AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Bernard Noël (41)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Alice racontée aux petits

Les auteurs réussissent le pari de raconter Alice aux petits, c’est un livre animé réussi.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
Commenter  J’apprécie          00
Dana

Un livre magnifique!



Texte inspiré du poète et critique d'art Bernard Noël, qui est aussi un vrai dialogue avec l'artiste, et non une élucubration d'esthète sur l'art - et surtout, couvrant l'ensemble de l’œuvre sculpté d'Yves Dana, des photographies exceptionnelles!



Les photographes sont trop nombreux pour être cités mais ils ont tous un immense talent. La photo de sculpture requiert un don tout particulier: il faut déployer le volume,faire toucher la matière et pas seulement fixer la forme et la couleur.



Photos et texte rendent aussi bien compte des pièces achevées que du travail à la forge du jeune artiste aux prises avec le fer et le feu, comme un Vulcain!



Personnellement, si j'admire le forgeur de formes minérales, à la fois élégantes et acérées , je suis pétrie d'admiration pour les stèles de plâtre, - refondues souvent en bronzes, dans un second temps.



Ah, les pierres dressées d'Yves Dana, ces "stèles" finement griffées, parcourues d'étranges hiéroglyphes, palimpsestes pétrifiés et mystérieux dont le message parle à nos songes, patinées comme des pierres antiques, ébréchées et instables comme des fragments de monuments surgis des sables du temps, vestiges rescapés d'une histoire antédiluvienne...



Ce sont les stèles de Dana , plus encore que les pièces de fer ainsi nommées qui sont , à mes yeux, les "enclumes du rêve"...

Commenter  J’apprécie          320
Debré: Dessins 1945-1960

La redécouverte de dessins en noir et blanc d'Olivier Debré dans un grenier de la maison familiale à Cachan donne matière à l'écrivain Bernard Noël à une réflexion philosophique et poétique sur le signe, l'abstraction et la figuration en perpétuelle tension dans l’œuvre de ce peintre et graveur. Un livre qui permet de compléter une approche de l'artiste mais qui n'est pas représentatif de sa démarche caractérisée par la couleur et les très grands formats.
Commenter  J’apprécie          40
Dictionnaire de la Commune

Que ce dictionnaire ne soit pas plus connu n'est peut-être qu'une demie surprise. La fascination qu'ont les peuples pour leurs tyrans, souverains, gouvernants n'a pas de commune mesure avec l'intérêt qu'ils pourraient porter à tous les soulèvements des peuples, des gens comme eux. La Commune est l'un de ces soulèvements, une tentative pour donner au peuple les clés d'un d'un affranchissement.
Commenter  J’apprécie          10
Dictionnaire de la Commune

« La tentation, surtout dans un dictionnaire, serait de ramener toute la pensée de la Commune à une définition. C'est un vieux complexe : on veut posséder, on veut savoir. Toute notre tradition culturelle est une tradition de propriétaires. Il s'agit de s’approprier, et vite, l’essentiel. La Commune est révolutionnaire en ce sens, aussi, qu’il n'y a pas moyen de la réduire à ce point. » Bernard Noël a composé ce copieux volume, parfaitement lisible dans son intégralité, et qui propose une espèce de reconstitution historique on ne peut moins labyrinthique.

(...)

On retient tout d’abord de cette lecture la spontanéité initiale que l’auteur ne cesse de souligner (et de regretter par la suite) et la profonde ambiance joyeuse et festive, la fraternisation, lorsque l’insurrection triomphe. Avec ce travail impressionnant, Bernard Noël a souhaité rendre hommage à la Commune, ajouté son propre « pavé » à une sorte de barricade commémorative aussi destinée à inspirer le présent : « La Commune est plus durable qu'elle n'a duré, de sorte que sa lumière voyage encore. » « En somme, la Commune “excède“. » L’Histoire peut donc aussi se lire à la manière d’un puzzle, puisque ce dictionnaire offre au lecteur la possibilité de construire son propre cheminement. Magistral et passionnant !



Compte rendu de lecture complet sur le blog :
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
Commenter  J’apprécie          400
Du monde du chagrin

Il m’est difficile, malgré trois relectures, de réussir à poser quelques mots sur ce livre dense et singulier qu’est Du monde du chagrin : deux voix amies s’y répondent, lisant du bout des lettres le livre du chagrin, ses labyrinthes, ses régions nébuleuses. Deux splendides gravures les encadrent et se répondent, en négatifs inversés.



L’une travaille le rythme au corps, faisant sentir ses ploiements, ses pertes et dépassements. Elle fait du chagrin un « trou d’étoiles », constellé de peaux à soulever ; elle se fait tressage de mots mouvants, habités par la nécessité impérieuse de résonner.



