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Critiques de Brian Catling (53)
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Vorrh, tome 2 : Les Ancêtres

Le premier Vorrh m’avait sidéré par l’originalité et l’étrangeté de son imaginaire et deux ans plus tard le second volume ne m’a pas déçu : il s’agit d’une suite ,la plupart des personnages du premier livre s’y retrouvant. L’action se déroule en 1920, en plusieurs lieux : en Europe , Allemagne (où monte le nazisme) puis Angleterre ,des êtres étranges sont exhumés , inhumains au départ (des sortes de momies) puis acquérant l’apparence d’hommes .Hector, un vieux professeur juif les rencontre pour les étudier . Ceux qui parlent prétendent être les anges qui furent punis pour avoir échoué à protéger l’Arbre de la Connaissance. En Afrique ,le récit revient à la ville coloniale(et allemande ) d’Essenwald proche de l’énigmatique et menaçante Vorrh forêt qui recèlerait l’Eden. On y retrouve Cyrena l’aveugle qui voit, Ismaël le cyclope aux deux yeux , les êtres de bakélites et toutes sortes de monstres .Tout ce monde est engagé dans des quêtes , rituels, recherches ,aventures cryptiques qui se mêlent et s’interpénètrent . Encore une fois le lecteur se laisse envouter par l’atmosphère ésotérique que l’auteur crée avec maestria. Mais le fin mot de l’histoire se dérobe toujours .
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Vorrh, tome 2 : Les Ancêtres

Je me sentais un peu perdue à mon entrée dans la lecture de cet univers si étrange. J’ai lu le tome 1 un peu en somnambule et je m’attendais à vivre la même expérience ici. Quelle surprise j’ai eu d’une étrangeté toujours bien présente mais mieux maîtrisée, mieux distillée et d’un récit plus compréhensible et facile à suivre dans un sens.



Nous sommes toujours dans un pur Weird, qui emprunte aussi bien à Edgar Allan Poe que Stefan Platteau, mais aussi à la littérature horrifique. Quel plaisir ce fut donc de retrouver l’étrange Vorrh et sa mythologie dans une uchronie de notre univers où se mélangent un beau fantastique et des éléments de notre propre Histoire que l’auteur met au service de la sienne : psychiatrie, traumas de la guerre, volonté d’émancipation des femmes, questionnements sur la parentalité. J’ai beaucoup aimé être ainsi déstabilisée par ces mélanges, surtout au travers de la plume toujours hautement évocatrice de l’auteur, qui est à la fois poétique, gothique et horrifique.



J’ai aussi trouvé un vif plaisir à suivre les différentes aventures et temporalités de ce tome qui s’entremêlent au fil des chapitres. Chapitres courts, qui sont ainsi plaisant à lire, car on tourne vite les pages et on enchaîne rapidement. Je n’ai du coup pas eu ce sentiment de longueurs qui m’avait parfois gagnée autrefois. J’ai aimé suivre chacun des fils même si certains m’ont semblé plus clairs et donc plus passionnants à suivre que d’autres. J’ai aimé l’ambiance d’enquête qui se dégage peu à peu et se mêle à cette étrangeté qu’on cherche à percer pour comprendre ce qu’est et referme cette mystérieuse forêt. Nous sommes en plein dans une oeuvre revisitant le concept même de mythologie et c’est fascinant. J’ai aimé suivre l’apparition de ces êtres différents également issus de celle-ci. Et au milieu de tout ça, l’auteur nous offre parfois des descriptions qui frisent le body horror ce qui m’a fait frissonner juste ce qu’il faut.



Ce fut donc fort agréable cette fois de retrouver certains personnages du tome 1, poursuivant les intrigues développées, et d’en découvrir de nouveaux venant enrichir l’univers. J’ai particulièrement aimé les passages du Dr Schumann qui étudie et dialogue avec un Ancêtre, où se mélange fantastique, étrange et psychiatrie. J’ai aimé être séduite par la ligne scénaristique de Ghertrude qui est confrontée à une bien drôle de naissance et fait de sacrées découvertes sur elle-même. Il y a eu aussi la singulière Modesta dont les pouvoirs m’ont fascinée et horrifiée par ce qu’elle en fait. Vous voyez, ça bouge bien. A la limite au début, c’est Ismaël, qui m’avait pourtant fascinée autrefois, que j’ai trouvé un peu en-dessous, heureusement entre son expédition et le grand final qui l’autant, l’auteur a largement su relever le niveau ensuite.



