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Critiques de Caroline Vermalle (317)
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L'avant-dernière chance

À Londres où elle est stagiaire sur un plateau de tournage, Adèle reçoit un texto de son grand-père à l’occasion de son vingt-troisième anniversaire. Charmante attention, mais pour le moins étonnante puisque le vieil homme est décédé un mois auparavant. Commence alors le récit des dernières semaines de l’existence de Georges Nicoleau qui, avec son voisin et ami Charles, a décidé de faire le Tour en France. Il n’est pas question d’exploits sur la petite reine, mais d’une virée en Renault Scénic. « C’était la dernière chance de quitter la scène avec un grand coup de chapeau. Il n’avait même pas besoin d’être grand, le coup de chapeau. Juste digne. Et le bonhomme, juste debout. » (p. 36)

Alors que sa fille Françoise ne cesse de s’inquiéter pour sa santé, Georges est bien décidé à laisser ses rhumatismes et douleurs au genou auprès de ses charentaises et de se payer une dernière tranche de vie. Seule concession à cette folie douce, il doit envoyer un texto à Adèle tous les soirs. De simplement informatifs, les SMS échangés entre l’aïeul et la jeune fille prennent la couleur des confidences et des sentiments. « Je n’avais pas vu le temps passer. » (p. 212) Chacun comprend que demain sera peut-être trop tard pour partager un lien.

Le Tour de France des vieux Georges et Charles est une dernière chance de vivre vraiment avant la mort. La cure de jouvence est bénéfique aux deux hommes, mais ce sont les SMS échangés avec Adèle qui redonnent à Georges le plus de vigueur. Ça et Giselle, la sœur de Charles… Ce premier roman nous rappelle à nous, jeune génération, qu’il ne faut pas enterrer nos vieux trop tôt, ni rester figé sur une image d’eux. À tout âge, les générations peuvent se surprendre et surtout se rencontrer. L’incompatibilité d’âge, ça n’existe pas !

Ponctué d’un passage désopilant sur l’écriture SMS vue par le vieux Georges, ce roman est surtout très tendre et émouvant. Avec un brin de magie à la sauce nouvelles technologies, je n’ai pas boudé mon plaisir !

L’avant-dernière chance a reçu le prix Nouveau Talent de la Fondation Bouygues Telecom-Metro : la condition de participation à ce prix littéraire est d’intégrer dans le texte le langage SMS et/ou les messageries instantanées. Nouveau mode épistolaire, ces échanges fondent une nouvelle langue avec ses propres codes. Caroline Vermalle m’a démontrée que le langage SMS peut prétendre à la littérature, même si je reste furieusement attachée à la bonne vieille grammaire française.

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L'île des beaux lendemains

J'avais vu ce livre sur de nombreux blogs et puis il y avait aussi ce papillon bleu qui voletait sur le site de Babélio. J'ai eu la chance de le recevoir dans le cadre de masse critique (merci). LiliGalipette en a fait une jolie critique et un résumé assez précis. Lisez-le vous aurez un aperçu de cette histoire.

Ce sont les papillons qui racontent, et aussi différents vents « Apéliote, le vent du Sud-est, était un rêveur solitaire qui parlait peu » Ils se racontent la vie de ces bipèdes qu’ils observent et aussi ils se racontent un peu eux....C'est assez poétique et étrange.

Ils disent l’histoire de 3 couples, 2 couples amis, vieillissants, avec leurs rêves, des regrets et des secrets. Et puis le troisième, fait d'une vieille femme au physique marquée par les années, et de sa jeune aide-ménagère, Arminda. Il y a aussi l’île d'Yeu où arrive Jacqueline chez cette cousine qu’elle ne reconnaît pas. Sur un coup de tête elle vient de partir de chez elle, laissant son mari.

Et puis la Loire, des étoiles, un poissonnier amoureux, des enfants à peine aperçus…

Ce livre m'a un peu agacé par certains aspects quand j’ai commencé à le lire et puis à un moment j'ai été prise par l'histoire et je me suis laissée embarquer. J’ai aimé la truculence et la bonté de Nane. Les petits moments d’humour aussi et les relations entre les personnages. (Ah Mme Tricot !!)

L’auteur est habile, nous emmenant où elle veut avec des petits détails, quelques allusions, des chapitres courts qui de temps en temps nous laissent dans l’expectative.

Malgré tout l’histoire est assez prévisible, trop de bons sentiments peut-être. Mais je sais que de temps en temps une histoire optimiste cela fait du bien.

Alors j’ai suivi Marcel dans son improbable périple sur la Loire, aimé la gentillesse de Paul, écouté les histoires de Jacqueline et de Nane un peu comme le maniola jurtina. Je me suis dit que les miracles pouvaient exister et j’ai fermé ce livre en pensant que j’avais passé un bon moment avec tous ces personnages et l’envie de lire le premier roman de Caroline Vermalle.



