Camille Andrea

Avant tout je tiens à remercier Babelio et les éditions Plon pour l'envoi de ce titre dans le cadre de Masse critique privilège.

Beaucoup de belles choses dans ce roman aux allures de conte philosophique avec en tête de liste, deux personnages attachants. D'un côté un vieil homme solitaire, veuf, juif, à la mémoire défaillante. De l'autre un petit garçon de dix ans, intelligent et mature, qui veut changer le monde et devenir Président ; un jeune garçon solitaire qui pose sur le monde un regard emprunt d'espoir. Leur rencontre est le début d'une amitié improbable faite de discussions, d'échanges d'idées sur la vie et de donuts.

C'est frais et léger par moment, tragique et extravaguant à d'autres.

Le récit prend un tournant assez déroutant sans que l'on s'y attende et la lecture perd alors en crédibilité. J'avoue avoir été déroutée par le changement de ton et n'avoir pas bien saisi où l'auteure voulait nous emmener.

Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi n'en est pas moins un roman que j'ai apprécié dans la première partie, porteur d'un message de tolérance. Il montre l'importance des liens intergénérationnels dans le travail de mémoire.

Ce titre m’a attirée, je le trouve très poétique. Le lundi, ou plutôt le mardi, où Jacob Stern, vieux monsieur à la mémoire défaillante trainant sa bouteille d’oxygène croisa le chemin de Noah D’Amico, qui, a 10 ans, n’a qu’une envie : devenir président des Etats-Unis.



Un petit garçon récoltant des signatures et un vieux monsieur qui n’a plus toute sa tête, on ne parierait pas pour que ces deux personnages deviennent amis. Et pourtant… Bien plus qu’une simple signature, c’est un ami, ce qu’il n’a encore jamais eu, que Noah va récolter ce jour-là. Ils n’ont rien en commun, pourtant, entre discussions et confidences, ils vont se lier, créant une complicité touchante.



Ce roman commence doucement avec des allures de conte philosophique. Noah est attachant avec des idées profondes et une volonté d’acier. Il croit en ses rêves et se donne les moyens de les réaliser. Et puis il y a Jacob, ce vieil homme au passé trouble qui n’avait pas prévu de rencontrer un gamin rêvant de futur alors même que lui court après son passé et ses souvenirs.



Au fil des pages, on sent que l’histoire prend une tournure différente. L’autrice nous entraîne avec elle dans un récit plus profond auquel je ne m’attendais pas du tout. Je n’avais rien vu venir et j’ai été agréablement surprise. On quitte le côté feel good pour faire face à un sujet plus sensible, donnant une nouvelle dimension à cette histoire. Et ça m’a plu !



Le roman est très court, peut-être trop, puisqu’il fait à peine 230 pages. Je n’aurais pas été contre le fait qu’il en compte quelques unes de plus pour que l’histoire soit plus développée, ce qui l’aurait rendue encore plus poignante. Néanmoins, j’ai aimé cette histoire et ses personnages qui ont su m’émouvoir.



Qu’on soit lundi, mardi, ou n’importe quel jour de la semaine, il faut croire en ses rêves ! Ça, Noah l’a très bien compris. Moi, j’ai envie de croire aux belles histoires. Celle des hasards et du destin, de la mémoire qui joue avec les sentiments. L’histoire de la vie et de ses tracas en somme !


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"Quand on est au lundi de notre vie, tout est à venir".

J'avais beaucoup aimé " Le sourire contagieux des croissants au beurre" l'année dernière, j'attendais donc ce nouveau roman avec Grande Impatience.

Dès les premières pages, je me suis attachée à Noah et Jacob. Ces deux personnages se complètent à merveille, ils m'ont ému et touché en plein cœur. Je prenais un réel plaisir à voir naitre leur amitié. La première partie de l'histoire est tendre, poétique, à vous réchauffer le cœur.

Et puis sans que l'on s'y entende l'histoire prend une toute autre tournure et tout bascule. Impossible alors de lâcher ce roman avant d'en connaitre la fin. Nous sommes confrontés à de terribles secrets et révélations au point que l'on remet tout en questions et l'on ne sait plus quoi penser.

