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Critiques de Bernard Lecomte (62)
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Clément V : Le sacrifice des Templiers

Le pouvoir spirituel face au pouvoir politique. Lorsque les points de vue divergent, il s'agit d'une lutte qui où tous les coups sont permis. Clément V voulant contenir le roi des français fera preuve de conciliation, au prix du sang des templiers. L'église ne s'en sortira pas grandie mais continuera à jouer son rôle auprès du pouvoir.
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Léon le Grand : Défier Attila

Le « monarque » spirituel face à la dévastation et la cruauté des hommes. C'est en ces termes que je résumerais ce tome consacré à Léon 1er. Contrairement au titre, la BD ne traite pas que du sujet « Attila » et c'est d'autant plus intéressant. Ce pape fut un rassembleur face à des courants chrétiens que je ne connaissais pas du tout. L'expression « Rome ne s'est pas faite en un jour » est transposable à la religion chrétienne qui dû faire face à des ennemis externes mais également à plusieurs schismes.
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Benoît XVI

Son décès nous a rappelé le visage de Joseph Ratzinger, pape qui a préféré quitter sa fonction pour retourner à sa vie méditative de théologien réputé. Cet ouvrage nous propose de revoir en images le parcours d’une vie au service du Christ et de l’Eglise. Présentant parfois le profil d’un homme austère et réservé, il a toujours suivi les orientations d’un magistère orienté par les défis du monde moderne et la dissolution de la foi en Europe. On se le rappelle encore : le 11 février 2013, il annonçait au monde son souhait de renoncer au pontificat. Un choix mûrement réfléchi.
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Saint Pierre : Une menace pour l'Empire rom..

Premier album de la série « Un pape dans l'histoire ». Bien sûr, Saint-Pierre ne fut Pape dans le sens qu'il prend pour les chrétiens d'aujourd'hui mais ce fut le premier apôtre.

L'album est axé sur les moments les plus pertinents entre Saint-Pierre et Jésus-Christ « racontés » par Saint-Pierre alors qu'il est déjà sur la croix. Son « confident » est un centurion romain qui sert de prétexte à ses souvenirs.

Bon, je n'ai pas été super emballé par ce one-shot. Bien que le scénario, les dessins et la colorisation soient dans la moyenne, il n'y pas la petite impulsion qui accroche le lecteur !

En revanche, j'ai apprécié le dossier sur Saint-Pierre et la Basilique en fin d'album qui permet aux amoureux de l'histoire d'aller plus loin.
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Clément V : Le sacrifice des Templiers

Dernière bande dessinée actuellement en ma possession de cette énorme série, je finis donc par un thème qui m’est cher, les Templiers. Et surtout par la chute et la condamnation horrible de cet ordre et des hommes qui la composaient tout ça à cause de l’avarice et de l’ego d’un roi Philippe le Bel, un des rois de France que je n’aime pas. Clément V peut être mis dans le même panier, mais il faut savoir que même un pape surtout s’il est moins populaire qu’un roi en place doit jouer prudemment ses cartes pour éviter de se retrouver très tôt dans un cercueil.

Ici, on retrace les événements les plus marquants de cette tragédie. On voit un homme qui aimerait sauver ceux qui se sont battus pour la foi, le pape et les pèlerins qui voulaient voyager jusqu’en Orient.

Malgré tous le pouvoir qu’il pouvait avoir, et les conseillers qui l’entouraient, il a dû faire des choix et à la toute fin n’était malheureusement plus en état de venir en aide aux Templiers injustement condamnés et dont Philippe le Bel convoitait le soi-disant trésor qui à ce jour est toujours une légende.

Pour conclure, cette bande dessinée m’a permis de mieux connaître le pape Clément V et les enjeux de sa position.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Les secrets du Vatican

En 17 chapitres Bernard Lecomte analyse des épisodes marquants l’histoire du Vatican de 1917 à 2010. Passionnant, nourri par une biographie consistante et par les réseaux de l’auteur (journaliste à La Croix) cet essai analyse aussi bien les silences et les discours « politiques » de Pie XII ou Jean-Paul II, le Saint Suaire ou le Secret de Fatima, les prêtres ouvriers ou l’Opus Dei. C’est dire son intérêt et j’ai globalement apprécié ce livre instructif que je recommande d’autant plus qu’il a peu de concurrents sérieux sur ces questions.



