C.J. Box

Etudiant assez insignifiant, Jack a osé tomber amoureux et parvenir à épouser Melissa, une des filles les plus charismatiques du campus. Ils forment un jeune couple sympathique et sans histoire, très middle class américaine. La seule ombre à leur tableau, après plusieurs années d'un bonheur sans nuage, est l'infécondité de leur union. Ils se sont décidés à adopter et Angelina, une jolie petite fille, abandonnée par sa jeune mère de 16 ans, est arrivée dans leur foyer depuis neuf mois. Mais leur routine insouciante explose lorsque l’organisme chargé du dossier d’adoption leur apprend que le père naturel n'a pas signé de renonciation à la paternité. Le jeune homme de 19 ans, Garrett Moreland, bon-à-rien notoire mais fils d’un juge fédéral influent, réclame à présent des droits sur l'enfant.

Le juge et grand père paternel leur signifie un ultimatum : ils n'ont que Trois semaines pour dire adieu avant de se séparer de la petite fille. Il ne leur laisse pas le choix, semble-t-il. Pourtant, refusant de céder et de se laisser reprendre leur enfant, Jack et Melissa se penchent sur la vie et le passé du juge pour trouver une faille dans sa cuirasse de respectabilité. Aidés par deux amis qui n'ont pas froid aux yeux, ils vont tout mettre en oeuvre pour faire éclater l'indignité morale des Moreland Père et fils.

Cette histoire de lutte du pot de terre contre le pot de fer est magistralement menée par C. J Box. Dans cette sombre machination, seule la chute manque un peu de crédibilité (mais pas de spoiler ici...) Le lecteur, de tout coeur avec les parents dépossédés, est tenu en haleine de bout en bout ; ulcéré par l'ignomie du magistrat et le comportement délinquant de Garett, il ne peut que leur souhaiter la correction qu'ils méritent. C'est assez saignant du début à la fin, mais je suis bon public pour ce genre de polar musclé et j'ai plutôt apprécié le côté Dirty Harry : c'est tout le contraire dans les films, je déteste les scènes pleines d'hémoglobine !!

Deux enfants assistent par hasard à l'exécution d'un homme. Comprenant qu'ils ont vu ce qu'ils ne devaient pas, ils s'enfuient, poursuivis par les assassins en bleu marine.

Sur ce canevas de polar plutot classique, CJ Box, que je découvrais avec ce polar, tisse un polar efficace et maitrise de bout en bout.

Grace à un style très « visuel » dans les scènes d action, un vrai sens du suspens et un bel hommage aux merveilleux paysages de l Ouest américains, on pense forcément à une éventuelle adaptation cinématographique. Alors, certes, un peu plus de subtilité dans les dialogues ou de profondeur psychologique dans les personnages aurait été bienvenu, mais ne boudons pas notre plaisir.

Roman côté western très agréable à lire avec toutefois quelques invraisemblances.

Néanmoins, Joe Pickett, le garde forestier reste particulièrement sympathique.

L’histoire est tirée d’une réalité concernant une pression administrative abusive, par des autorités mal intentionnées, sur un propriétaire terrain.

J’avais apprécié « Fin de course »; « Poussé à bout » est tout aussi réussi.

A conseiller.

Un polar sans grande surprise, l'auteur rend son héros très crédible, attachant et profondément humain par ses nombreuses faiblesses!

Le cadre du Wyoming est original et permet au lecteur de prendre un bol d'air loin des polars urbains...

Ravi'de retrouver joe'picket et ses montagnes et son action non stop.

Force majeure range joe en second role pour mettre Nate son ami,en premier plan.Sous les travers des bassesses de l armee américaine, l auteur ne nous laisse tres peu de temps pour se poser,un vrainpage turner impossible a lacher jusqu au final que l on devine aisément.

Une belle reussite pour ma part.

J'ai beaucoup aimé ce polar qui m'a accompagné pendant de longues heures de bouchon, en effet je l' ai écouté en Audio livre dans ma voiture. Quel plaisir, très agréable, facile à suivre, c'est un livre qui se prêtent bien à l'écoute. Je me suis laissée totalement absorbé, j'ai été séduite par le suspens, l'ancrage du roman dans la nature, le personnage de Joe Pickett garde de chasse vaut vraiment le détour, sans oublier sa famille et les petites belettes sources de tant de soucis.

Un roman policier qui m'a vraiment beaucoup plu, je n'ai qu'une hâte lire ou écouter d'autres titres de C.J. Box à commencer par la suite de la série Joe Pickett avec La mort au fond du canyon.

Premier CJ BOX que je lis et c'est une lecture plaisante. J'ai dans un premier temps aimé le fait que Joe Pickett soit un père de famille et un mari aimant, pas un de ses sempiternel garde chasse ou policier solitaires, à moitié alcooliques et qui n'aiment personne comme dans beaucoup de roman de ce genre.

