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France Richemond (Autre)Germano Giorgiani (Autre)
EAN : 9782344030899
56 pages
Glénat (20/01/2021)
3.71/5   7 notes
Résumé :
Lyon, 15 novembre 1305. Philippe le Bel, le puissant monarque, assiste personnellement au couronnement de Bertrand de Got qui devient ainsi le pape Clément V. A la sortie de la basilique Saint-Just, un pan de mur s'écroule sous le poids de la foule, faisant onze morts, parmi lesquels le Duc de Bretagne, et le jeune frère du pape. Cet événement dramatique marqua, comme un mauvais présage, le début d'un pontificat difficile. A l'époque, Rome connaît de dangereux désor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La torture ne sert pas la vérité.
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Ce tome contient une biographie partielle du pape Clément V qui se suffit à elle-même et ne nécessite pas de connaissances préalables. Il a été écrit par France Richemond, médiévaliste, dessiné et encré par Germano Giorgini, et mis en couleurs par Florence Fantini. Il comprend quarante-six pages de bande dessinée, et la première édition date de 2021. La scénariste a également écrit un autre tome de cette collection consacrée aux papes : Léon le Grand : Défier Attila (2019), dessiné par Stefano Carloni. le tome se termine avec un dossier documentaire de huit pages, réalisé par Bernard Lecomte, composé des parties suivantes : Clément V premier pape d'Avignon, Un Bordelais nommé Bertrand de Got, Les 17 papes français, Philippe IV le Bel plus puissant que le pape ?, Qui étaient les templiers ?, Les routes des trois grandes croisades, Les moines soldats iront-ils en enfer ?, La croix rouge, La fin des templiers, Un procès scandaleux, Jacques de Morlaix trahi par le pape, le pape Formose, le vin des papes, Les rois maudits, un lexique.

Lyon, basilique Saint-Just. le 14 novembre de l'an de grâce 1305. Couronnement de Bertrand de Got. Qui devient le pape Clément V. Il reçoit la tiare à la double couronne. Couronne du royaume terrestre. Couronne du royaume spirituel. Il devient ainsi le père de tous, princes et roi, le recteur de la Terre, le vicaire du seigneur Jésus-Christ. Alors que la procession du nouveau pape monté sur sa mule pontificale avance dans les rues de la ville, un mur sur lequel étaient montés des spectateurs s'écroule. Plusieurs jours ont passé. le duc de Bretagne est mort. Gaillard de Got agonise. Onze décès jettent un voile de ténèbres sur le couronnement du pape. le roi Philippe le Bel vient le trouver : il a besoin de lui. Les rapports restent tendus avec l'Angleterre malgré les traités. le roi veut donner sa fille Isabelle, au prince héritier et il lui faut une dispense. le pape la lui accorde bien volontiers.

Le roi Philippe le Bel continue : La perte du royaume chrétien d'Orient est terrible. Son grand-père Saint Louis s'est sacrifié pour le créer. Aujourd'hui son oeuvre est anéantie ! Cette nouvelle croisade doit les implanter définitivement. Quelques croisés désordonnés ne suffisent pas. Il faut une armée de métier. Or les templiers ont failli. Leur stupide rivalité avec les hospitaliers a tout gâché. Ils ont oublié quel est l'ennemi. le pape répond que certes, mais ils ont défendu leur dernier bastion Saint-Jean-d'Acre jusqu'à la mort. le roi insiste : Élire l'orgueilleux Jacques de Morlay à la tête du Temple fut une erreur. Il se perd dans un jeu de puissance. le pape reconnaît que ce choix fut maladroit car Molay est si rigide. Il refuse la fusion avec les Hospitaliers. Il faut pourtant bien réformer le Temple puisqu'il n'y a plus de pèlerins à protéger. Ils ne peuvent être juste des banquiers. le roi intime au pape de faire cesser ce scandale qui souille l'Église. Il doit imposer la fusion ou les supprimer et créer un nouvel ordre.

