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Critiques de Caroline Vermalle (317)
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L'avant-dernière chance

L’histoire est merveilleuse de simplicité et d’émotions. Deux papys, Georges et Charles, tous deux dans la fleur de l’âge, très avancée (80 ans et plus ...) décident de faire le Tour de France ... pas en vélo ... en auto !!! Partir à l’aventure, voir du pays, bourlinguer de village en village, rencontrer du monde et voir les attraits de leur pays qu’ils n’ont jamais visité. Folies d’adolescence et frénésie extraordinaire, ils redécouvrent leur jeunesse perdue et surtout, une soif de vivre, un regain d’énergie et d’adrénaline.



À quelques jours du départ, Adèle, la petite fille de Georges se manifeste après plus de dix ans de silence et commence à s’inquiéter pour sa santé; surtout, aussi, à cause de l’absence de sa mère, partie en voyage de trekking et qui ne peut donc pas s’occuper de son grand-père. Drame chez les deux vieux amis; ils ne veulent surtout pas que la petite fille et la fille de Georges s’interposent dans leur projet. Et mettre en péril leur rêve de ... vieillesse !



Ils trouvent alors un subterfuge moderne, utilisé par tous les jeunes ... le renvoi d’appels et les textos. Et c’est là que commence, un échange insolite entre la petite fille et le papy, qui se découvrent mutuellement après tant d’années de silence. Comme le roman commence par la réception d’un texto posthume à la mort du grand-père, nous savons dès le début que la fin sera triste. Mais cela ne nous empêche pas de déguster ce roman avec joie et plaisir.





L’auteure nous transporte à travers certains paysages du terroir français mais le plus beau paysage demeure le portrait des émotions et des sentiments de tous les personnages. Et de beaux personnages, ce livre nous en présente de superbes.

-Mon avis personnel, j'ai beaucooup ri au début de voir ce grand-père agir comme un jeune homme, ce mettre à écrire des SMS pour correspondre avec sa petite fille. J'ai pleuré à la fin , quand la petite fille vient le voir juste avant sa mort.Leur rencontre est touchante comme tout le roman. D'autant plus touchant que parfois je me disais que je suis grand_mère et que...

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Sixtine, tome 1

e côté dépaysant est très réussi et si on ajoute tout le suspense, les rebondissements, les mystères et les personnages originaux et attachants, vous comprendrez pourquoi, bien que ce ne soit pas un "one shot", je serai présente pour la suite. Sixtine est un roman très dense dans lequel chaque ligne a son importance. Aucun temps mort, il se dévore de bout en bout.
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Sixtine, tome 2

Et bien je dirai que ce second volet est tout aussi haletant. L'atmosphère est aussi intense que dans le premier tome. Nous baignons dans des intrigues d'archéologues, aux quatre coins du Monde, entre l'Egypte, l’Angleterre et le Mexique. Nous sommes balotés entre une enquête policière, une héroïne qui a perdu ses souvenirs et semble possédée par Nefertiti, une romance impossible et des mystères de l'Histoire... Nous suivons des personnages charismatiques et attachants. Une intrigue qui nous fait voyager dans le temps et dans trois univers différents.

Mais surtout ce second tome nous offre une fois de plus une bonne dose de suspense et d'actions. Avec en prime, des réponses à nos questions et de la romance.

Sixtine, Max et Florence, dont les destins semblent liés, cherchent à tout prix à connaître la vérité sur la tragédie de la chambre X. Une vérité que l'auteur nous offre au compte goutte, notamment grâce aux souvenirs que Sixtine retrouve peu à peu.

Ainsi dans ce second volet nous suivons tour à tour les trois héros du début. Max qui continue ses recherches sur le tunnel et la chambre X des pyramides de Gizeh au Caire. Florence découvre au fin fond du manoir familial dans la campagne anglaise, un secret sur sa famille en lien avec l'archéologie. Enfin, Sixtine a trois jours pour tout abandonner et retrouver sa grande tante Gigi, sinon leurs vies seront en danger. Mais c'est sans compter sa curiosité intarissable, son besoin d'avoir des réponses, et surtout celui de retrouver l'énigmatique et séduisant Thaddeus.



