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Critiques de Bernardo Atxaga (23)
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Urkizu

Urkizu, jeune matelot basque décide de rester partager la vie des inuits afin d'apprendre leur langue et de permettre à son patron de mieux commercer. Après une courte période d'observation, l'intégration se passe bien et le jeune homme demande à y passer l'hiver. Une mauvaise saison de chasse et un froid plus rigoureux que d'habitude vont amener Urkizu à percevoir autrement ses nouveaux compagnons...



Un roman qui aborde les limites de l'intégration. Comment l'origine et la méconnaissance des règles profondes peuvent remettre en cause l'amitié. Un constat assez pessimiste même si l'auteur tempère son récit en invoquant la folie et les décisions individuelles


Lien : http://t.co/rwqyux7JxA
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Urkizu

Ce petit roman publié aux éditions La Joie de Lire (dont le catalogue regorge de titres originaux et exigeants) m'a un peu déconcertée. J'ai adoré le début, le style d'écriture et le héros mais la deuxième moitié du roman m'a nettement moins emballée en basculant dans une autre tonalité.

C'est néanmoins un excellent livre dont je peux vous conseiller la lecture (à partir de 10 ans).

Urkizu est un jeune mousse de 15 ans, orphelin dont la seule famille est l'équipage du bateau de pêche basque en partance pour Terr-Neuve sur lequel il est embarqué. L'histoire se déroule au XIXème siècle (je pense...). Urkizu est un jeune garçon intelligent et très débrouillard et il étonne notamment ses compagnons de voyage par son aptitude à apprendre les langues étrangères dans les différents pays où le bateau fait escale. C'est pourquoi, en arrivant en terre inuit, il est décidé que le mousse passera deux mois avec les « esquimaux » dans l'espoir de s'imprégner de leur culture et leur langue afin par la suite de mener des échanges commerciaux plus fructueux...

Les deux premiers mois d'apprentissage sont un régal à lire mais la suite m'a nettement plus troublée.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Séjour au Nevada

C'est un très beau roman que l'on pourrait décrire comme le journal intime, le récit de voyage d'un écrivain basque, tout juste émigré à Reno, dans le Nevada avec sa femme, Angela et ses deux filles, Izascun et Sara. Il nous raconte leur installation dans le Grand Ouest américain, nous fait part de ses émotions, de ses sentiments présents, de ses rencontres souvent atypiques. nous conte divers événements (la campagne de Barack Obama, la disparition du milliardaire Steve Fosset, d'un tueur et violeur en série qui sévit à Reno, l'évocation de la cellule du prisonnier AZ87 Al Capone ...), évoquent des écrivains (Raymond Chandler, Kerouac, Allan Ginsberg, Juan Benet, Eric Havelock...), des livres, des albums photos (celui de The Way We Were est marquant, troublant - extrait p.218) et puis tant d'histoires qui surgissent et disparaissent tout au long du roman, comme des tourbillons de souvenirs.



Parce qu'il est aussi question des rêves et des souvenirs du narrateur dans ce livre, apportant, parfois une touche sombre à ce roman, celle du deuil (de son père, de sa mère ....), celle de la nostalgie, des difficultés liées au déracinement. Il écrit sa vie, à un moment de sa vie, où il est temps de tourner la page.

"Ce qui s'était passé étant désormais derrière nous, notre façon de vivre a changé. Pour employer une métaphore empruntée aux livres religieux, l'herbe - la vie - a commencé à pousser et grandir dans d'autres fissures du mur."



Cette lecture fait voyager, elle nous transporte du désert dans le Nevada, à Reno, Las Vegas, Lac Tahoe, Truckee, Black Rock, mais aussi en Italie (Gênes, Florence, Rome, Pise ...), en Espagne et au pays basque.



La playlist déroulée tout au long du roman est un pur bonheur : The Mamas and The Papas, Animals, Sinatra ...



Une très belle écriture qui invite sans aucun doute au voyage; par de jolies touches colorées, l'auteur décrit merveilleusement bien le décor grandiose, majestueux qui l'entoure.