Ce tome permet à la scénariste de revenir sur la disparition de l'ordre des Templiers, événement auquel elle faisait déjà référence dans Jeanne, la Mâle Reine, tome 1 (2018) avec Michel Suro. le titre annonce que l'ouvrage s'attache principalement à la vie du pape Clément V, et également à la fin de l'ordre des Templiers. le choix de la scénariste est de se focaliser sur la vie de Bertrand de Got (1264-1314) uniquement pendant la période où il fut pape. le récit commence donc avec son sacre en 1305 et il se termine avec son décès. La première séquence s'accompagne d'un moment spectaculaire, propice à capter l'attention du lecteur : le mur qui s'écroule et les badauds pris en dessous. Puis vient la biographie en elle-même qui parvient à mêler les tracas personnels de Bertrand de Got, en particulier ses problèmes de santé, ses difficiles décisions politiques pour essayer de résister à Philippe le Bel, et à maintenir l'autorité du pape sur l'Église, l'itinérance de sa curie, les événements historiques majeurs en France et en Italie, les attaques de Philippe le Bel contre les Templiers pour asservir leur ordre. France Richemond impressionne le lecteur par la dextérité avec laquelle elle parvient à gérer le volume d'informations nécessaires pour établir les enjeux et rendre compte des défis à l'échelle de l'Église, par le biais de dialogues plausibles, ce qui lui permet de limiter la taille des cartouches de texte, évitant ainsi l'effet exposé massif et indigeste.

La fluidité de l'exposé des informations revêt un tel naturel que le lecteur peut ne pas se rendre compte de la densité de la reconstitution. Si cet aspect l'intéresse, il consulte le lexique en fin d'ouvrage et se rappelle qu'effectivement les personnages représentés dans la bande dessinée ont évoqué Albert Ier de Hasbourg, Arnaud de Pellegrue, Boniface VIII, Célestin V, Charles d'Anjou, Charles II d'Anjou, Charles de Valois, Guillaume de Beaujeu, Guillaume de Nogaret, Henri VII de Luxembourg, Hugues de Payns, Jacques de Molay, Robert d'Anjou, Geoffroy de Charnay, etc. le lexique continue avec la liste des lieux traversés ou évoqués, au nombre d'une dizaine, avec par exemple Anagni (ville d'Italie où le pape Boniface VIII s'est fait arrêter en 1303 par l'envoyé de Philippe le Bel) ou Ferrare (puissante seigneurie italienne dans le delta du Pô). Vient ensuite une vingtaine de termes relatifs à la religion, dont concile cadavérique, gibelins, relaps. Ces trois registres de vocabulaires transcrivent bien les différentes dimensions du récit : politique et historique, française et italienne, histoire de l'Église et de son dogme. La scénariste sait transcrire toutes ces dimensions, sans faire de prosélytisme ou du dénigrement systématique, sans occulter le religieux.

Par la force des choses, un récit historique de cette nature impose une narration visuelle descriptive pour une reconstitution historique rigoureuse et documenté. le dessinateur impressionne également par sa capacité à remplir cet objectif : représenter les tenues d'époque et les costumes liés aux fonctions au sein de l'Église, montrer les cathédrales avec fidélité, ainsi que les rue des villes, les environnements particuliers comme des cellules ou la muraille d'un fort. Il représente les arrière-plans dans plus de 80% des cases, même celles avec des gros plans sur les personnages : le lecteur peut donc se projeter dans chaque et il ne ressent pas de solution de continuité qui serait provoquée par l'absence de décors plusieurs cases d'affilée. La séquence d'ouverture lui permet de mettre à profit la dimension spectaculaire de la cérémonie, puis du mur qui s'écroule. le lecteur constate que la scénariste a fait l'effort de penser en termes visuels chaque fois que la séquence s'y prête : un affrontement entre Templiers et infidèles à Saint-Jean-D'acre, le déplacement de la curie itinérante du pape, l'entrée en ville du roi et de ses soldats, l'arrivée à Avignon, celle au petit prieuré de Groseau, l'attaque des remparts de Ferrare par l'armée d'Arnaud de Pellegrue, les Templiers mis au bûcher à l'orée du bois de Vincennes, le banquet de clôture du concile, l'exécution de Jacques de Morlay. de la même manière, il est visible que le dessinateur a conçu des plans de prise de vue spécifique pour chaque discussion, évitant l'alternance mécanique de champ / contrechamp, montrant ce que font les personnages pendant les échanges, où il se trouvent. L'investissement de l'artiste sur la mise en scène participe de manière significative à la fluidité globale de la narration, à se tenir à l'écart de tout impression de texte copieux limitant les cases à de simples illustrations.