Mais il est émaillé d’erreurs d’inattentions, par exemple page 131 « les évêques sont sanctionnés » (en réalité ce sont les 73 prêtres ouvriers signataires d’un communiqué) ou page 214 « le cardinal Benelli, archevêque de Gênes, … le Cardinal Siri, archevêque de Florence » (la réalité est inverse), qui sèment et font regretter l’époque pré conciliaire où une relecture précédait le « nihil obstat » puis un « imprimatur ». Aujourd’hui les correcteurs ont disparu d’où ces coquilles, hélas.
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Les secrets du Kremlin

Bernard Lecomte nous offre ici 16 courts chapitres très intéressants relatant des épisodes clés du pouvoir Russe de 1917 à 2017. Les premiers chapitres couvrent la chute du Tsar, l'assassinat de la famille et l'arrivée de Lénine. Suivis de plusieurs chapitres sur la guerre 40, avec entre autres un chapitre bouleversant et très bien documenté sur le massacre de Katyn (celui des officiers polonais). Le livre consacre un chapitre à chaque dirigeant soviétique jusqu'à la nomination de Poutine ("Mais d'où sort Vladimir Poutine ?") et aborde également quelques grands faits d'espionnage ainsi que les rapports avec la France au temps de de Gaulle et, plus tard, de Mitterrand. Staline a droit à plusieurs chapitres, celui de son arrivée au pouvoir, celui de sa dictature et de ses crimes, et celui de sa dénonciation par les nouveaux maîtres de l’URSS quelques années plus tard (tout mettre sur le dos de Staline plutôt que sur le système…)



Le chapitre qui m'a le plus marquée, c'est celui sur Kravtchenko. Cet ingénieur russe fait défection en 1944 et se réfugie aux Etats-Unis. Il écrit « J’ai choisi la liberté ! » dénonçant la dictature stalinienne qui sera un best-seller instantané aux Usa alors qu’il est critiqué en France par la presse communiste. Un article dans l’hebdomadaire Les Lettres Françaises titre « comment fut fabriqué Kravtchenko » et accuse celui-ci d’avoir tout inventé. Kravtchenko les attaquera en diffamation et fera citer comme témoins de nombreuses petites gens réfugiés en Allemagne de l’ouest en 1945 qui confirmeront les passages les plus critiqués du livre, ceux sur la collectivisation des terres, la famine en Ukraine, la cruauté de la police politique ou l’horreur des camps de travail. En face, les avocats des Lettres françaises, vont faire comparaître comme témoins les grands héros communistes de la Résistance qui ont pour eux la renommée mais n’ont même pas lu le livre. Le procès dérive lentement d’un simple procès en diffamation au procès du système communiste. Il durera plusieurs semaines. Kravtchenko obtiendra réparation.



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Léon le Grand : Défier Attila

C’est la seconde BD que je lis de cette collection sur les Papes dans l’histoire et je suis de nouveau plutôt déçu du récit.

Cette BD s’attache à raconter les derniers événements majeurs de l’Empire Romain d’Occident avec l’arrivée des Huns de Attila sur Rome mais aussi Genséric qui lui, pillera Rome ; mais l’intervention du Pape Léon Ier permettra la survie de Rome. Mais la chute de l’Empire Romain d’Occident est inéluctable et marquera l’avènement de la période du Moyen-Âge.

Il y a un tel désir de réaliser un récit fidèle à l’histoire et de ne rien oublier des événements que l’histoire est difficile à suivre. Il y a beaucoup de personnages, beaucoup d’intrigues et finalement si peu de place au récit. Un récit qui manque de saveur et d’énergie et qui n’est pas franchement aidé par un dessin assez imprécis et une colorisation… moche. Bref, c’est une collection décevante qui tente de rattraper le coup avec un dossier final plutôt intéressant mais, évidemment, on attend une BD et pas un livre d’histoire.
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Le jour où l'URSS a disparu

Un beau témoignage sur la fin de l'URSS par un témoin privilégié, porte parole du dernier président. On y découvre les combats que mènent les différents clans en vue de prendre ou de garder le pouvoir. Un livre qui permet de bien comprendre cette période clé de la chute et qui éclaire un peu les décisions surprenantes de l'actuel locataire du Kremlin.
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Saint Pierre : Une menace pour l'Empire rom..

Je ne m'attendais pas à un récit totalement tourné sur la religion chrétienne et sur Jésus. Pierre, qui va être crucifié, se remémore ainsi sa rencontre avec le prophète et finalement son récit se contente de rappeler les actions et les miracles de ce dernier. Bref, je pensais avoir un récit plus historique que religieux avec la vie à Rome pour les Chrétiens de l'époque de Pierre.

Le titre de la BD et la première page du récit m'ont induit en erreur en introduisant l'histoire avec le grand incendie de Rome à l'époque de Néron. J’imaginais que l’histoire reviendrai sur l’origine de cette catastrophe et les conséquences sur la population chrétienne, mais la suite est seulement une introspective de Pierre sur sa vie auprès de Jésus, alors qu'il y avait tant à dire sur les persécutions des Chrétiens à cette époque. En somme, j'étais plus attiré par le cadre historique de la BD que le sujet en lui-même, malheureusement pour moi c'est le religieux qui prend totalement le pas sur le récit.

Le livre se termine d'ailleurs par un dossier qui détaille un peu plus la vie de Pierre et pourquoi il est considéré comme le fondateur de l'Église chrétienne.