La plume de l'autrice (ou de l'auteur je ne sais pas) m'a complètement envouté. On ressent la tendresse et la bienveillance que l'autrice porte à ses personnages ce qui en est communicatif. Mon cœur de lectrice est passé par tant d'émotions j'ai ri , pleuré et espéré jusqu'à cette fin…

Ce roman est plein d'humanité et c'est un Enorme coup de cœur pour moi.

Alors êtes-vous prêt à rencontrer Jacob et Noah?

Pour se présenter à la Présidence des Etats-Unis, il faut être âgé de plus de trente-cinq ans. Noah est déterminé à changer cette règle : il n’a que dix ans et il « ne compte pas gâcher les vingt-cinq prochaines années de sa vie à attendre d’avoir le bon âge » (p. 26), alors qu’il possède « la solution miracle ». Il sait de quelle manière lutter contre la faim dans le monde, l’immigration illégale, les guerres, la criminalité, les armes à feu, etc. Il a la « solution pour tous ces problèmes que les adultes ont créés et jusque là échoué si lamentablement à résoudre. » (p. 26) Pour modifier les statuts de l’élection américaine, il a eu l’idée de faire une pétition. C’est pour cette raison qu’il frappe à la porte de Jacob Stern.





Le vieil homme est le seul à écouter le jeune métis et à ne pas se moquer de ses rêves ambitieux. Le discours de l’enfant est empli d’espérances et il donne envie d’y croire. Autour de donuts, une amitié naît et chacun écoute l’histoire de l’autre, mais chacun ne dit qu’un pan. Noah décrit ses aspirations avec le filtre de l’insouciance et de l’innocence de l’enfance ; Jacob le fait avec celui des secrets de la maturité et des pertes de mémoire. Pour se raconter, il fait attention aux mots et transforme l’innommable en jeu. La relation entre eux deux est magique.





Pendant le début de la première partie, j’ai beaucoup ri, puis j’ai été très émue, car mon regard adulte comprenait ce qui se cachait derrière les termes choisis avec soin. J’ai ressenti beaucoup de tendresse pour ce roman. Dans la deuxième partie, c’est d’abord une phrase qui m’a interpellée, sans que je m’y attarde, puis est arrivée la conclusion de ce versant de l’histoire et certains passages ont pris une autre dimension. Enfin, la dernière partie m’a, une fois encore, remuée pour d’autres motifs.





Ce roman m’a fait vivre des montagnes russes émotionnelles. La perspective de mes sentiments évoluait en fonction de ce que j’apprenais sur les personnages. J’ai alors compris, que sans connaître les parts d’ombre et de lumière d’une personne, il est impossible de savoir qui elle est. De la manière dont sont contés certains épisodes d’une vie dépend le versant vers lequel nos émotions dérivent. L’ascenseur émotionnel que j’ai vécu avec cette lecture m’a fait, énormément, réfléchir, au sujet de notre perception des autres. Elle m’a fait comprendre que certains mots provoquent en moi une réaction épidermique et déterminent mon jugement.





Je m’attendais à rire avec Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi, ce fut le cas, mais je n’avais pas anticipé mon chamboulement. J’ai adoré.




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🌿🌟ℕ𝕠𝕦𝕧𝕖𝕝𝕝𝕖 ℂ𝕙𝕣𝕠𝕟𝕚𝕢𝕦𝕖 🌟🌿



🌿"𝐿𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑏𝑒𝑎𝑢 𝑙𝑢𝑛𝑑𝑖 𝑑𝑒 𝑚𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑎 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑑𝑖", son nouveau roman de @camilleandreaofficielle aux @editionsplon .



🌿Un conte moderne.La rencontre entre un enfant de 10 ans, Noah, curieux du monde qui l'entoure et d'un vieux monsieur, Jacob, qui cherche à partager sa sagesse, son expérience avec les traumatismes qu'une vie peut apporter, surtout quand on a été juif dans les années 40.



🌿Ce jeune garçon trop mature pour son âge, a des rêves plein la tête, notamment celui de devenir le premier président des Etats Unis métis. Il part alors en quête de signatures pour pouvoir s'y présenter, en faisant du porte à porte, et ne demande rien de plus qu'un nom suivi d'un petit gribouillis qui feraient de lui le prochain président des Etats Unis. Un jour, sa route croise celle de Jacob avec la force d'une tempête.



