’exagérons rien, c'est un soldat au dix-neuvième siècle).

Un second tome plein d'action de combats de fureur et de sang.

Allez seul bémol. Je ne sais pas si c'est Sharpe ou B.Cornwell himself qui fantasme, mais il lui faut une nana bien roulée à chaque épisode. Peu importe qu'elle apporte quelque chose au récit ou pas. Et évidemment, Sharpe le beau gosse... vous m'avez compris.



Définitivement conquis par la série, en route pour le tome 3. Quelle tristesse que Nimrod semble avoir abandonné la traduction.
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Waterloo : Chroniques d'une bataille légendaire

Un combat, un récit.



Waterloo. La victoire de Wellington sur Napoléon. Vraiment ?



Plus qu’une histoire romancée de l’une des plus célèbre bataille de l’histoire guerrière franco-britannique, un récit, presque heure par heure de cette défaite, victoire (tout dépend du côté duquel on se place).

Loin de tout chauvinisme exacerbé Cornwell nous livre un récit imagé, donnant la parole tout à tour aux généraux et aux simples officiers, tellement les sources sur cette bataille sont nombreuses.

Loin d’une bataille gagnée haut la main par un super Wellington, une boucherie de part et d’autre, des erreurs de part et d’autre dont certaines furent payantes. Une réhabilitation des prussiens. Un juste retour de l’histoire ou parfois un ou plusieurs « détails » auraient pu faire basculer la victoire dans l’autre camp.



Intéressant à lire ? Oui, Répétitif et limite soporifique ? Hélas, oui aussi.

Plus habitué à l’histoire romancée des batailles décrites par Cornwell comme Azincourt par exemple, ce que je voulais moi, c’était voir Sharpe à Waterloo… Le livre existe, mais malheureusement pas en français.



D’ailleurs, énième coup de gueule contre les auteurs français. Pourquoi dois-je attaquer la littérature anglo-saxonne pour avoir ma ration de sang frais ? Ils sont où les auteurs français capable de me faire un Sharpe français dans l’armée de Napoléon au temps de ses victoires ? Ou un autre durant la guerre de 100 ans ? Parce que même si on s’est pris des raclées durant ce conflit, s’il a duré près de 116 ans, c’est qu’on n’a pas été que des quiches non ?
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Les aventures de Sharpe, tome 3 : La compag..

Troisième tome des aventures de Sharpe.



1812. Guerre d'Espagne, siège de Badajoz. Le fameux et éternel siège, sa défense héroïque, son dernier carré. Ben non, cette fois nous suivrons Sharpe dans le rôle de l'assaillant, la bravoure. Les enfants perdus, première colonne assurément suicidaire chargée d'ouvrir la voie dans les brèches. Volontaires, amour propre et promotions à la clé pour les survivants (rarement distribuées).

Sharpe en butte à son pire ennemi, son ancien Sergent Obadiah Hakeswill, Sharpe déconsidéré qui perd sa compagnie par les bons soins des grattes papiers à mille lieux de la réalité et de l’âpreté des combats.



Le premier tome est génial, le second tome est génial. Le troisième tome ? Est génial. Cette série mérite tous les superlatifs que je pourrais lui trouver, mais je les ai déjà tous employés dans mes critiques des deux premiers opus.

Une lecture menée tambour battant, pas de temps morts, de l'épique à toutes les pages, un héros charismatique au possible. Tiens même Gemmell est enfoncé… :-)



Vivement la suite.
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La Quête du Graal, tome 1 : La Lance de Saint..

Moyenâgeusement Épique.

Premier tome d'une trilogie intitulée la quête du Graal. L'histoire d'un archer anglais au début de la guerre de 100 ans.



Après le massacre de son village par un mystérieux Harlequin, Thomas Hookton se met au service du roi en tant qu'archer avec un but : récupérer la relique volée dans son village, la lance avec laquelle St Georges terrassa le dragon. de Pâques 1342, la campagne de Bretagne, celle de la Normandie pour aboutir à la bataille de Crecy le 26.08.1346.



Les tribulations d'un soldat de base, les vicissitudes de la guerre telle qu'elle se pratiquait à l'époque avec son lot de pillage de viol et d'exactions en tout genre. L'honneur chevaleresque c'est bon pour les tournois.