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Nouvelles contemporaines : Regards sur le m..

La curiosité m'a poussée à accepter cet envoi de l'éditeur! De Delphine de Vigan je n'ai lu que No et moi et dans Comptes de Noël j'y retrouve une adolescente surdouée, dont le père est absent.

Timothée de Fombelle propose de courtes vignettes plus autobiographiques, montrant un regard sensible.

Après L'avant-dernière chance, j'attendais un écrit de Caroline Vermalle, ici ce n'est pas un roman (Caroline, alors?), mais tout de même deux nouvelles un peu plus longues que les autres. J'y ai retrouvé son talent à raconter des histoires "qui font du bien au coeur", avec des personnages que l'on pourrait croiser, dans un monde où l'entraide et l'amitié ne sont pas de vains mots. Vincent le déménageur berrichon (!) sentimentalement maladroit devrait conquérir les coeurs.



Ce recueil est édité dans une collection jeunes adultes, mais je confirme qu'un adulte confirmé peut y trouver son compte. C'est aussi intéressant de découvrir rapidement des plumes différentes, non, ce n'est pas formaté, heureusement!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Une collection de trésors minuscules

Avocat et passionné de peinture impressionniste, Frédéric Solis a grandi sans père depuis que celui-ci a été incarcéré et n'est jamais revenu. Quand Frédéric touche un héritage inattendu d'un mystérieux Fabrice Nile, il charge son assistante Pétronille d'enquêter sur son donateur. Ce legs va le conduire à une énigmatique chasse au trésor ayant pour thème les grands lieux des peintres impressionnistes. Il fait la rencontre de Jamel avec qui il va lier amitié et d'autres personnages bien typés. Frédéric ne comprend pas où cette chasse au trésor le mène mais il n'est pas au bout de ses surprises...

Je ne suis ni très enthousiaste ni très critique face à ce roman sur la quête du bonheur vue par un personnage masculin. Je m'attendais peut-être à un peu mieux quand même au vu des appréciations positives que j'avais lues de ce livre mais je me suis parfois perdue parmi tous les personnages et avec une intrigue assez alambiquée par moments pour moi. Pourtant, le début du roman m'avait intriguée et mise en appétit. Je souligne néanmoins la fin du livre très touchante. Les nombreuses références à la peinture impressionniste sont intéressantes et donnent envie de revisiter les tableaux cités.
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Une collection de trésors minuscules

Lu dans le cadre de Masse critique.



Frédéric Solis est une sorte de french golden boy. Tout lui réussit: beau gosse, succès féminins et avocat ayant le vent en poupe dans le monde du show-biz et des affaires, ... Son assistante, Pétronille, en pince pour lui malgré ses rondeurs et sa gaucherie...

Les premiers chapitres m'ont fortement dérouté: où suis-je? Dans un "Harlequin"? Il y a un peu de cela.

L'auteur embrouille les cartes en envoyant Frédéric à une chasse aux trésors et en entamant le vernis doré de son personnage principal. On découvre tout ensemble des écorchés vifs qui se serrent les coudes, un complot, des choux à la crème, Monnet et les impressionnistes, ...



Le ton du roman se veut léger. Pour autant, l'intrigue et l'écriture ne m'ont pas transportée. Le style est basique, les dialogues émaillés d'un humour souvent maladroit, les personnages confinent souvent au cliché, ...

L'auteur cherche à démontrer que la vraie valeur de la vie et du bonheur ne tient pas dans le matériel outrancier mais dans des liens et des petites choses. Le sujet n'est certes pas neuf, mais une piqure de rappel n'est jamais inutile.

En résumé, voici une lecture qui ne donne pas mal à la tête.
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Sixtine, tome 1

Je suis une grande passionnée de l'Egypte ancienne depuis toujours. Un Black Moon sur ce thème ? Je ne pouvais passer à côté! Je remercie Cécile et les éditions Hachette pour ce partenariat. J'ai été séduite par ce roman original et mystérieux. Caroline Vermalle est sortie des sentiers battus en nous proposant le premier tome d'un thriller intéressant et bien mené.



Le roman est constitué de trois parties ainsi que d'un prologue. Ces quelques pages nous racontent le mariage de Jessica et de Seth, avant que leur vie bascule. La première partie est plutôt introductive. Nous croisons énormément de personnages et il faut un certain temps pour repérer "qui est qui". Ils se croisent tout au long du récit et seront tous utiles en temps et en heure.

