Carl Barks

A la base je ne suis pas spécialement fan des personnages de Disney. Je n’était pas un adepte du journal de Mickey et compagnie. Mon truc à moi, à l’époque c’était plutôt les mangas.



Mais voila, l’autre jour je tombe sur ce bel ouvrage et je suis aussitôt attiré. Je le feuillette et me décide finalement à l’acheter. 30€ les 400 pages, ça va on est dans les standards des comics.



Et la, lors de ma lecture, grande découverte ! Je vous rappelle que je pars du tout début, c’est pour dire, je ne savais même pas qui était Carl Barks. Les histoires sont sympathique, avec une petite morale plus ou moins développé, les dessins sont de qualités, et les rapports avec la société de l’époque sont très bien détaillés.



Voici donc le premier tome de la compilation des récits signés Carl Barks, surnommé « l’homme des canards » cette intégrale des années 1950-1951 pour le volume 1 nous font découvrir quelques uns des récits mythiques de Donald, Picsou, etc..



Si la collection vous intéresse, prévoyez une bonne place dans votre bibliothèque et quelques économies, car l’intégrale comprendra 24 volumes de 400 pages, tous a 30€, ce qui fait tout de même une somme. Bon, à ce jour il n’y a que 13 tomes sortis. Il me semble que la parution se fait de un tome tous les trois mois.



Petit bonus, les tranches de chaque volume constituent une très jolie frise !

Quel plaisir de replonger ainsi dans les BD de mon enfance...

Les aventures rassemblées dans ce tome sont toujours aussi chouettes ; conserver une telle fraîcheur dans les dessins, les histoires et les dialogues me laisse d'ailleurs admiratif si l'on prend en compte le nombre d'épisodes laissés par Carl Barks. Voir ces personnages parcourir le monde est toujours aussi sympa, et je poursuis ma plongée (re !) dans cet univers que j'avais tant aimé dans les pages du Journal de Mickey et autres Picsou Magazine.

Pour ce deuxième volume de l’intégrale consacrée à Carl Barks, les éditions Glénat nous proposent un volume d’un peu moins de quatre cents pages. Comme précédemment, le travail d’édition est soigné : couverture en carton souple, marque-page, papier de qualité, quelques suppléments placés en début de volume et fiches de présentation de certains personnages en conclusion.



Les récits proposés sont assez nombreux et piochent surtout du côté de l’humour. Plusieurs histoires assez courtes viendront vous redonner le sourire. Quelques gags plus courts tiendront en une ou deux planches.

Plusieurs histoires proposées ici se retrouvent dans le volume consacré à Balthazar Picsou… il faut dire que celui-ci est assez présent dans l’album : le voilà contraint de devoir défendre à plusieurs reprises son argent contre le Rapetou, bien décidés à se jouer de son coffre. Pour cela, Donald et ses neveux participeront à une nouvelle définition de l’argent liquide. Les récits humoristiques impliqueront souvent des leçons de morale, liées notamment à la valeur de l’argent ou de travail.



Quelques récits d’aventure viendront également se rajouter. Dès le début de l’album, Donald et ses neveux se retrouvent dans une Californie fantasmée du XIXème siècle, devront partir à la recherche d’un mystérieux casque d’or qui est lié au destin de l’Amérique du Nord, sans oublier une reconversion professionnelle qui engendrera une drôle d’aventure.



Outre Picsou, les neveux, les Castors Junior, Gontran et Daisy, plusieurs personnages secondaires feront leur apparition. Mais pour l’instant, la famille Duck est plutôt limitée à sa plus simple expression. Contrairement à ce qu’annonce la première de couverture, Géo Trouvetou et Grand’mère Elvire ne sont pas encore de la partie. D’ailleurs, chose assez surprenante, Riri, Fifi et Loulou oscillent ici entre modèle de vertu et petits chenapans particulièrement (mal) inspirés.



Ce deuxième volume est donc une belle réussite, même si elle a déjà un petit côté de déjà-vu. Il n’empêche que nous pouvons ici mettre les yeux sur plusieurs récits d’analogie qui inspireront un certain Don Rosa !