"Le ciel était bleu, le désert ocre, rougeâtre du côté des collines arrondies, le vent passait sur les arbustes comme une brosse en les frottant et en les nettoyant."



"Beau comme le premier jour du monde, de la création. Telle est l'idée qui vient à l'esprit quand [...] s'ouvre le panorama et apparaît le lac, Lake Tahoe. Les sapins cachent les chemins proches de ses berges : les montagnes recouvertes de neige succèdent l'eau bleue. On dirait, sans qu'il le soit vraiment, un paysage de carte postale : l'espace immense et les appareils photo ressemblent à des jouets. Durant un instant, on a l'impression que c'est précisément l'immensité qui va s'imposer à l'esprit mais non, c'est la première idée qui triomphe, celle qui nous fait soupirer et dire beau comme le premier jour. Tout semble innocent, primordial, comme si en traversant la sierra, on traversait aussi la frontière du temps en remontant en arrière, vers le paradis."



J'y étais, sincèrement, j'y étais !



J'ai adoré ce voyage; il faut le savourer lentement, par petites touches, au risque peut-être de s'ennuyer (ce qui ne fut pas mon cas) et de se perdre dans le désert, ce qui serait une expérience bien cruelle !!



Un très grand roman autobiographique extrêmement dense et riche, aux mille histoires, récits, chansons, souvenirs, que j'ai lu avec un immense plaisir.
Lien : http://seriallectrice.blogsp..
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L'homme seul

Un roman superbe, qui parle du terrorisme Basque, mais aussi du repentir, des questionnement d'un homme.

c'est particulièrement bien écrit, réaliste, introspectif.

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Séjour au Nevada

Une magnifique évocation auto biographique... Un grand plaisir de lecture, prosaïque et poétique.
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Urkizu

Ce livre m'a plu car le caractère du personnage principal “Urkizu” est intéressant : il est intelligent, fort et déterminé.

Je vous le conseille car c'est une histoire captivante et courte, qui vous explique comment vivent les “Inuits”comme: quand l'hiver arrive ils construisent des Igloo et ils y restent dedans pendant toute la saison.

Sylvain M.

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Cette histoire est plutôt bien car elle reflète bien la vie des Inuits : on voit vraiment la dureté de l'hiver à Terre Neuve (Canada). Elle est assez mouvementée : il y a du suspense et de l'action. Mais il y a trop de temps morts et cela ne m'a pas plu.

Je suis un grand Fan des Inuits alors dois-je vous le conseiller? Oui seulement je doute sur certaines informations.

Je pense que je vais devoir revoir mes connaissances sur les Inuits.



Vincent.B

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J'ai adoré ce livre. J'ai trouvé l'histoire très joliment racontée et très réaliste, le fait que le personnage principal change de monde et apprenne une nouvelle langue est une bonne idée pour ne pas s'ennuyer en lisant, Il y a de l'action. Urkizu possède un caractère très beau ; il est courageux, généreux, calme et possède encore bien d'autres qualités. le fait que l'histoire se finisse de cette manière m'a ému et transmis un message : ne jamais se fier aux apparences car les méchants peuvent être gentils et les gentils peuvent être méchants.

Justine D.
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Shola et les Lions

Suite à la découverte d'un livre, Shola s'imagine être un lion. Mais quand il lui faut affronter l'extérieur et trouver elle même son repas, la petite chienne commence à douter...



Une jolie histoire avec surtout de belles illustrations.
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Obabakoak

Livre difficilement catégorisable, ce qui en fait d'emblée son charme.

Considéré comme un classique de la littérature basque, cette oeuvre se compose de différentes nouvelles dont le fil qui les lie est parfois bien ténu.



Le début est très séduisant, plusieurs nouvelles nous faisant découvrir la vie à Obabakoak avec quelques artifices littéraires ingénieux. L'histoire d'une romance épistolaire, d'une institutrice en quête d'amour et la relecture d'une lettre d'un chanoine sont de belle facture et très agréable à lire.