La seconde partie est plutôt centrée sur les différentes intrigues. L'auteure nous propose en effet plusieurs enquête liées les unes aux autres. Tandis que la police et une journaliste : Florence cherchent à comprendre comment Seth et Jessica (alias Sixtine) se sont retrouvés dans la chambre close d'une pyramide en compagnie d'un objet volé, Sixtine ne pense qu'à se venger.

Il faut attendre la troisième partie pour comprendre les liens entre tous les personnages. J'ai eu l'impression d'être devant un puzzle, ou chaque pièce trouvait finalement sa place. Le dernier tiers nous donne quelques réponses sans pour autant répondre à nos principales questions. Ces dernières pages sont horriblement frustrantes et m'ont laissée sur ma faim. Heureusement, un second tome est prévu!

Vous l'avez compris, la construction est complexe et il faut bien s'accrocher pour suivre. Ce roman n'est pas destiné à un lectorat jeune qui risquerait de s'y perdre en chemin. N'étant pas une amatrice de thriller à la base, j'ai été agréablement surprise par ce roman. J'ai suivi l'intrigue avec intérêt, sans m'ennuyer une seule seconde. Le rythme est soutenu et même si tous les points de vue ne m'ont pas passionnée, j'avais envie de découvrir le fin mot de l'histoire.



Le personnage que j'ai le plus aimé est l'héroïne : Sixtine qui ne se réveille du coma qu'à la fin du premier tiers. Elle n'a plus rien à voir avec la Jessica que nous avions découvert dans le prologue. Ses yeux et ses cheveux ont changé de couleur sans que personne ne puisse l'expliquer. Sixtine apporte une petite touche de surnaturel au récit, ce qui accentue l'ambiance mystérieuse.

Thaddeus, le meilleur ami de Seth (le mari décédé de Sixtine) est le personnage qui m'a le plus captivé. C'est un homme charismatique et plein de secrets, impossible de savoir ce qui ce cache derrière ces yeux gris. On ignore totalement à qui on a affaire, est-il du côté de Sixtine ou la manipule-t-il?



Ce roman est un thriller mais nous avons également une pointe de romance. Thaddeus et Max (le jeune étudiant qui a sauvé Sixtine) semblent tous deux épris de notre héroïne. Même si l'auteure s'est surtout concentrée, dans ce tome, sur l'intrigue et les différents protagonistes plutôt que sur les relations humaines, on peut se douter qu'elles seront développées par la suite, du moins je l'espère.

Enfin, la plume de Caroline Vermalle est magique et envoûtante. Nous voyageons à travers l'Egypte et l'Europe, des pyramides de Khéops jusqu'au musée du Louvre. Les descriptions sont bien dosées, suffisamment présentes pour nous aider à visualiser les différents lieux mais sans pour autant casser le rythme du récit.



Pour conclure, je serais sans doute passée à côté de Sixtine si ce titre n'avait pas été publié chez Black Moon. Ce roman change radicalement des autres publications de la collection mais la nouveauté fait du bien!


Lien : http://megworld.over-blog.co..
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L'avant-dernière chance

Londres ,alors qu'elle est stagiaire sur un plateau de télévision,où l'on tourne l'adaptation d'un roman d'Agatha Christie, Adèle reçoit un texto pour son anniversaire.Elle croît suffoquer, ce message émane de son grand-père Georges ,83 ans , décédé un mois plutôt...

Abasourdie,émue, heureuse, elle nous raconte.Georges et son ami et voisin Charles ont décidé de faire leur Tour de France 'en voiture vu leur âge!).Ils ont besoin d'une grande goulée d'air , de liberté.

Caroline Vermalle,pour son premier roman, nous accroche avec son écriture sans fioritures mais jolie .Nous suivons nos 2 Grand-pères dans leur périple ,nous visitons une Bretagne connue et moins connue, nous vivons au rythme de leurs journées,parfois cocasses.pleines de rencontres .

Avec beaucoup de sensiblité , Caroline Vermalle nous pose cette question toute bête pourquoi une personne agée n'aurait-elle pas le droit au sourire, à la tendresse voire à l'amour ,bref de vivre tout simplement. leur avant dernière chance
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Nouvelles contemporaines : Regards sur le m..

Ce recueil s'ouvre avec "Comptes de Noël" de Delphine de Vigan

Elsa, petite fille précoce adore les chiffres. Et en ce réveillon de Noël, elle va être servie : sa souris Balthazar vient de donner naissance à neuf souriceaux. Sachant qu'une souris à une espérance de vie de deux ans, que sa gestation varie entre dix-huit et vingt-et-un jours et qu'en une année une souris peut avoir huit portées de cinq à dix petits, dans combien de temps sa maman s'apercevra-t-elle que Balthazar n'est PAS un mâle ?