Les éditions Glénat, nous proposent, de la plus belle des manières, de découvrir l’univers de Carl Barks, avec ce premier volume d’une collection consacrée à ses fameux et célèbres canards.



Pour celles et ceux qui ont déjà connu le travail réalisé pour Don Rosa le constat à première vue peut sembler être le même : nous voici avec un très bel objet, qui coûte un certain prix certes, mais qui vaut son pesant d’or. Un petit sentiment de déception pourra toutefois faire son apparition : les annexes sont ici moins importantes, mais tout cela s’explique assez facilement. Il faudra donc s’en affranchir, ce qui n’est pas facile.



Très concrètement, pour celles et ceux qui découvriront cette collection avec ce volume, il y a de quoi ici ravir petits et grands, du moins les grands qui auront gradé une âme d’enfant. Ce recueil d’un peu plus de trois cent pages offre des historiettes variées. Mais dans l’ensemble, l’humour tient une grande place.



Bien qu’il soit délicat de mettre cette belle pièce dans les mains des plus jeunes, il s’agit ici d’un bon support pour partager des heures de complicité entre jeunes et moins jeunes. De quoi ici s’évader et de découvrir les (més)aventures de Donald qui va être amené à donner de sa personne.



Voici donc une belle entrée en matière pour une collection qui mérite d’être connue. Une belle pièce de collection qui fera une belle idée cadeau !

Pour ceux ou celles qui ont biberonné au Journal de Mickey et autres Trésors de Picsou, Carl Barks est connu, tout aussi connu que Don Rosa.



Carl Barks, c’est celui qui a tout inventé : Oncle Picsou, les neveux de Donald, Gontran, les Rapetou, Flairsou, Gripsou… Tout l’univers de Donaldville, c’est à lui qu’on lui doit.



Gamine, j’ai toujours préféré Donald à Mickey, trouvant ce dernier trop lisse, tandis que Donald était bourré de défauts, dont celui d’être colérique.



Même ses neveux, au départ, n’étaient pas des petits anges, quant à Picsou, je l’adore pour sa pingrerie, son avarice et cette fausse impression qu’il donne de ne porter aucun intérêt à son neveu et aux neveux de celui-ci.



Agissant comme une véritable cure de jouvence, la lecture de ses histoires datant des années 50 fut un plaisir de fin gourmet. Les dessins sont comme je les aime, en ligne claire, sans surcharge, avec des couleurs simples, comme je les ai le plus souvent connus.



Les personnages sont tels que nous les connaissons : Picsou est exigeant et avare, Donald accumule les emmerdes, la malchance et son cousin Gontran accumule la chance qui lui fait toujours trouver des diamants, des rubis, des colliers de perles… Heureusement que de temps en temps, la chance sourit aussi à Donald.



Ce sont des petites histoires amusantes, drôles, bourrée d’action, d’aventure, d’enquêtes, de mission à accomplir. Avant chaque nouvelle histoire, il y a une note explicative. En début d’album, il y avait aussi des explications et des dessins de Barks, c’est pour cela que j’apprécie les intégrales : les notes explicatives en bonus !



Évidemment, ce genre de collection ne s’adresse qu’aux fans (vu le prix de chaque tome, vaut mieux les emprunter) des aventures de Donald et compagnie, ce qui est mon cas puisque j’achetais dans les années 2000, alors que j’étais adulte, les albums "Les trésors de Picsou" vendus en librairie (j’en possède 13).



Une super intégrale pour ceux et celles qui aiment l’univers de Carl Barks et qui voudraient se faire une madeleine de Picsou, heu, de Proust ou bien les faire découvrir à leurs enfants (pas trop jeunes, hein, l’album est magnifique et ce serait dommage de se retrouver avec des scraboutchas de mômes dedans !).



PS : La publication chronologique des histoires est une bonne idée, mais j’ai remarqué qu’au tome 19, on repartait dans les années 1942-1944 (alors qu’avec le 18, on était entre les années 1969/2008).



Apparemment, après, nous aurions les histoires scénarisées par Carl Barks mais pas forcément dessinées par lui-même.


Lien : https://thecanniballecteur.w..

