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Cody Hoyt tome 1 sur 3

Aline Weill (Traducteur)
EAN : 9782020993050
340 pages
Seuil (03/06/2011)
3.15/5   42 notes
Résumé :
Jack et Melissa sont les parents adoptifs d’une jolie petite fille de neuf mois, Angelina. Alors que cette famille idyllique semble nager dans le bonheur, ils apprennent que l’organisme qui s’est chargé de l’adoption ne s’est pas assuré que le père naturel de l’enfant avait signé une renonciation à la paternité. Garrett Moreland, le jeune père de 19 ans, fils d’un juge influent et bon-à-rien notoire, réclame à présent son enfant. La loi est contre Jack et Melissa, m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Etudiant assez insignifiant, Jack a osé tomber amoureux et parvenir à épouser Melissa, une des filles les plus charismatiques du campus. Ils forment un jeune couple sympathique et sans histoire, très middle class américaine. La seule ombre à leur tableau, après plusieurs années d'un bonheur sans nuage, est l'infécondité de leur union. Ils se sont décidés à adopter et Angelina, une jolie petite fille, abandonnée par sa jeune mère de 16 ans, est arrivée dans leur foyer depuis neuf mois. Mais leur routine insouciante explose lorsque l'organisme chargé du dossier d'adoption leur apprend que le père naturel n'a pas signé de renonciation à la paternité. le jeune homme de 19 ans, Garrett Moreland, bon-à-rien notoire mais fils d'un juge fédéral influent, réclame à présent des droits sur l'enfant.
Le juge et grand père paternel leur signifie un ultimatum : ils n'ont que Trois semaines pour dire adieu avant de se séparer de la petite fille. Il ne leur laisse pas le choix, semble-t-il. Pourtant, refusant de céder et de se laisser reprendre leur enfant, Jack et Melissa se penchent sur la vie et le passé du juge pour trouver une faille dans sa cuirasse de respectabilité. Aidés par deux amis qui n'ont pas froid aux yeux, ils vont tout mettre en oeuvre pour faire éclater l'indignité morale des Moreland Père et fils.
Cette histoire de lutte du pot de terre contre le pot de fer est magistralement menée par C. J Box. Dans cette sombre machination, seule la chute manque un peu de crédibilité (mais pas de spoiler ici...) le lecteur, de tout coeur avec les parents dépossédés, est tenu en haleine de bout en bout ; ulcéré par l'ignomie du magistrat et le comportement délinquant de Garett, il ne peut que leur souhaiter la correction qu'ils méritent. C'est assez saignant du début à la fin, mais je suis bon public pour ce genre de polar musclé et j'ai plutôt apprécié le côté Dirty Harry : c'est tout le contraire dans les films, je déteste les scènes pleines d'hémoglobine !!
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Jack ayant des problèmes de fertilité, sa femme Melissa et lui ont adopté une petite fille. le couple a côtoyé la maman - une ado de seize ans - du futur bébé pendant la grossesse, mais le père de l'enfant leur était en revanche inconnu… jusqu'à ce qu'il fasse irruption chez eux un beau jour, réclamant ses droits paternels, affirmant n'avoir rien signé pour y renoncer. Pour corser l'affaire, le jeune en question est un salopard qui n'a visiblement rien à faire de son rejeton, mais est assisté d'un père juge au bras long, inflexible, fermement décidé à ne pas lâcher l'affaire… le couple éploré - mais combatif - a trois semaines pour dire adieu à son bébé ou trouver une solution…

- Ce que je voulais : un thriller prenant et poignant.
- Mais ce que je craignais : du larmoyant, du très lent, de l'oppressant. C'est toute l'ambivalence avec ce type de couverture (bébé, nounours, poupée), qui nous fascine, nous attire, et nous effraie à la fois, s'agissant d'enfants en danger.
- Ce à quoi je ne m'attendais pas, que je n'aime pas et que j'ai eu : de l'action solidement c*uillue, des règlements de comptes entre des mecs, des "vrais" - donc des boucheries, des carnages... Peut-être que la photo très "cow-boy" de l'auteur en rabat de couv m'aurait mise sur la piste ?