Si certaines choses restent encore des énigmes à la fin du tome avec un "A suivre" pour mot de fin, le récit arrive tout de même à boucler l'intrigue. Vous pouvez aisément décider d'en rester là sans frustration, comme de continuer pour en avoir davantage.



Si j'ai un peu moins été captivée ici que par le premier tome, c'est certainement que j'avais trop oublié les éléments de l'histoire initiale et me suis souvent sentie perdue. De plus, la rapidité des intrigues qui s'imbriquent l'une à l'autre comme un puzzle qui se ferait tout d'un coup, m'a pas mal fait penser à "Da Vinci Code" avec cette volonté de suspense et d'action à tout prix. Heureusement que le charme de la plume de Caroline Vermalle réussit à opérer par sa finesse. J'ai particulièrement apprécié ici le personnage de Sixtine, plus humaine, plus sensible, et sa romance avec Thaddeus qui se dévoile petit à petit.



Un très bon second volet que j'ai lu d'une traite sans pouvoir le lâcher, qui nous offre réponses, actions et romances...
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Les amis du Paradis

Ce qui m'a attirée en premier, c'est cette très belle couverture et en lisant le synopsis j'avais envie de faire la connaissance d'Antoine, de Rose, de Camille et tous les autres, ce fut une belle rencontre. Les amis du paradis relate l'histoire de gens ordinaires qui ont un but commun préserver un vestige du passé, un cinéma auquel ils tiennent, cette action va les réunir et les rapprocher dans un combat touchant.



Villerude était un village bien animé dans le temps, des vacanciers y venaient pour créer leurs propres souvenirs de bonheur. Hélas, au fil des années, l'endroit a perdu son intérêt et les familles préféraient passer leurs vacances ailleurs. Villerude ne reste pas moins un endroit plein de tendresse et de souvenirs. Rose a décidé d'y revenir pour retrouver son inspiration et surtout le sens du bonheur, de la vie.



Le roman mêle humour, émotion et poésie. Sa bonne humeur ambiante est contagieuse, l'histoire est certes simple mais pas dénuée d'intérêt. Les amis du paradis nous présente une philosophie plutôt positive de la vie: parfois on se perd au fil du temps, on ne sait plus qui nous sommes à trop vouloir atteindre nos limites, à trop vouloir tout avoir. Mais finalement, la vie sourit à celui qui sait la regarder droit dans les yeux et saisir les opportunités qu'elle lui offre. Même si souvent, plongés dans notre désespoir, nous sommes incapables de voir la vie du bon côté.



Dans les amis du paradis on trouve beaucoup de références cinématographiques et ce n'était pas pour me déplaire. Il y a aussi un petit côté loufoque lié à un élément particulier dans le roman mais je ne vous en dit pas plus. Un roman que j'ai aimé lire et qui fait du bien au moral grâce à son optimisme et ses personnages touchants.



Les amis du paradis est une belle lecture légère et pleine d'optimisme, un roman feel-good qui mêle humour, bonne humeur et poésie. On s'attache à ses personnages et on se laisse bercer par la jolie plume de Caroline Vermalle pour finalement passer un bon moment.
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L'île des beaux lendemains

J’ai découvert l’auteure avec un précédent roman, L’avant-dernière chance, un roman que j’avais vraiment beaucoup apprécié. J’avais donc hâte de pouvoir sortir ce petit roman poche de ma pal, et j’ai choisi l’été comme période idéale !



Jacqueline, une encore alerte septuagénaire vit depuis plus de cinquante ans un mariage certes paisible mais malheureusement très monotone, sans complicité, ou amour. Depuis quelques temps, elle est nostalgique de sa jeunesse, et ressasse ses souvenirs de jeunesse.



Un soir, elle prend sa décision sur un coup de tête, elle quitte le domicile conjugale pour un long voyage. Elle va retrouver sa cousine Nane, avec qui elle était très proche dans son enfance, mais qu’elle n’a pas vu depuis plus de cinquante ans. Pourquoi ont-elle coupé les ponts ? Que s’est il passé à l’époque ? On devine derrière les regrets de Jacqueline, une blessure profonde. Le temps du pardon est-il enfin venu ?