C’est Noël ! Et les éditions Glénat l’ont bien compris, raison pour laquelle, ils proposent une anthologie d’histoires de Noël de Donald…



Il faut être vigilants car tout est annoncé dans le titre et la quatrième de couverture. Il s’agit ici d’une compilation des meilleures histoires de Carl Barks ayant pour thème Noël. Hélas, rien n’indique comment la sélection a été opérée… Il faudra se contenter d’une mise en page minimaliste, sans explication complémentaire, ni même un récapitulatif, comme cela est proposé dans les autres intégrales.



Les choix paraissent d’autant plus arbitraires qu’ils ne concernent qu’un seul auteur. Bon certes, il s’agit du grand maître des canards, mais quand même. Tout cela ressemble à un produit commode, vite composé et vite proposé sur les étals des librairies pour être facilement écoulé.



Clairement l’on pourrait se dire, bah, après tout, voilà un ouvrage qui fera plaisir aux petits. Oui… mais non ! Comme de coutume, le prix n’est pas très accessible pour laisser ce volume entre de petites mains, pas forcément soigneuses. Les histoires sont par ailleurs datées… elles plairont davantage à un public plus âgé. Car les plus jeunes ne se reconnaîtront pas forcément ici (à moins de prendre un sacré coup de vieux en devant à des questions du type : c’est quoi la vente par catalogues, mais pourquoi i n’y a jamais de télé, d’écran, de jeux vidéo…).



Il en va de même pour les clichés véhiculés ici et qui sentent bon « l’antan » ce que tout cela ne pose question. Par un tour admirable, toutes les questions pouvant fâcher (notamment celles concernant la religion) son évitées.



Dans le même ordre d’idée, les leçons de morale sont parfois assénées avec adresse et parfois elles sont bien moins habilement insérées et pourront heurter, tant celles-ci sont présentées comme des vérités incontestables. Le comportement parfois trop louable de Riri, Fifi et Loulou semble également poussé à l’extrême de la gentillesse ou des enfantillages et sombre à plusieurs reprises dans la caricature.



Autre difficulté par laquelle il faudra passer : Noël n’est ici souvent qu’un prétexte ou à un simple élément de contexte pour développer une intrigue qui n’offre pas forcément de lien avec cette période si particulière de l’année. Une histoire, celle du savon est un bel exemple, mais il y en a tant d’autres.



Les histoires en elles-mêmes restent variées. Donald va donner de sa personne dans de nombreuses situations : le voilà gardien de phare, vendeur de carte de vœux, confrontés à trois petits monstres bien décidés à remettre en doute ses compétences parentales et à un oncle que tout le monde connaît… sans oublier des problèmes d’argent récurrents. Quelques récits retiendront l’attention et démontreront une nouvelle fois le talent du maitre (notamment le passage dans l’espace), mais l’on peut s’interroger sur le bien-fondé de leur présence dans ce recueil.



Les histoires les plus fréquentes seront relativement courtes. Il faudra donc composer ici avec des récits bon enfant souvent composés d’une dizaine de pages voire moins. Bref, voici une lecture idéale pour la soirée, lorsque l’on est confortablement installé bien au chaud. Dans ces conditions, il est particulièrement plaisant de découvrir quelques pépites, notamment deux participations du père Noêl (ce qui reste quand même peu).



Quelques récits d’aventures viendront surprendre le lecteur. Voilà notamment Donald et ses neveux qui doivent partir au Canada pour une drôle de mission… qui les fera affronter les Rapetous pour la seule et unique fois. Lagrogne fera également une apparition dans une histoire qui se retrouve étrangement placée en fin de volume apportant un terme un peu décevant à ce recueil.



Les personnages secondaires seront au rendez-vous : Picsou, forcément mais également Grand-mère, Géo (qui aura même droit à sa propre histoire), Daisy tandis que Gontran devra se contenter de quelques apparitions, bien suffisantes.



Les joyeux Noëls de Donald est donc ce qu’il semble être : un produit qui sent bon le placement commercial et c’est hélas bien le cas ! Difficile de lui trouver un public et difficile de l’apprécier vraiment, tant l’attente était grande. Dommage, car les éditions Glénat nous avaient habitués à bien mieux, tout particulièrement au travers des intégrales consacrées à Carl Barks ou à Don Rosa.

