Villerude-sur-Mer est une petite station balnéaire de Vendée qui, comme toutes les villes du bord de mer, vit au dès que les estivants ont plié bagage à la fin de l’été. En ce début janvier, Antoine, mécanicien au chômage et touche-à-touche hors pair, est appelé par Camille le projectionniste du cinéma du village, joliment prénommé le Paradis, en référence au célèbre film de Marcel Carné, Les enfants du Paradis.
Une fois encore, la machine s’est enrayée et Antoine arrive à la rescousse pour que le film en cours de projection ne connaisse pas d’interruption. Dans la salle, quelques adhérents des Amis du Paradis et Rose, de retour au village après de nombreuses années d’absence.
La jeune femme passait en effet toutes ses vacances d’été chez ses grands-parents mais n’était pas revenue depuis leur décès, accaparée par sa carrière de violoncelliste internationale. La voilà qui revient justement de Hong Kong avec dans ses bagages son instrument fétiche qu’elle compte bien revendre pour acquérir sa liberté, lasse de sa vie, en quête d’une joie et d’un bonheur qu’elle a perdu en cours de route.
Antoine la reconnaît aussitôt, lui qui est amoureux d’elle depuis ses dix ans, elle non. Rose se souvient avec tendresse de Titi mais ne reconnaît pas Antoine, l’homme adulte, qu’il est devenu.
Ce soir-là, Camille rend son dernier soupir, le veuf inconsolable est parti rejoindre sa chère Odette et c’est Personne, son chien, qui donne l’alerte. Antoine se retrouve donc avec un chien sur les bras et un fantôme par-dessus le marché car Camille a décidé de rester au Paradis avec Antoine, promus projectionniste…
Cela faisait quelque temps que je souhaitais découvrir la plume de Caroline Vermalle dont j’avais lu beaucoup de bien, j’avais d’ailleurs acheté cet été L‘île des beaux lendemains, toujours dans ma PAL, et en voyant son dernier roman à la médiathèque, je me suis dis que le moment était venu !
Pour tout vous dire, je ressors de cette lecture mitigée parce que la première moitié du livre m’a enchantée mais la seconde m’a déçue, j’ai trouvé que l’auteure tournait en rond, qu’il ne se passait pas grand chose et je trouve ça dommage.
Ça partait pourtant bien : une histoire romantique, un vieux cinéma qui ne projette que des grands classiques (Les enfants du Paradis, Quai des brumes, Casablanca, La vie est belle…) menacé de disparition par un prometteur voulant le convertir en parking. Oui mais voilà, si la plume de Caroline Vermalle, élégante et délicate m’a séduite, les personnages ne m’ont pas touché.
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