L'intrigue en elle même n'est pas très passionnante car on se doute rapidement de qui est dans le coup, mais les descriptions des paysages, les personnages bien campés et l'écriture fluide de CJ BOX font de La mort au fond du canyon une lecture efficace et agréable.

Je continue ma découverte de l'œuvre de C. J. Box en refermant ce livre qui fut récompensé par l’Edgar du meilleur roman policier.

L'action se passe dans un coin perdu de l'Idaho, au sein des montagnes Rocheuses, prés del a ville de Kootenai Bay.

Depuis quelques temps la ville et ses alentours sont prisés par d'anciens flics a la retraite, qui viennent jouir de la Nature en pratiquant la chasse et la pêche.

Quand soudain l'actualités fait irruption dans leur quotidien avec la disparition de deux enfants.

Bien entendue tous ses anciens flics veulent aider a les retrouver, mais pas tous pour les mêmes raisons.

Un Récit prenant, sans hémoglobine superflu, ou l'action est très présente sans oblitérer les descriptions des superbes paysages de se coin des Rocheuses.

Le dénouement ma laissé un peu triste, je m'étais imaginé une autre fin :(.

Je continuerai a découvrir cet auteur grâce aux traducteurs que je remercie de leur travail et particulièrement Annie Hausman qui a assuré la traduction de celui-ci.

Excellent policier .l'ambiance est superbement bien rendue, la lecture est rythmée ,impossible à lâcher ...

Ce thriller enchaîne les poncifs du sous-genre traque et conspiration.

Nate Romanowski est un ancien d'une unité secrète des forces spéciales américaines, pourchassé par son unité car il a compris que le chef de celle-ci, un certain Nemecek, a trahi son pays.



Nate s'est réfugié dans une petite ville tranquille du Wyoming, à proximité de son ami et garde-chasse Joe Pickett que les suiveurs de CJ Box connaissent bien.



La traque peut commencer, les amis de Nate tombent les uns après les autres, la famille de Joe Pickett est menacée, le shérif du coin est incompétent...Mais ça va pas trop mal finir.



Une mauvaise impression de déjà lu, aucune véritable surprise n'attend le lecteur, les personnages sont brossés à gros traits, les bons et les méchants sont décrits sans aucune nuance.



CJ Box évoque trop lacunairement les libertariens, ce mouvement politique qui fait florès dans certains Etats Américains, alors que cet angle aurait pu être un des points essentiels du roman.



Restent de belles pages décrivant la nature sauvage du Wyoming, la fauconnerie (mais là aussi le sujet n'est évoqué que sous l'angle de la violence et de la domination), la vie rurale dans un l'un des Etats les moins peuplés d'Amérique, et une histoire malgré tout assez bien menée.

Passez votre chemin.
Lien : http://occasionlivres.canalb..

L'histoire débute avec Cody Hoyt : flic, alcoolique notoire, habitant un appartement à peine meublé. OUI, un cliché ambulant...



Un appel au milieu de la nuit, son parrain des Alcooliques Anonymes a été retrouvé mort dans son chalet après un incendie. Cody, persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, va enquêter... à sa manière ! Et bien sûr, se faire suspendre mais, têtu, il ne s'arrête pas là et continue son enquête en solo.



Oui, du réchauffé, du déjà vu et revu mais ne vous arrêtez pas en chemin car l'histoire a bien des surprises à vous offrir ! Suivez Cody jusqu'au par du Yellowstone où une bien mystérieuse randonnée se prépare. Ces pauvres randonneurs vont se retrouver piégés entre ces vastes espaces emplis d'inconnus et des menaces venant directement de l'intérieur de leur groupe. Des descriptions d'une nature époustouflante se mélangent à la montée en puissance du suspens.



L'auteur parvient à merveille à se sortir des clichés qui parsèment le début du livre. Il excelle dans la description de chacun de ses personnages et de la dynamique de groupe qui en ressort. Le suspens se dénoue dans les 30 dernières pages : breathtaking !

C'est un bon roman policier.



L'intrigue se construit en alternant les personnages, techniques assez en vogue dans le policier ou le thriller ces derniers temps. J'ai ressenti un effet de longueur, à peu près vers la moitié de l'intrigue. Peut-être qu'il n'y a pas trop de rebondissements ou peut-être que j'ai anticipé certains éléments de l'enquête ou sur les personnages. Cependant la fin prend une tournure assez inattendue.



L'auteur n'a pas son pareil pour faire découvrir la vie des américains. Dans ce roman, à travers le personnage du routier, le parc du Yellowstone, le lecteur découvre qu'une fois de plus aux Etats-Unis tout est grand, très grand.