Le tout tend ses bras potelés (de bébé en danger, de flics musclés, de jeunes truands, de père adoptif en colère et pugnace) à un réalisateur US.

Merci à Babelio qui m'a fait gagner ce livre !
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Que faites-vous quand une menace pèse sur votre enfant? Que quelqu'un manifeste l'intention de vous l'enlever? Qu'il soit adpté ne change rien aux sentiments que vous avez pour elle. Ils sont tissés de tous les instants passés ensemble, chaque sourire, chaque mimique, toutes les nuits à surveiller sa respiration avec anxiété. Alors si ce quelqu'un veut vous la reprendre, qu'il soit le père biologique ou non, vous vous battez avec l'énergie du désespoir. Contre un juge corrompu et son fils dépravé, (père et grand-père biologiques) la partie n'est pas gagnée. Jack et Mélissa auront fort à faire et besoin de tous leurs amis, surtout lorsque les choses tourneront à l'affrontement sanglant.
Fan de la première heure des polars de CJ Box , et des enquêtes en pleine nature sauvage de Joe Pickett, j'ai été plutôt surprise de ce roman que je pensais très différent des autres. Finalement, il est construit comme un thriller, au rythme soutenu, sans temps mort et au suspense qui ne se relâche pas jusqu'à la dernière phrase. J'ai beaucoup aimé la fin qui justifie les moyens, je sais c'est très primaire mais dans un monde qui devient de plus en plus laxiste pour les délinquants de tous poils, qu' une victime arrive à se faire justice moi j'aime et tant pis si ce n'est pas politiquement correct. Soyons honnête, si nous aimons les polars surtout avec un héros récurrent c'est bien parce que nous aimons que la justice gagne, ne serait-ce que dans les romans!
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Un thriller haletant, et bien mené par un des fleurons du genre!!
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Ce roman a été inspiré à C.J. Box par une histoire vraie arrivée à un de ses couples d'amis.
Jack et Melissa ont adopté Angelina, une petite fille de neuf mois. le père biologique, Garrett Moreland, est le fils d'un juge influent et il réclame maintenant son enfant. Avec l'aide d'un ami policier, ils tentent de se défendre et découvrent au fur et à mesure, derrière ce juge respectable, un personnage odieux.
Il nous propose là une enquête bien loin de celles habituelles de son héros récurent le garde-chasse Joe Pickett dans le cadre grandiose et sauvage du Wyoming. Nous sommes cette fois du coté de Denver et pourtant ce polar psychologique à tout de même quelques choses d'un western. En effet ici ça dézingue assez fréquemment, il faut dire que Box nous concocte un polar musclé voir couillu. Un vrai roman policier à l'ancienne. Une histoire où le héros vient à la rescousse de la veuve et de l'orphelin. Il y a ici quelques choses du bon, de la brute et du truand voire des sept mercenaires. le grand méchant conte le petit gentil. Quoi que le petit, le cave, se rebiffe. Remarquer Ne serions-nous pas aussi prêts à tout pour sauver notre gosse ? Alors oui Nous avons là un polar dur, sanglant, brutal. Un polar un poil viril mais un polar efficace qui se lit facilement et dont on sort un peu rincé. C'est nerveux, puissant et ça fait le job que demander de plus.

