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Citations de Camilla Grebe (678)


Huit mille hommes et garçons ont été assassinés au cours du massacre de Srebrenica. Ils ont été séparés de leur famille, embarqués et exécutés comme du bétail. Et le monde n’a pas levé le petit doigt. Huit mille ! Les hommes sont malades. Et ça ne prend jamais fin. Le mal nourrit le mal.
(p. 228)
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«  Sur la plage, les sédum aux pétales rouges se mêlent à la bruyère et au thym.
Quelques menus pins de montagne courbés par le vent forment une bordure vers les grands rochers avant de céder la place à la forêt et au terrain vague.
Je n’habite qu’à une heure de Stockholm ce qui n’empêche pas que la maison la plus proche se trouve à un kilomètre d’ici » ...
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Bien que les années s'écoulent, les plaies ne se referment jamais tout à fait et le mal se propage inexorablement dans l'espace et le temps.
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Malgré son nom, le service des ressources humaines semble avoir quelques soucis de communication avec les humains en question.
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Tous les tueurs sont les enfants de quelqu'un, et la plupart ont également un lien avec la victime.
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« Li disait qu’on n’est jamais seul quand on a une bibliothèque bien remplie».
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— Oui, mais ici, ça fait des générations que ça dure ! Avant la crise du textile et la faillite de Brogren, il y avait une scierie et une usine métallurgique. Maintenant, il n’y a rien. Rien du tout. Les gens se sentent abandonnés. Normal que ça les agace de voir les demandeurs d’asile arriver et se faire tout servir sur un plateau d’argent : du personnel arabophone au centre de soin de Vingåker, des créneaux horaires spéciaux pour les femmes à la piscine…
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(...), je prends conscience que plus aucun fantôme ou zombie au monde ne peut m'effrayer. Tout ce qui me glaçait le sang a perdu son pouvoir sur moi : les cadavres gluants, les démons, les morts-vivants carnassiers. Les tueurs armés de hache ou de tronçonneuse, les extraterrestres prêts à conquérir le monde qui engloutissent des cervelles humaines comme du pop-corn.
La réalité est bien plus sordide.
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La mer s'étend pareille à un miroir. Les icebergs flottent au gré des vaguelettes dans la baie. Certains sont gigantesques, longs de près d'un kilomètre, d'autres minuscules, semblables à des bouts de coton qui dansent à la surface de l'eau. Leurs couleurs se nuancent du blanc éclatant au turquoise saturé.
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Les mots peuvent-ils apaiser et guérir ?
Un récit peut-il aider à comprendre l’incompréhensible ?
Le transformer en une chose que l’on peut appréhender, contempler de l’extérieur et, peut-être un jour, laisser derrière soi, tel un lieu où l’on a vécu, passé beaucoup de temps, mais qu’après mûre réflexion on décide d’abandonner ?
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«  N’aie pas peur du noir, la lumière y repose.
Vois- tu des étoiles , là , où il n’y a que du noir?
La pupille sombre est encerclée par l’iris clair ,
Car c’est vers l’obscurité que la lumière aspire.
N’aie pas peur du noir, la lumière y repose .
N’aie pas peur du noir , car dans son cœur il porte la lumière » .

Erik Blomberg .
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On dit toujours que les Inuits ont énormément de vocables pour décrire la neige, mais c’est un mythe qui trouve son origine dans l’obsession romantique de la civilisation occidentale pour les peuples de la nature et leur relation symbiotique avec les éléments. Les Inuits ont certes plusieurs mots pour décrire la neige, mais les Suédois aussi. En outre, il n’existe pas « une » langue inuite. Il y a plusieurs langues et dialectes parlés dans les régions arctiques de l’Alaska, du Canada, de la Sibérie et du Groenland.

(Poche, p. 180)
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L'amour et la beauté sont passagers.
La merde, elle, est éternelle. Parfois, on y voit poindre de petits instants de bonheur lumineux - et la meilleure chose à faire lorsqu'on tombe sur l'un d'eux, c'est justement de ne rien faire.
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Une émission télévisée que j'ai vue quelques mois plus tôt me revient à l'esprit. Il s'agissait de savoir si l'homme est un animal pacifique ou meurtrier. Je trouve que la question elle-même est étrange. Il ne fait aucun doute que l'homme est l'animal le plus dangereux de la planète. Nous chassons et tuons continuellement, non seulement les individus des autres espèces, mais aussi de la nôtre. La pellicule de civilisation est aussi fine et cosmétique que les vernis à ongles criard dont Janet est friande.
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Ceux qui ont perdu un être cher savent que la peine fait mal, et pas seulement l'âme. Votre corps est endolori, votre peau vous vous pique, votre respiration devient lourde, comme si une ceinture se serrait autour de votre poitrine. Un chagrin semble vous paralyser. Il se pose comme un filtre, une membrane sur votre conscience et entrave toute volonté d'action.
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Pas besoin d'être astrophysicien pour comprendre que la relation risque de partir en cacaouète si on fait du rentre-dedans à la meilleure amie de sa nana.
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" Le pire, c' est de ne pas savoir qui il est. Ça pourrait être n' importe qui. Le vieux monsieur qui promène son basset boiteux sur la place Nytorget, un voisin, un collègue. L' homme assis en face de moi dans le métro avec un livre ou le type qui appelle pour vendre des abonnements à des journaux. Vous voyez ce que je veux dire ? Tous les hommes sont l' Assassin des bas -fonds, bien que je sache que ce n' est pas le cas."
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La première fois que Max est venu à Ormberg, j’ai eu honte – et honte d’avoir honte. L’agacement que j’éprouve parfois vis-à-vis de ma mère ne m’empêche pas de l’aimer, et ni Ormberg ni mon enfance ne devraient susciter chez moi pareil embarras. Pourtant, mon village représente tout ce que je rejette : campagne, chômage, vieillissement ; bâtiments en ruine, jardins souillés de carcasses de voitures et de baignoires rouillées qui servaient jadis d’abreuvoirs aux vaches ; et par-dessus tout, ces gens qui s’accrochent désespérément au passé.
J’ai tellement plus d’ambition.
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Li disait toujours qu’on n’est jamais seul quand on a une bibliothèque remplie.
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Etre parent est le travail le plus difficile qui soit, disais-tu.
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