Je me retrouve donc à clore cette lecture toute frissonnante : frissonnante d’anticipation de la suite ; frissonnante des horreurs lues ici ; frissonnante grâce à l’admiration que j’ai ressenti tout du long pour la plume de B. Catling. J’allais à reculons sur cette lecture, je m’y suis immergée les deux pieds devant et j’ai d’autant plus hâte de lire la conclusion que le but général de l’oeuvre, lui, continue de m’échapper et que je me laisse juste bercer par cette fresque si riche en influences et flirtant avec tant de codes et limites. Une lecture très atypique.
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Vorrh, tome 1

Il s’agit d’un roman profondément déconcertant, de la première à la dernière page : différents récits s’emmêlent, et les liens qui les relient se dévoilent très lentement, voire pas du tout (pour l’instant). Tantôt d’une poésie magnifique, tantôt bien plus violent, malaisant et parfois presque glauque, la narration traverse les extrêmes et toutes leurs nuances, pour donner corps à cette présence étrange de la Vorrh. L’atmosphère est brumeuse, pesante, étouffante, suffocante. Les repères sont absents, et la seule certitude est cette forêt mystérieuse, millénaire, où se terrent les légendes les plus envoûtantes. Les personnages gravitent autour, aussi subjugués et répugnés que les lecteurs, refusant d’y mettre un pied mais rêvant des pouvoirs qu’elle contient. D’ailleurs, dans tous les événements que l’on suit, quelle est la part de cette force mystique qui pèse sur la population, quelle est la part du simple esprit humain soudain dépourvu de toute limite ?



J’avoue avoir ressenti peu d’attachement émotionnel pour les personnages (bien que je soupçonne que ça ne soit pas l’objectif de l’auteur), et je regrette que finalement on n’entre qu’assez peu dans la Vorrh, qui demeure plutôt une présence pesante autour des personnages. Le récit avance lentement, très lentement, et de manière énigmatique, très énigmatique ; je n’ai pourtant pas pu m’empêcher de le dévorer, fascinée autant par la beauté que par l’horreur qui se déroulaient sous mes yeux. C’est le genre de lecture sur lequel il n’est pas vraiment possible de mettre des mots : amas de sensations, de questionnements parfois vains, c’est l’une de ces expériences de lecture indéfinissables et pourtant inoubliables.



Si vous cherchez un voyage littéraire hors du commun, qui vous emmènera loin, bien loin des sentiers battus, plongez dans celui-ci : quoi qu’il en soit, il ne vous laissera pas indifférent.e. Pour ma part, bien que la fin puisse se suffire à elle-même, je ne tarderai pas à lire les deux tomes suivants : de nombreuses questions demeurent encore sans réponses, et je n’ai pas fini de me laisser fasciner par cette forêt…
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Vorrh, tome 1

Plonger dans la Vorrh, c'est s'immerger dans un univers inventif et foisonnant à l'image de la couverture. Un roman dont les codes sont difficiles à décrypter aux premiers abords avec de nombreux personnages évoluant, parfois de manière éloignée, autour et au sein de la forêt. Le tout sans bien savoir où cela veut nous mener. Comme beaucoup d'autres, j'ai peiné à entrer dans l'histoire durant les premières 80 à 100 pages. Une fois habituée au rythme de l'œuvre, quelque chose s'est pourtant déclenché pour habilement me ferrer...



Plutôt que résister, j'ai donc décidé de me laisser porter par l'histoire, reconnaissant toutefois à quel point ce livre peut être ardu pour certains lecteurs, allant même jusqu'à provoquer des abandons. Ce premier tome pose les bases de l'univers et des personnages. J'ai sciemment choisi de me laisser guider par ces derniers et par l'atmosphère étrange, parfois confuse, teintée de métaphores sur la colonisation, l'esclavagisme, et les religions (chrétienne et vaudou) dans un début du XXème siècle marqué par une industrie toujours plus envahissante.



Ce fut une lecture lente et exigeante, dont les ressentis sont difficiles à exprimer, mais une lecture qui ne m'a pas lassée. J'ai pris le temps de m'immerger dans cette ambiance végétale et inquiétante, ainsi que dans les vies atypiques des personnages qui la peuplent.



La suite sera lue prochainement - (si la médiathèque accède à ma requête, car drôle d'idée d'acquérir les premiers tomes mais pas les suivants !) - en l'espérant éclairante sur certains aspects.
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Vorrh, tome 1

Une forêt primaire : Vorrh. Des branches qui s’entrecroisent, une canopée dense, des strates d’humus, de feuilles mortes. Une odeur que l’on devine forte. Des proies et des prédateurs, un éclairage chiche.Un temps et un espace qui, comme les lianes, se courbent et se nouent, perdant toute linéarité. Des sentiers à peine définis par lesquels transitent les sorciers, les esclaves, les bêtes, les mythes, les légendes. Tous cherchent, quelque chose ou quelqu’un ; certains se perdent, y compris la raison ; d’autres ne ressortent jamais.

Les mêmes propos pourraient s’appliquer aux lecteurs : certains trouvent, d’autres se perdent…

Poésie, fantastique… ambiance plombée, souvent violente… Aucun fil d’Ariane jaune fluorescent pour guider le lecteur dans les broussailles. Il s’emmêlera souvent les pieds dans les ronces, subira quelques chutes… Quant à trouver la sortie, c’est une autre histoire.