L’autre, plus posée, presque sèche, parfois, dans sa justesse, creuse, par question, par aphorismes, la syntaxe du chagrin, la constellation de mots qui l’entourent. Elle répond aux fragments envoyés par la première, se saisissant en écho de certains mots qu’elle entortille à son âme....



La suite sur mon blog :
Lien : http://www.delitteris.com/in..
Commenter  J’apprécie          70
Extraits du corps

Je suis totalement hermétique à ce style de poésie. Je n'ai strictement rien compris, je me demande même ou se trouvait ce que j'imaginais être de la poésie. Je dois être un ignorant qui s'ignore.
Commenter  J’apprécie          94
Fred Deux. La chair du double

INCROYABLE
Commenter  J’apprécie          10
Gulliver chez les géants

Un livre plutôt bien mais je préfère Gulliver à Lilliput.
Commenter  J’apprécie          20
Gulliver chez les géants

La première fois que j’ai lu cet abrégé, je devais être en 6é ou en 5é. Je me souviens avoir vraiment aimé ce voyage incroyable. C’était vraiment la grande aventure à mes yeux. J’étais assez impatiente de le relire et lorsque ma fille a proposé qu’on le fasse ensemble, j’étais vraiment ravie… cela n’aura hélas pas duré bien longtemps.



Est-ce le récit en lui-même ou est-ce le fait que ma petite demoiselle aie eu du mal à le lire qui en ont fait une si douloureuse expérience? Je ne saurai dire. Sans doute un peu des deux… Mais peut-être est-ce aussi lié au choix des chapitres. C’est sans doute un tout… Les longues descriptions, les chapitres détaillant les mœurs, la politique, le rapport à la religion sont autant de passages qui viennent alourdir le récit; ils rendent presque insignifiant le quotidien que doit supporter Gulliver, exploité, moqué, voir torturé. Si on peut tout à fait comprendre l’intérêt de comparer deux modes de vie différents et pourtant si proches, je ne pense pas que le jeune lecteur puisse trouver amusant de lire l’utilité qu’ont les hommes des armes à feu ou pourquoi ils font la guerre quitte à appauvrir leur pays, leur patrie ou encore comment sont gérées les cultures. J’ai cependant trouvé intéressant le fait que Gulliver soit exploité par les géants comme les hommes exploitent les animaux, forcé de faire des tours ou des démonstrations sans autre utilité que d’amuser la galerie…



Par ailleurs, le vocabulaire employé est certes d’excellente qualité mais trop de mots ne sont plus employés aujourd’hui et je doute que beaucoup de jeunes lecteurs puissent pleinement saisir la richesse du langage utilisé par l’auteur. D’ailleur après en avoir discuté avec ma fille, il apparaît clairement qu’au bout d’un moment, elle trouvait tellement de mots inconnus qu’elle n’osait plus me poser de question de peur de ne jamais finir ce livre. Au final, elle n’a pas compris grand chose à ce qu’elle lisait et je me suis beaucoup ennuyée à tenter de sauver le reste.



Je reste donc déçue de cette petite lecture d’un classique abrégé tant pour la forme que pour le fond.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
Commenter  J’apprécie          20
Journal du regard

Un ensemble de notes sur le regard qui forme un essai. Profondeur et pénétration du regard de Bernard Noël. Le texte progresse comme une extension de lui-même. Forte densité de l'approche des espaces. ce que nous fait sentir cette approche du regard, c'est sa "mentalité charnelle". L'association de l'espace charnel dans sa dimension physique et mentale. Pas d'intellectualité déshydratante de l'écriture, ni de corps exsangue mais un alliage vertueux trouvant son expression dans le regard. Une recherche de dénuement, de profondeur du regard et de don de soi. Qualités rendues sensibles par le regard.
Commenter  J’apprécie          20
L'Eté langue morte

Dans ce petit recueil, Eros et Thanatos entremêlent leur rythme inexorable. Rythme lancinant d'une mort toujours à venir, présente à la pensée comme une obsession de chaque instant. Rythme de l'approche amoureuse, qui se voudrait la négation de la mort : "je veux renoncer à mourir si tu m'aimes". Sensualité de la vie qui nous réconcilie avec notre condition d'hommes puisque "l'amour fait de chacun le revenant de l'autre".

Un recueil qui permet une entrée en douceur dans l'univers poétique de Bernard Noël où le corps, le regard, occupent une place prépondérante...

