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Citations de Carl Hiaasen (114)


C'était comme marcher sur la pointe des pieds parmi les nuages.
Trempée d'humidité par le brouillard, la chemise de Nick lui collait au torse. Sa peau était poisseuse et de minuscules gouttelettes de rosée étaient accrochées à ses cils comme des globes d'argent. Le marais baignait dans un crépuscule gris pâle; Nick avait du mal à croire que c'était le matin et que, quelque part là-haut, le soleil brillait de tous ses feux. (...)
La panthère demeurait un fantôme invisible, une vapeur de leur imagination.
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Les araignées et les moustiques ne l'inquiétaient pas plus que les serpents venimeux ni les tortues alligators. Twilly était tout à fait à son aise dans le Black Vine Swamp, comme dans tout milieu naturel sauvage. Il se sentait plus en sécurité en marchant parmi une poignée de reptiles et d'ours affamés qu'en roulant sur l'interstate 75 à l'heure de pointe.
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- Personne ne peut creuser un canoë en entier avec un couteau de poche de rien du tout ! N'importe quoi !
- Bienvenue dans la réalité de la télé-réalité.
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- Tu as tué tous les pitbulls ?
- Pas tous. Uniquement ceux qui en avaient après moi.
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Pendant ce temps, le steadicamer zoomait consciencieusement sur le bain de sang. Derek, luttant en vain pour neutraliser le reptile mordeur, qui se tordait, se tortillait à qui mieux mieux, essayait de réciter son texte en même temps.
- On dirait que c'est pas - ouille ! - ton jour de chance, mon pote !
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- Dix mille dollars de rien du tout ! Dix mille dollars ... ce qu'il gagne en une seule soirée grâce à son casino puant. C'est une farce, fiston. C'est de la gnognote pour un trouduc riche comme lui !
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Ferrer un faux bras ferait moins d'effet. Un bras authentique, c'était une histoire en or, tous ses potes lui en taperaient cinq, là-bas à Madison. T'as pris un quoi ? tu charries, mec !
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"Si l'inconnu pesait trente bons kilos de plus que Jimmy Campo, il n'avait pas un gramme de muscle. Jimmy Campo, ancien thriathlète, traîna l'intrus hors du véhicule avant de le déposer sur la chaussée gluante, sous un lampadaire.

- Cool, bon Dieu, lui dit l'homme en vérifiant que son matériel photo n'avait pas souffert.

Quelque part dans l'ombre, des chats errants s'emmêlaient les pattes, en poussant des miaulements. Dans l'ambulance, Jimmy Campo trouva ce qu'il était venu chercher: un emballage stérile sous vide contenant un kit à perfusion pour remplacer celle que la jeune victime d'overdose avait arrachée de son bras droit en se débattant sur le sol. "
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Le propriétaire de la homarderie de Big Luke, qui s’appelait Luke Motto, était un ancien jockey de pur-sang, qui plafonnait à un mètre cinquante-sept. On l’appelait Big Luke parce qu’il était le plus grand de ses six frères et sœurs.
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Trente ans dans le commerce des fruits de mers, combinés avec des habitudes d'hygiène corporelle d'une irrégularité crasse, avaient nappé Louis Piejack d'une puanteur distincte et invincible. S'il s'était agi d'une eau de toilette, seraient entrés dans sa composition de la peau de maquereau espagnol, du frai de mulet noir, des entrailles de mérou, de la cervelle essorée de langouste et de la laitance d'huître crue. Ce musc émanait le plus âcrement du cou et des bras de Piejack, qui avaient acquis un éclat jaune verdâtre sous le trempage quotidien de mucosités de branchie et de merde de poisson. Rien sinon de la chaux industrielle n'aurait pu assainir le bonhomme...
Il puait comme un plein seau d'appâts.
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Si Lily n'arrivait pas imaginer pourquoi son mari avait traîné sa maîtresse dans un endroit pareil, elle était intriguée. Peut-être qu'il s'agissait d'un club échangiste "grunge" qu'il avait déniché sur Internet.
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Tool, qui plafonnait à un mètre quatre-vingt-quinze et pesait ses 140 kg, avait la tête taillée comme un parpaing. Le haut de son corps était tapissé de poils au point qu'il transpirait copieusement, même par temps froid, et jugeait inconfortable de porter une chemise. Presque une année s'était écoulée depuis qu'un braconnier lui avait tiré dessus en plein jour, en le prenant pour un ours. On n'avait décelé à l’œil nu aucune blessure, car la balle s'était étrangement enfilée dans la raie du fessier formidable de Tool. Comme ça n'avait saigné qu'un minimum, il avait choisi de renoncer à tout traitement médical... décision qui devait revenir le hanter.
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Sans Dana Matherson, Roy n'aurait jamais remarqué l'étrange garçon ; car d'habitude, Roy ne reegardait pas par la vitre. Il préférait lire des B.D. et des romans policiers, le matin, pendant le trajet en bus jusqu'à Trace Middle.
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C'est la pire année de ma vie et on est que le 17 janvier
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L’homme avait un côté agréable, avide de plaire qui, sans aller jusqu’à le faire
qualifier de chaleureux, lui donnait suffisam­ment d’entrain pour qu’on le regrette et même qu’on le pleure.
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La colère n’a rien de honteux, petit. C’est parfois la seule réaction morale, saine et logique. Nom de Dieu, on prend pas de cours pour la supprimer! On
boit un coup ou on se chope une saloperie de balle. Ou on fait face et on se bat contre les salo­pards.
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Dans l’univers olfactif si riche des chiens il n’existait pas de mauvaise odeur ou quasiment. Elle était simplement différente.
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Loin des yeux, loin du cœur. Tel était le credo du labrador.
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On trouvait le moindre sentier qu’il avait par­couru, le moindre matou qu’il avait coursé jusqu’à un arbre, la moindre jambe qu’il avait essayé de tringler. Quant à savoir si la compa­gnie de son maître lui manquait pour de bon, qui aurait pu le dire? Les labradors ont tendance à vivre l’instant présent, exclusivement, joyeuse­ment, en oubliant tout le reste.
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Impossible de le savoir, la mémoire canine est plus avide de sensations que sentimentale ; plus approvisionnée en odeurs et en sons qu’en émotions.
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