Le premier tome de la série de Brian Catling annonce la couleur : nuances de vert (ou vers). Oubliez vos balades à la recherche de champignons : ici ils sont plutôt d’un genre vénéneux ! Certains nous incitent à aimer les arbres pour s’aimer soi-même. Vorrh vous fera les craindre.

Un roman comme un marathon : les premiers kilomètres sont difficiles, le second souffle permet de tenir sur la distance, et l’on franchit la ligne finale exténué, vidé, mais satisfait… jusqu’au prochain !

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Vorrh, tome 1

Je savais avant de commencer cette lecture qu’avec elle, ça passait ou ça cassait. Elle avait déjà clivé tellement de lecteurs qu’impossible de rester insensible. Cependant, j’ajouterais une catégorie aux classiques « J’aime / J’aime pas », celle des « J’ai compris / Je suis restée sur le carreau » et j’ai majoritairement fait partie de cette dernière sans arriver à me déterminer sur le ressenti final que j’avais sur cette expérience. Voici donc la chronique d’une lectrice en perdition, telle une victime de Puck du Songe d’une nuit d’été (Shakespeare) auquel il m’a plus d’une fois fait penser.



Il faut dire que l’introduction d’Alan Moore vendait du rêve, peut-être trop… Le monsieur après avoir pris tous les superlatifs de son dictionnaire avait grandement haussé mon niveau d’attente quant à la plume de Brian Catling, artiste sculpteur et cinéaste de son état en plus d’être écrivain, et je suis restée un peu sur ma faim. Il y a certes des passages brillants, ceux en général qui ont trait avec la matérialité charnelle qu’il veut donner à son oeuvre, mais il y a aussi bien trop de passages obscurs pour ne pas dire ampoulés et trop alambiqués sans que j’en ai vu l’utilité sur le moment. J’ai donc eu l’impression qu’on m’avait un peu survendu l’auteur et que « ça faisait bien » dans certains milieux d’aimer et que sinon je passerais pour une inculte au mieux, une aigrie au pire… Pourtant j’aurais aimé aimer, moi, l’amatrice de belles plumes.



Il y avait des promesses intéressantes avec cette mystérieuse Vorrh, une forêt merveilleuse et effrayante telle qu’elle est décrite par la 4e de couverture mais que j’ai trouvé fort peu présente pour ma part. Je m’attendais à ce qu’elle ait la première place dans l’histoire et ce ne fut pas le cas. Elle est longtemps l’objet de discussion, le sujet d’observation et bien trop peu le matériau d’exploration et de sensation que j’attendais. Les pages la mettant réellement en scène sont trop peu nombreuses. Je ne l’ai pas assez arpentée, je n’ai pas assez senti les frissons de ses dangers. C’est l’une de mes plus grandes frustrations.



L’autre promesse était de suivre d’étranges créatures démons, fantômes, cyclopes… Mais au final qui voit-on vraiment ? Surtout les humains qui rejettent et / ou craignent ce lieu singulier et un seul cyclope : Ismaël, qui est au coeur de l’histoire. Les autres, on en croise parfois, mais ils sont surtout là pour le décor pour le moment. Les vrais monstres, ce ne sont pas eux, ce sont les humains et ça, c’est bien fait. Même si je n’ai pas tout saisi, j’ai tremblé de l’expérience d’Ismaël dans cette étrange demeure où il est enfermé d’abord en sous-sol avec des professeurs – robots (?) puis à l’étage avec une condisciple qu’on avait peut-être pas bien préparer. Il y a une forme d’horreur, de body horror et de fantastique qui met très mal à l’aise, d’autant plus avec la plume de l’auteur qui se délecte de ces scènes malsaines comme s’il les absorbait. C’est très étrange et malaisant.



Cependant, en dehors du voyage d’Ismaël pour comprendre ses origines et d’un chasseur de Vorrh pour y survivre et en sortir (?) en suivant des murmures, je n’ai pas pipé grand-chose de l’histoire. L’auteur semble vouloir faire un lien entre cette forêt primitive et notre monde moderne – à quelle date ? je ne sais pas… je dirais fin XIXe mais sans preuve concrète même si ça fleure le steampunk et le freak show -. Il semble dénoncer aussi le colonialisme et ses violences sur les peuples et lieux d’origine, ce qui m’a rappelé le récent Killers of the Flower Moon, mais tout ça est bien flou et noyé sous tellement de pages incompréhensibles que j’ai lu pensant trouver la lumière sans jamais la trouver…



Je retiendrai quelques passages à la fois magiques et dérangeants comme lorsque le chasseur William se fabrique son arc à partir de sa bien-aimée Este, une sorcière décédée. L’auteur incarne littéralement la matière et lui fait prendre vie sous nos yeux. C’est saisissant ! Il fait de même lorsque son héros cyclope, Ismaël, a des relations sexuelles, là aussi il donne vie à la matière de la plus singulière des façons, au point qu’on a parfois l’impression de sentir entre nos mains cette chair qu’il se met à côtoyer de près avec passion. Mais c’est aussi brillant que malaisant.