J’ai beaucoup aimé cette histoire, et surtout j’ai adoré l’écriture de Caroline Vermalle que j’ai trouvée magnifique, très délicate, comme les ailes d’un papillon. L’autre grande force de ce roman, c’est l’originalité de la narration, mais il vaut mieux que je me taise pour vous réserver la surprise. Seul petit bémol, j’ai trouvé qu’il y avait quelques similitudes avec L’avant-dernière chance, et j’ai eu une impression de déjà lu.



Comme son précédent roman, L’île des beaux lendemains est un roman optimiste, et sensible qui nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour profiter de la vie, et surtout qu’il ne sert à rien de rester sur ses regrets, il est toujours temps de se faire pardonner.



Ce roman paru chez Belfond en 2013, est depuis disponible aux éditions Pocket depuis 2014.
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Une collection de trésors minuscules

Il y a un peu plus d’un an j’avais été enthousiasmée par ma lecture de L’île des beaux lendemains, le premier roman de Caroline Vermalle aux éditions Belfond. Je suis ravie d’avoir pu lire ce nouveau roman car j’y ai retrouvé le ton qui m’avait tant plu dans le précédent. Celui-ci est tantôt nostalgique tantôt revigoré d’espoir. La plume de l’auteure sert parfaitement son roman et lui offre un style particulier. La fin est peut-être un peu attendue mais elle reste, à mon avis, pleine de sens.



Cette histoire est plus profonde qu’elle n’y parait de prime abord. Elle fait en sorte que le lecteur se pose des questions sur ce qui compose l’existence. Caroline Vermalle ne tombe pas dans la facilité et développe des thèmes comme la recherche de ses racines, les revers de situation, la fin de vie ou encore ce qu’est le bonheur. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler que ce dernier peut tenir à peu de chose.



Vous le savez peut-être mais je suis subjuguée (je n’exagère rien !) par le mouvement picturale impressionniste. La « chasse aux trésors » nous emmène en même temps que les personnages dans les hauts lieux de cet art : la maison et le jardin de Claude Monet à Giverny (quelle joie de revivre les sensations ressenties lorsque j’y ai mis les pieds il y a quelques années!), le musée d’Orsay, etc. Des tableaux sont d’ailleurs décrits d’une bien jolie façon.



Un roman feel good idéal pour se poser afin de passer un délicieux moment de lecture. J’avoue m’attacher aux personnages de Caroline Vermalle ainsi qu’à sa façon d’écrire sans prétention. Pour ceux l’ayant déjà lu, une scène m’a d’ailleurs particulièrement émue lorsque Frédéric se trouve près d’une des horloges du musée d’Orsay.
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Une collection de trésors minuscules

La plume de Caroline Vermalle a gagné en maturité, elle nous offre dans ce nouveau roman une belle galerie de personnages sur fond d'Impressionnistes, de jardin à Giverny et de rendez-vous au Musée d'Orsay: tout pour me séduire.



Pourtant, le début de l'histoire laisse un peu hésitant devant les clichés du beau Frédéric , avocat talentueux, et son assistante personnelle, Pétronille, débutante et gaffeuse; allons nous nous diriger vers une bluette insipide ?



Mais non, rapidement se met en place la carte au trésor et son jeu de piste, une carte multiple où chacun y met ce qu'il veut et cette recherche peu ordinaire entraine notre beau mec vers d'improbables rencontres et sur les chemins de son passé et les blessures de son enfance.



Etonnamment, ce sont les paysages d'hiver qui sont au premier plan, ceux sous la neige , aux relents nostalgiques et mélancoliques et non les toiles aux couleurs éclatantes.



Pétronille évoque une sorte de fée clochette à choux et on prend plaisir à suivre cette quête originale vraiment bien menée, pas de temps mort et même une petite larme à la fin (c'est dire!)



Toujours une couverture colorée et agréable à regarder de Belfond, que je remercie ainsi que Babelio pour ce roman et de m'avoir permis de suivre Caroline Vermalle , cette jeune femme prometteuse que j'avais eu le plaisir de rencontrer l'an dernier à La Plage aux Ecrivains d'Arcachon pour la sortie de son ouvrage précédent: l'ile des beaux lendemains.
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L'île des beaux lendemains

Caroline Vermalle, dans un agréable roman d'optimisme, L'île des beaux lendemains, nous offre un serein moment de lecture. La vieillesse a beau être un sujet grave actuellement (comment bien vieillir ? comment bien mourir ?), l'auteure emprunte aux vents et aux papillons une hauteur de vue et une légèreté rafraîchissantes pour donner à cinq personnages vieillissants l'opportunité de faire les choses qui les rendront à la vie.