Ce neuvième volume de l’intégrale consacrée à Carl Barks est comme ses prédécesseurs, une pièce de collection et une bande dessinée agréable à lire, à condition de conserver une âme d’enfant.



L’histoire qui donnera son titre au volume sera une histoire d’aventure. Une seconde nous attendra. Ces deux récits doivent être particulièrement appréciés car assez rares. Dommage, car Carl Barks était aussi doué dans l’humour que pour composer ce type de récit.



L’essentiel de l’ouvrage sera constitué de récits court faisant la part belle à l’humour. Voilà Donald qui tente d’exercer plusieurs métiers : facteur, livreur de lait, boulanger. Il fera également du théâtre, se passionnera pour la botanique et la pêche au grand désarroi de ses trois neveux. Gontran n’est jamais loin, laissant la place à leur éternelle rivalité, à laquelle Daisy n’est pas étrangère.



Géo Trouvetou et Filament auront également leur heure de gloire avec plusieurs récits qui lui sont directement confiés. Plusieurs autres personnages seront de la partie : les incontournables Picsou et trois neveux mais également grand-mère Duck et les Rapetous.



En somme voilà donc un bon volume que se doit de posséder tout fan des canards, d’autant que les dernières pages nous réservent quelques trésors.

Ce septième volume de la très belle et très inspirée intégrale consacrée à l’œuvre canardesque de Car Barks prend pour sa première de couverture, un détail de la vie à la ferme avec grand-mère Duck et Gus. Celle-ci n’est pas révélatrice du contenu.



La vie à la ferme ne tiendra ici qu’une petite place. Grand-mère Duck fera une apparition, le temps d’un concours, dans laquelle elle joue un rôle très secondaire. Gus, lui, ne sera pas de la partie.



Dès le début les choses sont dites. Avec une histoire mêlant aventure, politique et humour, Picsou et ses proches vont devoir lutter contre la Brutopie, dans une critique inspirée de l’URSS de l’époque.



Plusieurs histoires appartiennent au genre de l’aventure. Voici la famille Duck (comprendre Picsou, Donald et les trois neveux) partis à la recherche des mines du Roi Salomon, confrontés au indiens Pygmée, partis à la mise à l’abri d’une ressource rare aux effets imprévisibles…



Les histoires humoristiques seront également nombreuses. Qu’elles soient longues ou courtes elles réjouissent toujours le lecteur petit au grand : Donald qui s’essaye à plusieurs petits boulots (garde-frontière, gardien d’animaux pour propriétaires en vacances, directeur d’hôtel…). Même Riri, Fifi et Loulou tentent une entrée dans la vie professionnelle.



La variété est au rendez-vous, même s’il faut reconnaître que les histoires se recentrent sur la famille dans son noyau le plus restrient. Daisy et Gontran feront également parler d’eux mais sur la fin du volume. Cela est un peu dommage car l’impression de frôler la surdose peut faire son chemin, tant ces apparitions sont concentrées. L’on pourra regretter l’absence de certains antagonistes (les Rapetous feront une apparition).



Des histoires spéciales sont également de la partie. Qu’il s’agisse de fêter l’ouverture du premier parc de la franchise ou des fêtes de fin d’année, ces petites pépites sont toujours autant appréciées à leur juste valeur.



Comme de coutume voici donc un bon volume, sans doute pas le meilleur du fait de sa construction, mais qui reste un très bon cru.

Les hasards du calendrier font parfois bien les choses. Débuter la lecture de ce troisième volume de l'intégrale consacrée à Carl Barks quelques jours avant Halloween est une bonne idée, puisque quelques histoire sont directement liés à cette fête.. mais pas seulement.



En débutant ainsi notre lecture, nous retomberons inévitablement en enfance et (re) découvrirons quelques pépites. Car oui, il va falloir apprécier ces presque quatre cent pages qui se liront très rapidement (surtout si l'on ne se limite pas) !