Les personnages sont tous très crédibles, des adolescentes, l'une très impulsive et l'autre plus raisonnable et timorée, aux adultes qui ont, comme le lecteur pourra le découvrir, un côté du moins négatif vers la pathologie psychique lourde; et cela y compris pour les personnages de " gentils" qui sont mal dans leur peau.



Le personnage du Roi Reptile est un authentique psychopate : son mode opératoire pour se préparer au crime, ses relations avec sa famille ou les autres et son attitude envers ses victimes sont vraiment très effrayants.



La description du monde du travail des routiers au long cours est très bien décrit et les amateurs de gros poids lourds devraient être satisfaits par le travail d'écriture sur ce thème. J'avoue que je suis peut-être un peu passée à côté de l'aspect mécanique bien qu'il ne soit pas très présent.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..

C.J Box a une écriture très fluide qui fait de ce roman, une histoire facile à lire et très plaisante. L'auteur nous emmène au fin fond des montagnes du Montana où l'on suit à la fois les enquêteurs, les criminels et les victimes. A chaque chapitre, une vision différente des événements qui nous fait parfois frémir, sourire ou nous révulse. Ce sont ces différentes visions qui font la force de ce roman.

Sans dévoiler l'intrigue, j'ai apprécié la partie "les gentils ne s'en sortent pas toujours" qui amène une dose de réalisme non négligeable. J'ai tendance en effet à trouver les romans policiers actuels trop tournés vers les relations amoureuses, des policiers où tout le monde s'en sort et ça recommence au roman suivant et ils eurent beaucoup d'enfants et "blablabla"... . Hors pour ma part, un roman policier devrait toucher au réel (autant lire du fantastique sinon!). Et C. J. Box s'en sort admirablement bien dans ce domaine. Même si je regrette peut-être le manque de description de l'environnement qui ne nous ancrent pas assez dans les montagnes perdues du Montana.On aurait voulu se perdre dans la forêt et frémir un peu plus pour les deux héroïnes.Autre point, le dénouement est un peu rapide mais c'est tout de même une bonne découverte et je remercie les Editions Seuil pour cette lecture.



www.seuil.com

Depuis leur domicile de Denver, deux sœurs rejoignent Omaha par la route, pour passer le week-end de Thanksgiving avec leur père. A l'initiative de Danielle, l'ainée des deux adolescentes, elles se détournent de leur itinéraire initial pour rejoindre Justin, son petit ami installé à Helena.

Alors qu’elles se dirigent vers le Montana, elles croisent la trajectoire du Roi Lézard, routier au long cours et meurtrier de masse en recherche de prochaines victimes. Sans nouvelles des filles depuis leur traversée du parc de Yellowstone, Justin, inquiet, parvient à convaincre son père, Cody Coyt, d'enquêter sur leur disparition.

Avec le soutien de sa co-équipière Cassie Dewel, Cody Coyt, flic efficace mais sur la sellette en raison de ses méthodes douteuses, s'engage dans une course contre la montre à la recherche des deux jeunes filles.



C.J. BOX nous propose un thriller dans les confins du vieil ouest américain. Les attendus et codes du genre sont totalement maîtrisés. L'écriture est calibrée au millimètre et les rebondissements sont nombreux.



Cependant, alors que l'auteur situe son roman dans l'ouest sauvage américain et sa société rurale, on pourra s'étonner de l'absence d'exploitation significative de celui-ci pour enrichir le récit. La qualité de l'auteur réside en définitive dans sa capacité à nous accrocher aux personnages et à cette chasse au(x) tueur(s) alors que l'intrigue reste tout de même très convenue et que les personnages manquent parfois de profondeur.



Mais puisque l'intention de C.J.BOX était, semble-t-il, de proposer un roman policier entièrement focalisé sur l'action et que l'exercice est réussi, les amateurs du genre et de l'auteur devraient accueillir très favorablement sa nouvelle production.



Un livre des Editions du Seuil : www.seuil.com

Un bon polar avec une enquête originale où le coupable réserve quelques surprises...

Les personnages sont un brin caricaturaux et il manque parfois un peu de rythme, mais le tout tient la route et on passe un bon moment avec cette enquête de Joe Pickett...

Joe Pickett, marié, trois filles dont une adoptive, est garde-chasse dans les Rocheuses. A l'approche de Noël, une tempête rend ses patrouilles difficiles. Au court de 'lune d'elles, il interpelle un homme qui, saisi d'une folie meurtrière, a tué sept wapitis. Mais l'homme s'échappe, et lorsqu'il le retrouve enfin, il a été tué, transpercé de deux flèches et égorgé. L'homme était fonctionnaire fédéral, les soupçons se portent très vite sur un marginal, accusé de plus de faire partie d'un groupement de souverainistes, contre l'Etat fédéral. Dans ce groupe, figure aussi la mère biologique d'April, fille adoptive des Pickett...