Ensuite, l'auteur engage le lecteur dans une lecture de nouvelles en saute-mouton rappelant la narration des contes des milles et une nuits. Dans un premier temps, je me suis amusé de ce subtile engrenage d'histoires et de réflexions sur le métier d'écrivain, de conteur. Mais tout à coup, à partir de la nouvelle "Pour écrire un conte en cinq minutes", l'auteur m'a perdu. Impossible pour moi de trouver du plaisir dans la lecture des nouvelles suivantes et, chose rare, j'ai abandonné la lecture alors qu'il restait une centaine de pages.



A lire les commentaires et critiques, la fin du livre permet de boucler la boucle. Je n'y suis pas parvenu. Néanmoins, je conserve le plaisir de cette lecture et découverte même si elle fut finalement incomplète.



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Urkizu



Urkizu, jeune orphelin, est mousse sur un navire basque faisant commerce avec Terre-Neuve. Ce début pourrait être celui de très nombreux romans du XIXeme ou du XXeme siècle,  mais un détail change tout : dans le port de La Rochelle,  alors que l'équipage s'empêtre dans son basque natal, Urkizu les sort de l'embarras avec quelques mots de français.  La situation se reproduit dans un port anglais. Il n'en faut pas plus pour que,  débarqués à Terre-Neuve, une idée fasse son chemin dans la tête du patron et c'est ainsi qu'ils laissent Urkizu chez les Inuits pendant deux mois, le temps d'apprendre les rudiments de leur langue. Mais cela ne suffit pas à ce jeune homme au pair, et il convainc l'équipage de le laisser là jusqu'à leur retour au printemps prochain.  Le roman d'aventure devient alors un roman de l'intégration et de la découverte de l'autre. Au début, la situation est presqu'idéale, notre mousse se fait des amis, progresse dans son apprentissage, et se conforte dans sa décision d'hiverner avec les Inuits. Mais les choses évoluent lorsque surviennent le froid et la faim, jusqu'à mettre Urkizu en danger, posant ainsi la question des limites de l'amitié et de l'intégration,  des priorités vitales, de la folie, de la bascule vers l'inacceptable. Ce roman en déconcertera plus d'un, suscitera des discussions,  mais il a le grand mérite d'oser quitter une vision angélique du rapport à l'autre pour lui restituer toute son ambiguïté. 
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Mémoires d'une vache

Les plus :

Un texte sympathique, drôle et bien écrit, avec un point de vue surprenant sur la guerre entre fascistes et républicains espagnols (mais quel est donc ce mystère de Balanzategui ?).

Style fluide et agréable, voix intérieure (Pénible la bien nommée) amusante et philosophe.



Les moins :

Les ados sauront-ils se laisser séduire par le point de vue d'une vache ?

Et surtout, à leurs âges, sauront-ils s'approprier le contexte historique (quoique fort bien narré) et ses enjeux ?
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L'homme seul

L'histoire : un groupe d'anciens terroristes basques amnistiés a réalisé il y a plusieurs années un braquage pour pouvoir se payer et ouvrir un hôtel-restaurant près de Barcelone. Pendant la coupe du monde de football (quelle année ?), ils hébergent l'équipe de Pologne. Le livre retrace aussi bien la vie en vase clos de ces anciens terroristes que la délicate question du repentir. L'un d'eux est amené, presque contre sa volonté, à héberger clandestinement un couple de terroristes qui viennent de commettre un attentat mortel au Pays basque, alors que l'hôtel grouille de policiers, officiellement présents pour protéger l'équipe de foot. Je vous laisse découvrir par vous même la fin, mais c'est un superbe roman, écrit par un auteur basque que je ne connaissais pas du tout.




Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Séjour au Nevada

un livre très étonnant et toujours très imaginatif qu'on imagine tout à fait autobiographique.



Le point de départ est la relation du séjour (au nevada du titre) d'un universitaire dans une université d'une ville plus connue pour ses casinos que pour ses études universitaires.

Pourtant cette ville de Réno abrite un centre de recherche basque.