Une BD plutôt bien réalisée mais je n'ai pas accroché au récit, tout simplement.
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KGB la véritable histoire des services secret..

Déjà en 1881 l'Empereur Alexandre III avait créé l'Okhrana (en russe Okhranka) qui devait prendre la suite de la "troisième section", police politique secrète, notamment à cause de la recrudescence des attentats politiques et notamment de celui qui avait couté la vie à Alexandre II.

A la révolution de 1917, afin de mâter la contre révolution et seconder les soviets locaux, les bolchéviks créent eux aussi leur police politique intérieure, la Tchéka, sous l'autorité de Félix Dzerjinski, avec quelques centaines d'agents. Dès 1921, ils seront plus de 200 000.



Successivement GPU, OGPU, GUGB (intégré au NKVD), NKGB, MGB, et KGB en 1954 (Komitet gossoudarstvennoï bezopasnosti ou Comité pour la Sécurité de l'Etat), ce service de renseignement voit très vite son rayon d'action se développer, à l'intérieur (aussi par des actions de propagande), comme à l'extérieur de l'Union Soviétique (espionnage et désinformation).



Jusqu'en 1991, date de la dissolution officielle du KGB (dont les missions ne seront cependant pas abandonnées pour autant, et qui survivra sous les acronymes de GRU, SMERSH, FSB, SVR...), les services secrets soviétiques peuvent s'enorgueillir de beaux succès mais aussi d'échecs retentissants.

Très en avance sur leurs homologues américains, la CIA et les services secrets britanniques, ils ont notablement permis à la Russie de rattraper son retard en matière d'arme atomique et d'avoir souvent un coup d'avance dans les négociations au plus haut niveau de l'Etat.



Engagé sur une très large zone géographique, ils auront joué un rôle fondamental durant la seconde guerre mondiale, infiltrés en Allemagne et dans toute l'Europe.



C'est ce que raconte ce livre, en mettant en lumière les personnages centraux de cette police politique, responsable de milliers de morts, notamment durant ses premières années d'existence, sous Lénine puis Staline, mais aussi les espions notables.



Il évoque ainsi à la fois les différents maitres de ces services, souvent limogés ou assassinés, ainsi que les purges menées au nom de la révolution bolchévik.

Il évoque aussi les périodes moins glorieuses et la nécessité de mise en sommeil de réseaux dont l'existence était mise à jour par les services secrets concurrents.



Bref, c'est un livre assez complet sur les services secrets soviétiques, facile à lire bien que la multiplicité des protagonistes rende certaines explications parfois difficiles à relier entre elles.

En tout cas, c'est assez instructif.



Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures, sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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KGB la véritable histoire des services secret..

Passionné par la Russie et l'histoire de l'Union Soviétique, j'ai acheté ce livre après avoir vu une interview de Bernard Lecomte. Avec les multiples réseaux et les millions d'influenceurs aujourd'hui, je suis presque satisfait d'avoir été convaincu uniquement par le propre discours de l'auteur.



Le livre est à mi-chemin entre le roman et le documentaire. La lecture est très fluide et agréable. Certains chapitres sont mémorables notamment celui sur Djerzinski. Beria ou les 5 de Cambridge.



Ce livre est suffisamment documenté pour plaire aux curieux comme aux férus d'histoire contemporaine. La qualité d'écriture saura également convaincre les amateurs de romans d'espionnage.
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Clément V : Le sacrifice des Templiers

La torture ne sert pas la vérité.

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Ce tome contient une biographie partielle du pape Clément V qui se suffit à elle-même et ne nécessite pas de connaissances préalables. Il a été écrit par France Richemond, médiévaliste, dessiné et encré par Germano Giorgini, et mis en couleurs par Florence Fantini. Il comprend quarante-six pages de bande dessinée, et la première édition date de 2021. La scénariste a également écrit un autre tome de cette collection consacrée aux papes : Léon le Grand : Défier Attila (2019), dessiné par Stefano Carloni. le tome se termine avec un dossier documentaire de huit pages, réalisé par Bernard Lecomte, composé des parties suivantes : Clément V premier pape d'Avignon, Un Bordelais nommé Bertrand de Got, Les 17 papes français, Philippe IV le Bel plus puissant que le pape ?, Qui étaient les templiers ?, Les routes des trois grandes croisades, Les moines soldats iront-ils en enfer ?, La croix rouge, La fin des templiers, Un procès scandaleux, Jacques de Morlaix trahi par le pape, le pape Formose, le vin des papes, Les rois maudits, un lexique.