Lien : https://collectifpolar.com/
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critiques presse (1)
Lexpress
21 juin 2011
Un roman de série B efficace et bien emballé, construit et tendu, qui accroche dès les premières pages et qui... s'oublie aussitôt fini.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
En semaine, il y a de la circulation. Beaucoup de circulation. Ces jours-là, je comparais notre rue de la banlieue ouest à un minuscule ruisseau saisonnier, comme celui qui traversait le ranch qu’avait géré mon père aux abords de Great Falls. Pareille à ce cours d’eau, ma rue/ruisseau se jetait dans une rue plus passante (ou une rivière, dans mon analogie), qui se déversait dans l’affluent (la C-470) d’un grand rapide (l’I-70, puis l’I-25) coulant vers le centre-ville. Dès que je m’élançais dans ce fleuve, dévalant la vallée vers les gratte-ciels, les stades et les quartiers pauvres, je me changeais en un poisson craignant pour sa vie. Des courants de circulation inondaient les ruelles quand le fleuve tout entier prenait de l’ampleur et de la vitesse. Les embouchures (ou sorties) n’atténuaient que provisoirement la pression, car d’autres affluents (les rampes d’accès) créaient des flux plus grands. J’étais du menu fretin dans un océan de poissons. Le soir, tel un saumon regagnant sa frayère, je remontais le courant puissant des voitures vers le lit sableux de mon petit ruisseau où m’attendaient Melissa et mon bébé de neuf mois, pour retrouver le calme de ses eaux.
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– Le père biologique veut reprendre Angelina.
Je lui demandai de répéter, de peur d’avoir mal entendu. Ce qu’elle fit.
– Et alors ?! m’écriai-je. Nous l’avons adoptée. Maintenant, c’est notre fille. Ce qu’il veut, on s’en fiche !
– Vous ne comprenez pas… c’est compliqué…
Je m’imaginai Angelina et Melissa faisant tranquillement la grasse matinée.
– On va sûrement trouver une solution, dis-je. Ça doit être un vaste malentendu. Tout va finir par s’arranger.
J’avais beau essayer de me rassurer, j’avais un goût de métal dans la bouche.
– Le géniteur n’a pas signé la renonciation à la garde, dit Julie. La mère l’a fait, mais pas le père. C’est une situation terrible. Votre avocat aurait dû vous l’expliquer. Je ne vous parlerai pas des clauses légales moi-même, je ne suis pas qualifiée. Je vous l’ai dit, c’est compliqué…
– Mais ce n’est pas possible…
– Je suis vraiment navrée.
– Enfin, ça n’a pas de sens ! Angelina est chez nous depuis neuf mois. La génitrice nous a choisis.
– Je le sais. J’étais là.
– Dites-moi comment on peut régler cette histoire, dis-je en me redressant sur ma chaise. On peut acheter ce gosse, vous croyez ?
Elle ne dit rien pendant un long moment.
– Julie ? Vous êtes là ?
– Oui…
– Je vous retrouve à l’agence.
– Je ne peux pas.
– Vous ne pouvez pas ou vous ne voulez pas ?
– C’est impossible. Je ne devrais même pas vous parler… Je n’aurais jamais dû vous appeler. Mes supérieurs et les avocats m’ont dit de ne pas vous contacter directement. Mais j’ai pensé qu’il le fallait.
– Pourquoi ne pas avoir téléphoné chez nous ?
– J’ai hésité, répondit-elle. Vous n’imaginez pas combien j’aurais aimé pouvoir effacer mon message d’hier soir.
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– C’est incroyable… dis-je.
Elle haussa les épaules et leva les mains en signe d’impuissance.
– Vous avez raison. Mais si on avait pu régler ça discrètement, on n’en serait pas là. Il n’y aurait aucun problème.
– « Ils le font presque tous… » répliquai-je. Vous vous rappelez m’avoir répondu ça quand je vous ai demandé si le géniteur avait signé sa renonciation aux droits parentaux ?
Son visage s’assombrit.
– Oui. Et c’est vrai. Tout à fait. J’ai pris part à près de mille placements dans ma vie, et c’est la première fois que ça arrive. Je n’aurais jamais pensé que c’était possible.
– Vous ne nous aviez pas dit que vous aviez déniché le géniteur ? demanda amèrement Melissa. Qu’il avait accepté de signer les papiers ?
Julie fit oui de la tête.
– Qu’est-ce qui s’est passé ?