C'est à qui trouvera l'amour, à qui l'aventure, à qui la satisfaction, à qui ses vœux exaucés ! Leurs destins, car il s'agit d'assister aux moments fugaces où leurs itinéraires dévient radicalement, se dénouent tous sur l'île d'Yeu. L'endroit y est plein d'humanité, de tendresse et de partages : on a bien envie de s'y retrouver pour sortir ses draps des armoires et se convertir au carpe diem ! C'est bien le message convoyé par la propriétaire des lieux qui vit d'un présent chargé d'heureux précieux. L'auteure a visé la corde sensible et y est bien parvenue car en miroir, le lecteur médite sur sa propre trajectoire : est-ce que les tiroirs débordent ? Vite, vite des ponts pour aller sur l'île ! Merci à Masse critique et aux éditions Belfond pour cette belle soirée octroyée !
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L'avant-dernière chance

Roman tendre, apaisant. L'écriture simple et entraînante est l'écho parfait de l'histoire de Charles et Georges, deux amis qui ont choisi de faire le tour de France en voiture au lieu de continuer leurs parties de belote. Ici et là fusent de petits détails rappelant l'âge respectable des deux hommes, les petits maux apparaissant avec les cheveux blancs, jusqu'aux odeurs d'encaustique qui semblent fuser du livre.

Si j'appréhendais de découvrir un texte étouffé par les SMS (ce roman a été écrit dans le cadre d'un concours organisé par Bouygues Télécom-Métro et avait pour contrainte d'utiliser ce langage), il n'en fût rien. Georges tâtonne avant de pouvoir envoyer son premier message tronqué à sa petite fille, Adèle. Puis, une fois qu'il a goûté à ce jeu, il en use et abuse et le lien oublié entre eux renaît alors, grâce aux SMS. Comment ne pas être touchée par la solitude esquissée du vieil homme avant ce voyage un peu fou, avant qu'il se rapproche des siens ? Quel bel hymne à l'amour familial... Des mots anodins peuvent tout changer... Bravo à Caroline Vermalle d'avoir ainsi su rappeler combien nos anciens pouvaient nous apporter, combien le temps passait lentement lorsque les années écrasent nos épaules tandis que l'isolement grandit...

Un véritable coup de coeur donc !
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Les amis du Paradis

J’avais dévoré L’île des beaux lendemains et bien apprécié Une collection de trésors minuscules. Autant dire que j’attendais avec impatience le nouveau roman de Caroline Vermalle. C’est donc avec un enthousiasme débordant que j’ai démarré ma lecture.



J’ai retrouvé cette plume délicate, cette écriture élégante et poétique.



En revanche, après quelques pages, j’ai ressenti comme une distance avec cette histoire et malheureusement elle a persisté. L’histoire ne m’a pas captivée. Je suis restée loin des personnages, ils ne m’ont pas touchée : le gentil tellement gentil, le méchant tellement méchant, la violoncelliste tellement parfaite, l’histoire d’amour toute tracée d’avance…



Il y a pourtant de bien jolies choses dans ce texte, un bel hommage aux films anciens, comme des pages en noir et blanc, de la musique classique, des passages ensoleillés de vacances au bord de la mer. Ça aurait pu me plaire et pourtant non… C’est peut-être aussi cette touche de fantastique, nouvelle dans l’univers de l’auteure qui m’a déstabilisée, et puis l’enchainement de situations improbables, ça ressemble à une comédie sans en être vraiment une. Ce livre est très différent de ce que l’auteure a proposé auparavant. Je n’y étais pas préparée, tout simplement parce que j’attendais un texte dans la lignée des deux romans dont je parle plus haut.



Bon, en résumé, pour cette fois-ci, rendez-vous manqué pour moi avec ce roman mais cela ne suffira pas à me détourner de l’univers de Caroline Vermalle. J’attends le prochain.
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Les amis du Paradis

Dans le petit village de Villerude, chaque dimanche, le cinéma se réveille avec la projection d'un film noir et blanc. Régulièrement, Antoine, timide et doué de ses mains, aide le projectionniste. Quand ce dernier décède, il accepte de le remplacer.