Le lecteur se retrouve vite transporté auprès du pape Clément V. Il sait bien qu'il ne s'agit pas d'un reportage pris sur le vif, qu'il n'existe pas d'archives visuelles ou audio permettant d'avoir la certitude que les événements se sont bien déroulés de cette manière, que les personnages ont prononcé ces paroles ou ont pris ces positions. Les auteurs savent rendre plausibles ce qu'ils racontent, le lecteur étant d'autant plus convaincu par la solidité des références, par la densité d'informations. Il éprouve la sensation que cette reconstitution lui montre pour partie la vérité. Il voit bien que les auteurs se tiennent à l'écart d'une représentation manichéenne ou simpliste : le pape n'est pas un héros ayant permis d'éviter le pire face à un roi omnipotent, ni un lâche ayant abdiqué toute responsabilité et se pliant aux diktats de Philippe le Bel. La réalité décrite s'avère complexe. Les personnages agissent conformément à la structure sociale de l'époque, à l'existence d'une religion d'état, aux jeux des alliances politiques et des guerres. La narration n'essaye pas d'intégrer tous les événements, de gaver le lecteur de passages encyclopédiques : elle s'appuie plutôt sur des événements montrés, et d'autres évoqués, laissant le lecteur libre d'aller se renseigner plus longuement s'il le souhaite. le dossier documentaire en fin d'ouvrage apporte des informations complémentaires, ou présente certaines sous une autre facette que la bande dessinée, s'avérant très intéressant.