Lyon, basilique Saint-Just. le 14 novembre de l'an de grâce 1305. Couronnement de Bertrand de Got. Qui devient le pape Clément V. Il reçoit la tiare à la double couronne. Couronne du royaume terrestre. Couronne du royaume spirituel. Il devient ainsi le père de tous, princes et roi, le recteur de la Terre, le vicaire du seigneur Jésus-Christ. Alors que la procession du nouveau pape monté sur sa mule pontificale avance dans les rues de la ville, un mur sur lequel étaient montés des spectateurs s'écroule. Plusieurs jours ont passé. le duc de Bretagne est mort. Gaillard de Got agonise. Onze décès jettent un voile de ténèbres sur le couronnement du pape. le roi Philippe le Bel vient le trouver : il a besoin de lui. Les rapports restent tendus avec l'Angleterre malgré les traités. le roi veut donner sa fille Isabelle, au prince héritier et il lui faut une dispense. le pape la lui accorde bien volontiers.



Le roi Philippe le Bel continue : La perte du royaume chrétien d'Orient est terrible. Son grand-père Saint Louis s'est sacrifié pour le créer. Aujourd'hui son oeuvre est anéantie ! Cette nouvelle croisade doit les implanter définitivement. Quelques croisés désordonnés ne suffisent pas. Il faut une armée de métier. Or les templiers ont failli. Leur stupide rivalité avec les hospitaliers a tout gâché. Ils ont oublié quel est l'ennemi. le pape répond que certes, mais ils ont défendu leur dernier bastion Saint-Jean-d'Acre jusqu'à la mort. le roi insiste : Élire l'orgueilleux Jacques de Morlay à la tête du Temple fut une erreur. Il se perd dans un jeu de puissance. le pape reconnaît que ce choix fut maladroit car Molay est si rigide. Il refuse la fusion avec les Hospitaliers. Il faut pourtant bien réformer le Temple puisqu'il n'y a plus de pèlerins à protéger. Ils ne peuvent être juste des banquiers. le roi intime au pape de faire cesser ce scandale qui souille l'Église. Il doit imposer la fusion ou les supprimer et créer un nouvel ordre.



Ce tome permet à la scénariste de revenir sur la disparition de l'ordre des Templiers, événement auquel elle faisait déjà référence dans Jeanne, la Mâle Reine, tome 1 (2018) avec Michel Suro. le titre annonce que l'ouvrage s'attache principalement à la vie du pape Clément V, et également à la fin de l'ordre des Templiers. le choix de la scénariste est de se focaliser sur la vie de Bertrand de Got (1264-1314) uniquement pendant la période où il fut pape. le récit commence donc avec son sacre en 1305 et il se termine avec son décès. La première séquence s'accompagne d'un moment spectaculaire, propice à capter l'attention du lecteur : le mur qui s'écroule et les badauds pris en dessous. Puis vient la biographie en elle-même qui parvient à mêler les tracas personnels de Bertrand de Got, en particulier ses problèmes de santé, ses difficiles décisions politiques pour essayer de résister à Philippe le Bel, et à maintenir l'autorité du pape sur l'Église, l'itinérance de sa curie, les événements historiques majeurs en France et en Italie, les attaques de Philippe le Bel contre les Templiers pour asservir leur ordre. France Richemond impressionne le lecteur par la dextérité avec laquelle elle parvient à gérer le volume d'informations nécessaires pour établir les enjeux et rendre compte des défis à l'échelle de l'Église, par le biais de dialogues plausibles, ce qui lui permet de limiter la taille des cartouches de texte, évitant ainsi l'effet exposé massif et indigeste.



La fluidité de l'exposé des informations revêt un tel naturel que le lecteur peut ne pas se rendre compte de la densité de la reconstitution. Si cet aspect l'intéresse, il consulte le lexique en fin d'ouvrage et se rappelle qu'effectivement les personnages représentés dans la bande dessinée ont évoqué Albert Ier de Hasbourg, Arnaud de Pellegrue, Boniface VIII, Célestin V, Charles d'Anjou, Charles II d'Anjou, Charles de Valois, Guillaume de Beaujeu, Guillaume de Nogaret, Henri VII de Luxembourg, Hugues de Payns, Jacques de Molay, Robert d'Anjou, Geoffroy de Charnay, etc. le lexique continue avec la liste des lieux traversés ou évoqués, au nombre d'une dizaine, avec par exemple Anagni (ville d'Italie où le pape Boniface VIII s'est fait arrêter en 1303 par l'envoyé de Philippe le Bel) ou Ferrare (puissante seigneurie italienne dans le delta du Pô). Vient ensuite une vingtaine de termes relatifs à la religion, dont concile cadavérique, gibelins, relaps. Ces trois registres de vocabulaires transcrivent bien les différentes dimensions du récit : politique et historique, française et italienne, histoire de l'Église et de son dogme. La scénariste sait transcrire toutes ces dimensions, sans faire de prosélytisme ou du dénigrement systématique, sans occulter le religieux.