Miss Tick ne sera pas de la partie, de même que les Rapetous qui devront se contenter d'une apparition en fin de volume. Si des méchants seront de la partie, il s'agit ici de méchants de passage. Mais qu'importe, car Donald, Picsou, et les neveux vont largement nous occuper. Comme cela ne suffisait pas nous auront également droit à de fréquentes apparitions de Gontran et de Daisy. Un autre personnage fera également parler de lui à plusieurs reprises : Géo Trouvetou, même si son apparence est encore... aussi stable que ses célèbres inventions.



Question histoires, il y en a pour tous les goûts : des récits courts, drôles, à visée moralisatrice, mais également des récits d'aventures. Une grande richesse nous attend ici. Donald va devoir se retrousser les manches car il va devoir (notamment) : devenir facteur, essayer de gruger ses neveux, lutter avec Gontran pour le plus grand plaisir des enfants, partir à la découverte d'un timbre très convoité et valant une fortune, tenter d'aider un Picsou bien décidé à dépenser sa fortune (et si, tout arrive), ou de la convertir en poisson, ou encore de la sauver et pour cela partir à la découverte d'une caisse de... raifort ! Et comme si tout cela ne suffisait pas, nous aurons également droit à une histoire de Noël, à l'origine de la bonne fortune de Gontran, à la première apparition des nièces de Daisy, et à une très célèbre histoire : retour au Klondike !



Selon un format désormais bien établi, les éditions Glénat proposent une édition luxueuse, et pourtant facile à transporter et à partager en famille (en faisant attention toutefois, car la petite pépite vaut son pesant d'or). Des explications un peu plus fournies que de coutume viendront enrichier la lecture et rappeler toute la valeur de l'érudition canardophile.



Une mention toute particulière doit ici être faite pour la qualité du travail réalisé par les traducteurs et traductrices, trop souvent laissés dans l'ombre. Le volume fait souvent référence à la qualité du travail accompli et ce n'est que justice de le souligner. Voici du très bel ouvrage. Sans lui, tout cet hommage et cette collection n'aurait pu être. Merci !

Il est difficile d’entamer la lecture de ce sixième volume de l’intégrale consacrée par les éditions Glénat à Carl Barks sans ressentir une petite appréhension. Le volume précédent était tellement bon que l’appréhension est légitime.



Le recueil va cette fois s’intéresser aux années 1955-1956. L’écart entre notre époque et celle du maître Barks ne pèsera pourtant aucunement. Dès les premières pages nous atterrissons dans une autre époque et cela ne pose strictement aucun problème d’appropriation du récit.



Les histoires laissant la place à l’aventure ne sont pas celles que préfère Barks. Et cela se ressent bien ici puisqu’elles seront un peu moins intéressantes que d’ordinaire. Picsou va devoir voyager au centre de la terre, mais également plonger dans son passé pour tenter de devancer son neveu, Donald devra quant à lui partir dans un drôle de pays qui lui réservera bien des déboires face à son éternel rival : Gontran.



Deux nouveautés seront ici à noter : Géo tiendra une plus grande place que par le passé. Le voilà qui (pour d’étranges exigences… postales !) devient même le personnage principal. Un certain rival sud-africain de Picsou fera également sa première apparition, occasion toute trouvée pour une drôle de compétition.



Donald vivra des aventures qui ne peuvent que lui arriver. Notons au passage un joli conte de Noël, par ailleurs repris, transformant Riri, Fifi et Loulou en héraults de la saleté.



Même si le recueil peut paraître un peu moins épique que le précédent, il n’en reste pas moins de très haute volée. Un bonus viendra récompenser notre lecture : une interview du maître des canards, rien que ça !

La mécanique est désormais bien maîtrisée et le succès est au rendez-vous. Ce quatrième volume de l’intégrale consacrée à Carl Barks est une belle réussite.



La première de couverture n’est hélas pas révélatrice du reste de l’album. Daisy est certes présente, mais elle reste un personnage secondaire. Cela, par voie de conséquence, va également entraîner le retrait d’un autre personnage : Gontran. Il fera toutefois quelques apparitions, notamment à l’occasion d’un concours de chance (rien que ça !) et d’un concours de pêche.



Donald tentera d’essayer plusieurs métiers, avec des fins plus au moins heureuses : le voilà devenu homme-météo, réparateur, représentant en produits divers. Mais ce qui retient ici l’attention reste les nombreuses histoires faisant intervenir des animaux : qu’il s’agit d’un dromadaire, d’abeilles, de fourmis, d’un certain Cheltenham, il y a ici beaucoup de matière.



