AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Blake Pierce (657)


- Où sont tes parents ?
- Ma mère est au travail.
- Et ton père ?
- Il est plutôt occupé depuis qu'il est mort.
Commenter  J’apprécie          130
L’obscurité était totale, même quand il ouvrait une petite porte et la rejoignit dans cet espace confiné. Elle ne pouvait pas le voir, mais elle l'entendait respirer et grogner. Il ouvrait la cage et montait à côté d'elle. Alors, il allumait la torche. Elle apercevait son visage laid et cruel dans la lumière. Il la narguait avec une assiette de nourriture avariée. Quand elle tendais la main, il la menaçait avec sa flemme. Elle ne pouvait pas manger sans se faire brûler.
(Chapitre 3)
Commenter  J’apprécie          90
Sa franchise, on lui avait souvent dit, mettait les autres mal à l'aise. Son but n'était jamais d'être direct, elle n'avait simplement pas de temps à perdre.
Commenter  J’apprécie          70
Mais elles s’étaient fâchées, ou du moins Goldie s’était énervée contre Kimberly.

Tout ça pour des broutilles, pensa Kimberly.

Tout ce que Kimberly avait fait, c’était demander à Goldie si elle était sûre de vouloir rester ici à Dalhart après qu’elles aient toutes les deux obtenu leurs diplômes ce printemps. Goldie l’avait vraiment mal pris.

« Tu veux dire que je ne devrais pas me marier avec Clint ? » s’était offusquée Goldie.

Kimberly avait été prise de court. Elle savait que Goldie et Clint étaient plus ou moins destiné l’un à l’autre. Ils étaient ensemble depuis le collège. Mais Goldie n’avait jamais parlé de mariage auparavant. Et si Clint avait fait sa demande à Goldie, elle n’en avait pas parlé à Kimberly.

De plus, Kimberly savait que les parents de Goldie seraient heureux qu’elle épouse Clint et s’installe ici, à Dalhart, et commençait tout de suite à fonder une famille. Mais cela n’avait jamais semblé être le style de Goldie.

Du moins, pas avant ce soir.

Puis Kimberly avait fait l’erreur de rappeler à Goldie son rêve de longue date de partir à New York ou à Los Angeles et de devenir actrice.
Commenter  J’apprécie          60
On finit par perdre tout le monde. Ce qui compte, c'est ce qu'on fait quand les gens sont encore là.
Commenter  J’apprécie          60
Aussi triste que cela puisse paraître, un accident signifierait au moins que personne n'avait pris la vie d'autrui.
Commenter  J’apprécie          50
En temps normal, j'aurais appelé mon coéquipier, qui se trouve être une armoire à glace, et je le laisserais te tabasser jusqu'à ce que tes organes internes sortent de tous côtés.
Commenter  J’apprécie          50
Ça ne sert à rien. On ne peut pas tuer l’amour.
Commenter  J’apprécie          50
"j'imagine, parfois les choses ne se déroulent pas de la manière dont nous le prévoyons."
Commenter  J’apprécie          40
La dernière ligne de ses documents de libération disait : « Ce médecin considère que le sujet Cortez constitue un risque permanent pour la communauté. Il a appris à dissimuler ses désirs, mais il est probable que, à un moment ou à un autre, tôt ou tard, les problèmes psychiatriques qui ont conduit à son internement dans cet établissement referont surface. Malheureusement, notre système actuel ne prend pas en compte cette possibilité et exige sa libération immédiate.
Commenter  J’apprécie          30
Le gros policier regarda soudain en direction de la porte d’entrée. Il chuchota, d’une voix sifflante : « Mon dieu, vous ne pouviez pas attendre un moment ? Les filles sont encore là… »

Plusieurs hommes étaient occupés à sortir une housse mortuaire de l’édifice et à descendre les escaliers. C’était le corps. Celui qui avait laissé couler tout ce sang rouge foncé sur la moquette.

Le corps de leur mère.