Les sept très courtes nouvelles de Timothée de Fombelle qui suivent disent son attachement aux gens à la marge, aux accidentés de la vie. Certaines sont aussi très personnelles, on sent l'envie de partager un souvenir, une émotion, une réflexion.



Comment et de quoi rêver quand on subit la promiscuité d'une vue à six dans une chambre d'hôtel de treize mètres carrés ? Timothée de Fombelle apporte une réponse avec "Un parfum de rose et de sapin sec" : trois pages et un espoir immense.



"J'ai attendu" est la réflexion d'un (ancien) prof sur ce moment si particulier qu'est la rentrée.

"Dans ces deux ou trois heures d'un matin mouillé de septembre, toute la vie est déjà là : quitter les siens, en rencontrer d'autres, grandir, franchir des caps, faire des pas dans l'inconnu, créer tout seul du familier à partir de ce qui ne l'était pas, accepter la loi, se résoudre à ne pas tout choisir, partir seul..." et voir une rencontre faire vaciller ses habitudes.



Dans "Il était une fois", Timothée de Fombelle raconte ce qui habite ses histoires, l'équilibre délicat à trouver entre merveilleux er réel. "Divertir ou parler du monde ?" s'interroge-t-il. Ceux qui le lisent savent qu'il trouve le juste équilibre, chaque fois. N'est-ce pas là ce qui est réellement merveilleux



En découvrant "Un peu de lenteur" je ne peux m'empêcher de penser à la dernière publication de Timothée de Fombelle, "Esther Andersen". Éloge du temps infini des grandes vacances, et les aléas d'une panne qui obligent à ralentir, écouter, rencontrer.



Ce sont les leçons de vie inattendues du quotidien qui animent "Scène de comptoir". Et une réflexion sur le don particulièrement pertinente.



"Mon jardin inconnu" parle de jardins familiaux fantasmés, "îlots de civilisation qui se louent à l'année de saison en saison", "modèles réduits d'un monde un peu plus doux", rêve inaccessible pour quelqu'un capable de laisser mourir un cactus !



C'est à "Victoria rêve" que m'a fait penser "Il travaille". Ou la place délicate du chômeur de longue durée dans la société, ses effets sur l'estime de soi et sur le regard des proches.



Suivent deux nouvelles de Caroline Vermalle, que je découvre à cette occasion.

La première, intitulée "Le dernier tour" relate une discussion entre deux hommes, une nuit pluvieuse d'automne. Un manège, un vieil homme ayant précieusement conservé son âme d'enfant, un boxer, et une petite serveuse. Très touchant.



"La fille du déménageur" m'a moins convaincue. C'est mignon, plein de bons sentiments, de provinciaux généreux et de clichés. Le souci c'est que c'est écrit comme parlent les personnages, pour "faire vrai" sans doute, lourdeurs et répétitions comprises. Ça m'a fait penser à du Barbara Constantine. Pour parler comme le déménageur du titre : y'en a qui aiment, moi j'aime pas.



Dommage de terminer sur cette fausse note, car dans l'ensemble ce recueil est une belle découverte.
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Les amis du Paradis

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/les-amis-du-paradis-ecrit-par-caroline.html#more



Extrait de mon avis: Villerude-sur-Mer est une petite ville vendéenne, une station balnéaire où aiment se rendre chaque année des vacanciers fidèles à ce lieu qui n'est pourtant pas très populaire, un petit peu oublié, car pas très animé et pourtant... Pourtant, un petit cinéma est présent dans cet endroit et des films en noir et blanc y sont régulièrement projetés par Camille, le projectionniste.

C'est exactement dans cet endroit que notre héroïne Rose se rend chaque été afin de passer ses vacances avec sa famille. Des souvenirs qui ne la quitteront jamais.

Les années ont passé et Rose est aujourd'hui une jeune femme connue et reconnue dans le monde de la musique. Grande violoncelliste à Hong-Kong, c'est une musicienne talentueuse qui a déjà une belle et grande carrière derrière elle. Mais voilà, la jeune femme est fatiguée et démotivée, elle n'arrive plus à prendre plaisir à jouer et prise de nostalgie, elle décide de revenir en France, dans le lieu de ses vacances afin de retrouver goût à la vie.

Lorsqu'elle va arriver à Villerude, elle va très vite s'apercevoir que les habitants se trouvent dans une situation ennuyeuse : Camille, le projectionniste du cinéma est malheureusement décédé et c'est Antoine qui a repris le flambeau, mais malgré ses efforts, le cinéma est à deux doigts d'être détruit par un promoteur immobilier.

Un combat va alors unir les habitants : sauver le cinéma, ce lieu bourré de bons souvenirs, mais c'est loin d'être gagné d'avance...



Des personnages attachants, des lieux qui sentent les vacances et donnent envie de poser bagages, Les amis du paradis est un petit livre doux et reposant.

