Citations de Bill Willingham (138)
Le prince charmant: J'irai droit au but. Le mois prochain, je serai élu maire de Fableville. (...) C'est sûr et certain. Une élection n'est jamais qu'une histoire d'amour avec toute une communauté, et non une seule femme, à conquérir. Et je n'ai jamais été éconduit.
Il était une fois... une fois de plus.
« Les femmes portent des décolletés pour distinguer les gentlemen des chiens. Les rares hommes qui vous regardent dans les yeux, même face à des seins comme les miens, ont un potentiel. »
- Dans les romans policiers, c’est la scène du dénouement. Celle où le brillant détective dévoile toute la vérité. Dans une œuvre de fiction, l’auteur marquerait une pause dans le récit pour demander au lecteur s’il a assemblé tous les indices.
- Venons-en aux faits, jeune homme.
- Désolé, mais tous les vrais flics rêvent secrètement de cet instant… Et rares sont ceux qui ont l’occasion de le vivre. Alors laissez-moi le savourer.
Et ils ne vécurent plus jamais heureux.
- Tu vas le faire, Blue ? Tu vas m'apprendre à me servir de la cape magique pour que j'envahisse les Royaumes comme Bigsby et toi ? Je pense pouvoir comprendre le fonctionnement de l'épée tout seul. Il suffit que je l'agite dans la direction de l'ennemi et c'est elle qui fait le travail, hein ? Je devrais pouvoir les débiter à mesure qu'ils arrivent... Jusqu'à l'extinction de leur race. Ça prendra une centaine d'années, au plus. Bon, quand commençons-nous les leçons ?
- Hum. Tu es sérieux, Mouche ?
- Fais-moi confiance, mon cher ami. Je suis sérieux à mort.
- Toi aussi, tu serais un crétin si tu étais issu de vingt générations d'unions consanguines. Estime-toi heureux de ne pas avoir conservé ton titre de prince plus d'une journée.
[Bête] Nous avons déjà un château et des terres inutiles, abandonnés à jamais dans les royaumes. Pourquoi vouloir gagner d’autres terres et un autre titre inutiles ?
[Belle] Parce que ce sont tes terres et ton titre. Je ne suis qu’une paysanne qui a fait un mariage d’argent. Je veux quelque chose à moi. Si je gagne, je serai princesse de droit.
— Qui êtes-vous ? Qu'êtes-vous ?
— Oups. J'en oublie mes manières... La plupart de mes composants étant modulables, il m'arrive de quitter la grotte en oubliant de brancher le module de politesse.
- Souvenez-vous... Au début de notre exil, j'ai voulu vivre loin de vous et des autres Fables. Mais vous avez insisté pour que je participe à votre grande aventure dans le nouveau monde.
- Mais...
- Ne posez pas de questions si vous n'êtes pas capable de supporter les réponses.
Ensuite on est allés voir la sorcière de la Forêt Noire.
- J’ai été sage, grand méchant loup.
- Certes, vous êtes irréprochable depuis votre arrivée en ville. N’empêche que je vous soupçonne d’avoir repris vos vieilles habitudes alimentaires. N’est-ce pas mamie ? Le pain d’épices, on s’en lasse à la longue, hein ?
Malgré ce que l’on voit à la télé, la vie d’un flic lambda consiste souvent en des heures interminables de travail ennuyeux et ingrat… Les fusillades et les courses-poursuites sont rares. Elles génèrent tellement de paperasse supplémentaire – et sont un tel casse-tête pour ceux qui ne sont pas impliqué – qu’aucun flic sain d’esprit n’a envie de genre d’accroc à sa routine.
— Faites silence, mon cher, il se passe quelque chose à l'entrée.
— Hein , Comment pouvez-vous percevoir quelque chose dans la cacophonie ambiante ?
— Les oreilles que vous essayez de mordiller à la première occasion ne sont pas que décoratives.
[Grand Méchant Loup] Je n’ai jamais révélé que j’étais le fruit d’un mariage mixte. Mon père était le Vent du Nord… Quant à sa rencontre avec ma mère et son coup de foudre pour elle… C’est une longue histoire que je vous raconterai une autre fois.
- Prenez le volant.
- Je ne sais pas conduire.
- Alors apprenez ! Il serait temps de nous rejoindre au vingtième siècle, Bigby.
- On est au vingt-et-unième siècle.
- Ah oui, j’oubliais. Ça passe si vite.
- Ils ont tout le confort, ces cochons. On dirait de vraies personnes.
- Nous sommes de vraies personnes.
« Ce qui est fait est fait, Posey. On ne peut pas remettre de la fiente dans une oie. »
- Si les Communs comptent sur leur gouvernement pour résoudre leurs problèmes, la société des Fables attend de vous que vous vous preniez en main. Notre seule préoccupation c’est que nous enfreignez notre loi la plus vitale : aucun Fable ne doit, pas son action ou son inaction, révéler notre nature magique au monde commun. Si vous ne pouvez pas garder une apparence humaine normale ni acheter un trompe-l’œil à l’une de nos sorcière la loi exige que vous soyez exilé à la ferme, ou vivent les Fables non humains.
« Les loteries sont un impôt sur la stupidité, dit-on. »
- C'est bien le pays des miracles qu'on m'a décrit.
- Et vous n'avez encore rien vu. Les gens peuvent se parler d'un bout du monde à l'autre pour le prix d'un repas. Et dans chaque maison, il y a une boîte qui joue de la musique, une autre qui collecte des infos et une autre qui... Disons que c'est un spectacle de marionnettes permanent.
- Comédies, tragédies... On appuie sur un bouton et on a ce qu'on veut.
- Et pas seulement chez les nobles. Les paysans ont tout ça aussi.
- Incroyable.