🌿Jacob, vieil homme veuf de 75 ans, semble avoir rêvé tant la drôle conversation avec ce jeune garcon lui semble irrel. Mais il l'écoute avec le plus grand des sérieux et son visage s'éclaire d'un sourire faisant rétrécir ses yeux, les faisant disparaitre derrière les sillons de ses rides.



Derrière le jeu social des apparences, dont le principe même est d'êtres trompeuses, pour faire croire aux autres ce que l'on n'est pas et donner l'apparence d'être comme tout le monde, se cache en chaque être humain, une part d'ombre. Jacob en est la preuve vivante, mais Noah ne le sait pas encore...



🌿Tout comme Camille Andréa qui n'est pas celle où celui que l'on croit...



🌿Derrière ce pseudonyme, se cache un(e écrivain(e) bien connu(e) du grand public.

Pour ceux qui ne connaissent le style littéraire de Camille Andréa, et qui n'ont pas encore lu #lesourirecontagieuxdescroissantsaubeurre , vous découvrirez une écriture fluide et sensible



🌿Un roman rempli de sagesse, passionnant de bout en bout!
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J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce livre, pour les deux personnages principaux, qui sont vraiment très attachants, pour l'ensemble qui est magnifique.



Dans ce livre nous découvrons Noah D'amico, un petit jeune de dix ans qui fait le tour des quartiers de sa ville afin d'avoir 1000 signatures sur sa pétition. 1000 signatures pour pouvoir devenir le nouveau président des États-unis et changer le monde, à dix ans.



Pendant sa tournée, un jour qui s'avère être un mardi, il rencontrera Jacob Stern, un vieux monsieur qui a besoin de sa bouteille d'oxygène, qui perd la mémoire et qui est Juif. Il a connu la guerre mondiale et les camps, du moins c'est ce qu'il racontera à Noah.



Entre eux va naître une amitié, Noah redonne de la vie à Jacob et Jacob donne un peu de son passé à Noah, lui donnant des conseils comme de se renseigner sur les Juifs, lorsque Noah explique qu'il ne sait pas ce que c'est « un juif ». Après tout il faut connaître tous les américains pour être leur président.



Un jour Jacob dira à Noah qu'il possède cinq carnets sur lequel il a écrit sa vie, pour pouvoir se souvenir lors qu'il perd la mémoire, mais il demande à Noah de ne jamais les lire et de les brûler si un jour il devait lui arriver quelque chose.



On découvrira pourquoi, le secret que Jacob ne veut pas ébruiter, un jour lors d'une crise d'Alzheimer il sortira de chez lui et disparaîtra quelques jours avant d'être retrouvé par une policière qui a lu ses carnets.



C'est un véritable livre doux et agréable à lire il se lit vite, feel good. J'ai adorée! 🎏

J'ai beaucoup aimé ce livre qui traite de sujets difficiles comme la déportation, la guerre, l'alzheimer, la religion, la perte d'un être cher, la solitude... Tout ce mélange autour d'une belle amitié intergénérationnelle au delà de tout!



C'est une délicieuse histoire d'amitié, un livre qui commence avec beaucoup de douceur ou on monte crescendo vers un roman épatant!
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Camille Andrea est vous le savez sans doute le fameux écrivain dont nous ne connaissons pas l’identité et qui a déjà écrit « Le Sourire contagieux des croissants au beurre ».



Ce roman m’a fait penser à un conte philosophique et j’ai passé un excellent moment de lecture. Il m’a rappelé les romans d’Eric Emmanuel Schmitt que j’ai pu lire. Serait-ce lui qui se cacherait derrière ce pseudo ? Mystère 😅



L’histoire se déroule aux Etats-Unis et commence avec Noah, un jeune garçon de 10 ans à la peau noire, qui s’est mis dans la tête de devenir Président. Il cherche à recueillir mille signatures pour sa pétition afin que l’âge légal de candidature passe à dix ans.



Il frappe à la porte de Jacob Stern, un homme veuf de 75 ans, qui n’a plus partagé ne serait-ce qu’un goûter avec quelqu’un depuis bien longtemps. Du coup, cette petite visite l’amuse et le distrait de sa morosité. Mais pour faire durer le plaisir, il propose à Noah de revenir lui présenter son programme avant qu’il accepte de signer. Débute alors une improbable amitié qui malheureusement va être perturbée par le père de Noah et parce que Jacob Stern cache un lourd secret qui va être révélé.