L'histoire de cette petite ville où les gens sont animés par le même élan de solidarité afin de sauver le cinéma est vraiment attendrissante. C'est joli, agréable à lire et on se laisse emporter par la délicatesse de l'auteur.



Pour lire la suite, rdv sur mon blog leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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L'île des beaux lendemains

Avec ses papillons multicolores sur la première de couverture, ce roman fleure bon la belle saison.

On ne se méfie d'ailleurs pas assez de ces insectes anodins car parfois, en compagnie de leurs alliés les vents, ils écoutent aux portes et ce sont eux qui vont nous raconter cette belle histoire. J'ai beaucoup aimé ce concept car eux, dont la vie est si courte, n'ont pas le temps d'avoir des regrets et comprennent difficilement les méandres de la psychologie humaine, ce qui va être source de réflexions savoureuses sur l'existence, la vieillesse et les rêves de jeunesse.

Malgré l'âge des protagonistes, c'est un roman frais et positif : il devrait être distribué à tous les retraités qui ont le moral est en berne. L'auteure nous offre des personnages truculents : Nane, bien sûr, qui est l'amie dont tout le monde rêve, celle qui ne pose pas de questions et qui ouvre ses bras et son cœur. Marcel, le baroudeur du 3ième âge, avec son idée de descendre la Loire à la nage, m'a beaucoup amusée. Connaissant bien la région où ce magnifique fleuve prend sa source, je l'ai imaginé avec tout son barda, marchant le long du petit ruisseau insignifiant.

Par contre, le personnage de Paul m'a paru relativement fade, un peu trop la tête dans ses étoiles. Je me demande si Jacqueline ne fait pas une erreur.... mais bon, au moins elle n'aura plus de regrets et à son âge, les bêtises sont pardonnables.

Seul point négatif du livre que je vais illustrer par une comparaison culinaire : dans le four, le soufflé était magnifiquement gonflé et à la sortie, il est un peu retombé. Tant de mystères ont été faits au début autour des lettres, des anciennes photos que je m'attendais à un secret encore plus extraordinaire. L'histoire se termine aussi un peu brutalement à mon goût, mais je suppose qu'elle n'était programmée que pour durer le temps de la vie éphémère d'un papillon.

Malgré cela, je n'ai pas boudé mon plaisir et je remercie Babelio et les éditions Belfond pour ce séjour sur 'L'île des beaux lendemains"

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Nouvelles contemporaines : Regards sur le m..

Lorsque j'ai découvert ce petit recueil exposé sur les tables de ma librairie préférée, j'ai directement été attirée par la couverture: cette attraction d'un autre âge sur un ciel d'un bleu limpide m'a fait l'effet d'une petite madeleine de Proust en puissance, d'un aller-retour nostalgie express vers l'enfance...



Ensuite, j'ai été interpellée par le nom des auteurs. Qui n'a pas entendu parler de Delphine de Vigan et de Timothée de Fombelle? Pour la troisième, elle m'était jusque-là inconnue... Mais 2/3, je ne prenais pas beaucoup de risques...



Enfin, professionnellement, je suis toujours à la recherche de textes courts à chute pour mes élèves. J'allais pouvoir ainsi allier le travail et le plaisir!



Et le plaisir fut au rendez-vous!



Le recueil qui, d'après la 4e de couverture, s'adresse aux jeunes adultes, comporte 10 nouvelles: 1 seule de Delphine de Vigan (petite frustration qu'elle n'en ait pas fourni davantage), 7 de Timothée de Fombelle (moins convaincantes mais néanmoins intéressantes) et 2 de Caroline Vermaele (deux petits bijoux).



C'est Delphine de Vigan qui ouvre le feu avec son "Comptes de Noël", l'histoire pleine d'optimisme d'une enfant différente, surdouée qui pense ne plus avoir de place pour son coeur avec tous ces chiffres qui occupent le terrain. Sa petite Elsa vous fera fondre de tendresse...



Suivent les nouvelles de Timothée de Fombelle où il nous livre quelques-uns de ses souvenirs et quelques-une de ses réflexions sur le monde qui l'entoure.

Dans "J'ai attendu", il nous parle de sa "fugitive carrière de prof" et de la difficulté d'enseigner dans les zones où "l'école est un refuge, un sanctuaire au mileu de leur quartier". Comme lui, prochaine rentrée scolaire, je réfléchirai à deux fois avant de demander à mes élèves de raconter leurs vacances...

Dans "Un parfum de rose et de sapin sec" et "Il travaille", l'auteur s'inspire davantage des faits divers et dénonce les drames liés à la pauvreté. En les lisant, je me suis retrouvée, l'espace de quelques pages, dans "La petite fille aux allumettes" d'Andersen. Dans "Scène de comptoir", il nous pose cette question existentielle: "La générosité est-elle le privilège des riches?" C'est également le thème de la solidarité et du partage qui est au coeur de "Mon jardin inconnu".