Historiquement, tous les faits relatés sont exacts et quand ils divergent de la réalité, l'auteur dans sa postface en fera mention.

Crecy, des forces en présence totalement disproportionnées ( huit à vingt mille anglais contre dix-huit mille à cinquante mille français et mercenaires génois) et pourtant une victoire anglaise écrasante, la faute à un manque flagrant d'organisation et de chef côté français et à la supériorité de l'arc de guerre anglais sur la chevalerie.

(on notera que l'auteur, huit ans plus tard, nous fera une redite, comme l'histoire d'ailleurs, dans son roman éponyme de la bataille D Azincourt, qui se déroulera presque 70 ans après).



Notre héros n'est pas lisse, assassin sans état d'âme, mais il ne pousse pas le vice jusqu'au viol. (mais du coup, c'est un truc qui marche à tous les coups, il récupère une jolie française comme compagne).

Un roman qui se lit très facilement avec des descriptions de combats bien tournées.

Au registre des reproches, tout se goupille un peu trop bien pour notre héros. Des situations téléphonées assez peu crédibles qui le remettent dans le droit chemin de sa quête de la lance. Il n'y a pas à dire, Dieu est avec lui.



Divertissant et instructif. Un roman d'aventure historique qui tient la route.
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Les aventures de Sharpe, tome 6 : L'honneur..

Une fin en apothéose.



Dernier tome traduit en français. Sniff et resniff. Pourquoi tant de tristesse dans mon cœur ?



Cet ultime (en français) opus nous narre cette fois la campagne de Vitoria de février à juin 2013.

Une fois encore, le récit se fonde sur plusieurs épisodes historiques tout à fait réels. Le traité de Valençay, l’explosion du château de Burgos et bien sûr l’ultime bataille.



Une fois encore, une femme sera le centre du roman et des déboires de Sharpe. Je commence à soupçonner quelque chose de louche au niveau de l’auteur moi…

Après un début un peu longuet, le roman s’emballe pour finir sur l’ultime phrase : Voilà pourquoi Sharpe et Harper n’ont pas fini de marcher.

Hélas pour moi, mes capacités linguistiques limitées ne me permettront pas d’aller plus loin avec mes héros.



Je lance officiellement un appel désespéré aux éditions Nimrod. La dernière traduction date de 2011. Relancez la machine...
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La Quête du Graal, tome 3 : L'hérétique

Troisième et dernier tome de la quête du Graal.



Notre archer prend du galon et va faire la misère, à la tête d'une cinquantaine d'homme, aux Français, du côté d'Astarac. Excommunié, il se retrouve à nouveau seul et lutte contre tous dans sa recherche absolument pas désespérée du Graal.



Encore une fois, Thomas, seul ou presque, se débrouille rapidement pour s'adjoindre une très jolie jeune fille. Cela semble être la marque de Cornwell qu'on retrouve également dans sa série phare des aventures de Sharpe. C'en est presque pénible à force.



Ce dernier roman est un peu plus nerveux que le précédent, sans pour autant révolutionner la série. Le côté historique où l'on peut voir courtoisie et honneur côtoyer allègrement barbarie et obscurantisme reste intéressant. (Cela a-t-il réellement changé ?). Cette place si importante de l’Église et de la religion, des exactions et des tortures commises en son nom, peut nous amener à réfléchir sur ce qui se passe en ce moment. Dans ce dernier tome, si la trame et l'ambiance restent "historiques", les événements voire les lieux sont eux du ressort de la fiction.

Pour le reste, l'aventure reste joliment contée et on prend plaisir à suivre les tribulations de notre jeune archer anglais.



On peut lire cette série autant pour le côté historique que le côté aventure, et c'est bien l'objectif de l'écrivain. Contrat rempli.

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La Saga du roi Arthur, tome 3 : Excalibur

Dernier tome de la saga arthurienne.



La dernière bataille et ce sera la paix ? Spoiler Alert : Eh non ! L'homme est ainsi fait. Bretons et Saxons n'en ont pas fini.