Factuellement, c’est tantôt passionnant, tantôt longuet. On suit toute une flopée de personnages dont les histoires semblent déconnectées mais qui finissent par s’entrecroiser sans forcément qu’on mette quand même du sens sur l’ensemble. Ils vivent tous dans ou aux alentours de Vorrh dans une ville sud-africaine (?) où les tensions entre gens de la ville et créatures de la forêt devraient rappeler quelque chose. Comme on suit plein de personnages, certains en viennent à nous interpeler plus que d’autres. Ce fut le cas pour moi avec Ismaël et notre chasseur, mais également avec un certain photographe qui va côtoyer un institut rappelant le Bal des folles. Mais ça fait quand même patchwork ou cluedo géant et c’est perturbant. Il y a une forme d’addiction à poursuivre la lecture et tenter de faire s’emboîter ses pièces, c’est pourquoi je n’ai pas lâché l’affaire et ne la lâche pas au final.



J’ai le sentiment de vous livrer une chronique aussi incomplète que mes sentiments sur cette oeuvre, que j’ai l’impression d’avoir à peine effleurée. J’en ai trouvé certains passages brillants et d’autres artificiellement alambiqués. J’ai aimé suivre, même sans les comprendre, certains personnages en recherche d’eux-mêmes comme j’étais en recherche de l’histoire. J’ai cru cerner quelques thèmes profonds et puissants. Si quelqu’un a une grille de lecture, je suis preneuse, car si j’aurais aimé plus de lisibilité, moins de tournants alambiqués, plus de forêt et encore plus de créatures étranges. Je ne suis pas contre y replonger pour tenter encore de décoder M Brian Caitling mais j’ai besoin d’éclaircissements.
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Vorrh, tome 1

C'est un livre pénible à lire et d'où sourd un malaise diffus. L'auteur initie plusieurs récits en parallèle, un procédé narratif plutôt plaisant quand il est bien maîtrisé, ce qui n'est pas le cas ici. A chaque changement on est obligé de retourner en arrière pour se remémorer noms et contexte précédents, sans que ces histoires ne convergent vers un début de compréhension de la forêt mystérieuse. Le style d'écriture est plat et lourd, les personnages déplaisants, j'ai préféré arrêter cette lecture en cours de route.
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Vorrh, tome 1

J'ai eut énormément de mal à terminer le livre. (si je me souviens bien, je crois que je ne suis même pas allé au bout. 😅 )



Le récit et l'écriture sont tortueux (volontairement je suppose), ce qui a nuit à mon immersion.



Surtout grosse déception car j'étais très intéressé par l'aventure de l'amant d'Este. C'est surtout son récit que je voulais lire. En réalité il est assez peu présent dans le livre...



Malgré tout, l'univers est intrigant... peut-être que je me tenterai à lire la suite un jour. 👀
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Vorrh, tome 1

Brian Catling était un artiste complet. Ayant vécu pour et par ses œuvres, il aura sû incarner, à sa manière, l’engagement que peut représenter la création. Il fut sculpteur, peintre, performer, mais aussi réalisateur, poète et romancier. Un Anglais touche-à-tout, talentueux, construisant un univers aussi singulier que jusqu’au boutitste, allant même jusqu’à co-créer en 2001 le « the international performance collective WitW » . Alors que nous apprenions, il y a quelques jours la mort de Brian Catling, sortait de manière plutôt confidentielle, en poche, le premier volume de sa Trilogie Vorrh en version poche chez Pocket.



Comme nous le disions en préambule, Brian Catling était poète, et même nous aurions pu dire : avant tout poète, et performer, si nous avions dû hiérarchisé l’importance, dans sa vie, de ses créations. De cette poésie, il faut comprendre ici, que même dans ses romans, même dans Vorrh, elle imprègne le style de l’auteur à chaque instant. C’est une composante centrale, qui colle au texte comme une sangsue au milieu de la jungle. Ce qui, au vu de certains articles lu à droite et à gauche, peut rebuter visiblement, tant l’auteur porte une signature, un style fort empruntant tour à tour à l’écriture pleine de souffre d’un Joseph Conrad, ou d’un Malcolm Lowry, qu’une écriture plus immédiate sans jamais perdre de sa superbe et qui n’est pas sans rappeler le travail d’un certain Claro.