Trois histoires retiendront particulièrement l’attention : Picsou et ses neveux seront confrontés à plusieurs reprises aux Rapetous, avec pour acteurs secondaires les Menehunes, petit peuple bien mystérieux. Les voilà également partis à la recherche des sept cités perdus de Cibola et vivre la très célèbre aventure de Trallala qui demeure un grand classique du genre.



Si tout cela ne vous convainc pas, il restera la pièce maîtresse de l’ensemble : les mystères de l’Atlantide. Bon le sujet n’est pas nouveau, d’autres ont déjà tenté de jouer cette carte-là, mais certainement pas de cette manière. Le titre est en soi une révélation intempestive, tant le déroulé de l’intrigue est surprenant et étonnamment complexe. A elle seule cette histoire justifie l’achat du titre.



Comme de coutume ce quatrième volume est une réussite. Les adeptes se seront déjà jetés dessus et ils auront eu bien raison !

Grand fan de la famille de canards la plus connue sur Terre depuis des années déjà, je me suis offert ce premier tome au noel dernier et je ne regrette pas...

Quel bonheur de trouver ou retrouver des histoires remplies d'humour, d'action et de poésie. Carl Barks est un grand, très grand auteur de BD qui a laissé un héritage très riche qui remplit de bonheur petit et grand.

Peu importe à quel âge, débuter la lecture d’une intégrale de Carl Barks apporte quelques certitudes : nous allons passer un agréable moment, assez long, dans un album de qualité.



Une nouvelle fois, l’ensemble de ces constats va se vérifier avec ce cinquième volume désormais disponible dans une édition « collector » qui ne porte pas vraiment son nom. Par collector, il faudra s’attendre à une boite en carton pour accueillir deux volumes. La bande en carton est désormais remplacée par du polyester… Dommage que l’éditeur ne nous propose pas un coffret double. Qu’importe, cela arrive peut-être un jour !



Ce volume regroupe plusieurs joyaux, deux aventures particulièrement connues. Les Rapetous dans les choux est annoncée dès la première de couverture. La famille Duck sera également confrontée à des harpies, l’occasion de placer une histoire que l’on peut qualifier de mythologique tant celle-ci est réussie. Barks lance également ses héros à la poursuite de la pierre philosophale. Autant de pistes que saisira un certain Don Rosa.



Barks excelle également dans le genre dans lequel il est le plus à l’aise : des histoires de longueur moyenne (toujours trop courtes me direz-vous) mais qui laisse la part belle à l’humour : que dire de Picsou qui lutte face à un rongeur, qui tente d’élever un pigeon voyageur, qui confie le secret des secrets à un petit rongeur qui va lui faire vivre une aventure inénarrable, qui doit se résoudre à participer à une course de bateaux d’un autre temps.



Et il y a tant d’autres grands moments : Donald qui tente de concurrencer ses neveux dans un job bien original, la famille Duck qui se retrouve en plein western ou encore les neveux qui se lancent dans une compétition des Castor face à leur pire concurrent : des femmes ! Cette histoire est probablement la plus étrange, à bien des égards. Pourrait-elle encore être publiée de nos jours ?



Comme de coutume, voici un recueil réussi qui donnera invariablement envie de lire le suivant.

Mes premières lectures en matière de bd lorsque j’étais un enfant se sont reportées sur Mickey, Donald et Picsou. J’étais un lecteur assidu du Journal de Mickey et de Picsou magazine grâce à ma grand-mère qui collectionnait chaque numéro. Quelle joie de retrouver une intégrale de Carl Barks, le meilleur auteur et illustrateur des comics Disney avec Don Rosa bien entendu. La dynastie Donald Duck est une très bonne initiative des éditions Glénat qui exploite le catalogue. C’est un retour en arrière et il y a forcément de la nostalgie.



