Citations de Bertrand Puard (223)
Ils rebroussèrent chemin, se précipitant vers l’aile occupée par la collection d’œuvres modernes et contemporaines du musée.
- Si l’un de nous se prend une balle devant un Pollock, au moins, ça ne se verra pas sur le tableau, dit Neil. Une traînée rouge parmi d’autres...
Mathieu hallucinait. Comment ce gamin pouvait-il faire de l’esprit en cet instant dramatique ?
trouvez-moi plutôt un homme fortuné en ce monde qui n'ait pas été obligé d'anéantir un concurrent pour lui voler sa place, un homme politique qui n'ait pas de sang sur les mains pour conquérir le pouvoir...
- Mon nom vous en dirait trop. Je préfère le taire.
Une spationaute sans casque, qui ne décollait pas, restée sur le plancher des papillons. Ou bien, en inversant les pôles, une sorte de "mortonaute" encore prisonnière sur la terre des vivants. Mémé Rosa n'était pas morte. Bien pire, elle gisait inconsciente. Maîtresse de rien, esclave de tout.
C'est toujours plus humain d'entendre la vérité que de la lire, non ? (p. 189)
Le progrès ne veut que s'il est partagé par tous. Si ce sont toujours les mêmes qui en tirent les bénéfices, alors...
Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. La vie est une toile aux multiples couleurs, aux nuances variées, au pire, pour les esprits un peu obtus, un camaïeu.
Un génie qui se dissimule sous le voile de la normalité est un génie invincible.
"Les gens oublient vite, pensa le Japonais. C'est ce qui les perd." Et c'est ce qui le faisait gagner.
Le soleil, l'eau et leur jeunesse, leurs trois sources vitales !
Il aurait rencontré la grossièreté avant de côtoyer la gracieuseté.
Un artiste ne cherche pas la vérité, mais sa vérité
Ah, s'enfermer avec du papier, une plume et une bouteille d'encre ! S'enfermer et ne sortir qu'une fois l'oeuvre faite ! Écrire, écrire, puisqu'il ne pouvait en être autrement, écrire pour vivre comme on a besoin d'air et d'eau !
Il sortit de sa poche un chiffon rouge pour s'essuyer le front, un chiffon qu'il portait autour de sa tête quand Renoir l'avait peint l'année passée. Dans le café de l'Ermitage, on eût entendu un frisson crisser sur un papier canson.
- Un mendiant aurait découvert un tableau de Cézanne près du Panthéon, un portrait de Zola. La toile est en cours d'expertise au Louvre. On va même me convoquer, à ce qu'il paraît.
Il s'arrêta, serra fort le bras tremblant de Lalie. Et Méphisto, dans un geste crétin, leva son verre à la mémoire de Cézanne, le but d'un trait et s'étouffa.
- Bientôt, tu verra que cela n'a plus aucune importance explique Ilsa.
- Quoi?
- Les marques... précisa la jeune fille. Le fait de bien s'habiller tout ça. Je faisais attention a ma garde robe quand j'étais encore moi.
- Ah car tu n'est plus toi? rigola Neil.
-Je suis moi et une autre. Je ne suis personne. Je suis une effacée.
Neil partit d'un gros fou rire en entendant cette réplique.
-Trop drôle! hoqueta t-il. Tu es surtout la plus rigolote du groupe. Moi qui te prenais pour une fille vachement sérieuse. En faite tu es boute en train, toujours en avance d'une vanne.
Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions, et nous dirigeons le reste.
rien n'est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d'espérer
Ce serait qu'au prix d'une vie de labeur , d'une vie consacrée à écrire une œuvre à elle seule capable de faire évoluer une société vers le meilleur , que des vies de la nature de la sienne pourraient ne peut être inutiles .
Le bonheur est comme ces palais des iles enchantées dont les dragons gardent les portes.Il faut combattre pour le conquerir...
Alexandre Dumas
En règle générale , une passion n'est jamais un plaisir