Vorrh est un lieu,une forêt, c’est une légende, un égarement, ce sont les possibles par-delà le sacrifice. Nous savons qu’elle existe, nous pouvons la placer, en Afrique, sur une carte, délimiter ses contours, exploiter ses abords. Mais Vorrh, en son sein, reste vernaculaire, obscure et échappe à la compréhension des hommes. De ce lieu et de cette mystique, toute une sociologie s’est créé, des peuples, des cultures, allant même jusqu’à construire Essenwald. Une ville européenne, transportée, et reconstruite à l’identique le long de Vorrh.



William un ancien soldat, à la mort de sa compagne, construit un arc à partir du corps de cette dernière à sa demande, et s’élance dans la Vorrh. A Essenwald, dans une cave, grandi Ismaël un être humanoïde, n’ayant qu’un oeil, un cyclope aux proportions humaine qui finira par croiser la route de Gerthrude, fille d’un richissime exploitant. Nous suivons aussi, ailleurs, en Amérique, Eadweard Muybridge ( l’ inventeur du zoopraxographe), un photographe britannique. Suivi par une galerie de personnage comme le Français ( représentation de l’écrivain Raymond Roussel), le docteur Gull ( un des tueurs présumés de Whitechapel), ou encore la veuve de Winchester et sa maison pour accueillir les fantômes de celles et ceux tués par un fusil de la marque winchester.



Des parcours venant à se croiser, même parfois de loin, et interagir, ayant pour centre magnétique cette mystérieuse forêt. Ce lieu, cette Terra Incognita, ou l’on pourrait aisément écrire « Hic sunt dracones “, comme sur les anciennes cartographies, tant elle catalyse fantasmes et possibles.



Il est important de dire que ce n’est pas un livre de Fantasy, ou de Science Fiction, du moins pas dans le sens classique du terme. Vorrh est une matérialisation textuelle d’une certaine idée de ce que la magie peut-être dans le réel, mais bien loin de ce que vous croyez. Ainsi exit troll, farfadet, chupacabra, extra-terrestre, ou autres bestiaire que nous pourrions nous attendre à découvrir, et bienvenue dans une terre peuplée avant tout des névroses humaines. Des névroses engendrées par des fantasmes bien humains et bien ancrés dans son époque, construisant ainsi une forme de “proto-fantaisie”, où la magie et le fantastique sont présents mais d’une manière discrète et sans jamais dire leurs noms.



Au-delà de cet aparté, Vorrh est une construction minutieuse d’un monde en pleine évolution, comme la prise instantané d’un temps en mouvement, ayant autant à dire sur un passéisme colonial, qu’une quête de reconnaissance et d’identité, le tout pris dans une frénésie capitaliste, poussant avant tout à l’usure immédiate pour un profit éphémère.



Nous retrouvons aussi cette idée d’usure sur les corps, ils sont exploités, abîmés, utilisés, mutilés, transformés, transcandés. Il y a ce rapport au corps, à sa chair, à ses douleurs et plaisirs, qui s’inscrit dans l’incipit même du roman, donnant une ambiance et une tonalité, faisant écho aux auteurs cités plus haut, mais également à un certains Ténèbres de Paul Kawczak. Un tropisme de la chair ayant pour espoir l’illumination et l’élévation.



De cet ensemble, se dégage une tension quasi-permanente, nous plongeant presque par instant dans une forme de transe où les mots nourrissent un imaginaire que nous n’aurions jamais évoqué en dehors de ce texte et de cet univers en particulier. L’écriture de Brian Catling jouant son rôle à la perfection. D’une beauté et d’une puissance rare, l’auteur construit avec un style fort, un univers dense et vénéneux où la lumière et les ténèbres font avant tout et surtout souffrir.



Brian Catling, avec Vorrh a su se détourner des grandes voies littéraires, pour construire un chemin empruntant autant à ses propres références littéraires, qu’à une certaine vision du réel, et ainsi proposant un Vorrh obsédant et fascinant par sa densité ainsi que par ce qu’il a à dire de son monde et du notre. Une œuvre certes, aux premiers instants, déroutantes, mais une oeuvre monde, porteuse en son sein d’une indéfinissable magie obsédante que l’on pourrait apparenter à la folie créatrice. Ce qui n’est pas sans rappeler le talent de deux autres compatriotes anglais, à savoir Alan Moore et Iain Sinclair.
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Vorrh, tome 1

Ce livre m'a vraiment laissé perplexe !

L'écriture est très belle, mais assez abrupte, aussi bien par le vocabulaire employé que par la longueur des phrases. Si bien que la moindre baisse de concentration pendant la lecture m'obligeait à reprendre la phrase voire le paragraphe depuis le début ! A ne pas lire, donc lorsque l'on a des préoccupations ou des sujets de distraction parasites !

Le "fil rouge" du roman est la forêt Vorrh, non pas en tant qu'élément principal de l'histoire, mais plutôt comme la toile de fond d'une série de tableaux ...