Donald, le canard colérique, n’était certes pas mon personnage préféré. Cependant, il a toujours un très bon fond : râleur mais sensible. Je suivais assidument ses aventures en compagnie de ses neveux Riri, Fifi et Loulou. Déjà 21 tomes qui reviennent en arrière après avoir fait un bond en avant. Le tome 1 commence avec l’année 1950 et le tome 21 revient sur les années 46 et 47. Je regrette juste ce manque de cohérence dans la chronologie. Ce n’est pas le top pour une collection.



A noter que la mise en couleur a été refaite ce qui redonne un peu de souffle à cette œuvre déjà fort ancienne. Il y a également une explication du contexte en introduction de chaque volume qui apporte des informations intéressantes. Je regrette juste également que l’édition ne soit pas plus luxueuse avec un format assez petit ainsi qu’un prix tout de même assez onéreux. Quelques ratages également du côté de l’impression mais c’est noyé dans la masse et à peine perceptible sauf pour un méticuleux.



Pour le reste, le vœu le plus cher de tous les fans de Carl Barks est enfin réalisé. Bref, c’est réservé à une certaine clientèle. Cela ferait en tout cas un beau cadeau de Noël que la collection entière.

Un ennui, bien souvent, malgré quelques jolies histoires… J'admets que je préfère les histoires d'aventures, aux longues histoires, qui ne racontent que d'épuisantes banalités ( remarquez bien, lorsqu'il y a le talent, le mouvement, le pittoresque de Don Rosa, je n'ai rien contre, mais là… ). Le dessin très statique de Carl Barks n'aide pas : je préfère la manière de dessiner, pleine de mouvement de Rosa. En bref, avec ses petites histoires, on est vite fatigué… C'est à peine si il existe quelques bons récits bien rythmés, faits avec talent, tels Périple Perse, Sur les traces de la licorne ou Apparence Trompeuse, qui sauvent le tout. En conclusion, je dirais que malgré quelques bonnes histoires, le livre est envahi par des histoires sans rythme, banales, ennuyeuses et statiques.

Les aventures de Donald, Rifi, Fifi, Loulou et Picsou écrite et/ou dessinée par le génial Carl Barks.

Dans ce volumineux tome de près de 400 pages, Glénat nous permet de contempler toute l’œuvre de Barks datant de 1950 avec, outre les personnages sus-cités, Grand-Mère Donald, Gus, Gontran Bonheur et ce qui a certainement servi d’esquisse des Rapetou qui n’apparaissent officiellement que l’année suivante. Un ouvrage remarquable du grand Barks à travers l’Afrique, la Perse, l’Himalaya, à la recherche de trésors fous ou simplement à Donaldville, où les malheurs de Donald nous font rire voire nous émeuvent. Cela m’a replongé en enfance, à Piscou Mag, au Journal de Mickey, à Super Picsou Géant et autres revues Disney.

Prévu en 24 tomes, celui-ci est le premier même si nous n’y trouvons pas les premières histoires de Barks qui seront tout de même publiées dans les derniers tomes histoire que celui-ci soit plus attrayant pour les lecteurs.

Terriblement contemporain – pour preuve les rééditions récentes en kiosque de ces histoires, on y trouve notamment un passage en France où Donald se voit mêler à une affaire d’espionnage et où l’ont constate déjà le regard étranger sur notre pays : un pays de grève incessante. On en rit, un peu jaune en se disant que rien n’a changé, et on se demande si le pauvre monsieur Barks n’a pas été bloqué dans une grève de la SCNF un beau jour.

Je salue également l’énorme travail éditorial qui est proposé, au début, à la fin et également avant chaque histoire, retraçant son écriture et publiant la liste des parutions VO et VF.

J’ai beaucoup aimé, c’est un ouvrage pour les grands grâce à ces éditoriaux fouillés et à cette madeleine de Proust qu’est le travail de Barks mais également pour les petits car, eh oui, Disney passionne toujours autant les jeunes générations.

Merci à Carl Barks d’avoir consacré tant de temps et d’application à nous faire rêver et merci à Glénat pour ce très beau format de publication.

J’ai poursuivi ma découverte de l’univers Disney avec La dynastie Donald Duck.



Ici encore, tous les tomes regroupent les histoires par ordre chronologique de production. Le travail effectué par Carl Barks est tellement colossal qu’un seul tome regroupe les histoires confectionnées sur un ou deux ans maximum. Et le tout fait 24 tomes !