Une fin en apothéose, bien plus rythmée que les deux premiers tomes. Le sang coule à flot, la bravoure aussi. La légende est respectée.
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La Saga du roi Arthur, tome 2 : L'Ennemi de..

Second tome de la légende d'Arthur. Revisitée à la sauce réaliste.



Dans le cœur de la Bretagne, Arthur impose sa paix au royaume de Mordred, lié par son serment. Mais c'est sans compter les appétits de pouvoir des uns et des autres, qui de trahisons en trahisons laisseront le royaume au bord du précipice.



Sale, violent, glauque. Arthur est bon, mais il a aussi sa part de noirceur, attaché aux serments, la loi et la droiture.

La légende d'Arthur est globalement respectée. On sait donc ce qu'il adviendra de la traîtrise de Lancelot, qui dans le premier tome avait déjà perdu de sa superbe.

Oui, nous sommes au cinquième siècle, on traîne dans la boue, le sang et l'urine. L'honneur des hommes et le respect des serments faits.



Un honneur bien plus haut placé que l'attestation mensongère sur l'honneur de certains, désireux de conserver une petite liberté d'aller et venir au détriment de la santé de tous d'ailleurs.



Les Chrétiens, secte peuplée de fanatiques, de comploteurs, de vils crétins intolérants, à mettre en lumière avec la religion de nos jours. La religion tue et tuera plus d'homme que n'importe quelle maladie.



Tout comme le premier tome, il y a des longueurs et les batailles ne sont plus le centre d'intérêt, mais l'aventure oui. La quête du chaudron (légende plus ancienne est transformée par les chrétien en quête du graal). La paix ou la guerre, les frontières d'un petit royaume. L'envie d'un homme simple, qui ne voulait pas être roi, mais qui le sera.
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Les aventures de Sharpe, tome 4 : L'épée de S..

Quatrième tome des aventures de Sharpe.

Ne vous fiez pas aux numéros qui correspondent à un ordre chronologique des aventures de sharpe, donc totalement artificiel, et non à l'ordre d'écriture, le seul qui vaille. De toute façon, en français, seuls les 6 premiers (dans l'ordre de parution) ont été traduits.



Dans cet opus, campagne de Salamanque et batailles des Arapiles en 1812. Mais pour cet épisode, le background historique est pour moi relégué au second plan au profit d'une histoire plus personnelle.

Des passages, par contre, particulièrement instructifs sur les hôpitaux militaires de l'époque, triste réalité de la guerre, des blessés, des morts en sursis. Ou pour citer l'auteur, dans cette guerre où le soldat se sent devenir un dieu, envahit d'un sentiment de gloire irrésistible durant quelques minutes, juste avant qu'une balle ne transforme le dieu en cadavre ensanglanté.



Encore dans ce tome, une histoire d'amour, de fesses, pour notre héros, pourtant désormais marié, le saligaud…

Moins de scènes de combats (Sharpe sera gravement blessé) et du coup, une dimension épique moins présente mais une lecture toujours aussi divertissante et prenante même si un ton au-dessous des trois premiers malgré tout.
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Les aventures de Sharpe, tome 5 : L'ennemi ..

Cinquième tome dans l’ordre d’écriture et avant dernier tome traduit.



Si les tomes précédents faisaient référence à des combats existants, ce tome marque un tournant dans la mesure où l’auteur va cette fois « inventer », mais pas trop. Préface et Note historique vous remettrons dans le bain.



Sharpe est promu commandant (mais pas régimentaire) et doit valider (invalider) un nouveau concept : Les fusées. Mais pas le temps. Une armée de déserteurs fait des siennes plus au nord et qui c’est qui s’y colle ? Sharpe bien sûr.



Le tome précédent était un peu mou ? Retour des fondamentaux ici. Action, bravoure, sang et sueur sont de rigueur. Mené tambour battant, lancez les fusées, vous aurez un feu d’artifice de combats et une puissance narrative solide et énergique. Les femmes sont toujours à l’origine, après tout, femme en péril, n’est-ce pas là la raison d’être des soldats  depuis l’origine des temps ? Mais les relations « amoureuses » sont « presque » anecdotiques par rapport au tome précédent.