Par contre, par sa construction, le roman a été incompréhensible pour moi. Il décrit, par chapitres des histoires indépendantes les unes des autres, avec nombreux personnages dans chaque. Ces histoires semblent passionnantes, envoutantes, intrigantes, mais comme l'auteur commence ses chapitres sans titre ni indice qui indique au lecteur de quelle "histoire" il va traiter, j'ai eu un mal fou à les aborder !

Je pense que, comme ce sont des histoires indépendantes les unes des autres, l'auteur aurait dû les traiter les unes après les autres, entièrement, sous forme d'un roman de nouvelles, avec en trame de fond la forêt vénéneuse et mystérieuse de Vorrh pour ne pas compliquer la tâche du lecteur inutilement !

La lecture doit rester un plaisir ...

Mention spéciale pour la couverture !

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Vorrh, tome 1

Premier chapitre : le narrateur dépiaute le cadavre de sa compagne sorcière pour fabriquer de son corps un arc magique. Après un début pareil on peut s’attendre à tout. Et tout arrive : cyclope , fantômes , êtres de bakélites , anges , tueurs et guérisseurs .L’auteur développe cinq arcs narratifs à travers le monde entier où chacun des personnages a eu une connexion avec la Vorrh une étrange jungle africaine aux peuples étranges et aux propriétés surnaturelles (ne cacherait-elle pas en son sein le jardin d’Eden ?) . L’histoire est très complexe mêlant magie , sensualité, érotisme mais aussi une critique sous -jacente de la colonisation ( destruction des milieux et des peuples , pillage des ressources et des cultures , esclavage ) . Un livre absolument original et fascinant qui m’a rappelé « La forêt des mythimages » de Holdstock et dont je vais lire la suite (c’est une trilogie) avec gourmandise.
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Vorrh, tome 1

Je suis toujours fasciné par les avis différents que nous pouvons avoir sur un livre. On se demande ce que l'on a loupé ou inversement on ne comprends pas pourquoi tel lecteur a détesté une œuvre qu'on a trouvé magistrale. Pour ce livre, j'avoue être dans le premier cas. J'ai lu les avis différents positifs, puis négatifs. Je me suis retrouvé dans certains commentaires négatifs. Lecture difficile, style compliqué. Tout à fait d'accord avec une lectrice qui en ressort épuisée ! J'y ai croisé des mots comme 'gyroscopique', 'chantourné', et 'skeumorphique'. je n'ai pas pu continuer au delà de 80 pages. Un autre indice pour dire que cette lecture est compliquée: quand on tape Vorrh dans la barre de recherche, on voit , pour le premier tome, 503 lecteurs, on tombe à 110 pour le deuxième, et on arrive à 26 courageux pour le dernier volume. Je sais que c'est le lot des séries, mais c'est flagrant entre le premier et le deuxième tome. Disons que j'irai voir le film !

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Vorrh, tome 1

Un ancien officier de l’armée qui a tout abandonné pour suivre une chamane ; un photographe de génie qui parvient à saisir des mouvements d’une rare intensité ; une jeune fille de bonne famille qui élève en secret un cyclope trouvé dans une cave ; un colonisé devenu policier qui finit par se révolter contre les oppresseurs de son peuple.



Vous vous demandez ce que ces quatre personnes ont en commun ? Et bien moi aussi !



Bien sûr, on peut me répondre qu’il y a la Vorrh, cette forêt primordiale qui semble avoir le don de faire perdre la mémoire à ceux qui s’y aventurent (et peut-être tordre le temps aussi?) Mais ce lien est très ténu, et plus les pages passent, plus on désespère de trouver un lien entre ces quatre histoires. Et quatre, mine de rien, c’est beaucoup : suffisamment pour perdre le lien avec un protagoniste et soupirer en le retrouvant parce qu’on voulait plutôt voir avancer l’intrigue précédente.



Il n’y a qu’à la toute fin de ce premier volume qu’on commence à voir les liens, que toute cette complexité ébauche un début de sens. Je ne serais pas surpris que les lecteurs plus tenaces que moi trouvent l’œuvre complète plutôt réussie : l’écriture est finalement plaisante (quoi que recherchée), et si le dénouement est à la hauteur des efforts des lecteurs, l’ensemble peut être puissant.



Mais pour ma part, mon enthousiasme était déjà parti depuis longtemps, et je n’envisage pas de prolonger l’aventure. Quand on me demande « tu lis quoi en ce moment ? » et que la seule réponse honnête que je puisse faire est « Je ne sais pas », ce n’est pas très bon signe.
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Vorrh, tome 1

J'avais hâte de découvrir Vorrh, et Babelio a exaucé mon souhait en m'envoyant ce roman grâce à Masse Critique, merci !!



L'histoire est originale, très visuelle et entêtante, c'est prenant on ne peut pas le nier. Mais c'est très long. Si certains ont lu assez rapidement ce roman, il m'aurait fallu un mois pour en venir à bout tant je repoussais la lecture. Je ne sais pas si j'ai aimé ou pas, on referme le livre en ayant le popotin entre deux transats, clairement.