Cette fois, pas de commentaires par le papa (il est décédé en 2000) sur chaque histoire, mais juste un petit encart en début de récit pour donner quelques détails. On a également à chaque début d’ouvrage et à chaque fin, un prologue et un épilogue qui donnent des infos supplémentaires sur la vie de Barks et son travail (que ce soit celui effectué pour Disney ou pour d’autres compagnies). Le tout est très intéressant. Il faut préciser que les encarts avant chaque histoire (et il en est de même pour l’intégrale Don Rosa) donnent les dates de parution de l’histoire et dans quel magazine elle a été publiée. Pas de grand intérêt pour moi, mais certainement un petit trésor pour les collectionneurs.



L’intérêt de ces ouvrages n’est donc ici pas exactement le même que ceux sur Picsou. Ici c’est vraiment un but de collection. L’effet documentaire est moins présent, en tout cas pas de la même façon que pour les Picsou. Mais cela reste très impressionnant de voir toutes ces histoires regroupées et ce sont des lectures ludiques que j’aime faire pour entrecouper d’autres livres plus imposants. D’autant que cela se lit facilement et finalement dans l’ordre que l’on souhaite.



Un détail qui a fait fondre mon cœur (et fera fondre mon porte-monnaie) c’est le soin apporté à l’objet livre en lui-même (c’est la même chose pour Picsou d’ailleurs). Les ouvrages sont soignés, avec de très belles couvertures, et, surtout, la tranche prévoit de former un dessin quand on possède tous les tomes. Dans une bibliothèque c’est la classe ! Je possède déjà les 5 premiers tomes de Picsou par exemple, et je trouve que c’est du plus bel effet !



Pour découvrir la suite de la critique et d'autres intégrales Disney de chez Glénat, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

Magnifique livre, il est très complet, détaillé et intéressant ! On y trouve plein d'informations sur Carl Barks et son univers, Donaldville. J'ai beaucoup aimé ce livre pour les bandes dessinées, les informations et la présentation des personnages (en fin de livre) qui m'ont fait apprendre énormément de choses.

Il y a quelque chose que j'ai particulièrement aimé, c'est la qualité et la présentation du livre, la couverture est vraiment magnifique et les bandes dessinées ont vraiment une jolie couleur. Malheureusement, il y a parfois un problème de traductions mais ça reste rare.

Il y a des peintures de Carl Barks en début et en fin d'ouvrage qui sont vraiment très jolies !

Ce tome de la collection La dynastie Donald Duck regroupe les histoires de Carl Barks de 1950 à 1951. La bande dessinée "Sur les traces de la licorne" est très drôle et la fin est vraiment très juste et méritée. Il y a une autre bande dessinée chouette dans ce livre, c'est Apparence trompeuse qui est pleine aventures et surtout, d'espionnage...

Bref, ce tome est super, un beau pavé de presque 400 pages dans un petit format plein d'aventures y sont regroupés, c'est l'intégrale de Carl Barks, La dynastie Donald Duck tome 1, aux éditions Glénat !

Impossible de parler de bande dessinée sans aborder l'univers de Donald, Picsou and co. Gamin, j'étais un gros fan du Journal de Picsou reçu chaque semaine. Je n'ai pas complètement abandonné ce goût à l'âge adulte. Il se trouve que depuis 2010, Glénat a regroupé et publié l'ensemble des histoires de Donald dessinées par Carl Barks (le créateur original du personnage). Ca donne 24 tomes, qui reprennent les histoires des plus anciennes (écrites en 1950) aux plus récentes. chaque volume propose une critique de l’œuvre de l’auteur, et chaque histoire est précédée d’une courte fiche explicative du contexte d'écriture. Ca peut aussi bien contenter les lecteurs ponctuels que les fans, en fait :)

Pas vraiment une histoire au long cours, donc, mais plutôt une succession de petits épisodes où l'on retrouve Riri, Fifi et Loulou, les traditionnels voyages autour du monde et toujours cette maladresse donaldienne si attachante !

Une plongée dans l'univers de Donald et Picsou, lecture faite à mon fils de 7 ans sans déplaisir, mais vite oublié ensuite !