Éclatez vous.
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Bragelonne continue là où Panini a lamentablement échoué parce qu’ils en avaient rien à secouer, et là où d’autres ont abandonné parce qu’ils n’étaient guère plus doués. Et après Simon Scarrow c’est Bernard Cornwell qui est mis à l’honneur ! L’auteur anglais bien connu pour sa série Sharpe arrêtée en VF parce qu’en France les grands éditeurs qui roulent des mécaniques tout en faisant la manche au Ministère de la Culture sont moyens pour ne pas dire mauvais. Force est de constater qu’il enchaîne depuis des années et des années les best sellers dans le domaine des romans historiques. Difficile donc de le pendre en défaut : c’est bien écrit, c’est bien construit, c’est bien document et c’est bien travaillé (les combats et les batailles sont bien décrites !).

Nous sommes au IXe après Jésus Christ et l’Angleterre qui et divisée en Northumbrie, Mercie, Estanglie, et Wessex et qui vit toujours sous la menace des Gallois, des Écossais et des Irlandais voit commencer l’âge sombre des invasions vikings. Mais nous sommes aussi dans un roman d’apprentissage et c’est à travers les yeux du jeune Uhtred que nous assistons à la chute des royaumes saxons avant que le Wessex plus riche, plus puissant, mieux organisé et mieux dirigé ne sonne la révolte contre les Hommes du Nord !



J’aurais pu et j’aurais dû kiffer, mais je suis toujours resté détaché. C’est moins de la faute de la narration à la première personne qui met de la distance entre le lecteur et les personnages, que du fait que je ne suis jamais arrivé à ressentir de l’empathie pour le narrateur. Alors certes il a des circonstances atténuantes… Il n’était aucunement promis à des grandes choses mais il est catapulté seigneur après la mort de son frère et de son père, sauf qu’il est otage dans le camp dane et que son oncle qui a pris le pouvoir n’hésite pas un instant pour prendre le pouvoir et à commencer à envoyer des assassins pour l’éliminer. On aurait pu avoir une bonne vieille histoire de vengeance, et d’ailleurs c’est exactement ce qu’avait fait Joe Abercrombie dans son cycle "La Mer éclatée", mais on se retrouve avec un adolescent en crise qui passe son temps à boire, manger, coucher et se bastonner, et qui atteint du Syndrome de Stockholm abandonne son peuple et sa religion pour épouser ceux de ses ravisseurs. Dans cette configuration il est davantage spectateur plutôt qu’acteur des événements, et quand il se met enfin en action c’est de manière très impulsive qu’il agit avant de réfléchir. Car les Vikings ont leurs propres conflits internes, et quand il n’a plus personne pour le protéger il est obligé de trouver refuge au Wessex devenu « le dernier royaume ». Mais ce qui le fait vraiment changer de camp et participer aux combats qui mettent fin à l’avancée viking c’est l’Amoûr ! le roi Alfred en fait son vassal et lui offre une jeune héritière et son fief : Uhtred s’attend à un gros boudin et il tombe sur beauté que personne n’ose épouser car ce n’est pas une dote qu’elle a à offrir mais des dettes...



Mes critiques concernant ce tome 1 sont donc toutes externes et plus ou moins personnelles, donc plus subjectives que jamais… Malgré toutes mes réserves je peux peux recommander cette série sans crainte, d’ailleurs je suis quand bien curieux de voir comment les choses vont tourner dans le tome 2 !
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Les chroniques saxonnes, tome 4 : Le chant ..

ROMAN HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.

Très expérimenté dans le domaine du roman historique Bernard Cornwell réalise une saga soignée et documentée... Dans ce tome 4 on prend les mêmes défauts et les mêmes qualités et on recommence, même si l'auteur semble un peu moins en forme que précédemment. Au final cela reste l'appréciable roman historique, qui pour ne rien gâcher mise sur le rythme et l'efficacité !
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Les Chroniques saxonnes, tome 2 : Le Quatri..