Dans "Il était une fois", il nous confie son penchant d'écrivain pour le noir et le fait que ce soit sa petite-fille de 2 ans et demi qui le rappelle à l'ordre:



"La seule règle qu'elle me donne, c'est de laisser une échappée, un espoir, un trait de lumière.

"Tu laisses la porte un peu ouverte. D'accord?""



Et, pour finir, "Un peu de lenteur", où avec lui, on savoure le bonheur d'arrêter notre course folle et de rendre au temps sa lenteur...



Ces nouvelles étaient certes intéressantes mais elles m'ont moins touchée! Trop courtes, trop personnelles pour que je puisse m'y plonger à coeur perdu peut-être...



Il n'en est pas de même pour les deux dernières nouvelles, celles de Caroline Vermalle, une véritable découverte, la cerise sur le gâteau de ce recueil! "Dernier tour" et "La fille du déménageur" m'ont réellement touchée en plein coeur. Toutes deux traitent des relations père-fils/fille, des chances qu'on laisse filer en taisant les choses qu'on devrait se dire, des raisons qui font que la vie vaut la peine d'être vécue... Ce sont les nouvelles dont les chutes m'ont le plus surprise...



En conclusion, même si vous êtes adeptes des histoires plus longues, n'hésitez pas, si vous en avez l'occasion, à parcourir ce recueil... Certaines de ces histoires de quelques pages pourraient vous étonner et vous toucher... plus qu'il n'y parait!
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Sixtine, tome 1

Je suis décontenancée par la lecture de ce 1er tome de Sixtine. Je n'arrive pas à déterminer si j'ai adoré ou si j'ai détesté Je ne m'attendais pas du tout à ça!

En premier lieu, c'est la couverture qui m'a attirée. Sobre et efficace à la fois. Du Black Moon tout craché.

Ensuite, la quatrième de couverture m'a littéralement embarquée. J'avais hâte de me plonger dans cette lecture fantasy aux accents d'Egypte antique et de mythologie.

Enfin, je tourne les premières pages. Je découvre Jessica qui est sur le point d'épouser le célèbre milliardaire Seth Pryce à Paris.

Puis on est téléporté en Egypte, au Caire, 28 jours plus tard où l'on découvre enfermés dans la pyramide de Gizeh, dans une chambre jusque là inconnue et impossible d'accès, le corps sans vie de Seth Pryce et une Jessica sur le point de mourir. Et à côté d'eux, le célèbre masque de Toutankhamon.

Une enquête s'ouvre alors pour s'avoir comment ils sont arrivés là. Et c'est là que j'ai compris que ce n'était pas du tout le genre de livre auquel je m'étais attendu. Je pensais me balader en Egypte Antique, au temps de Nefertiti, mais en fait je me suis retrouvée à lire un mix de thriller et d'enquête du genre Le Secret de la chambre Jaune, au plein milieu du printemps arabe.

Alors oui j'ai été déçue car à chaque fois que ma lecture ne correspond pas à ce que j'avais en tête, je renâcle un peu.

Mais malgré cette déconvenue, j'ai été embarquée par l'histoire, par l'ambiance parfois glauque et angoissante. Et même si parfois j'ai un peu perdu pied (surtout lors des hallucinations mystico-mythologiques de Jessica aka Sixtine),le bilan de ma lecture est plutôt positive. La fin d'ailleurs m'a laissé sur ma faim et m'incite donc à lire le deuxième tome. Maintenant que je sais à quoi m'attendre, j'aborderai ma lecture avec un tout autre état d'esprit.







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L'île des beaux lendemains

Un roman bien agréable, des personnages attachants même si j'aurai aimé les connaitre un peu mieux. Des vies qui s'entremèlent, des secrets qui se dévoilent, des non dits, des espoirs, des rêves qui se réalisent, des séparations et des retrouvailles : la vie quoi ! racontée avec beaucoup de poésie comme des rumeurs portées par le vent et les papillons.



Surprenant et distrayant.
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L'île des beaux lendemains

Belle couverture avec ces papillons et titre accrocheur pour ce roman qui se lit rapidement.

Ce sont ces lépidoptères qui nous content l'histoire au gré du vent et de leurs voyages , l'idée est charmante, l île d'Yeu toujours autant enchanteresse ...

Ces papillons à la vie si éphémère nous entrainent dans une course à la vie,les personnages principaux d'un âge avancé coincées dans leur éducation d'un autre siècle sont comme eux, ils aspirent à vivre, vivre autre chose, connaitre le bonheur avant qu'il ne soit trop tard: "mourir heureux " dit Marcel ...

