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Citations de Bret Easton Ellis (356)


Tu me donnes l'impression que c'est la fin du monde.
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- Alison, dis je en me redressant un peu, Ils veulent aussi protéger les fruits et les légumes, OK ?
- Et alors ? C'est ça, protéger l'environnement !
- Baby, les pêches n'ont pas de mère.
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Je contemple un carreau jauni sur le mur pendant un bon moment, tout en me demandant pourquoi le garçon que j’avais expressément prié de ne pas mettre des haricots dans ma salade l’a fait quand même. Où donc est-il né ? Pourquoi est-il venu travailler chez Mario ? N’a-t-il donc pas regardé la salade ? Ne comprend-il donc rien à rien ?
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And a thing fell apart. Nobody paid much attention.
TALKING HEADS
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Nous étions si haut au-dessus de la ville que j’étais obligé de me concentrer sur le grand bureau en chêne pour ne pas être pris de vertige.
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Quand j’ai soulevé la queue du chien, j’aurais voulu pouvoir bondir hors de mon esprit. / L’anus du chien était distendu, au point d’atteindre un diamètre d’une vingtaine de centimètres environ. / La moitié inférieure du Terby dépassait du chien et s’enfonçait progressivement dans la cavité, ondulant un peu pour glisser plus facilement. / J’étais pétrifié. / Je me souviens d’avoir instinctivement tendu la main au moment où les serres de la peluche ont disparu, le corps du chien se ballonnant avant de se tasser.
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Il y avait un corbeau caché dans les arbres derrière moi et je pouvais entendre les battements d’ailes et lorsque je l’ai vu tourner au-dessus de moi inlassablement je l’ai regardé fixement puisqu’il n’y avait rien d’autre à observer dans ce ciel blanc et qu’il y avait des choses auxquelles je ne voulais pas penser (et sur cette terrasse ce soir un autre écureuil sera éventré par une peluche que tu as achetée pour une petite fille) mais c’était ce qui se passait quand vous refusiez de visiter ou d’affronter le passé : le passé commence à vous rendre visite et à vous affronter.
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Victor m’observait. Son regard disait Tu m’ennuies. Son regard disait Tue s un con. Je lui ai lancé des coups d’œil furieux jusqu’à ce qu’il n’y prête plus attention, se lèche une patte et s’en aille. C’est ce qui me rendait dingue : le chien savait que je savais qu’il me détestait et il aimait ça.
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Je commence à croire que l'amour est un concept étranger.
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Le Noir ligote le garçon par terre et je me demande pourquoi il y a une scie électrique dans un angle de la pièce, puis le Noir baise le garçon, après quoi il baise la fille, puis il sort du cadre. Quand il revient, il porte une boîte. On dirait une boîte à outils et pendant une minute je ne comprends plus et Blair quitte la chambre. Alors le Noir sort un pic à glace et ce qui ressemble à une corde à piano et une poignée de clous et puis un grand couteau à lame mince puis il s’approche de la fille et Daniel sourit en m’envoyant un coup de coude dans les côtes. Je sors de la chambre quand le Noir essaie d’enfoncer un clou dans le cou de la fille.
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« Les filles sont vraiment connes. Surtout cette fille. Elle est complètement cinglée. Raide défoncée à la cocaïne du matin au soir. Sans parler du Préludin, du speed, bon Dieu ! » Trent tire une autre bouffée, me passe le joint, puis ouvre la vitre pour contempler le ciel.
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SEAN - La soirée est sur le déclin et je l'ai entièrement consacrée à mater Candice. Mais le moment arrive où elle s'en va avec Mitch, et je suis moins surpris ou bouleversé que je ne m'y attendais. Ce qui s'explique aussi par tout l'alcool que j'ai bu.
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Au début, j’étais troublé par ce qui passait pour être de l’amour dans ce monde : on se débarrassait des gens parce qu’ils étaient trop vieux ou trop gros ou trop pauvres ou parce qu’ils avaient trop de cheveux, ou pas assez, parce qu’ils avaient des rides, parce qu’ils étaient à mille lieues d’être célèbres. C’était comme ça qu’on choisissait les amants. C’était ça qui décidait des amitiés. Et il fallait que je l’accepte si je voulais arriver quelque part.