Mais l'emplacement du cinéma va être convoité par un promoteur. Antoine aidé par la population arrivera-t-il à le sauver ? Son amour d'enfance, la célèbre violoncelliste Rose, venue panser ses blessures au village l'aidera-t-elle ?



Comme à son habitude, Caroline Vermalle offre un récit plein de vie, de malice, d'optimisme, d’amour et d’amitié avec une touche fantastique. Un texte feel good pour démarrer l'année ? A vous de juger mais un moment de lecture fort agréable.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Nouvelles contemporaines : Regards sur le m..

our commencer, je trouve que le recueil porte très bien son nom : « Nouvelles Contemporaines; Regards sur le monde ». Dans chacune de ces nouvelles, les écrivains nous offrent, le temps de quelques pages leur vision tantôt paisible, émue ou mélancolique sur le monde…



J’ai beaucoup aimé cette lecture très poétique et teintée de mélancolie. Chacune des nouvelles m’a fait réfléchir et touchée, chaque plume avec son style propre, même si j’ai particulièrement aimé la participation de Timothée de Fombelle et celle de Caroline Vermalle. En effet, pour une fois, l’auteur de Vango ou Tobie Lolness ne s’adresse pas au lecteur à travers ses personnages (sauf pour la 1ère nouvelle) mais par lui-même, en racontant des anecdotes qu’il a vécu en tant qu’enfant, prof, papa ou simple témoin…Les deux nouvelles de Caroline Vermalle sont elles, plus longues et plus construites aussi, mais surtout très émouvantes. J’ai un peu moins aimé la nouvelle de Delphine de Vigan par rapport aux autres, mais elle reste tout de même belle. L’auteur a choisi comme personnage principal comme pour No et Moi, une jeune surdouée, qui a bien plus de sensibilité qu’elle ne le pense elle-même…



Ce petit recueil de nouvelles est donc décidément à lire et à mettre dans toutes les mains, très accessible autant par son contenu que par son prix et avec un million de petites citations à piocher, méditer, savourer! Il redonne aussi sa place à la nouvelle et montre qu’on beaucoup de choses en peu de pages. (c’est l’illustration même de l’adage « Parlons peu, parlons bien! » ;) )
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La fille du déménageur

"La fille du déménageur":

Amateurs de douces histoires simples qui redonnent le sourire, d'atmosphère familière, de franche camaraderie, de "petits bonheurs" à la "Amélie Poulain", vous allez adorer cette nouvelle.



Vincent est un père divorcé qui voit sa fille Cindy un week-end par mois. Père il l'est maladroitement, occasionnellement, pas pleinement, pas réellement. Alors lorsque son ex-femme lui apprend au téléphone que Cindy vient de faire une tentative de suicide, tout s'effondre. Une phrase revient dans sa tête "sois un père!". Vincent doit cette fois assumer son rôle de père et redonner le goût de vivre à sa fille. Pas facile quand on connait à peine cette dernière.



Cette nouvelle nous embarque avec Vincent dans son aventure personnelle, celle de la découverte de sa fille, de tout ce qui pourra lui redonner le sourire. Pour cela, il va se faire aider, glaner des informations, se torturer les méninges à la recherches de petits bonheurs capables de redonner l'envie de vivre à une jeune fille de 16 ans...

C'est un père touchant, désemparé, plein de bonne volonté et de maladresses que nous suivons et dont nous nous attachons très facilement.



La plume de Caroline Vermalle est impeccable, simple, juste, bref efficace et émouvante!

Cette nouvelle est un petit bonheur simple, comme ceux évoqués dans cette histoire. Un récit qui nous laisse sur une fin étonnante avec un sourire comblé sur les lèvres.



"Le dernier tour":

C'est avec mes élèves que je me suis embarquée dans la lecture de ces deux nouvelles de Caroline Vermalle. Et quelles belles surprises!



Une classe silencieuse (pourtant très agitée d'habitude), toute ouïe à ma lecture à voix haute... Quelques pauses, tout le monde suit et comprend clairement de quoi il retourne... Mieux, anticipe et émet des hypothèses de lecture.