Et c'est cette urgence qui pousse Jacqueline ,73 ans a quitté le domicile conjugal pour retrouver Nane , sa cousine qu'elle n'a pas vu depuis presque 50ans , retrouvailles pas évidentes au départ mais Nane est le contraire de Jacqueline, une femme toute en rondeur extérieurement et intérieurement, elle a fait des choix au dépit des conventions et a vécu une belle vie .

Marcel lui aussi, malgré son incompréhension devant le départ de sa femme pourra réaliser son rêve, descendre la Loire à bord d'un improbable radeau fait de bouteilles de Badoit !

Seul le personnage de Paul m'a laissé un peu sur la réserve.

Beaucoup de poésie dans ce roman, de la tendresse mais pas seulement car Caroline Vermalle nous montre à travers la vie racontée par petites touches de ses personnages les lâchetés que l'on laissent passer, les secrets qu'on n'avoue pas, les non-dits qui s'installent dans un couple

Un regard étonnant que cette jeune femme porte sur des personnes plus vieilles avec un beau message d'espoir et d'amour.

j'ai pris plaisir à lire ce livre et je remercie Masse Critique et les Editions Belfond .

Plaisir encore plus grand d'avoir pu grâce à eux, rencontrer l'auteur , discuter avec elle en grande liberté et faire ainsi la connaissance d'une jeune femme à la vie déjà bien remplie, aux idées inintéressantes et passionnée par ce qu'elle fait.

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L'île des beaux lendemains

Je dois avouer que je me suis ennuyée pendant une grande partie du roman. Je n'arrivais pas à y entrer, trouvant que les personnages (surtout Jacqueline) avaient des réactions stupides. Elle part parce que sa vie l'étouffe, qu'elle n'a pas eu le courage de la refuser. Elle cache à son mari une chose qui compte beaucoup pour elle sans raisons... Certains diront que c'est sa manière d'avoir son jardin secret... cela ne me convainc pas. D'autres diront qu'elle n'a pas partagé cela avec son mari justement parce qu'elle ne l'aimait pas. Certes, c'est l'une des conséquences de ce mariage sans amour, mais alors pourquoi l'avoir contracté. Jacqueline finit par s'en expliquer, mais là encore, je n'ai pas été convaincue. Bien sûr, il faut examiner le contexte: l'époque, la famille de Jacqueline, la peur de la jeune fille... Peut-être, mais étant donné le sacrifice qui lui a été consenti, Jacqueline aurait dû tenir tête à ses parents, et s'opposer à leur décision.

D'autre part, sa propension à tout recouvrir de non-dits m'a agacée.

Certaines révélations sont retardées à dessein, et c'est fait de manière trop grosse.

[...]

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L'île des beaux lendemains

J'avoue que quand j'ai reçu le livre, j'ai failli le coller dans un coin et ne pas l'ouvrir... Oui, je suis insectophobe. Très. Alors une couverture avec des papillons, une sauterelle et des coccinelles...... Brrrrr... Quelle horreur. En plus, dès les premières lignes, c'est un papillon qui nous parle...

Mais j'ai pris mon courage à deux mains (et ma tapette à mouches) et j'ai lu.

Je partais avec un a priori négatif sur ce roman trèèèèèèès loin de mes lectures habituelles. Après des débuts qui m'ont ennuyée, le temps nécessaire à présenter les personnages, je me suis surprise à ne plus décrocher.

Ce n'est pas trépidant, ce n'est pas haletant, ce n'est même pas émouvant (enfin si, mais pas beaucoup), MAIS les personnages sont attachants et on se prend vite au jeu de savoir ce que la vie leur réserve.

Des gens âgés qui pourraient être mes grands-parents (si j'avais la chance d'en avoir encore), mais qui, par leur vie, sont terriblement proches. Je me suis (un peu trop) retrouvée dans le personnage de Jacqueline, femme passée à coté de sa vie pour satisfaire les autres, pour ne pas déplaire. C'en est même un peu effrayant.

Mais quelle que soit votre vie, ça donne un sentiment d'urgence, de liberté, on nous dit dans ce livre, finalement assez court, qu'on doit vivre, avant tout, pour nous. Vivre pour les autres revient à accumuler les regrets. Une jolie histoire donc. Et moi qui n'aime pas les happy ends, j'ai aimé celle là, car elle ne sonne pas comme une fin, mais au contraire comme le début d'une histoire à raconter nous même.



Pour le style de l'auteur... Disons que si on n'est pas calé en entomologie, le narrateur (un papillon... Beurk), on se perd un peu. Ce n'est qu'un détail mais je trouve dommage de ne pouvoir pas visualiser tout de suite de quelle bestiole on me parle. Mais le reste est simple, fluide, c'est écrit sans chichis, comme nous parlons chaque jours. C'est agréable et tellement plus vivant.