Bernardo entremêle récit de son séjour et vies de basques du passé au nevada ou au village natal.



on a l'impression trompeuse au départ qu'Atxaga n'avait pas la matière pour écrire un roman et qu'il raconte son séjour en l'entrecoupant de quelques nouvelles (merveilleuses) relatant la vie du pays basque et de son émigration massive vers l'amérique.



puis insensiblement les entrelacs entre les histoires se resserent et apparait alors un gransd roman t en place sur l'histoire du du pays basque et de la famille du narrateur où le Nevada prend toute sa place au fil des pages.



Au final ça donne un grand livre sur le pays basque dans la veine d'obabakoak.







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Urkizu

Ce court roman palpitant évoque avec finesse et de grandes qualités littéraires le choc parfois brutal entre deux cultures.

Une vraie pépite de lecture pour les bons lecteurs à partir de 10 ans et après sans aucune limite d'âge.
Lien : http://www.123loisirs.com
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Obabakoak

Un livre magnifique assez inclassable, à la fois roman, recueil de contes et de nouvelles, discussions sur la littérature, la langue, la vérité multiforme impossible à saisir, la bataille contre l'oubli.

Toutes ces histoires découlent les unes des autres parfois ou sont trouvées sur des manuscrits, des lettres ou encore contées lors du voyage de deux amis qui se rendent à une séance de lecture organisée chaque année par l'oncle du narrateur. Certaines sont inachevées.

On y repère des petits airs de famille avec les Mille et une nuit, Jacques le Fataliste et d'autres oeuvres, car ici le plagiat est "autorisé". C'est même un hommage. Toute littérature serait réécriture.

Des fils conducteurs se révèlent peu à peu : le village, le lézard. On les suit ainsi que tous les autres chemins semés d'énigmes, par lesquels nous entraîne Bernardo Atxaga sans que jamais nous sachions où ils vont nous mener. On se laisse bousculer avec délices. La fin, je n'en parlerai pas, car il y a une fin au livre sinon à l'enchaînement des histoires qui pourrait se poursuivre à l'infini tant que la mémoire est préservée...

Là m'est apparue l'unité du livre, et j'ai eu envie de tout reprendre pour retrouver les indices qui m'auraient échappé.

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Obabakoak

Il s'agit d'une succession de 26 nouvelles, dont le lien ne devient évident qu'à la fin. Le cadre de l’œuvre est le monde rural basque, et parmi les multiples personnages, celui qui maintient le suspens jusqu'à la fin, c'est un mystérieux poète ayant beaucoup voyagé...

La construction narrative n'est pas sans rappeler (beaucoup!) le célèbre roman d'Italo Calvino Se una notte d'inverno un viaggiatore, avec autant de considérations méta-littéraires (qu'est ce qui rend intéressant un récit?, "la recherche du dernier mot" etc.), mais peut-être sans être aussi poussé dans la métaphysique (et donc sans doute de lecture plus aisée que Calvino, sans être aussi originale, en contrepartie).

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Shola et les sangliers

Le style d'écriture est un peu molle, tout comme l'histoire, tout comme les personnages. Ça ne m'a pas enthousiasmée plus que ça.
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Shola et les Lions

Sympathique mais sans plus.
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Shola des villes, Shola des champs

Je ne connaissais pas Shola, petite chienne sympathique. Le roman est court mais pas simplet dans le vocabulaire et s'adresse à des enfants de 7/10 ans.

Forcément, le contraste entre le chien de la campagne et le chien de la ville ne se fait pas sans quelques stéréotypes mais l'auteur s'en sort plutôt pas mal
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Shola et les Lions

Un petit livre plein d'humour
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Mémoires d'une vache

Roman très original d'une vache qui écrit ses mémoires. C'est drôle car elle se pose des questions métaphysiques sur sa condition de vache aidé par Pénible, sa voix intérieure. Pour moi, il manque d'action et passé la découverte du personnage et de ses amis plus fous les uns que les autres on s'ennuie un peu.... je ne suis pas sûre que ce livre plaira aux adolescents à qui il est destiné.
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