Dans ce tome 2 intitulé "Le Quatrième Cavalier", l’auteur continue de réaliser une belle reconstitution de l’Angleterre saxonne du IXe siècle. Mais tout est raconté à la première personne et le narrateur est toujours aussi peu sympathique : Uhtred est un gros bourrin sot et orgueilleux qui se croie meilleur que tous les autres mais qui comme bien des autres ne songe qu’à chasser et ripailler. Pour lui tous ceux qui ne possèdent ni armes ni armures ne sont que des faibles à exploiter, et sa vision des femmes se résume à « j’ai envie je prends ; je n’ai plus envie j’abandonne ». Bien sûr il déteste le christianisme : il vient d’une Northumbrie mal christianisée, ayant passé plus de temps chez les Danes que chez les Saxons il est victime du Syndrome de Stockholm, mais surtout l’auteur cache mal un antipapisme primaire ancrée de longue date dans la culture britannique… Donc il déteste le Roi du Wessex Alfred parce qu’il est chrétien et qu’il est pacifiste alors que lui se veut païen et belliciste. Comme c’est la trêve entre Alfred le Grand et Guthrum le Malchanceux, Uhtred s’emmerde et pour tromper son ennui se lance dans la piraterie en terre bretonne avec son vieux compère Leofric et le pilleur dane Svein parce que l’occasion fait le larron : j’aurais pu bien aimé ce passage, sauf que dans la même veine R.E. Howard a écrit bien plus kiffant il y a déjà plus de 75 ans… En tombant sur un trésor viking il met fin à ses problème de trésorerie, mais il se fait des ennemis avec le perfide religieux Asser, le vaniteux saxon Odda le Jeune et l’impétueux dane Svein. Uhtred s’en fout complètement car il a mis de son côté et dans son lit la sorcière celte Iseult la Sombre (d’ailleurs de son épouse et son fils il s’en fout complètement aussi). Mais il finit par être rattrapé par la réalité : il est convoqué à la cour du roi et il est accusé à tort et à raison de tous les côtés, le roi s’en lave carrément les mains, et sa seule issue est d’affronter en ordalie l’exécuteur des basses-œuvres d’Odda le Jeune. Mais en plein duel à mort, les Dane lancent l’assaut sur le dernier royaume !







Comment dire… J’ai quand eu même désagréable impression lire un livre de David Gemmell avec moins d’action et moins d’émotion, avec moins de tragique et moins d’épique, et avec moins de cool et moins de fun. Les personnages sont légions et c’est scandaleux que ni l’auteur ni l’éditeur ne soit fichus de nous offrir un dramatis personae dans cette gigantesque comédie humaine. D’autant plus qu’on a pas mal de persos miroirs avec les religieux vils et fourbes, les religieux gentils et naïfs, les hommes qui ne pensent qu’à se bastonner pour acquérir la renommé, et les femmes qui veulent éviter qu’ils se bastonnent pour ne pas se retrouver violées. Pourtant bien exploités ou mal exploités certains personnages sortent du lot : Haesten l’esclave dane qui change de loyauté comme de chemise, Steapa Snotor que tout le monde juge vénal mais qui respecte son propre code d’honneur, Leofric l’audacieux, Svein l’impétueux, Iseult femme de caractère païenne prise au piège d’un monde chrétien plus macho tu meurs, Hild la nonne en quête de vengeance, Eanflaed la péripatéticienne humaniste, Æthelwold le loser magnifique ou le père Pyrlig à la fois ancêtre de Petit Jean et de Frère Tuck ! Mine de rien j’ai lu un tome 2 crescendo, donc je continue de laisser sa chance à la série en espérant qu’elle va s’améliorer (parce que oui c’est aussi un peu pénible quand même de s’appesantir pendant des pages et des pages sur des répétitions dispensables alors que des éléments ou des destins importants sont expédiés en 1 page quand ils ne sont pas traités hors-champ)...
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Les chroniques saxonnes, tome 1 : Le dernie..

Bernard Cornwell est un formidable conteur pour qui aime les récits guerriers et l’action au cœur du champ de bataille. Avec "Le dernier royaume", il introduit une fresque historique dédiée aux Vikings et plus particulièrement à l’invasion de l’Angleterre par les Danes (comprendre Danois) au IXème siècle.



Le lecteur suit le parcours du très jeune Uhtred, héritier d’un seigneur du nord de l’Angleterre qui sera massacré au cours du pillage d’York par les Danes. Fait prisonnier par Ragnar, un redoutable Viking, Uhtred ne devra sa survie qu’à la chance et à sa bonne volonté à changer de camp pour devenir lui aussi un Viking accompli.