Il n'en reste pas moins un roman bien écrit, intriguant et cruel. Une découverte sympa et en temps frustrante. Difficile à commenter, du coup.
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Vorrh, tome 1

Bon, c’est une déception pour ce roman… Je pense que c’était trop compliqué et trop lent pour moi.

Déjà, il y a beaucoup de personnages et plusieurs points de vue. Ça aurait pu être une bonne chose car ça ouvre l’univers, les possibilités et le développement. Mais moi j’ai été complétement perdus dans le flot, j’avais beaucoup de mal à les différencier.

C’est un roman bourré d’action, peut-être trop. Certaines actions ont l’air de sortir de nulle part, trop précipitamment.

Mais paradoxalement, j’ai trouvé ce roman hyper lent. On a tous ces personnages qui ont surement un point commun mais cette réponse arrive super tard et je n’avais pas assez de patience. A plus de la moitié du roman, je ne voyais toujours pas où l’histoire menait, ça m’a agacé alors je l’ai refermé pour de bon.

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Vorrh, tome 1

Merci aux éditions Pocket et à Babelio pour l'envoi de ce livre, gagné dans le cadre de la dernière opération Masse Critique Mauvais Genres.



Malheureusement, c'est pour moi un abandon après 360 pages (sur 650).

Le livre a des qualités, au premier rang desquelles une écriture (et un travail de traduction) par moments extraordinaire et une atmosphère qui n'était pas sans me rappeler la série Penny Dreadful.



Mais la multiplication des personnages auxquels je ne suis pas parvenu ni à m'attacher, ni à m'identifier, le manque d'un fil conducteur clair à plus de la moitié du roman et l'obsession de l'auteur à voir de la tentation et du sexe absolument partout ont eu raison de moi sur cette première tentative.



Pour autant, je n'attribue pour le moment pas de note au livre, souhaitant lui laisser une nouvelle chance plus tard, quand je serai mieux disposé à entrer dans cet univers dense.



En bref, un roman difficile à appréhender, avec quelques moments de grâce mais des défauts rédhibitoires en ce moment pour moi.



J'ai aimé :

- L'écriture

- Quelques promesses...



J'ai moins aimé :

- ... qui tardent à se concrétiser

- Manque de fil conducteur à 55% du récit

- Les obsessions de l'auteur
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Vorrh, tome 1

🌳Chronique🌳



« Tu ne peux pas entrer et ressortir selon ta fantaisie, ce n’est pas un parc ni un jardin de la ville. »



C’est une forêt. Une forêt aux étranges pouvoirs. Une forêt qui se mérite. Une forêt qui envoûte et retient ses marcheurs. Une forêt maléfique, diront certains. Une forêt fantastique, plus probablement…

Vorrh, c’est une forêt ancestrale, sans doute éternelle, peut-être même retenant en son cœur, le mythique jardin d’Eden. Tu vois pas le genre de jardin de pacotille, avec deux buissons mal taillés, un banc esseulé et un toboggan déserté…C’est une forêt qu’il faut adorer, vénérer, respecter. Vorrh, c’est LA forêt incarnée, de celles où naissent les légendes, et peut même, perdre les Hommes…

Vorrh, c’est un personnage féminin en lui-même, une force de la nature, une puissance importante, une entité dévoreuse. Elle arrache tout, de l’identité aux souvenirs. La complexité du lieu est à l’image de notre progression de lecture, lente, intense, hypnotique. C’est presque une expérience de lecture, mais le résultat est là: difficile d’être on ne peut plus envoûté.e par la Vorrh. L’ambiance électrique, l’étrangeté palpable, l’effroyable absorption en ces griffes est indéniable. Et en tout bonne aventurière, j’ai exploré Vorrh, et j’en reviens émerveillée…



« Il compte peut-être rencontrer les anges ou les démons qui y vivent. »



Je ne vous promet pas que vous allez rencontrer des anges, même pas des démons, mais une multitude de personnages loufoques, difformes, inquiétants, bizarres, charismatiques qui gravitent autour, de près ou de loin, de la Vorrh. En revanche, ce que je peux vous certifier c’est que la monstruosité prend des forme.s. diverses et variées. Vorrh, c’est explorer l’idée même de la monstruosité, physiologique ou philosophique, et la voir décliner, en un imaginaire débordant. Elle imprègne tout, partout là-bas: la vie, le sang, la sève, la terre…Et c’est sans doute pour cela, qu’elle agit sur nous, génère autant de fascination, en retour. Elle réveille nos peurs et nos désirs, les plus enfouis. Elle soulève des violences et des amours torrentielles. Elle amplifie les croyances et les créativités. La monstruosité fait sa part belle dans cette forêt et, on ne s’étonne plus de voir l’influence d’un arc ou des murmures des bois, on ne craint plus l’irruption des fantômes ou la dépossession de son âme, on cherche juste à comprendre la foisonnante activité magnétique qui régit cette sylve luxuriante…Mais elle garde jalousement ses secrets, Vorrh. Très jalousement. Mais ce premier tome, laisse entrevoir le potentiel extraordinaire qu’elle peut exercer sur tous cell.eux, qui l’approche…



« Les Devins meurent en trois temps, d’abord par le dehors, puis vers le dedans. »



Est-ce une coïncidence alors si Vorrh, est une trilogie? Que va-t-elle vous prendre, dissoudre ou effacer, dedans ou dehors? Est-ce que vous allez traverser ses chemins? Est-ce que vous en auriez, seulement, l’audace d’y aller?