Par la force des choses, un récit historique de cette nature impose une narration visuelle descriptive pour une reconstitution historique rigoureuse et documenté. le dessinateur impressionne également par sa capacité à remplir cet objectif : représenter les tenues d'époque et les costumes liés aux fonctions au sein de l'Église, montrer les cathédrales avec fidélité, ainsi que les rue des villes, les environnements particuliers comme des cellules ou la muraille d'un fort. Il représente les arrière-plans dans plus de 80% des cases, même celles avec des gros plans sur les personnages : le lecteur peut donc se projeter dans chaque et il ne ressent pas de solution de continuité qui serait provoquée par l'absence de décors plusieurs cases d'affilée. La séquence d'ouverture lui permet de mettre à profit la dimension spectaculaire de la cérémonie, puis du mur qui s'écroule. le lecteur constate que la scénariste a fait l'effort de penser en termes visuels chaque fois que la séquence s'y prête : un affrontement entre Templiers et infidèles à Saint-Jean-D'acre, le déplacement de la curie itinérante du pape, l'entrée en ville du roi et de ses soldats, l'arrivée à Avignon, celle au petit prieuré de Groseau, l'attaque des remparts de Ferrare par l'armée d'Arnaud de Pellegrue, les Templiers mis au bûcher à l'orée du bois de Vincennes, le banquet de clôture du concile, l'exécution de Jacques de Morlay. de la même manière, il est visible que le dessinateur a conçu des plans de prise de vue spécifique pour chaque discussion, évitant l'alternance mécanique de champ / contrechamp, montrant ce que font les personnages pendant les échanges, où il se trouvent. L'investissement de l'artiste sur la mise en scène participe de manière significative à la fluidité globale de la narration, à se tenir à l'écart de tout impression de texte copieux limitant les cases à de simples illustrations.



Le lecteur se retrouve vite transporté auprès du pape Clément V. Il sait bien qu'il ne s'agit pas d'un reportage pris sur le vif, qu'il n'existe pas d'archives visuelles ou audio permettant d'avoir la certitude que les événements se sont bien déroulés de cette manière, que les personnages ont prononcé ces paroles ou ont pris ces positions. Les auteurs savent rendre plausibles ce qu'ils racontent, le lecteur étant d'autant plus convaincu par la solidité des références, par la densité d'informations. Il éprouve la sensation que cette reconstitution lui montre pour partie la vérité. Il voit bien que les auteurs se tiennent à l'écart d'une représentation manichéenne ou simpliste : le pape n'est pas un héros ayant permis d'éviter le pire face à un roi omnipotent, ni un lâche ayant abdiqué toute responsabilité et se pliant aux diktats de Philippe le Bel. La réalité décrite s'avère complexe. Les personnages agissent conformément à la structure sociale de l'époque, à l'existence d'une religion d'état, aux jeux des alliances politiques et des guerres. La narration n'essaye pas d'intégrer tous les événements, de gaver le lecteur de passages encyclopédiques : elle s'appuie plutôt sur des événements montrés, et d'autres évoqués, laissant le lecteur libre d'aller se renseigner plus longuement s'il le souhaite. le dossier documentaire en fin d'ouvrage apporte des informations complémentaires, ou présente certaines sous une autre facette que la bande dessinée, s'avérant très intéressant.



La reconstitution historique est un genre à part entière, particulièrement exigeant en termes de recherches, de compréhension du contexte de l'époque, et assez difficiles à restituer de manière agréable sous forme de bande dessinée. le lecteur fait le constat par lui-même de la rigueur et de l'investissement des auteurs dans leur ouvrage, ainsi que de leur coordination et de leur complémentarité pour réaliser une narration agréable à la lecture, sans rien sacrifier à l'ambition de cette reconstitution. L'ouvrage donne envie de découvrir cette époque, les actions de ce pape, et une fois terminé, le lecteur en ressort avec l'envie d'en apprendre plus. Une belle réussite.
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Léon le Grand : Défier Attila

Vous êtes étranges, vous les chrétiens. Vous adorez des perdants qui ont été mis à mort.

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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il s’agit d’une reconstitution de la vie de Léon Ier le grand de l’an 452 à l’an 455. Sa première édition date de 2019. Il a été réalisé par France Richemond, médiéviste, pour le scénario, Stefano Carloni pour les dessins, et Luca Merli pour la couleur. Il comporte quarante-six planches de bande dessinée. En fin d’ouvrage, se trouve un dossier écrit par Bernard Lecomte, développant le contexte historique dans lequel a vécu le quarante-cinquième pape : Le déclin de l’Empire romain, Un pouvoir impérial en déconfiture, La primauté de Rome, Que sait-on de Léon ?, Léon triomphe à Chalcédoine, La lutte contre les hérésies, Le face-à-face avec Attila, Après Attila, Genséric, Ce qui reste de Léon.