– On l’a retrouvé aux Pays-Bas, en vacances avec sa mère. Je crois qu’il séjournait dans sa famille à elle. Moi-même, je ne lui ai pas parlé, c’est une de mes collègues qui l’a fait. Elle lui a expliqué la situation et il lui a semblé réellement étonné. Il a accepté de renoncer à la garde et il lui a donné un numéro de fax où on pouvait le joindre. Nous avons envoyé les papiers…
– Mais il ne les a pas signés, achevai-je.
– Et puis on a laissé tomber, admit-elle. La femme qui l’avait contacté a quitté l’agence. Si on avait pu imaginer qu’il refuserait de signer, on vous aurait mis au courant. Mais, à notre connaissance, il ne voulait pas élever le bébé. On ne peut pas le forcer, vous savez, ni exercer des pressions sur lui.
Ma colère était telle que je dus détourner les yeux.
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– Légalement, on était couverts, nous dit-elle, presque en s’excusant. On lui a envoyé des mises en demeure et on a pris toutes les mesures qu’il fallait. Il n’est pas si rare que les papiers ne soient pas signés, mais le juge aux affaires familiales accorde toujours – et je dis bien toujours – la garde aux parents adoptifs dans ce genre de cas. Après tout, on ne peut pas laisser un géniteur irresponsable suspendre un placement, non ?
– Vous avez contacté le père de ce Garrett ? demandai-je. C’est comme ça qu’il est intervenu ?
– Normalement, on n’avise pas les parents du géniteur. C’est considéré comme coercitif.
– Mais vous saviez qui il était ? Vous aviez entendu parler du juge Moreland ?
– Non.
– C’est étonnant que la mère du jeune homme n’ait rien su alors qu’elle l’accompagnait à l’étranger quand votre agence l’a prévenu. Comment a-t-elle pu ignorer une telle chose ?
Julie haussa les épaules.
– Moi aussi, je trouve ça bizarre, mais il y a beaucoup de choses qui sont obscures dans cette histoire. Peut-être qu’elle savait mais qu’elle n’a pas voulu le dire à son mari. Pourquoi ça ?… Je l’ignore.
– Donc, ce juge Moreland est entré en scène après avoir été informé par son fils ?
– Je crois, oui.
– Et c’est à ce moment-là que ses avocats ont contacté l’agence ?
Elle baissa les yeux.
– Oui. Leur lettre nous est parvenue moins de dix jours avant la fin du délai légal. S’ils avaient attendu ne serait-ce que deux semaines, le tribunal des affaires familiales vous aurait accordé la garde. C’est un coup de malchance.
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– Je prends un vrai risque en vous rencontrant, commença-t-elle sans me regarder en face, concentrée sur ses gestes. L’agence me tuerait si elle le savait. Elle m’a ordonné de ne plus communiquer avec vous que par l’intermédiaire des avocats.
– Mais… dis-je, l’incitant à poursuivre.
– Mais je vous aime beaucoup, Melissa et vous. Vous êtes des gens bien, et normaux. Je sais que vous adorez Angelina. Je pensais vous devoir une discussion franche.
– J’apprécie.
Melissa la fusillait toujours du regard.
– Ce sera un sale coup si ça me retombe dessus. Mais je voulais vous parler hors de la présence des avocats, du moins pour cette fois.
– Continuez, dis-je.
Il lui fallut un moment pour trouver ses mots.
– Je ne saurais dire à quel point je me sens coupable, reprit-elle enfin. Ça ne devrait jamais arriver à des gens comme vous.
– Je suis bien d’accord.
– On n’aurait pas dû vous cacher que le juge John Moreland nous a contactés il y a trois mois, expliqua-t-elle. Mais on a essayé de régler cette affaire en interne. On espérait que vous ne seriez jamais inquiétés par ça, que vous ne l’apprendriez même pas.
– Qui est le juge Moreland ? demandai-je. Le père biologique ?
– Non non. Le père biologique, c’est son fils, Garrett. Un jeune de dix-huit ans. Il est en dernière année au lycée de Cherry Creek.
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Vidéo de C.J. Box
C.J. Box intervient dans Murder at The Magic City.
Non sous-titré.
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