Pillages, combats, massacres… Combats, massacres, pillages… Massacres, pillages, combats… C’est un peu le tiercé gagnant de ce roman et également la raison principale pour laquelle mon intérêt a assez vite décliné, malgré l’efficacité de la plume de Cornwell, qui n’est plus à démontrer. Bon, j’avoue aussi que mon cerveau s’est lassé d’avoir à démêler et à distinguer Ælswith d’Æthelwold et de Ealdwulf, ou encore Mildrith de Guthrum et de Leofric. Pas facile de s’y retrouver dans tous ces drôles de noms…



Mais je ne voudrais pas décourager tous les passionnés d’histoire car c’est quand même sur ce même tas de pillages, de combats et de massacres que s’est construite l’Angleterre – comme beaucoup d’autres royaumes. Toujours instructif.



On peut compter sur moi pour avoir toujours un métro de retard, donc rien d’étonnant à ce que j’apprenne seulement maintenant que la BBC a adapté en 2015 ce roman pour la télé. Paraîtrait que les Vikings sont à la mode depuis quelques temps.





Challenge Multi-Défis 2016
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Les aventures de Sharpe, tome 1 : L'aigle d..

Où l’on fait connaissance de Richard Sharpe, officier britannique du 95 d’Infanterie, et héros de 22 romans d’aventure du britannique Bernard Cornwell.

Homme de condition modeste, Sharpe a trouvé dans l’armée une nouvelle famille et s’illustre sur les champs de bataille, tant par son courage que par ses qualités de stratège et de meneur d’hommes.

Lucide, Sharpe ne se fait aucune illusion quant à ses possibilités d’avancement car il est dans l’impossibilité financière d’acheter une charge de capitaine. De plus, son franc parler et son sens de la justice lui causent des ennuis avec sa hiérarchie. Ainsi apparaît « el fusilero Sharpe », le rebelle au coeur noble et généreux.



En Espagne, l’écrivain Benito Pérez Galdós avait évoqué dans ses Episodes nationaux la Guerre d’Indépendance (Bailén, Gerona …) en mêlant personnages historiques et personnages de fiction.

La série des Sharpe nous permet de nous plonger dans la guerre du côté des Britanniques, et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans ce premier roman, les Espagnols sont vaguement présents, mais jugés très incompétents. Quant aux Français, ils sont un ennemi sans visage, à battre coûte que coûte.

Nous sommes en juillet 1809, à la veille de la bataille de Talavera de la Reina, qui se déroule les 26 et 27 juillet près de la ville de Tolède et qui signera le désamour entre les Espagnols et leurs alliés britanniques.

L’enjeu de cette confrontation est de taille pour Sharpe qui doit laver son honneur et prendre sa revanche. Il rêve de s’emparer de l’aigle impériale, l’étendard de la Grande Armée protégée jusqu’à la mort par les Français.



Avec L’aigle de Sharpe, le lecteur vit son baptême du feu. Il s’entiche du fougueux lieutenant, fait connaissance de ses amis, déteste ses ennemis, suit ses mésaventures sentimentales avec une belle Portugaise inaccessible, et participe à la vie quotidienne d’une armée suivie d’une cohorte de civils (lingères, cantinières, prostituées, femmes de « confort», enfants…)

La série s’annonce prometteuse, savant mélange d’épique et de romanesque, où la description saisissante des batailles côtoie la romance la plus agréable. Quant aux libertés prises avec la grande histoire, Bernard Cornwell s’en explique en fin de volume. De toute façon, on s’en moque un peu, et on regrette même que Richard Sharpe ne soit qu’un personnage de fiction.
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Les chroniques saxonnes, tome 3 : Les seign..

ROMAN HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.

Très expérimenté dans le domaine du roman historique Bernard Cornwell réalise une saga soignée et documentée... Contrait et forcé le narrateur commence à renoncer à son arrogance et à sa stupidité, mais entre le viol de la religion et la religion du viol il y a encore de quoi tiquer malgré un ensemble qui dégage de la qualité...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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L'aigle de Sharpe - Bernard Cornwell

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