À Milan, des barbares à cheval, poursuivent des citoyens et les exterminent avec leur épée : c’est un massacre ! Quelques temps auparavant, à Ravenne, dans le palais de l’empereur d’Occident, Valentinien III reçoit le vénérable Léon, évêque de Rome. Avant que l’hôte ne soit autorisé à entrer, la discussion s’engage entre l’empereur, son épouse Licinia Eudoxia et Honoria la sœur de Valentinien. Son épouse lui reproche de ne pas s’intéresser à la religion, de ne pas avoir l’envergure de son cher père, l’empereur d’Orient qui a tant lutté pour la Foi, que son manque d’ambition a pour conséquence que l’empire restera éternellement divisé entre l’Orient et l’Occident. Il rétorque qu’il n’a peut-être pas d’envergure, mais qu’il est vivant, alors que son père Théodose vient de se tuer bêtement, d’une chute de cheval. Elle réagit : il aurait pu en profiter pour réclamer l’empire d’Orient puisqu’elle est la seule héritière, au lieu de laisser sa tante Pulchérie se saisir de la pourpre avec Marcien, son époux fantoche. Il décide de faire entrer le pape Léon premier.



Le pape l’informe que c’est un jour heureux : le concile de Chalcédoine que la défunte impératrice Galla Placidia souhaitait tant a rétabli la pureté de la Foi. Licinia en rajoute : la mère de l’empereur savait, elle, que le destin de l’empire est lié à celui de l’Église. Léon premier synthétise les faits : une grave hérésie est venue du moine Eutychès, supérieur d’un puissant monastère de Constantinople. Sa réputation de sainteté et d’ascèse rayonnait dans tout l’Orient, pourtant il s’acharnait dans l’erreur monophysite. Eutychès refusait de croire que le Seigneur Jésus ait une âme humaine. Il la jugeait incompatible avec sa divinité. Honoria rappelle que l’empereur Théodose avait tout fait pour protéger ce moine. Jusqu’à convoquer un concile dans le seul but de faire lever l’excommunication lancée contre lui. Concile où l’on refusa la parole aux légats du vénérable pape Léon, et où Flavien, le patriarche de Constantinople, fut arrêté violemment en pleine séance. Les rappels théologiques continuent ainsi jusqu’à l’irruption d’un soldat qui les informe qu’Attila et ses Huns sont en train de massacrer les romains dans la cité de Milan.



Un défi ambitieux : une reconstitution historique, devant en plus évoquer la Foi catholique puisqu’il s’agit d’un pape. Le lecteur habitué des bandes dessinées à caractère historique s’est déjà forgé son horizon d’attente : des dessins descriptifs, avec beaucoup de dialogues ou d’exposition à rendre vivants, quelques exagérations romanesques dans les prises de vue, une nécessité contraignante pour la scénariste d’exposer de nombreux éléments historiques dans une pagination restreinte, également par le biais de cartouches. La première séquence comporte deux pages consacrées au massacre des habitants de Milan par les Huns. La prise de vue est dynamique, avec des angles et des cadrages accentuant l’impression de mouvement par des plongées et des contreplongées, de la violence. Il n’y a que quatre phylactères très courts pour laisser la place à l’action visuelle. La seconde séquence se déroule sur six pages, des discussions en deux parties, d’abord entre l’empereur, sa sœur et son épouse, puis avec l’interlocuteur supplémentaire qu’est le pape Léon. L’artiste met en œuvre un réel savoir-faire, avec une forte implication pour que la prise de vue ne se limite pas à une simple alternance de champ et contrechamp. Il ne lésine ni sur la représentation des arrière-plans, ni sur les angles de vue travaillés, avec par exemple une vue de dessus de la salle du trône pour établir la configuration de la pièce. La scénariste entremêle les informations avec l’état d’esprit des personnages, faisant ainsi passer leurs émotions. La narration s’avère vivante, retenant l’attention du lecteur.



Au vu du titre et du sujet, cette bande dessinée attire le lecteur qui y vient en toute connaissance de cause : un récit historique sur un moment précis de la vie du quarante-cinquième pape, dans un contexte bien défini. Pour autant, les auteurs doivent s’adresser aussi bien au néophyte qu’à celui qui dispose déjà de quelques notions. Pour être crédible, le dessinateur doit être en mesure de proposer des visuels plausibles, et de nature descriptive, ce qui induit un bon niveau de recherches de références historiques, ainsi qu’un degré de détails suffisant, sans devenir trop pesant. S’il a déjà lu d’autres bandes dessinées historiques, le lecteur se retrouve très favorablement impressionné par l’investissement de Stefano Carloni pour donner à voir cette époque. Le lecteur prend le temps de savourer les différents lieux et leurs aménagements : la salle du trône de Valentinien III avec son dallage, ses colonnes, son plafond, le camp des huns et leurs tentes, celle d’Attila où il reçoit le pape, les meubles, les tapis, les plats et les mets servis, l’extérieur du palais impérial à Rome, sa piscine pour les bains, le port de Rome alors qu’arrivent les navires de la flotte de Genséric, roi des Vandales et des Alains, la grande place de Rome, l’étude dans laquelle Léon dicte ses missives et rédige ses sermons, etc. Le dessinateur ne se contente pas de représenter le décor dans la première case de chaque séquence, puis de laisser les fonds vides au bon soin du coloriste : il les représente dans presque toutes les cases, ce qui permet au lecteur de se projeter dans chaque lieu, d’avoir à l’esprit où se déroule chaque scène, de découvrir d’autres aspects du lieu dans les cases suivantes en fonction des mouvements de caméra.