« Les filles ? » demanda le policier. « Est-ce que vous avez besoin de parler à quelqu’un ? »

Mais Chloé n’avait pas envie de parler.
Commenter  J’apprécie          30
Ce qui était délicat, dans les dossiers 《 personnes disparues 》, c'était qu'il est tout à fait autorisé de disparaître.
Commenter  J’apprécie          30
Des souvenirs qui appartenaient à une autre vie, pleine d'adrénaline, de danger et d'action. Elle avait été l'une des rares femmes à faire partie de la Marine, à avoir le niveau pour être acceptée au sein de cette son unité d'élite. Cora n'avait pas seulement vécu avec un peu d'amertume qui pesait sur ses épaules, mais avec un ressentiment qui ressemblait à un boulet qu'elle traînait partout.
Commenter  J’apprécie          20
C’était une chose d’avoir une rancune personnelle, mais c’en était une autre de la laisser s’exprimer pendant une enquête. Adèle savait qu’elle avait le droit de parler de ce qui était arrivé à Marion. Mais en quoi cela aiderait-il les amis de la jeune femme ? Adèle avait besoin qu’ils soient ouverts, prêts à parler. La peur et l’horreur n’aidaient pas les gens à répondre à des questions personnelles. Mais John avait peut-être raison. Cela semblait être une énorme perte de temps. Marion avait été tuée par un étranger. Elle était prête à le parier. Mais tout de même, un quelconque détail, un quelconque indice...
Commenter  J’apprécie          20
« Sachez que je ne lui cherche pas d’excuses. Je suis bien conscient que c’est un misérable. Et bien qu’il ait toujours été comme ça, ça s’est surtout empiré ces trois dernières années. Vous avez remarqué que ses antécédents remontent à maximum trois ans ? »
Commenter  J’apprécie          20
Les gens tuaient pour toutes sortes de raisons. Il n’y avait pas toujours de logique derrière. Parfois, ce n’était que la goutte d’eau qui les faisait craquer, en plus du reste.
C’était peut-être une idée qui méritait d’être explorée. Un jeune riche gâté, à qui on a tout donné dans la vie, qui commence soudainement à échouer pour la première fois ? Qui pète les plombs, guidé par le sentiment d’impunité ? Ou un étudiant sans le sou n’ayant plus de raison de vivre – parents récemment décédés, largué par sa copine, licencié de son boulot à mi-temps et puis une mauvaise note pour couronner le tout ? C’était quelque chose à considérer en tout cas.
Commenter  J’apprécie          20
Les êtres humains ont besoin d’avoir d’autres êtres humains autour d’eux pour les épauler émotionnellement. On en a tous besoin. Même ceux qui pensent un peu autrement. 
Commenter  J’apprécie          20
Ce soir, il m’a étranglée… et il m’a giflée. Avant que je réalise ce qui se passait, il m’a poussée contre le mur et s’est mis à m’étrangler. Il m’a dit que si je m’avisais jamais à lui manquer à nouveau de respect, il me tuerait. Il m’a dit qu’il avait quelque chose de mieux qui l’attendait, une femme plus intéressante et une meilleure vie...
Commenter  J’apprécie          20
Elle commençait à apprécier la sensation de tenir une arme en main. Elle lui offrait plus qu’un sentiment de sécurité, c’était une véritable relation. Quand elle avait une arme en main et qu’elle savait qu’elle allait s’en servir, elle s’y sentait intimement liée. C’était une sensation qu’elle n’avait jamais ressentie lorsqu’elle travaillait en tant que détective au Nebraska. C’était quelque chose de neuf que l’académie du FBI avait généré en elle.
Commenter  J’apprécie          20
« Attendez, madame ! Arrêtez-vous ! » cria l'homme derrière elle.

Elle n’allait pas se retourner. Non. Elle crierait, elle saisirait les autres personnes dans la file, elle supplierait et implorerait, elle dirait qu’ils s’en prenaient à la mauvaise personne, qu'elle ne savait rien du meurtrier présumé Pierre Dubois et n'avait jamais travaillé pour lui. Elle ferait tout ce qu'il faudrait pour s'enfuir.

Mais alors qu'elle se préparait à se défendre, l'homme la dépassa et attrapa les deux adolescentes devant elle.

Celles-ci commencèrent à crier et à se débattre comme elle avait prévu de le faire. Deux autres policiers en civil convergèrent, poussant les passants de côté, saisissant les bras des filles pendant que l'un des policiers en uniforme ouvrait leurs sacs.

À l'étonnement de Cassie, elle vit le flic prendre trois téléphones portables et deux portefeuilles dans le sac à dos rose fluo de la plus grande des filles.

« Ce sont des pickpockets. Vérifiez vos sacs à main, mesdames et messieurs. Veuillez nous informer s’il vous manque quelque chose », déclara l'officier.

Cassie saisit sa veste, soulagée de sentir son téléphone bien planqué dans la poche intérieure. Puis, elle baissa les yeux vers son sac à main et elle eut un haut-le-cœur en voyant que la fermeture Éclair était ouverte.

« Mon portefeuille a disparu », déclara-t-elle. « Quelqu'un l'a volé. »
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Blake Pierce Voir plus


{* *} .._..