Les personnages sont attendrissants et je n’ai eu aucun mal à m’y attacher. C’est une jolie histoire, drôle et sérieuse à la fois, qui parle d’amitié, de solitude, du poids du passé. C’est aussi une réflexion sur la mémoire et sur l’importance de croire en ses rêves.

C'est le moment de vous installer avec un bon donut au chocolat accompagné d'un lait chaud pour partir à la rencontre de Jacob et de Noah.



Je dévore la première partie du livre. Je suis sous le charme de nos protagonistes et de la plume de l'auteure, fluide et efficace. J'ai le cœur serré par nos deux amis et leur histoire naissante.



Je décroche un peu au milieu du livre, mais où l'auteure veut-elle m'emmener ? Pour repartir de plus belle à la fin du livre. Et je dois dire que je suis agréablement surprise. Je ne m'attendais pas à cela.



C'est un petit livre qui se lit très facilement. Il est déconcertant je dois dire !



Malgré un petit passage à vide, je suis assez satisfaite de ma lecture et je vous conseille de vous plonger dans ce roman. Pour ma part, je ne vais pas tarder à lire le premier roman de l'auteure qui m'attend déjà sagement.

Noah est un jeune métis Américain de 10 ans, qui décide de frapper aux portes des maisons pour obtenir des signatures afin de faire abaisser l'âge légal pour devenir président. Son chemin va croiser celui de Jacob, Juif déporté durant la Seconde Guerre mondiale. Cette rencontre entre l'enfant et le vieil homme va bouleverser leurs vies.

J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteure (auteure dont je continue à m'interroger sur sa véritable identité), j'ai eu un gros coup de coeur pour ce second roman.

J'ai trouvé Noah et Jacob tellement touchants. Ce petit bonhomme, prêt à tout pour réaliser ses rêves, qui trouve enfin une oreille prête à l'écouter. Jacob, qui commence à perdre la mémoire, qui vit seul, qui redécouvre la joie de vivre grâce aux visites du garçon. Cette solitude qui leur pèse, qui va les lier. Et ce rebondissement sur le passé de Jacob qui va tout changer*

Il y a dans ce roman, une belle réflexion sur la mémoire, que ce soit notre mémoire personnelle, qui peut lâchement nous abandonner et nous faire oublier les bons (et les mauvais) moments, mais également la mémoire collective, pour ne pas oublier ce qui a pu se passer durant la guerre.

Ce roman est une véritable bulle de bonheur. Même si l'histoire en elle-même n'est pas un long fleuve tranquille, j'ai été énormément touchée par cette amitié, et par les épreuves qu'ils ont traversées. L'écriture est superbe, douce, addicitive. La dernière phrase m'a prise aux tripes. Jusqu'à la dernière ligne. Un beau roman que je vous conseille vivement

Je remercie Babelio et l'auteure pour ce beau moment de lecture

Attirée par la couverture et envie d'une lecture légère je suis tombé sur ce livre mais qu'elle fut ma surprise à sa découverte.

Noah petit garçon de dix ans rève de devenir président des Etats-Unis et pour se faire il décide d'aller a la rencontre des gens de son quartier et les convaincre de signer son projet.

Lors d'un de ses periples il va rencontrer un vieux monsieur qui malgré les recommandations de son père va accepter de rentrer chez lui sans le connaitre ni connaitre ses intentions.

Mais cette rencontre va changer le quotidien du jeune garçon et faire place a une très belle amitié.

Jacob de son prénom va raconter sa vie a Noah, lui expliquant le tatouage sur son bras, les cahiers qu'il écrit pour ne pas oublier ...

La vie n'est pas toujours telle qu'on la raconte et Noah au fil du temps va découvrir une toute autre histoire.

Un roman très bien ficelé, on ne s'attends pas a ce qu'on va y découvrir, jusqu'au bout le dénouement sera imprévisible.

Un récit intergérationnel tout en finesse et émotions avec une habilité surprenante

Roman sous forme de conte philosophique qui se lit d'une traite.