D’une manière tout aussi solide et documentée, la scénariste dose habilement les informations historiques et leur exposé, avec des moments faisant ressortir la personnalité ou l’émotion des personnages. Le lecteur n’éprouve jamais la sensation de se perdre en route, ou de passer à côté des enjeux. La scène d’ouverture établit visuellement qu’il s’agit d’éviter que Rome et ses habitants ne subissent le même sort que Milan et les milanais. Les personnages historiques bénéficient d’une présentation savamment dosée pour être définis, sans jamais avoir l’impression de lire une fiche dans une encyclopédie. Le lecteur fait ainsi connaissance avec Valentinien, son épouse Licinia Eudoxia, sa sœur Honoria, le pape Léon, Flavius Aetius, Attila, le sénateur Flavius Bassus Hercolanus, Dame Lucina et son époux, etc. Dans le même temps, il prend note de ceux qui sont évoqués lors de conversation : Priscillien (340-385), Marcien (392-457), Pélage (v. 350 - v. 420), etc. Leur mention se fait avec ce qu’il faut d’informations pour qu’il ne s’agisse pas d’une liste désincarnée, sans devenir trop pesant. Lorsque se produit le face-à-face promis par le titre, le lecteur situe aussi bien Attila en tant que chef de la horde des Huns, et les enjeux pour lui, que le pape Léon, d’où il vient et sa foi. L’entretien s’avère passionnant, sans que les auteurs n’aient besoin de recourir à une dramatisation artificielle ou appuyée.



L’évocation d’un moment de la vie d’un pape ne s’arrête pas à une reconstitution historique de nature politique : le lecteur attend également que soit évoqué l’Église et la Foi. La scénariste n’occulte pas cette dimension, sans faire ni œuvre de prosélytisme, ni se montrer moqueuse. Elle établit l’Église comme une force politique indissoluble de l’unité de l’empire. Elle ne se limite pas à ça : elle intègre le fait que le pape est le chef de l’Église et le montre à l’œuvre. Il ne s’agit pas de le montrer accomplissant les rituels catholiques : elle met en scène son apport décisif à l’unité de l’Église en luttant contre les hérésies. À nouveau, pas besoin d’être versé dans l’histoire du dogme catholique pour comprendre les enjeux. La narration comporte les éléments nécessaires à la compréhension d’hérésies comme le monophysisme, le pélagianisme ou le manichéisme. Libre au lecteur de continuer en allant chercher de plus amples informations dans une encyclopédie. Après avoir parcouru le dossier en fin d’ouvrage, il prend mieux la mesure de la qualité d’écriture et de narration de la bande dessinée : ce texte vient étoffer ce qui est exposé dans la bande dessinée, attestant qu’elle contient bien tous les éléments essentiels.



Parfois, un lecteur doute que les auteurs parviennent à tenir leurs promesses, tellement le projet est ambitieux. Ici, il vient pour découvrir qui fut le pape Léon premier, pourquoi il a laissé une trace dans l’Histoire, et dans quelles circonstances il s’est retrouvé face à Attila, sans forcément nourrir un goût prononcé pour la religion. Il reconnait bien les spécificités propres à la majeure partie des bandes dessinées historiques : dessins descriptifs pour donner de la consistance à la reconstitution, et volume d’informations important. Il se rend vite compte que dessinateur et scénariste se montrent très compétents et investis pour réaliser des planches sans dramatisation artificielle ou arrière-plans sporadiques, avec un dosage de l’information remarquable. Les personnages historiques sont animés par des motivations et des émotions réelles, tout en restant cohérents avec la vérité historique. Le rôle de l’Église est au cœur du récit, ainsi que l’importance du pape, sans prosélytisme, tout en établissant les enjeux tant politiques que théologiques de l’institution. Remarquable.
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La Russie des Tsars : De Ivan le Terrible à V..

Au travers de 18 chapitres écrits par différents experts du sujet, nous découvrons depuis Ivan le Terrible à Vladimir Poutine, en passant par Pierre le Grand, Catherine II, Nicolas II, Lénine, et Brejnev les maitres de la Russie.



J'ai trouvé les chapitres de qualité inégale (ou simplement est-ce mon intérêt variable pour les différentes périodes de l'histoire) mais globalement très intéressants. Une bibliographie à la fin de chaque chapitre permettra d'approfondir tel ou tel personnage.



Lecture évidemment intéressante au vue de la tragique actualité en Ukraine.