Un roman policier à la construction assez classique, mais agréable à lire. Il nous fait découvrir un aspect de ces mouvements quelques fois très virulents, liés à la négation de l'Etat fédéral, le tout dans des paysages que l'on s'imagine grandioses.

Du côté de Saddlestring, la disparition d’Opal Scarlett, riche propriétaire de ranch, donne lieu à une véritable bataille rangée entre deux de ses trois fils concernant la succession.

On ne peut pas dire que la lecture de "Ciels de foudre" ait été désagréable, mais le lecteur habitué des aventures du garde-chasse Joe Pickett a quand même le sentiment, dans ce sixième volet, d’une histoire qui commence un peu à tourner en rond. Un personnage sorti des épisodes passés qui s’en prend à Joe et sa famille, les relations compliquées avec la belle-mère, une hiérarchie hostile, tout cela donne l’impression de déjà-vu (de déjà-lu plutôt). Peut-être que la future orientation professionnelle de Joe Pickett, suite aux évènements de ce sixième volet, permettra à la série de trouver un nouveau souffle…

Lors d’une journée de pêche à la mouche avec ses filles, Joe Pickett découvre le cadavre d‘un orignal mutilé. Peu de temps après, il est appelé au ranch Hawkins, où douze vaches mutilées ont aussi été découvertes. Le pire est néanmoins encore à venir : deux hommes sont retrouvés morts, également victimes de mutilations…

Ce roman est à mon sens le plus réussi parmi les quatre premiers volumes de cette série. Il est toutefois aussi le plus terrifiant (quel contraste d’ailleurs entre les horreurs commises et les paysages du Wyoming d’apparence si grandioses, majestueux !). La tension va crescendo au fur et à mesure des découvertes macabres, lesquelles créent un véritable climat de paranoïa dans les environs de Saddlestring. Qui pourrait être coupable de ces mutilations : un être humain, un ours, voire… des extraterrestres ? Le lecteur est véritablement balloté entre ces différentes hypothèses…jusqu’à un dénouement relativement inattendu (et au final terriblement rationnel). Certes, il reste à mon sens quelques rares questions en suspens (pourquoi les charognards n’ont-ils pas dévoré les cadavres des animaux mutilés ? Qu’est-ce qui a pu effrayer à ce point Maxine, le chien de Joe Pickett, pour que son pelage blanchisse subitement ?), mais celles-ci apparaissent tout-à-fait mineures en regard de l’intrigue.

Les personnages deviennent en tout cas de plus en plus familier pour le lecteur au fil des aventures : Joe, garde-chasse intègre et profondément humain, qui forme avec sa femme Marybeth un couple soudé, en dépit des multiples épreuves ; leurs deux filles, si différentes l’une de l’autre, mais toutes deux espiègles et un peu cachottières ; leur ami Nate Romanowski, parfois un peu mystique, mais toujours présent dans les moments délicats ; le sheriff Barnum, personnage représentant l’autorité, mais dont l’honnêteté est souvent remise en cause… une excellente série en tout cas écrite par C.J. Box, dont j’ai hâte de découvrir le prochain volume (l’homme délaissé). La barre a toutefois été placée très haute avec « sanglants trophées » !

Seconde aventure de Joe Pickett, que j'enchaîne juste après avoir achevé la première ("détonations rapprochées"). Des tueurs engagés par une sorte de société secrète éliminent des guerriers éco terroristes, ne lésinant pas sur les moyens pour se débarrasser de ceux-ci (il fallait penser au meurtre par explosion de vache piégée !). Un peu violent à mon goût, mais plutôt plaisant, notamment pour son personnage central, intègre et humain.

Joe Pickett est garde-chasse dans le Wyoming. Il vit avec sa femme Marybeth, et ses deux filles, Sheridan et Lucy, dans une bicoque mise à disposition par l’administration dans le cadre de son boulot. C’est un type honnête et intègre, qui déteste les braconniers (il est connu dans la région pour avoir arrêté le gouverneur de l’Etat qui pêchait sans permis). Quand il découvre le cadavre d’un homme sur son tas de bois, il ne se satisfait pas des conclusions des autorités sur la mort de celui-ci, et va mener sa propre enquête, quitte à déranger un certain nombre d’intérêts, quitte aussi, et sans qu’il le sache, à exposer sa propre famille à de graves dangers. Cette première aventure de Joe Pickett dans les splendides paysages du Wyoming (la patrie également du shérif Longmire), au milieu d’une population pour laquelle le fait de porter une arme (de préférence de gros calibre) semble aussi naturel que de se nourrir ou de s’habiller, a une forte connotation « écolo ». Je l’ai trouvé captivante, et à ce titre, particulièrement réussie.