Le travail de l'éditeur permet une lecture aisée de l'ouvrage.

C'est une histoire tantôt farfelue, tantôt chargée de tristesse.

Jacob, 75 ans, meurt de chaud et d'ennui lorsque le jeune Noah, 10 ans, métis, frappe à sa porte et sollicite sa signature pour devenir Président des États-Unis.

C'est une amitié indéfectible qui naît dés lors entre les deux protagonistes, malgré tout ce qui les sépare...

Cette amitié, certes ne suffira pas à combler totalement une mémoire en forme de gruyère mais reconnectera quelque peu, pour un bref instant, les êtres à leur passé.

De nombreuses incursions du passé surgissent dans le présent pour rappeler le devoir de mémoire.

L'histoire comporte de nombreux rebondissements, quitte à casser parfois la trame du récit, certaines situations sont surréalistes.

La gravité de certains faits auxquels le récit se réfère, alterne avec une plume parfois légère, ce qui déroute parfois le lecteur.

Les événements historiques douloureux sont tirés de la réalité mais parfois évoqués trop rapidement et avec un certain détachement.

Le début du roman et la quatrième de couverture sont prometteurs et ont quelquefois déçus mes attentes.

Un roman dans lequel j'ai trouvé beaucoup de "zapping", parfois gênant.

Les idées sont bonnes, tandis que la construction du récit laisse quelquefois à désirer.

Toutefois le travail sur le mélange de la part de rêve et de réel est intéressant en permettant de brouiller la temporalité du roman mimant la fuite de la mémoire.

Je remercie L'équipe de Babelio ainsi que les éditions Plon qui m'ont envoyé ce roman.

C’est un roman qui se lit très facilement mais qui pour autant ne m’a guère convaincue. C’est une sorte de fable, qui permet à l’écrivain de raconter (encore une fois) les horreurs de l’extermination des juifs.



Le personnage principal est un enfant qui décide de devenir président des États-Unis et qui rencontre un vieil homme qui perd la mémoire. Tout le roman est construit autour de ce personnage est-il un sauveur de juifs ou un allemand qui a voulu sauver sa peau en se faisant passer pour juif ? Finalement il y aura du vrai dans ces deux propositions.



J’aurais bien aimé que l’écrivain se penche sur la mémoire d’un ancien nazi qui transforme peu à peu la réalité pour pouvoir survivre à ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit mais d’une vieille personne qui commence un Alzheimer et qui ne sais plus qui il est vraiment. En plus, il n’a pas fait que le mal et il n’était pas un acteur de l’extermination des juifs donc d’une certaine façon il peut se regarder en face, ce que quelqu’un comme Mendele devait avoir du mal à faire.



C’est un personnage de fiction, et sur le sujet de la Shoa, je suis particulièrement exigeante ; c’est sans doute, la raison pour laquelle je suis passée à côté du charme de cette histoire et j’espère que d’autres vont l’apprécier
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J'avais adoré le précédent roman de Camille Andrea, « le sourire contagieux des croissants au beurre », je me réjouissais donc de lire ce nouveau roman feelgood.

Nous sommes toujours aux Etats-Unis mais c'est la rencontre inattendue de deux personnes qui est au centre de ce roman. Celle de Noah, 10 ans, garçon métis, à la recherche de signatures pour sa future candidature à la présidence du pays, et Jacob, un vieux Juif, perdant la mémoire et cherchant de la compagnie pour combler ses longues journées de solitude.

L'histoire est racontée avec espièglerie et bonne humeur. Les personnages sont attachants et on sourit souvent. Puis le roman prend une tournure plus sérieuse. On se rend compte que Jacob n'est pas celui qu'il prétend être. Il a d'ailleurs consigné sa vie dans des cahiers pour ne pas oublier ce qu'il a fait par le passé lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas divulgâcher.

En tout cas ils partagent quelques après-midis autour d'un donut au chocolat. Leurs conversations abordent des thèmes sociétaux comme le racisme. Tout n'est pas noir ou blanc, mais bien plus compliqué qu'on ne le pense. A la manière d'un conte philosophique, ce roman nous fait réfléchir et nous encourage à davantage de tolérance.