Les chapitres courts sont aussi agréables, on peut ne lire que trois ou quatre pages et s'arrêter sans être en plein milieu d'un chapitre, d'une histoire.



En gros, une grande surprise, et une belle surprise! A lire!
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L'île des beaux lendemains

C'est officiel : le printemps est là!

Non mais vous avez vu cette couverture? Manque juste les odeurs des jacinthes et des roses, le bourdonnement des abeilles...

Et l'on commence dans les jardins à apercevoir des papillons batifoler de ci de là, alors on est dans l'ambiance idéale pour découvrir ce nouveau roman de Caroline Vermalle.



Vents et papillons tourbillonnent pour nous conter une bien jolie histoire. Il suffit de se laisser prendre par la main et d'accepter un brin de fantaisie. Rejoignons Jacqueline et Marcel. Après 56 ans d'un mariage sans amour, Jacqueline part à l'île d'Yeu rejoindre sa cousine Nane, jamais revue depuis des décennies. Nane, la dame gouailleuse, mais qui "cachait son coeur malheureux dans un placard gardé par une bergère d'albâtre", offrant aisément gite et couvert. Marcel décide alors de réaliser un de ses rêves, descendre la Loire à la nage. Jusqu'à l'île d'Yeu, bien sûr. Paul, le voisin breton du couple, féru d'astronomie, nous emportera dans le passé et les étoiles.



Tous ces gens-là ont allègrement dépassé les soixante-dix ans, leur vie n'a pas toujours été celle rêvée ou désirée, alors, est-il trop tard? La réponse, évidemment, sera : non! Aérons les vieux draps, ouvrons les tiroirs! Caroline Vermalle a le chic pour raconter avec finesse ce genre d'histoires, sa tendresse pour ses personnages est évidente, sa plume est légère même dans les moments graves, ses descriptions nous font entrer de plain-pied dans une ambiance si douce...



Vous avez aimé L'avant-dernière chance : ce nouveau roman est pour vous!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Dix raisons d'écrire votre livre

Qui n'a pas eu cette petit voix dans la tête qui lui serine un "Pourquoi tu ne tente pas ta chance ?, Pourquoi tu ne prends pas ta plume toi aussi ?".

Bon, ce petit livre offert en e-book par un site dont je tairai la marque ne va pas changer ma vie tout de suite.

Il incite plutôt à rejoindre l'une des formations de l'auteure qui, elle, vous poussera à vous lancer dans le monde de l'écriture et de savoir si votre livre est plutôt fait pour l'auto-édition ou pas.

Je garde ma plume à la main, sait-on jamais, que l'envie me prenne d'un coup d'écouter ma petite voix...
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L'île des beaux lendemains

Déçu....malheureusement très déçu, je m'attendais à autre chose : j'espérais voyager, prendre du bon temps avec une histoire légère mais non moins agréable et ce ne fut pas le cas.

L'idée que la narration se fasse par l'intermédiaire d'un papillon est somme toute originale, encore fallait-il qu'elle serve l'histoire.... Le fait que cette narration par le papillon se fasse par intermittence n'aide pas je pense : Un coup c'est le papillon, un coup on se demande si ce n'est pas un des nombreux vents cités dans le livre, un coup l'histoire est racontée de façon "off", bref ce n'est pas clair du tout et le rythme de l'histoire en patie forcément ( du moins à mes yeux)

En plus, certains faits et éléments révélés aux 3/4 du livre arrivent comme un cheveu sur la soupe, ils sont pourtant lourds, graves et auraient pu agrémenter l'histoire de manière très émouvante.....s'ils avaient été amenés correctement en amont. on ne se sent vraiment pas impliqué et c'est vraiment dommage.

Un livre que je vais vite oublier.....
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L'île des beaux lendemains

Un très beau titre qui m'a invité à la lecture de ce livre. Jacqueline fête ses 73 ans mais cet anniversaire semble avoir un goût de mélancolie qui la pousse à rendre visite à sa cousine sur l'île d'Yeu pour retrouver ses 17 ans. Aux côtés de Nane, elle respire le goût d'une liberté ensevelie.

Le rythme lent du récit, les dialogues quelques peu banaux ternissent le fond de l'histoire et le thème du livre. L'originalité vient de ce que les narrateurs sont des insectes et vents qui entrent et sortent de scène pour délivrer des bribes de secrets, de regrets des personnages : Jacqueline et son mari Marcel, Paul le voisin et ancien prêtre et Nane la cousine, personnage atypique. Autour d'eux se trame une histoire mais aussi des espoirs que chacun souhaite assouvir à l'âge mûr.
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