Citations de Blake Pierce (657)
« La prison est un endroit amusant », répondit-il, « un endroit fascinant. À l’extérieur derrière ces murs – dans un monde que j’aimais vraiment – j’étais si limité, tellement routinier. Je le vois maintenant. Ici, le tout est possible.
Pendant des années, il avait évité les humains. Ils étaient effrayants, plus violents et incontrôlables que les animaux. Il aimait les animaux. Les humains, cependant, il avait découvert qu’ils s’avéraient être des sacrifices plus puissants pour l’Esprit Universel.
Elle n’avait accordé aucune interview, laissant les journalistes paresseux déduire ce qu’ils voulaient.
L’esprit d’un ado peut être aussi mystérieux que celui d’un psychopathe, dit-il. Ils traversent une période de changements qu’ils ne comprennent pas forcément. Ils sont matures physiquement, mais ils ont un cerveau immature.
Les images avaient été le déclencheur d’un problème plus enfoui. Elles avaient ramené à la surface l’affaire de Phoenix. Elle avait peut-être arrêté le tueur, mais elle n’avait pas rendu service aux femmes qu’elle avait rencontrées. Tout un monde d’exploitation qu’elle avait abandonné.
Ce monde la hantait. C’était peut-être pire que son stress post-traumatique. Après tout, elle pouvait passer ses nerfs sur un sac de frappe. Mais comment se débarrasser de son sentiment d’impuissance ?
Scratch. L’homme n’aimait pas ce nom. Ce n’était pas son vrai nom. C’était un nom qu’on donnait parfois au Diable. Son grand-père pensait qu’il était « de la mauvaise graine ».
Grand-père l’avait toujours appelé comme ça. Même si tous les autres l’appelaient par son vrai nom, c’était ce surnom cruel qui lui restait en tête. Il haïssait son grand-père, mais il n’arrivait pas à le chasser de son esprit.
Certes, elle n'avait aucun désir de voir un autre corps si elle pouvait
l'éviter, mais elle désirait surtout sauver cette femme, qui qu'elle soit.
Décoder le message du tueur ne suffisait pas, ils devaient également aider la prisonnière.
Quelqu'un qui n'aimait pas l'excitation aurait probablement cherché un travail classique,avec un patron standard, sans la pression qui accompagnait un poste dans un journal important, même si c'était un poste de rédactrice de casse-têtes.
Elle avait toujours eu
une excellente mémoire, et certaines images restaient gravées dans son esprit.
Comme le cadavre de Willow Matthews. Elle buvait très rarement, mais elle avait
ouvert une bouteille de Merlot et en était à son deuxième verre.
Poursuivre des suspects,enfoncer des portes... La simple idée du danger me fait trembler. Tout ce que je veux, c'est rentrer chez moi et m'occuper de mes
casse-têtes. Vous savez que chercher, désormais, vous n'avez pas besoin de moi pour décrypter un code.
Nous avons affaire à un tueur qui semble aimer les énigmes et les
casse-têtes, expliqua-t-il. Pour retrouver ses victimes encore vivantes, nous devons donc être capables de déchiffrer ces messages cryptés rapidement, et
vous avez largement prouvé que vous en étiez capable.
Elle n'était pas reporter, et même si elle pensait que son patron serait content d'obtenir ce
scoop, elle craignait qu'il ne s'énerve si elle essayait de jouer à la journaliste. Mieux valait laissait cela aux autres.
Pourchasser des tueurs en série n'avait rien à voir avec ce qu'elle faisait. Elle créait des jeux cérébraux et s'efforçait
d'empêcher son patron de supprimer sa page. La perspective de courir après des criminels la terrifiait... tout en lui paraissant assez excitante.
Les mots ne doivent pas être interprétés dans leur sens
littéral.
Elle ressemblait à un indice de mots
croisés qui en disait plus long que ce qu'il n'y paraissait.
Bien sûr, le jeu favori de la plupart des journalistes consistait
à essayer de leur soutirer tout de même une réflexion, ou du moins une réaction, afin de pouvoir publier un article du style « le FBI frustré par l'absence de progrès dans l'affaire ». Amber se dit à nouveau qu'elle était contente de s'occuper de jeux et de devinettes. Elle ne pensait pas être capable de s'adonner à ce genre de pratiques.
Dans le monde du journalisme, rien n'était plus embarrassant que ne pas publier d'article sur un sujet qui devenait ensuite capital. Certains écrans montraient les cours de la bourse, sur d'autres figuraient les débats au Congrés, mais celui qui attira l'attention d'Amber affichait « le Tueur au Casse-Tête a-t-il été capturé ? » en gros-titre.
Elle essayait de tuer le temps, elle s'en rendait bien compte. Elle n'avait pas besoin de s'adonner à tout ça. Elle désirait juste avoir l'air occupé, au cas où Henry sortirait de son bureau pour
s'assurer que tous ses employés méritaient bien leur salaire. C'était évidemment à cause de lui qu'elle n'avait pas beaucoup à faire aujourd'hui, mais il s'en moquerait bien.
Rédiger des questions de culture générale constituait toujours un bon moyen d'occuper son temps au journal : elle en apprenait plus sur des sujets relativement obscurs, tout en trouvant de nouvelles façons d'écrire ses devinettes.
Il eut envie de lui faire remarquer
qu'un simple indice ne suffisait pas à faire de cet homme un tueur, mais il était évident qu'elle ne l'écouterait pas. Il l'observa donc pendant qu'elle conduisait Ralph Evers, menottes aux poings, au bas des escaliers puis à leur voiture.