Et moi toute émue de comprendre progressivement en même temps que mes élèves à qui parle Gaston, ce soir de pluie dans son manège.

Beaucoup d'émotion, beaucoup de finesse.



Une très jolie nouvelle qui m'a laissé émue, moi incorrigible sensible qui a si facilement la larme à l’œil. Et j'avoue que ce fut encore pour moi le cas face à une classe tout à coup bien calme!



Un très beau moment de lecture partagé avec mes élèves!
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Sixtine, tome 1

Sixtine n'était pas un livre qui me tentait dès qu'on a vu sa couverture. Même si cette dernière sortait du lot et était jolie pour sa simplicité. Alors il n'était pas dans mes achats prioritaires. Puis, les avis de la blogosphère m'ont fait changer d'avis, et j'ai profité de Montreuil et de la présence de l'auteure pour me le procurer. Il est vrai que les retours étaient tous très positifs allant du coup de cœur au coup de foudre. Même si moi il est « loin » du coup de cœur, la plume de l'auteure a réussi à me charmer et à me faire apprécier l'histoire, bien que pour moi il manquait un petit quelque chose permettant de me transporter encore plus. Je ne ressors donc pas déçue de cette lecture, mais plutôt mitigée.





Ce qui m'a le plus surprise dans ce début de roman, c'est le prologue. Certes, le résumé en dit assez pour savoir ce qui va se passer au début, mais je ne sais pas pourquoi, mais pour ce début, mon cerveau a tellement surchauffé qu'il ne s'attendait pas à avoir ce genre de chose. Je pense que c'est ce qui m'a permis de me plonger directement dans l'univers. J'ai de suite aimé la plume de l'auteure qui sait manier les mots pour nous faire envie et nous inciter à poursuivre l'aventure.





Nous commençons donc ce roman avec un mariage d'un homme riche avec une jeune fille qui ne semble pas trop comprendre ce qu'il lui arrive. Elle est amoureuse mais en vient à se demander si elle est la bonne pour vivre ce conte de fées. Sauf que... ce conte de fées va tourner au cauchemar lorsque, trois semaines après son mariage, elle est retrouvée emmurée dans le ventre d'une pyramide, aux côtés de son mari, mort. À partir de cet instant et du jour où elle va se réveiller, elle va décider de se venger et de trouver leur assassin.





Voilà ce que nous promet le résumé qui est bien alléchant. J'en viens justement au point qui m'a légèrement déçue : Sixtine est absente les trois quart du roman, alors que d'après le synopsis, elle est censée est le rouage principal. Bon, les cent premières pages, je me suis dit « normal, le temps que tout se mette en place, que les personnages entrent en jeu ». d'ailleurs, je dois dire que les cent premières pages (comme tout le roman, en fin de compte) sont passées très vite ! Cependant, je m'attendais à quelque chose de plus... poussé, dans le genre où l'enquête qui est menée est trop... longue à mes yeux. Il n'y a pas d'actions, même si les rebondissements apparaissent assez clairs. Dans une histoire où une enquête est menée, je m'attends à plus. Plus d'action. Plus de suspense. Plus de cœur qui bat.





Même si on est d'accord, le thème policier n'est pas le principal ici. Aussi, même si on parle souvent de l’Égypte, pour moi qui adore cette mythologie, j'en attendais plus. Je voulais en connaître plus. Même si on sent que l'auteure a fait des tas de recherches, il me manquait encore quelque chose. C'est vrai qu'on ne peut pas faire un roman que basé sur l'histoire de ce pays, mais pour moi, j'ai ressenti ce manque, et c'est bien dommage.





Venons-en aux personnages : j'ai trouvé qu'il y en avait bien trop, mais fait étrange, j'ai tout de suite réussi à les situer, chose pas évidente lorsque l'on a une panoplie de personnages. Ici, pas de souci de ce côté-là. Ce qui m'a posé problème, c'est que je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, sauf peut-être Max, qui me semblait le plus écorché et le plus poussé niveau psychologie. Je m'explique : comparé aux autres je me suis sentie très proche de lui, pourquoi, je ne sais pas, mais il se dégage quelque chose de lui qui pousse à l'apprécier et vouloir en savoir plus. Et ce qu'il vit dans ce tome 1 est loin d'être bien, il faut l'avouer.