Commenter  J’apprécie          110
La castration mentale

Je reprends un peu par hasard ces essais de Bernard Noël publiés en 1994. A l'époque je les trouvais un peu audacieux. Je ne peux que constater qu'il avait une vision très pertinente de notre société et de sa dérive consumériste. Ironique, pessimiste ? Peut-être. Il réplique : " Je déteste l'optimisme parce qu'il n'a principalement réussi qu'à supporter l'oppression; j'appelle au désespoir parce qu'il possède une énergie propice à la colère". Son état des lieux sur la crise du sens et de la culture est, hélas, avéré. A lire ou à relire!
Commenter  J’apprécie          80
La castration mentale

Dans ce remarquable ouvrage, Bernard Noël, l'immense poète Bernard Noël, auteur du "Château de Cène", appelle à retrouver du sens. Que dit-il ? L'oppression a changé d'apparence. Nous sommes passés des régimes totalitaires dont la censure s'attaquait à la liberté d'expression au nouveau système totalitaire économique qui vise, lui, la "sensure" en pourfendant la liberté de penser. De fait, à la culture s'est substituée l'économie. A la création, la représentation. A l'action, l'image. Très habilement, les forces médiatiques, asservies à la loi du marché, ont assiégé notre intimité. Menaçant l'intelligence humaine d'émasculation cérébrale.

Le XXIème siècle sera-t-il frappé d'impuissance mentale ? Telle est la question fondamentale de ce merveilleux essai de Bernard Noël.

Visionnaire.
Commenter  J’apprécie          10
La Langue d'Anna

Peut-être un peu d'Almodavar par anticipation (La piel que habito), de S.Kon (Perfect Blue), de B.Wilder (Boulevard du crépuscule) et bien d'autres références.



La langue utilisée est précieuse, précise et parfois crue dans ce qu'on aurait pu appeler "Peau d'âme". C'est celle de l'auteur récemment décédé et celle d'Anna, cette star de cinéma qui doute de son corps autant que de la vie.



Être mal dans sa peau, vraiment, obstinément.
Commenter  J’apprécie          30
La Maladie de la chair

Expérience troublante de contamination et d'hypnose. Lourde responsabilité que de conseiller cet ouvrage, si vous deviez vous y risquer, gardez-vous une soirée et buvez d'une traite. C'est un passage à tabac, un viol assumé, qui se dévoile peu à peu et s'enracine par l'effort de répétitions qui poussent toujours plus avant dans l'immonde. Texte très représentatif de la pensée contemporaine du corps en poésie et réflexion intéressante sur la communication par le récit.
Commenter  J’apprécie          10
La Maladie de la chair

Très ennuyé pour rédiger une note : je ne suis pas sûr d'avoir rien compris à ce récit. Le récit-un monologue-tourne sur lui-même dans des dédales rhétoriques qui semblent n'être là que pour perdre le lecteur. On devine, au détour d'un bras du labyrinthe, un lieu innommable : la cave, un personnage répugnant parce que pourrissant : le père et la figure maternelle presque plus monstrueuse et malsaine encore dans son désir sadique de vengeance. Pourquoi, pour qui, cela est très difficile à dire tant la lecture est noyée dans des détours de phrase inutiles ou plutôt utiles à l'égarement du lecteur. La profusion du verbe est là, à dessein, pour masquer la vérité afin que la révélation finale en soit encore davantage effrayante. Il me faudrait relire plusieurs fois ce texte pour vérifier ce qui n'est ici qu'intuition, mais cela est au-dessus de mes forces.
Commenter  J’apprécie          121
Le 19 octobre 1977

J'ai reçu ce livre le 16 mai 2014, ai finit sa lecture le 18 mai 2014. Il n'aura fait que passer; je le remet à la vente ce même jour.
Commenter  J’apprécie          10
Le château de Cène

Un peu érotique au début, on passe très rapidement à de la littérature de transgression. Quelques pages de lecture par jour suffisent. Parfois, juste un paragraphe, on referme, et on y revient plus tard, de nouveau prêt.e. Rapidement, on s'habitue aux images d'horreur et l'on se laisse volontiers mené.e dans cette histoire aux allures homériques et ésotériques. On rêve de Mona, cette déesse nocturne qui attise toutes les curiosités. L'écriture est d'une poésie remarquable ; d'ailleurs, Urbain d'Orlhac n'est autre que le nom de plume de Bernard Noël, le temps d'un roman jouant sur les tabous et le non-conventionnel. Peut-être un peu trop phallique à mon goût, j'aurais aimé plus de plaisir féminin... Édition originale de 1969. Roman censuré, interdit (les éditions Martineau sont saisies en 1970), jugé contraire aux bonnes moeurs, puis réédité avec le nom de l'auteur, chez Pauvert notamment.
Commenter  J’apprécie          50
Le château de Cène

Incontournable, une vision apocalyptique de la guerre, qui n'apparaît jamais, cachée derrière un torrent de sexe.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bernard Noël (307)Voir plus

Quiz Voir plus

Les fourberies de Scapin

Question personnages : Argante a comme fils :

Léandre
Octave
Scapin
Scapin et Octave

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Thème : Les fourberies de Scapin de MolièreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}