La conclusion du dernier chapitre, consacré à Poutine et publié en 2016 mérite à ce titre d'être mentionné :"Autant dire que Vladimir Poutine - admirateur de Pierre le Grand et nostalgique de l'apogée de l'Union soviétique - ménage encore de rudes surprises au monde entier" ...
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Gorbatchev

Mikhaïl Gorbatchev a été l'initiateur sur le vent de liberté qui s'est mis à souffler sur l'Europe de l'Est, les pays satellites de l'Union soviétique commencent à secouer le joug communiste, et la première grande réforme de Gorbatchev consiste à mettre fin à la politique du secret, en préconisant une vraie transparence gouvernementale, et désormais la presse sera libre en URSS.

Notons au passage que si les américains ont admirés la manière dont le président Ronald Reagan a su faire face à l'union soviétique, en augmentant massivement les dépenses militaires en modernisant les armées américaines, il a su coopérer avec le leader soviétique pour amorcer la détente entre les deux supers puissances et pour conclure en 1987 un traité sur le désarmement. Gorbatchev a déclaré: La répression, la contrainte, la corruption, la destruction n'ont qu'un temps. Il ne croyait pas si bien dire, l'oppression communiste après plusieurs dizaines d'années de règne s'effondre brutalement; et même si Gorbatchev n'avait jamais eu l'intention d'abolir totalement le communisme, il se contentait de souligner que l'ancien système marxiste de propriété et de contrôle sur l'État devait être modernisé. Pour lui, le seul moyen de sortir son pays du marasme était d'adopté un système économique d'inspiration libérale, il pourrait ainsi faire des réformes économiques qui parviendraient à insufller du dynamisme à la collectivité. Le médecin n'a pas vu que le malade était condamné.
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La Bourgogne quelle histoire!

Cette bd est un beau condensé de l'histoire de la Bourgogne. De l'antiquité à nos jours, quelques portraits d'illustres personnages, intrigues politiques et développement religieux s'y côtoient. La culture et l'industrie ne sont pas oubliées.

A mettre dans les mains des plus jeunes !

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KGB la véritable histoire des services secret..

✒K.G.B ses trois lettres on berçait nos films d'espionnage durant notre enfance 🤗

mais que sait-on de ce service de renseignement?

A travers ce livre docu, Bernard Lecomte nous détaille ses origines, son évolution jusqu'à sa situation actuelle. Ce livre se lit comme un roman d'aventure détaillé par de nombreuses dates , lieux et personnages et certains faits divers qui ont fait la une des journaux!! 😎

Synopsis:

le KGB est née des cendres de l'Okhrana "la police politique" du Tsar, elle avait un rôle de démantèlement et infiltration jusqu'à l'arrestation de tout complot contre la monarchie sauf le crime puisqu'elle devait rendre des comptes au ministère de la justice!!

Le KGB passe par plusieurs noms Tcheka, NKVD jusqu'à KGB, née de la main Felix Dzerjinski en 1922. IL aura des pouvoirs illimités (même le meurtre😨) et sera à partir de cet période l'arme répressive de Lénine puis de Staline. Avec la propagation de l'idéologie communisme à travers l'Europe agents et réseaux vont s'étendre avant le guerre 40-45. L'Amérique n'échappera pas à cette vague jusqu' au début de la guerre froide ou elle prendra conscience de son étendue. Défection de certains agents, opérations menées vont connaître des réussites et des échecs. La direction de ce service a toujours été une lutte acharnée du pouvoir ou tous les coups sont permis, être à la tête de ce service .Il joue de tout son poids dans le gouvernement communisme de l'époque donc tout est permis pour prendre la place du chef!!!😠

Il va connaître son apogée avec son directeur Andropov qui va professionnaliser la structure et ses agents (études,langues,formation).

Il a survécu à la disparition de L'URSS et vit toujours dans la Russie actuelle sous le nom de FSB . A lire pour ceux qui aiment l'histoire et le monde de l'espionnage!!

Note: ❤❤❤❤❤/5
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La Russie des Tsars : De Ivan le Terrible à V..

‘’La Russie des Tsars’’ nous emmène d’Ivan le terrible à Vladimir Poutine.

Nous avons en passant des Tsars, aux Empereurs pour conclure par les Présidents, une présentation de l'histoire Russe sur 500 ans. On est spectateur de son évolution économique, politique et militaire, ainsi que de ses envies d’ouverture vers l’Europe, pour ensuite se recroqueviller et s’isoler.

Un beau voyage dans le temps et dans le pouvoir, qui nous offre et nous permet de mieux comprendre et saisir toute la complexité de cet immense pays.

Les récits de quelques pages, nous apprennent les grands changements notables influé par ces dirigeants pour le pays et sur le reste du monde, mais ils abordent aussi la personnalité et la complexité de régner pour ses grandes figures de l'histoire.

Un bon résumé de l’histoire Russe… A conseiller pour découvrir ce pays et peut-être plonger un peu plus dans sa découverte.
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Les derniers secrets du Vatican

Les derniers secrets mais rien de sensationnel...
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