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Citations de Bernard Tirtiaux (164)


Il est des êtres que les souffrances affalent, d'autres que les épreuves sculptent. Tout dépend s'ils sont faits d'argile ou de pierre. (p.20)
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[...] une bonne idée doit être simple sur le fond, ce qui ne l'empêche pas de prendre toutes les complexités imaginables dans la forme. Voyez la roue...
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Ils ont découvert ensemble la mouvance nomade, le pays de légendes, l'envoûtement oriental, le raffinement exquis et le merveilleux savoir-faire des artistes de là-bas. Ils ont souffert l'un comme l'autre de la barbarie de la croisade, du fanatisme de la chrétienté qui cautionna les plus infâmes exactions. Ils ne parleront jamais de la prise de Jérusalem, qui fut un monstrueux et incontrôlable massacre, face auquel les preux atterrés se trouvèrent impuissants. Ils tairont cette " guerre sainte " qui s'est avilie dans l'horreur et la répression aussi gratuite qu'ignoble. Ils évacuent constamment cette vision de cauchemar, qui leur gangrène encore la mémoire telle une hideuse et purulente infection.
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Ils ont découvert ensemble la mouvance nomade, le pays de légendes, l'envoûtement oriental, le raffinement exquis et le merveilleux savoir-faire des artistes de là-bas. Ils ont souffert l'un comme l'autre de la barbarie de la croisade, du fanatisme de la chrétienté qui cautionna les plus infâmes exactions. Ils ne parleront jamais de la prise de Jérusalem, qui fut un monstrueux et incontrôlable massacre, face auquel les preux atterrés se trouvèrent impuissants. Ils tairont cette " guerre sainte " qui s'est avilie dans l'horreur et la répression aussi gratuite qu'ignoble. Ils évacuent constamment cette vision de cauchemar, qui leur gangrène encore la mémoire telle une hideuse et purulente infection.
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Le verrier cherche à devenir un délicat décrypteur de l'écriture céleste, celle qui module les jours et les saisons. Il se fait artisan du vertige lumineux. Un vitrail musicalement juste et souverainement écrit a le verbe si riche qu'il n'est pas d'écrivain qu puisse prétendre le décrire ou le posséder par l'analyse.
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Constantinople, ce sont des voitures qui lambinent comme des cygnes en marge du port, ce sont des quais où de merveilleux objets côtoient les matériaux les plus frustes, c'est la majesté de palais raffinés et autres constructions somptueusement achevées, des ruelles tortueuses et inextricables qui montent et qui descendent, des coins crasseux ou grouillant d'une foule aussi disparate que cosmopolite, allant du montreur d'ours gitan à l'armateur grec, c'est l'ivresse des sens, la volupté. Il y fait bon voir, sentir, respirer, entendre, toucher.
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Attablé près d'une meurtrière, ses maigres mains jointes à hauteur des lèvres, maître François écoute, les yeux clos, la respiration calme de la nuit dans l'espoir de surprendre le pas familier de cet être aimé que le hasard de l'existence a greffé à son coeur comme un sarment neuf sur un cep rabougri et tors. P 15
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Il arrive un moment où nos pauvretés nous rassemblent laissant de côté l'envahissant territoire de nos rancoeurs. Je couve l'espoir qu'un temps viendra où les hommes se lasseront de remettre jour après jour le couvert de la haine, écrivait Gunther.
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Combien de temps faudra-t-il pour purger les mémoires des atrcocités d'une guerre comme celle que nous venons de vivre ? Trois, quatre, cinq générations ? Avec quels yeux tes enfants regarderont-ils les enfants de mes enfants ? Et vice versa ? La rancoeur a la dent dure et si un pas est à faire, il ne peut venir que de votre côté, pas du nôtre. La pitié est un privilège des vainqueurs...
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Grand frère, où es-tu maintenant ? Sur quelle mer navigues-tu ? De quelle île, de quel continent as-tu fait ton royaume ? Où voulais-tu m'amener la dernière fois que tu jetas ton voilier sur les flots ? Griffe infime sur la peau grise des océans, la trace de ton périple est bien marquée quelque part...
"Disparu en mer", dit-on dans mon entourage. Je ne veux pas le croire et chaque jour qui vient lève en moi le sentiment que tu vas revenir, passer par le jardin, pousser sans bruit la porte arrière de la maison dans l'intention de me surprendre puis, face à moi, te cabrer un moment pour rejeter en arrière ta mèche en berne, contracter ton front, me transpercer de tes yeux d'archer, me prendre ensuite dans tes bras solides et m'étreindre sur un rire.
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J’ai repensé à Gunther et à la différence qu’il faisait entre le pardon et la pitié, et à l’image du raisin vert mangé par les parents dont les dents des enfants sont agacées.
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J’étais soldat allemand pendant la grande guerre et ma défaite fut une défaite de soldat. Au yeux du Monde et de l’Histoire, la seconde guerre a fait de nous tous des bourreaux… Combien de générations faudra-t-il pour qu’on enlève à l’Allemand cette cagoule ?
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Guérirons-nous un jour de ce cancer de l’âme dont on ne finit pas de découvrir les métastases ? C’est ma grande question. J’ai mal pour mon pays et honte pour les grands esprits, les compositeurs, les poètes qui ont fait sa grandeur. Que leur avons-nous fait ?
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Le Mal a ses racines en chacun d’entre nous. Avec cette guerre, il s’est propagé dans des proportions qui me laissent sans voix.
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Il faut transmettre à nos enfants la vigilance plutôt que la haine. La haine est sectaire, elle méprise, elle exclut. La vigilance est ouverte, elle est l’affaire de tous, vainqueurs comme vaincus. Elle a pour enjeu que pareilles dérives ne se reproduisent plus.
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L’homme simple a cette petitesse de ne pouvoir s’attacher qu’à ce qu’il a côtoyé et le regard d’enfant que j’ai porté sur cette époque de ma vie me vaut encore aujourd’hui une vision d’homme simple.
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On n’est pas sur un terrain de jeu ! Nous sommes en guerre et la guerre n’est pas une affaire de gamins !
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Je crois néanmoins que dans un cas comme dans l’autre, à moins d’être cynique et de faire table rase de la faute en l’éradiquant par la négation ou la fuite, on a besoin du pardon de la personne lésée pour nous réconcilier avec nous-même et réinvestir notre vie.
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Il n’y a pas de réponse dans le pardon mais quel recours subsiste-t-il quand le Mal est à ce point irréversible et monstrueux ?
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On dit que ventre affamé n’a pas d’oreilles. Le mien, cette fois-là, avait des cordes vocales : — J’ai faim ! fis-je d’une toute petite voix. Comme Ésaü qui perdit son droit d’aînesse pour un plat de lentilles, je pactisai avec l’ennemi pour une tranche de pain au pâté.
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