La reconstitution historique est un genre à part entière, particulièrement exigeant en termes de recherches, de compréhension du contexte de l'époque, et assez difficiles à restituer de manière agréable sous forme de bande dessinée. le lecteur fait le constat par lui-même de la rigueur et de l'investissement des auteurs dans leur ouvrage, ainsi que de leur coordination et de leur complémentarité pour réaliser une narration agréable à la lecture, sans rien sacrifier à l'ambition de cette reconstitution. L'ouvrage donne envie de découvrir cette époque, les actions de ce pape, et une fois terminé, le lecteur en ressort avec l'envie d'en apprendre plus. Une belle réussite.
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BD HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.
On rejoue dans cette bande dessinée la querelle du temporel et du spirituel, et malgré ses échecs Clément V pape jugé faible fait bonne figure face à Philippe le Bel jugé fort, surtout au vu des moyens à sa disposition et de sa santé fragile. Dans ce tome Bertrand Lecomte s'efface devant le texte de France Richemond toujours très forte en bons mots, et les beaux dessins de Germano Giorgiani joliment colorisés par Florence Fantini. L'alchimie m'a semblé très réussie donc j'ai passé un très bon moment. A vous désormais de vous faire une idée !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Dernière bande dessinée actuellement en ma possession de cette énorme série, je finis donc par un thème qui m'est cher, les Templiers. Et surtout par la chute et la condamnation horrible de cet ordre et des hommes qui la composaient tout ça à cause de l'avarice et de l'ego d'un roi Philippe le Bel, un des rois de France que je n'aime pas. Clément V peut être mis dans le même panier, mais il faut savoir que même un pape surtout s'il est moins populaire qu'un roi en place doit jouer prudemment ses cartes pour éviter de se retrouver très tôt dans un cercueil.
Ici, on retrace les événements les plus marquants de cette tragédie. On voit un homme qui aimerait sauver ceux qui se sont battus pour la foi, le pape et les pèlerins qui voulaient voyager jusqu'en Orient.
Malgré tous le pouvoir qu'il pouvait avoir, et les conseillers qui l'entouraient, il a dû faire des choix et à la toute fin n'était malheureusement plus en état de venir en aide aux Templiers injustement condamnés et dont Philippe le Bel convoitait le soi-disant trésor qui à ce jour est toujours une légende.
Pour conclure, cette bande dessinée m'a permis de mieux connaître le pape Clément V et les enjeux de sa position.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Le pouvoir spirituel face au pouvoir politique. Lorsque les points de vue divergent, il s'agit d'une lutte qui où tous les coups sont permis. Clément V voulant contenir le roi des français fera preuve de conciliation, au prix du sang des templiers. L'église ne s'en sortira pas grandie mais continuera à jouer son rôle auprès du pouvoir.
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critiques presse (1)
Sceneario
25 février 2021
On ne se lasse d’admirer les planches de Giorgiani, excellant dans les scènes de bataille, mais aussi dans des moments plus statiques tels que la représentation des différentes assemblées émaillant le récit, ou bien encore dans la mise en image des paysages d’un territoire français qui n’est pas encore l’Etat monarchique unifié qu’il sera plus tard !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le roi de Naples, Charles II, est mort. Le pape couronne son fils en Avignon, le 3 août 1309. Robert d’Anjou devient le prince e plus puissant d’Italie. C’est un allié de poids pour Clément. À douze lieues d’Avignon, le pape trouve le refuge de ses rêves. Le petit prieuré de Groseau devient son jardin des délices. Dans la fraîcheur des hauteurs provençales, au pied u mont Ventoux. L’excommunication isole Venise et la menace de la ruine. Mais elle ne renonce pas et veut finir de conquérir Ferrare. C’est alors que l’armée du pape lui fait face. Le 24 septembre 1309, Arnaud de Pellegrue contraint la sérénissime à la fuite. Alors de difficiles pourparlers de paix s’ouvrent. Ce succès lui ouvrant les portes de Rome, le pape pourra s’y rendre dès que ce pénible concile sera terminé. Une grande partie de l’année fut consacrée aux préparatifs, tant du concile que du procès. Le procès de Boniface s’ouvre le 16 mars 1310. Les témoignages se succèdent, mais rien de concluant n’en sort. Pendant des mois, l’affaire s’enlise. En novembre, le roi envoie une ambassade.
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Les rois maudits – Les chroniqueurs de l’époque ont rapporté le discours impressionnant de dignité, tenu par Jacques de Morlay avant de mourir sur le bûcher le 18 mars 1314. Le grand maître assurait que Dieu vengerait leur mort, et que la descendance de ses bourreaux serait maudite jusqu’à la treizième génération. C’est de cette sinistre prédiction qu’est née la légende des Rois maudits, cette longue saga littéraire signée de l’académicien Maurice Druon (1955-1977) qui donnera lieu, ensuite, à deux séries télévisées (1972 et 2005).
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Isolé, le roi cherche l’approbation du peuple de France. Il avait créé les états généraux six ans plus tôt. Une idée originale, inédite, qui lui permet d’affirmer qu’il parle au nom de tout le royaume. C’est ainsi qu’il dama le pion au pape Boniface. Il les convoque pour la deuxième fois à Tours, et y gagne une réaffirmation extraordinaire de son pouvoir. Car le peuple n’a pas encore de conscience politique. Flatté de l’attention du roi, il se laisse manipuler. Sont regroupés nobles, ecclésiastiques et surtout des représentants de toutes les bonnes villes. Les aveux des Templiers choquèrent et l’assemblée offrit un soutien franc et massif au roi.
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Mai 1313, Clément canonise Pietro Angeleri de Morone, saint homme qi fut le pape Célestin V. C’est donc l’ermite et non le pape qui est sanctifié. Ce n’est pas le désaveu implicite de Boniface que voulait le roi. 3 juin 1313, fête de la Pentecôte, Philippe le Bel sacre chevaliers ses trois fils et toute la jeunesse du royaume. Le roi d’Angleterre et la belle Isabelle sont venus ainsi que la plupart des souverains. Ces fêtes somptueuses sont un moyen de mettre en scène la royauté et d’affirmer la légitimité du pouvoir royal. Les princes prennent la croix et jurent de libérer le tombeau du Christ. Mais la préparation à la croisade sera longue. Très longue… Buenconvento, près de Sienne. Le 24 août 1313. L’empereur en campagne contre le roi Robert s’apprête à attaquer Naples. Mais il y a grand danger à vouloir asservir les Italiens. Sa mort mystérieuse relance l’insécurité européenne. Ce n’est pas le moment de partir en croisade.
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Jacques de Morlay – Je me repends. J’ai menti. J’ai été faible et lâche. Subir la torture n’était rien. Mais voir mourir mes frères dans d’atroces souffrances m’a anéanti. J’ai dit tout ce qu’on voulait de moi pour les protéger et depuis sept années j’étouffe dans mes mensonges. Je lave enfin ma conscience. Écoute-moi Philippe roi de France ! J’ai trahi mon ordre par ces lâches aveux. Le Temple est innocent ! Je suis innocent !
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