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Début du livre : "ABANDONNE TOUT ESPOIR, TOI QUI PÉNÈTRES ICI peut-on lire, barbouillé en lettres de sang au flanc de la Chemichal Bank, presque au coin de la Onzième Rue et de la Première Avenue, en caractères assez grands pour être lisibles du fond du taxi qui se faufile dans la circulation au sortir de Wall Street, et à l'instant ou Timothy Price remarque l'inscription un bus s'arrête et l'affiche des Misérables collée à son flanc lui bouche la vue mais cela ne semble pas contrarier Price, qui a vingt-six ans et travaille chez Pierce & Pierce, et il promet cinq dollars au chauffeur s'il monte le son de la radio, qui passe Be My Baby sue WYNN, et le chauffeur, un Noir, un étranger, obtempère."
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J’ai entendu un autre instituteur dire à un couple soucieux, « C’est peut-être la raison pour laquelle votre enfant pourrait connaître des difficultés dans ses rapports interpersonnels », et il montrait au couple un dessin d’un ornithorynque qu’avait fait leur fils, en leur disant qu’un ornithorynque normal devait avoir l’air « moins dérangé ». À un moment donné, Jayne a murmuré tout doucement, « Je fais du yoga », et nous avons lu une rédaction écrite par Sarah, intitulée « J’aimerais être un pigeon », qui a fait éclater en sanglots Jayne, et j’ai regardé sans dire un mot les dessins du Terby – il y en avait des douzaines – furieux dans ses attaques en piqué sur une maison qui ressemblait à la nôtre.
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Il suffit de comparer avec les journaux d'autres serial, killers publiés ces temps-ci. Vrais ou réinventés, leurs Mémoires sont sans doute horribles et cinglés, mais ils sont faibles, parce que tout le monde n'est pas écrivain. et que beaucoup n'ont pas le moindre soupir du talent terrible d'Ellis. C'est bien toute la morale de l'affaire.

( Le Monde)
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J'avais bien aimé américan psycho, livre original et déjanté, dont on se demande comment cela va finir.
J'ai donc voulu lire le premier livre du même auteur.
Quelle déception. quel ennui. Le style est agréable, mais les pages se suivent sans aucune émotion.
Je déconseille. C'est creux et répétitif.
Durant 4 semaines, on suit les vacances de 4 semaines du narrateur, un jeune étudiant de Los Angeles issu d'une famille très riche, venu retrouver à L.A ses amis de la même classe sociale que lui. Fêtes, relations sexuelles, alcool, drogue, ces jeunes ne font rien d'autre que de profiter de l'argent de leurs parents et du service des domestiques.
Le narrateur n'est pas sympathique, ses amis non plus. Ils se croient tous beaux et n'ont aucune valeur morale.
Au final, car j'ai quand même fini, ce livre est désolant et insipide. Il ne se passe rien. Pas d'émotion. Une arnaque.
Il m'a même donné une mauvaise idée de l'auteur S'il est issu de ce milieu, en le dépeignant avec ses vices, il aura trouvé une source de revenus.
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En général, la politique identitaire approuve l'idée que les peuples sont essentiellement des tribus et que nos différences sont irréconciliables, ce qui naturellement rend la diversité et l'inclusion impossibles. C'est l'impasse toxique de la politique identitaire. C'est un piège.
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"Si vous aviez lu le livre attentivement et si vous aviez un sens de la géographie de Manhattan, vous saviez que l'appartement de l'Upper West Side, élégant et minimaliste, de Bateman avait une adresse imaginaire, et cela avait toujours été pour moi une façon de suggérer que Bateman n'était pas nécessairement un narrateur fiable et qu'il était peut-être en fait un fantôme, une idée, un résumé des valeurs de cette décennie particulière, filtré à travers ma propre sensibilité littéraire : riche, très bien habillé, invraisemblablement soigné et beau, dépourvu de moralité, totalement isolé et rempli de rage, un mannequin, jeune, désorienté, espérant que quelqu'un, n'importe qui, le sauve de lui-même."
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Je possédais tous les attributs d'un être humain, la chair, le sang, la peau, les cheveux, mais ma dépersonnalisation était si profonde, avait été menée si loin, que ma capacité normale à ressentir de la compassion avait été annihilée, lentement, consciencieusement effacée. Je n'étais qu'une imitation, la grossière contrefaçon d'un être humain.
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