Un roman très humain, plutôt émouvant, que j'ai cependant trouvé moins bien construit et fouillé que le précédent mais très agréable à lire. On ne sait toujours pas qui se cache derrière le pseudonyme de Camille Andrea mais c'est un plaisir de retrouver sa plume ! Une lecture tout à fait adaptée et conseillée pour la période estivale à venir !

Merci à Babelio et Plon pour cette lecture
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Et si le plus beau lundi de votre vie tombait un mardi?



• Noah, petit garçon de 10 ans, rêve de devenir président des États-Unis. Pas dans 25 ans pour se présenter légalement, non... maintenant, tout de suite, dans l'immédiat. Devenir le premier enfant métis à ce poste. C'est la raison pour laquelle il lui faut mille signatures pour sa pétition, afin de baisser l'âge légal pour devenir président... Mille signatures, rien que ça. La raison pour laquelle il va sonner à la porte de Jacob, 75 ans. Jacob, qui deviendra son ami. Jacob, pour qui Noah sera comme un rayon de soleil. Une bouffée d'oxygène. Jusqu'au jour où...



• Je ne m'attendais pas à une telle histoire ! J'ai été surprise par la tournure du récit. Je m'attendais à un roman qui allait me donner le sourire, du baume au coeur, sous fond d'amitié entre deux êtres de générations différentes... Mais que nenni, cela ne se résume pas à cela. Loin de là. C'est plutôt doux-amer, aux thèmes forts et difficiles abordés, avec des questions qui donnent matière à réfléchir... Et oui, il s'agit d'un ouvrage de genre conte philosophique - c'est une première pour moi - qui permet donc à notre auteur(e) inconnu(e) de critiquer, de parler de certaines choses par le biais d'une histoire fictive.



Mais je n'ai pas été convaincu par l'entièreté de ce roman. Peut-être était-ce trop rapide? Pourtant, j'ai grandement apprécié ces courts chapitres, qui apportent une fluidité appréciable à notre lecture. Ça se lit vite certes, mais du coup certains aspects, certains personnages, sont traités de façon superficielle à mon goût... Également, j'ai été étonnée que le vieil homme, Jacob, parle de certaines choses à Noah. Je ne trouve pas que ce soit des détails qu'on raconte à un enfant de 10 ans... Même si le vieil homme a fait en sorte de raconter à sa façon, l'horreur est présente malgré tout (il s'agit d'une fiction, me direz-vous... peut-être est-ce là mon côté maman qui ressort! ^^)



J'avais pourtant beaucoup aimé la première partie. Je pensais même à un coup de coeur, c'est pour dire ! J'ai trouvé certains passages pertinents, touchants, qui m'ont beaucoup parlés, qui m'ont fait réfléchir. Aussi, j'ai ''détesté'' le père de Noah, de par certains actes et certaines paroles - chose qui prouve quand même que j'ai été prise dans l'histoire. Mais... La deuxième partie, m'a moins plu. De par la tournure des choses, de par un certain personnage dont je n'ai pas réellement saisi l'intérêt. Encore une fois, c'était trop rapide et traité en surface pour que je puisse réellement m'attacher aux personnages. Même si certaines révélations par la suite m'ont surprises. Et que la toute fin m'a malgré tout ''satisfaite''.



• En conclusion, ce fût une lecture sympathique, rapide et dynamique, avec des sujets forts. Aussi, des questions qui nous pousse à la réflexion. Mais je rejoins certains avis qui disent que quelques pages en plus, n'auraient pas été de refus. Malgré tout, cela ne nous empêche pas d'être touché par l'amitié de ces deux hommes (ou grand homme et petit homme?), et je suis persuadée que cet ouvrage court, plutôt accessible et rapide pourrait plaire à beaucoup. Mais ne vous faites pas avoir comme moi : ceci n'est pas un roman tout rose, comme le laisse présager sa couverture. Je ne suis donc pas sûre que l'entièreté du récit restera gravé dans ma mémoire... Même si cela m'a donné envie de manger des donuts au chocolat (oui, oui, il y a un rapport avec ce livre! haha). Et pourquoi pas tenter de lire le premier ouvrage de l'auteur(e), ''Le sourire contagieux des croissants au beurre'' !