En résumé, une histoire qui m'a plu, une plume envoûtante, un sujet de l'Egypte intéressant mais pas assez poussé, trop de personnages d'un coup même si on définit bien qui est qui, Sixtine trop absente du roman. Ce n'est pas une déception, loin de là, mais j'aurais pensé mieux au vu des retours si positifs sur internet. Je lirai la suite, parce que je suis curieuse de la connaître, même si j'ai trouvé que la fin du tome 1 en soi n'était pas... attirante dans le fait où je n'ai ressenti aucun suspense quant à une suite possible.





Justine P.





« — Être une mère c'est faire une promesse d'amour inconditionnel, n'est-ce pas ? C'est aimer envers et contre tout, à la vie à la mort, malgré les pièges que la vie nous tend, malgré nos erreurs, malgré nos haines, malgré nos lâchetés, nos regrets, les crimes qu'on a laissé faire, le courage qu'on n'a pas eu. »
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La fille du déménageur

Dans ce livre peu épais, l’auteur nous propose deux nouvelles, différentes dans leur propos, mais avec un thème identique : l’amour.

Dans la première, l’amour d’un père pour sa fille. L’homme est un déménageur, un « balèze » qui voit peu sa fille, en raison d’un divorce. L’adolescente a tenté de se suicider. Il est prévu qu’il la reçoive chez lui, il veut tenter de lui redonner goût à la vie. Mais comment faire ? Qu’aime sa fille ? Qu’aime une jeune fille de son âge ? Comment l’accueillir et que faire avec elle ? C’est un peu la panique !... Les événements prendront une tournure imprévue, avec un projet un peu fou concocté par ce père qui se révèle enfin…

J’ai apprécié le côté touchant de cet homme, fort mais démuni quand il s’agit de sa fille, et quand il s’agit d’amour en général. Le dernier tiers de la nouvelle un peut-être un peu moins travaillé, un peu moins intense et abouti, tout en restant intéressant. Et le dénouement est vraiment original.



La deuxième nouvelle parle aussi d’amour. Mais je ne peux dire de quelle sorte, pour ne pas gâcher la lecture.

Le sujet : dans une cité un peu glauque, un soir de pluie, un vieil homme qui tient un manège pour enfants, attend un jeune homme. Celui-ci arrive, habillé en militaire. Il vient faire ses adieux au vieux forain, avant de partir à la guerre, en Indochine…

Une nouvelle intéressante certes, sensible, mais par forcément très originale et un peu trop dans le mélo à mon goût. Cependant l’auteure a réussi malgré tout à me surprendre à la fin de son récit, au sujet de ces deux personnages…

Le propos (la guerre d’Indochine) et le procédé narratif (un dialogue, un seul lieu, une ambiance lugubre, rythme lent) pourrait rebuter les plus jeunes, à réserver donc selon moi aux adolescents à partir de 15 ans.

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L'île des beaux lendemains

J'apprends trois mots : les croquises (les croquants de par chez moi ?), une souillarde, l'office, l'arrière-cuisine, le garde-manger et ziziner, expression du sud du Maine-et-Loire, que j'ai compris ici comme zigzaguer, papillonner.

Ici, nous volons, voletons, papillonons, zigzaguons, comme des papillons, Myrtil ("personnage" majeur), Noctuelle, Piéride du Chou Grand Paon de Nuit, Monarque, Petite Tortue, portés par les vents : Apéliote, Zephyr, Calcias, Borée, Notos ou Sciron.

Quel régal... Je retrouve la poésie de L'avant-dernière Chance. Pour les "nordistes", j'ai lu ce livre en deux petits bouts d'après-midi, au soleil, il faisait bon... et un papillon a même voleté ! C'est le printemps...



Qu'en dire de plus ?

Lisez-le !



Le poids des ans, le poids des souvenirs ne sont pas des obstacles insurmontables. Se libérer de ce poids et aller vers la liberté. Il n'y a pas d'âge.

Je n'en dirai pas plus.
Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
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Nouvelles contemporaines : Regards sur le m..

