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Citations de Carole Duplessy-Rousée (50)


"Et si j’avais changé ?
— Toi ? Changé ?
Et elle éclata de rire. Elle sortit de la salle de bain, une vingtaine de minutes plus tard, habillée, prête à partir. Enzo était toujours couché. Elle ne jeta pas un regard vers lui lorsqu’elle attrapa son sac.
— À bientôt ! clama-t-elle en s’approchant de la porte.
— Tu m’emmerdes, Léa. Tu ne comprends rien.
Et comme elle partait, il cria :
— Tu m’emmerdes, tu entends?"
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Une chanson, c'est toujours un souvenir. Elles traversent le temps et sont éternelles.
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Il aurait aimé que sa Bretagne ne soit pas trop envahie… "Il ne faut pas dire que c’est beau, sinon ils vont tous venir ici !"
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2 février 1946

Je sais que tu n'es plus.
Le facteur m'a apporté une lettre. J'ai deviné son contenu avant même de l'avoir ouverte. Mes yeux restent secs, je ne sais pas pourquoi. Je voudrais pleurer. On m'écrit qu'après des mois passés sur le front de l'Est, en Hongrie, à Varsovie, puis en Prusse Orientale, tu es revenu vers Berlin an mars 1945, avec la division à laquelle tu appartenais, que tu as participé à cette ultime bataille...Dans laquelle tu as trouvé la mort...Et que ton corps repose à Berlin. Je voudrais tout nier... Mais c'est sans doute vrai sinon tu serais déjà là, auprès de nous...Et pourtant, je te sens tout près de moi...Si...Si...
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Il monta dans sa voiture en songeant à Gabriel et il pouffa. Que dirait le personnel si on savait que lui, Stanislas Hessler, gynécologue, obstétricien, chirurgien réputé, était appelé ma poule par son meilleur ami ?
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J'étais seul, face à Paris, à ses lumières, quand les senteurs de mon pays m'ont coupé le souffle.Jamais, avant ce moment, je n'avais pressenti ce que voulais dire exister...
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- Est-ce que Clémence, Eliott et moi, nous sommes des erreurs ?
Marie reçoit la question comme on reçoit une gifle. Elle répond à son fils avec véhémence.
- Non, et je t'interdis de le penser. Jamais je n'ai regretté de vous avoir eus, et je crois que votre père ne le regrette pas non plus. Vous avez été désirés.
- Oui, mais maintenant ? Tu serais libre si on n'était pas là.
- Je ne serai pas celle que je suis, si vous n'étiez pas là. Je vous ai, je vous élève, et vous me faîtes grandir aussi. Vous m'apportez peut-être plus que je vous donne. Je vous aime tous les trois plus que tout au monde. Et c'est la seule chose dont tu doives te rappeler, quoi qu'il arrive.
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Toutes les dernières fois de #CaroleDuplessyRousée.
Une magnifique toile de fond, l'Ardèche; une famille unie où un secret révélé remet tout en cause; les terribles décisions prises par le régime franquiste; font de ce roman un moment de lecture différent, fort en émotions, et en rebondissements.
UN INCONTOURNABLE !
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Il ne faut pas cacher les choses mais les affronter. Ras le bol de cette société ou tout est tabou !
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Il ne faut pas dire des choses comme ça ma belle ! murmura doucement Liz. La vie n'est pas que désillusions...La preuve, elle m'a permis de te rencontrer. Tu es la petite-fille que je n'ai pas eue. Au crépuscule de mon existence, que pouvais-je espérer de mieux ? J'ai eu un gentil mari mais rien de passionnel entre nous, j'ai eu un amant le temps d'un éclair et je n'ai jamais pu avoir d'enfant...Maintenant, tu es là...Quel bonheur ! Je n'y croyais plus ! C'est comme si le ciel t'avait parachutée sur ma route ! Un cadeau béni des Dieux !
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Il remarqua tout de suite son regard étincelant derrière ses lunettes. Des yeux de la couleur des marrons glacés, songea-t-il, quand le sucre se cristallise sur le fruit et qu'il lui donne cet aspect scintillant comme le givre...
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"Tu n'es qu'une idiote. Aussi obstinée que maman. Continue comme ça, bousille ce que le destin est en train de t'offrir ! Et au passage, amoche un peu les autres, histoire que tout le monde déguste. (...) C'est vraiment ça que tu veux ? "
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Il faut toujours se raccrocher aux branches, d'une manière ou d'une autre !
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Tu sais quoi? Tu me gaves avec ton sérieux. La vie est belle, profite !
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- Pourquoi faut-il que tu penses aux regrets ? demanda Nath à Bob.
Jusqu'alors, elle était peu intervenue dans la conversation.
- On ne peut pas toujours les éviter, reprit-elle, puisqu'on ne peut revenir sur le passé. Je crois que Béa fait ce qui lui convient le mieux pour le moment. C'est parfois difficile de prendre une décision, alors si on songe aux suites...on ne fait plus rien. Décider, c'est ne pas subir ! C'est déjà beaucoup !
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Tout à l'heure quand tu as parlé de ton mari, quand tu as raconté qu'il autopsiait tes pensées, j'ai songé au Docteur House...Tu connais, n'est-ce pas ? Le médecin loufoque de la série télé ? Ton mari est une sorte de médecin légiste...de l'esprit !
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Quand on focalise sur un tracas, on ne peut plus trouver d'issue. En pensant à autre chose, on redevient lucide. Je crois que vous avez besoin de respirer, de vous divertir ...
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_Je n'ai pas jouer à l'autruche, murmura t-elle. Je tente d'y voir clair et de gérer les problèmes les uns après les autres. Mais mon esprit est tellement embrouillé! J'ai l'impression que le ciel m'est tombé sur la tête. Tant d'années et d'amour pour bâtir notre existence, pour faire en sorte que chacun de vous vive heureux, pour vous éviter le besoin... Et voilà qu'une tempête vient tout ravager.
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Elle réprima une grimace lorsqu’il l’embrassa. Il empestait l’alcool. Elle s’empêcha de lui faire le moindre reproche, espérant trouver un peu plus tard les mots qui lui feraient prendre conscience de ce qu’il détruisait, de ce qu’elle endurait. Il lui posa quelques questions sur son tournage à Marseille puis quitta la cuisine et se rendit au salon pour allumer la télé. Alors qu’elle surveillait la cuisson des pâtes, Constance entendit un léger grincement de la porte donnant sur le garage. Elle hésita un instant, puis fonça. Thibault était accroupi près d’une caisse remplie de chiffons.
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C’était là qu’ils avaient fait l’amour pour la première fois. Ensuite, Zachari avait parlé d’avenir et lui avait avoué qu’il ne voulait pas d’enfant. Il ne voulait pas partager celle qui serait sa femme. Il avait besoin d’être aimé exclusivement. Ce dernier argument avait touché Rebecca. Elle avait Zachari dans la peau, elle n’aimerait que lui et il n’aimerait qu’elle. Ils seraient les plus forts, les plus heureux. Jamais, en cinq ans de mariage, elle n’avait parlé d’enfant…
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