Noah, 10 ans, est un jeune garçon métis, très grande mature qui souhaite devenir Président des États-Unis. Il a bien réfléchi à son projet et il a des solutions pour de nombreux problèmes qui se posent sur la Terre : comment réduire la faim dans le monde, augmenter la surface des terres habitables en prenant sur la mer, ou obliger les politiques à écouter les enfants... Ne voulant pas attendre d'avoir l'âge pour présenter sa candidature, Noah décide de faire signer à son voisinage une pétition.

Un mardi, il frappe à la porte de Jacob Stern, 75ans, qui vit seul depuis la mort de sa femme et qui perd la mémoire. Content d'avoir de la compagnie, Jacob accueille Noah et lui offre un verre de lait et un donut au chocolat. Avant de signer la pétition, Jacob veut connaître en détail le programme du petit garçon, il est sûr ainsi que ce dernier reviendra le voir...

La maman de Noah est morte, son père tient une pizzéria où il travaille beaucoup et il a peu de temps pour s'occuper de son fils dont les idées bizarres le dépassent.

Pour éviter d'oublier sa vie passée et surtout les moments avec sa femme, Jacob note tous ses souvenirs dans des carnets.

La première partie de ce livre commence comme un roman qui fait du bien avec de l'humour, de l'émotion. Le petit garçon et le vieil homme sont très attachants et leur relation belle à voir.

Mais dans la seconde partie, il y a un retournement brutal... qui donne au roman une orientation loin d'être légère. Et pour la troisième partie, elle nous propulse dans le futur, vingt-cinq ans après...

J'ai beaucoup aimé la première partie (133 pages) mais pour les parties deux (40 pages) et trois (40 pages) mes sentiments sont partagés...

J'ai trouvé également gênant la manière dont Jacob raconte à Noah certaines événements dramatiques de sa vie autour de la Shoah... Noah n'a que 10 ans !

Merci Babelio et les éditions Plon pour cette rencontre avec Noah et Jacob.
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Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Plon pour ce nouveau partenariat.

« Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi » est un roman d’amitié improbable entre Noah 10 ans qui rêve de devenir Président des Etats-Unis et Jacob vieil homme de 75 ans qui n’a plus que sa mémoire qui lui fait des siennes.

Noah rentre dans la vie de Jacob en faisant du porte-à-porte afin d’avoir les signatures suffisantes et ne pas attendre vingt ans afin de se présenter aux élections américaines, c’est ainsi que commence un rendez-vous devant un donut et un verre de lait entre Noah plein d’espérance en l’avenir et de Jacob qui se souvient en pointillés d’un passé qu’il voulait oublier.

On passe des rires aux larmes, à la fois pleine d’espoir, farfelue et parfois grave. Roman qui fait le parallèle entre le plein d’énergie et espoir du jeune Noah et la mémoire en fuite de Jacob.

En définitif, ce fut une très agréable lecture comme il y a longtemps, que je n’avais pas lus, même si les faits historiques sont survolés et l’on passe facilement du coq à l’âne, l’ensemble trouve un certain équilibre, on s’accroche a ces deux personnages : Noah et Jacob tellement différents qu’ils n’avaient apparemment aucune raison de se connaître et pourtant l’alchimie de cette rencontre nous offre un moment de lecture agréable.


Lien : https://www.bouquinovore.com..

L'histoire commence toute mignonne avec ce gamin de 10 ans, Noah, qui fait du porte à porte afin de recueillir des signatures car il veut devenir président des USA, malgré son jeune âge. Tous lui ferment la porte au nez, sauf Jacob, papi de 75 ans, qui voit en lui une future compagnie dans sa vie esseulée. Ils se voient régulièrement, pour le grand plaisir de l'un et de l'autre. Jacob raconte sa vie à Noah, car il sent que sa mémoire commence à lui faire défaut, lui qui a commencé à écrire ses mémoires. Ces mémoires qu'il interdit de lire à Noah, même lorsqu'il aura disparu.



Un jour, Noah est devenu Président des USA, son rêve s'étant réalisé. Et bien malgré lui, il connaîtra la véritable identité de Jacob et devra prendre une décision le concernant, une sacrée décision..



À vous de la connaître en lisant ce roman à votre tour !



C'est vraiment une très belle histoire dans son ensemble, et j'ai vraiment eu un grand plaisir à lire ce roman. Je recommande !!

