J'avais lu ce livre il y a plusieurs années mais n'en avais pas gardé un souvenir mémorable. J'avais d'ailleurs revendu ce livre sans regret. Je l'ai revu en bac à soldes et je l'ai racheté parce que j'aime le dessin de Zaraté et Sampayo n'est pas un mauvais scénariste, loin de là.
Ce fur donc une redécouverte, mais je dois reconnaître que cette histoire me laisse toujours aussi froid. Il y est question de 3 artistes qui vont être honoré par une fondation. Chacun à sa manière représente une vision assez radicale de son art. L'écrivain s'est fait connaître en refusant d'utiliser certains mots, réduisant de plus en plus son vocabulaire. Le pianiste, fils d'un virtuose émérite, s'est distingué par une capacité de concentration qui amène son interprétation aux portes de la perception. le peintre est un spécialiste de l'autoportrait, mais a passé les dernières années à remodeler son visage pour atteindre une forme d'universalité du visage. Une journaliste entreprend de les interviewer pour débusquer ce qui les anime, ce qu'ils dissimulent.
Réflexion sur l'art et l'artiste, ce récit très ambitieux m'a pourtant fortement ennuyé. Il navigue en permanence entre approche philosphique et une forme d'absurdité assez déroutante. Par exemple beaucoup de dialogues en second plan renvoient à une situation politique troublée, qui semble entrer en résonance avec l'état d'esprit des personnages. Ce procédé ne fonctionne jamais vrament. Comme les interventions d'un garde du corps qui semble représenter le garant d'un certain ordre, qui confine à la brutalité sous-jacente des dictatures. Mais il semble tpujours déplacé, dans le mauvais sens du terme. Au lieu d'apprter un contre-point, il fait plutôt pièce rapportée. Déception, donc.
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"L'age des désenchantement" est la suite du recueil "L'age de l'innocence" qui regroupe les aventures du détective Alack Sinner. Le style de José Munoz évolue de manière impressionnante et atteint une grande liberté associé à une grande maîtrise du noir et du blanc. On y retrouve Sampayo au scénario qui campe un personnage hors norme, à la fois révolté et désabusé, en perpétuel décalage par rapport au système capitaliste mais aussi en lutte contre la corruption des politiciens. Une compilation d'une très grande force. On peut regretter cependant des récits moins dense au niveau de l'action et moins concis que le premier volume.
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(IK971) Album graphiquement somptueux, le travail sur les contrastes et les ombres est impressionnant! Je n'ai malgré tout pas été convaincue par le récit assez confus ! La restitution de la vie de Lady Day, par cette narration un peu dynamitée ne lui rend pas hommage. Dommage, l'avant propos était fort prometteur...Non pour le Prix.
(SC971) Quel dommage en effet, cette grande dame aurait méritée d'être découverte par notre public mais le scénario confus et décousu n'est pas de nature à captiver les élèves. Non pour le Prix.
(AFL971) Pas du tout accroché ni à l'histoire très confuse ni au graphisme ...nous en apprenons bien plus avec la préface de Francis MARMANDE qui aide à suivre le contenu. Bref, déçue par l'album qui semble être un chef-d'oeuvre aux vues des auteurs mais je ne le propose pour aucune des sélections.
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Une introduction hors BD avec des photos d'archives traite de la vie de Bilie Holiday, sa carrière, le racisme qu'elle subit, ses déboires avec la drogue, l'alcool, prostitution...
Une carrière courte mais fulgurante pour cette chanteuse de jazz morte à 44 ans.
Une bande dessinée en noir et blanc qui témoigne par ce choix graphique d'une époque. Pour ma part j'ai trouvé la narration décousue, certes un choix narratif qui met l'accent sur des moments clés de sa vie mais je préfère les récits plus linéaires. L'accent est mis sur les aspects assez sordides de sa vie et non sur la musique et son talent que l'on ne peut que deviner dans cette BD...
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🎤 BILLIE HOLIDAY de José Munoz et Carlos Sampayo🎤
✨ Billie Holiday, surnommée Lady Day, a connu une vie et une carrière brève mais fulgurante. De "Strange fruit" à "God bless thé chile", elle connait de nombreux succès et change en compagnie des plus grands de Benny Goodman à Lester Young en passant par Count Basie. Elle filtre aussi avec les excès : alcool, drogue, bagages, prison et hommes toxiques... Elle meurt dans un hôpital en 1959 à l'âge de 44 ans .✨
Cette bande-dessinée aux éditions Casterman en noir et blanc retrace la vie de Billie Holiday à travers les yeux d'un journaliste qui écrit un papier 30 ans après sa mort et du policier qui la surveillait le soir de sa mort alors qu'elle était soupçonnée de détenir de l'héroïne.
Les dessins sont très beaux et le choix du noir et blanc accentue l'ambiance des clubs des années 50.
La narration est peut-être un peu décousue à mon goût, j'aurais aimé que la vie de Billie Holiday soit plutôt décrite de son enfance à sa mort et non par le biais de clichés et de moments choisis.
Ca reste une belle lecture que j'ai eu la joie de trouver dans une sonnerie à moindre prix.
Toutefois, ça m'a donné envie de lire son autobiographie LADY SINGS THE BLUES.
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- Histoire un peu brouillonne
- Envie de retrouver l'ambiance de Rosario, mais finalement la ville n'est que peu représentée. Le récit, bien que se voulant inscrit et représentatif d'une partie de l'histoire argentine, pourrait finalement se répercuter dans n'importe quelle autre dimension spatio-temporelle.
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Je n'aime pas les polars
Je ne suis pas fan des BD en noir et blanc
Qu'allais-je faire dans cette galère ? Je vous le demande.
La réponse est simple : avril 2020 c'était le confinement ... rien de neuf à me mettre sous la dent , je suis donc allée piocher sur les étagères de mon conjoint (amateur de polar, etc ).
J'ai eu énormément de mal avec les premières planches ... à mon goût très mal dessinées ( je ne reconnaissais pas qui était qui et parfois même carrément pas ce qui était dessiné tout-court). Heureusement quelques pages plus tard le style change et c'est plus "lisible".
Par ailleurs je trouve que ce livre étire sans éclat tous les poncifs des polars.
Sur l'édition que nous avons à la maison il y a une pastille "prix de la ville d' Angoulême" et franchement ça m'épate (ah oui bien joué les gars... car de mon côté : j'ai lâché l'affaire à mi-parcours ).
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Bof. Vraiment pas convaincue. Je manque sans doute de culture mais le scénario me parait vraiment difficile a cerner si on ne connait pas dans le détail l'histoire argentine des années 30. J'ai été incapable de rentrer dedans.
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Je n'ai pas accroché, ni au dessin, ni au récit.
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