J’ai observé, photographié mentalement, senti, remercié cette forêt, parce qu’elle m’a permis d’aller voir un Ailleurs dense et palpitant, de reconnaître au-delà des préjugés la splendeur étrange, de me reconnecter au Vivant autant qu’aller toucher du doigt les frontières de la mort, de flotter pendant plusieurs jours dans un monde Fantasy riche et persistant, de plonger dans une histoire passionnante, de découvrir une nouvelle plume poétique. Le mystère est omniprésent. J’ai tellement hâte de lire la suite!
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Vorrh, tome 1

Le pitch de présentation de l'éditeur et le texte d'accroche de la 4e de couverture de ce livre m'attirent, me donnent très très envie de lire ce qui est présenté comme "un livre-monstre". On ne parle pas ici que de ce pavé de 650 pages et de ses deux suites : Les Ancêtres, et Les Divis, mais de l'univers créé et du style. Fantastique ? Imaginaire, c'est certain. Heroic fantasy ? Mythologie ? 



Brian Catling est un sculpteur et poète anglais. J'ignore si ceci est son unique et monstrueux roman, mais, ce que je sais, c'est qu'après avoir été fasciné par la beauté du texte, la poésie des images, le rythme lent et étrange, le récit destructuré.... je m'ennuie. Je n'arrive pas à m'intéresser aux personnages, même si aujourd'hui encore (et c'est un espoir) l'étrangeté de ceux-ci reste dans ma mémoire. 



Il y a une sorte d'intemporalité bien que le récit soit à peu près situé dans le temps et une géographie que je n'arrive pas à visualiser. Il y a des Noirs (je cite), des colonisateurs, des cyclopes, des Proches (sortes de robots remplis d'une crème qui les anime), un arc fait du corps d'une femme, un fugitif et un flic-chasseur Noir, une ville artificielle... des légendes, une forêt dont on ressort changé si on en ressort, belle et terrible forêt VORRH...



Je me suis efforcé de me laisser porter sans tout comprendre (un petit côté chasse au snark). J'ai fait confiance au lyrisme, à ces images poétiques, à ce monde étrange, à la volonté de l'auteur. Les critiques officiels trouvent cela original, délicieux,  marquant... moi je me suis lassé de ne pas être accroché après presque 200 pages, de m'ennuyer encore et encore. Alors, j'ai abandonné. Il y a sûrement des amateurs, je vais d'ailleurs passer ce volume à un fan de littérature alternative, peut-être saura-t-il me guider, me remotiver. Quand j'étais ado, il m'a fallu 3 tentatives pour enfin entrer dans le chef d'oeuvre qu'est Le Seigneur des Anneaux. Nous verrons après l'avis de mon "expert" si j'arrive à entrer dans cette forêt merveilleuse et terrible. J'en ai assez fréquenté l'orée pour y reconnaître l'influence, entre autres, de Lewis Carroll... 😉 mais je suis resté à l'extérieur. Dommage.
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Vorrh, tome 1

Vorrh 1 écrit par B. Catling



Voilà le premier roman de l’auteur mais aussi le premier opus d’une trilogie encensée lors de sa sortie en grand format.

De fait, il s’agit d’une fantasy particulièrement ambitieuse. La forêt et ses créatures en sont les protagonistes centraux. Ce récit choral est d’une grande qualité littéraire : le langage est particulièrement riche, les descriptions sont aussi réalistes qu’oniriques.

Je me suis plongé dans ce roman de manière immersive avec un immense plaisir non dissimulé. J’ai voyagé dans un imaginaire riche et très intense.



Pocket, Parution 22 septembre 2022, 20 €.
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Vorrh, tome 1

Autant la quatrième de couverture et la couverture m'avaient séduite, autant le récit tire en longueur, très peu accroché au style narratif, un roman très très long à lire pour au final pas grand chose....



J'ai trouvé les personnages assez fades, sans profondeur.

Des idées cependant originales mais qui ne m'ont pas plus transcendées que ça .



J'ai lu de très bonnes critiques sur ce livre, mais je n'ai pas accroché au style très particulier.



J'ai envie de dire que mon ressentit à la fin de ma lecture a été " tout ça pour ça ?! " .



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