Cet adorable roman se lit tel un conte philosophique.



On fait la rencontre de Noah, jeune garçon de 10 ans, dont le rêve absolu est de devenir le prochain Président des États-Unis d'Amérique. Pour ce faire, il vogue de porte en porte, lesté de toute sa sincérité et de tout son aplomb, et fait tout son possible pour récolter un maximum de signatures sur sa pétition en vue de sa future investiture. Mais dans ce beau quartier des plus calmes et des plus bourgeois, le jeune métis voit bien souvent les portes claquer avant même qu'il n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche.

Jusqu'au jour où il va sonner chez Jacob Stern. Ce paisible vieux monsieur qui vit seul depuis la mort de sa chère et tendre moitié, est totalement ravi de découvrir ce jeune garçon aimable et intelligent sur le seuil de sa porte. Il va d'ailleurs tout faire pour amener Noah à revenir le voir et ainsi retrouver un peu de compagnie et égayer ses journées monotones et solitaires.

Une relation des plus attendrissantes et des plus pures va naître de ces deux êtres en quête d'amitié.



Cette aventure m'a fait sourire et même rire pendant une bonne partie du livre et m'a agréablement attendrie. Puis, elle m'a fait tressaillir et paniquer... Aux éléments perturbateurs venus ternir et assombrir les évènements, je ne savais pas comment réagir. J'étais tellement abasourdie et désemparée par le retournement de situation... L'effet de surprise est on ne peut plus réussi !



Camille Andrea, célèbre auteur(e) qui se cache sous ce pseudonyme, nous offre un ouvrage remarquable. Tant dans sa construction que dans la narration. Les personnages sont criants de vérité et sont formidablement mis en scène dans ce scénario évolutif hallucinant.



Un de ces livres qui laissent leur empreinte.

Noah est un jeune garçon bien ambitieux. À 10 ans, il veut être le premier enfant métisse président des États-Unis. Rien que ça ! Toquant à chaque porte de son voisinage afin de convaincre et ainsi obtenir un maximum de signatures, Noah n’est guère pris au sérieux sauf par Jacob. L’homme de 75 ans lui raconte son histoire, sentant que sa mémoire lui échappe. Déporté durant la Seconde Guerre mondiale, tout du moins c’est ce qu’il livre, Jacob témoigne de l’enfer des camps. Et puis, un jour le drame survient. La maison de Jacob est incendiée. Reste à savoir pourquoi.



« Il suffit de peu pour que la mémoire passe d’être notre alliée à notre pire ennemie. Solide, le souvenir devient de plus en plus flou, impalpable. Il se faufile au travers de notre esprit comme du sable entre nos doigts. Il est impossible de le retenir. Il s’en va, irrémédiablement. Plus ou moins vite, mais il nous quitte, comme un compagnon de longue date qui ne veut plus de nous. Notre imagination comble les trous, car la nature a horreur du vide, c’est un principe élémentaire en physiques, et vient alors le drame. Nous ne savons plus si nous avons rêvé ou vécu les bribes de souvenirs qui demeurent encore en nous. »



Quelle surprise !

Je vous l’avoue, ce titre à l’eau de rose ne donne pas particulièrement envie. Après y avoir fait abstraction, j’ai mis le nez dedans pour ne plus m’arrêter.

Une première partie sympathique, rigolote avec cette relation étonnante entre Noah et Jacob. Je me suis pris de plein fouet la fraîcheur de l’enfant. Noah se donne les moyens de réussir et nous prouve que rien n’est accessible. Et Jacob, prenant conscience de sa déchéance psychique, s’offrant du bon temps avant de sombrer. Les deux hommes nouent une amitié improbable.

Dans la deuxième partie, c’est une claque à laquelle je ne m’attendais pas et pourtant les indices étaient sous mes yeux. Il est vrai, les apparences sont parfois trompeuses. J’ai été berné ! Chapeau ! Mais je ne vous en dis pas plus !

Un roman digne des montagnes russes. Du sourire au début, je passe aux gros yeux à la fin. Boum ! Il interroge et bouscule sur l’humain et ce que l’on croit savoir de lui. L’histoire est un mélange de joie et de tristesse, de passé et de présent. Tout se bouscule et nous montre que la vie n’est faite que de rebondissements.



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