Un petit livre plein de textes courts, dans une collection « jeunes adultes », avec une jolie couverture, un format agréable, voici qui semble bien ciblé pour un public adolescent ayant un peu de mal à retrouver le chemin de la lecture. Si de plus les textes sont de bonne qualité, le pari sera parfaitement réussi.

Je n’ai lu que Caroline Vermalle parmi les trois auteurs bien présents sur les blogs pour leurs romans. Son roman L’avant-dernière chance avait vaincu mes réticences de départ quant à son sujet, et j’avais pris grand plaisir à le lire. J’ai donc tout d’abord découvert la nouvelle de Delphine de Vigan, Comptes de Noël, avec un personnage de petite fille qui cherche des explications à toutes choses, et en particulier au départ de son père un soir de Noël. Une jolie histoire.

Avec Timothée de Fombelle, ce sont des instantanés de vie, entre émotion et sourire, qui nous sont donnés à lire, et qui donnent envie de mieux connaître cet auteur.

Enfin, Caroline Vermalle a écrit les deux nouvelles les plus longues, qui mettent en place deux univers bien différents. Tout d’abord Le dernier tour, émouvant portrait d’un vieil homme qui attend une visite toute une soirée, auprès du manège pour enfants qui constitue son gagne-pain. La dernière, La fille du déménageur, m’a touchée encore davantage, mais je vous laisserai le plaisir de la découverte.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Nouvelles contemporaines : Regards sur le m..

Un petit livre tout fin, un recueil de dix nouvelles écrites par trois auteurs.



Delphine de Vigan a écrit la première nouvelle : Une histoire toute mignonne avec une petite fille, au Q.I très élevé, qui est très attendrissante, une histoire de petite souris.

J'ai noté cette phrase que je trouve pleine de bon sens : "Mme Vedel nous demande d'apprendre par cœur des poésies ou bien des règles de grammaire ou bien des tables de multiplication mais moi je sais qu'on apprend avec la tête pas avec le cœur". p11



C'est ensuite Thimotée de Fombelle qui enchaîne avec sept nouvelles très courtes. Je les ai bien aimées dans l'ensemble mais surtout deux d'entre elles m'ont marquée et la dernière plus que toutes les autres, son titre 'Il travaille'. Pour des nouvelles aussi courtes je ne peux évidemment pas les raconter.



Ce recueil se termine avec la participation de Caroline Vermalle avec deux nouvelles que j'ai aimées. Deux histoires émouvantes, celle d'un vieil homme et son manège, et celle d'un papa qui veut faire comprendre à sa fille pourquoi la vie vaut la peine d'être vécue.



Un petit livre parfait à lire le soir même en cas de fatigue, j'ai réussi à lire des histoires en entier sans m'endormir, c'est l'avantage des nouvelles courtes !
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Sixtine : La belle est arrivée

Florence, journaliste à la BBC, a un rendez-vous professionnel à 22h au Neues Museum, le musée de l'Antiquité et de l'archéologie de Berlin. Son conjoint lui parle d'une découverte majeure, plus grande que Toutankhamon. Florence voit l'opportunité de faire décoller sa carrière. Que va-t-elle apprendre ? Pourquoi autant de mystère ? Venir seule si tard ?



Cette histoire nous hape dans un des grands mystères de l'Antiquité. Si vous connaissez un peu l'Antiquité égyptienne, avec le titre du livre, vous trouverez de quel personnage il s'agit.

Ce roman est une introduction à la série Sixtine de l'auteur, une série pleine de mystère sur l'Antiquité.
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Sixtine, tome 1

Dire que je reste sur ma faim est un euphémisme. En général, je ne lit pas de saga. J'aime les histoires qui on une fin (le syndrome de celle qui ne s'est pas remise de la fin de Lost). Mais là je me suis laissé séduire par cette couverture mystérieuse et ce titre "sixtine" qui promettait un beau mystère historique à la Da Vinci Code. Lorsque j'ai réalisé que c'était un tome 1, il était trop tard, j'étais déjà empêtrée dans le mystère qui entoure la séquestration des jeunes mariés Seth et Jessica dans une chambre secrète de la pyramide de kheops. Et j'étais séduite par ce style qui lie de multiples points de vue à des passages ésotérique. Mais en refermant le livre 1, j'ai le goût amer de celle qui a été baladée dans une histoire qui ne mène nulle part.
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